L’association Itzal aktiboa et la Municipalité de Saint Jean Pied de Port ont l'honneur de vous inviter à une conférence intitulée « Rencontre avec des femmes basques remarquables ».
Cette conférence sera donnée par JACQUES OSPITAL, auteur du livre « Figures de Femmes » présentant 18 femmes qui ont compté dans l’histoire du Pays Basque, le vendredi 7 mars 2014 à 18h30 dans la Salle d’honneur de la Mairie de Saint Jean Pied de Port.
Un vin d’honneur suivra à l’occasion de l’inauguration de l’exposition L’Art au Féminin VIII – EmazteArtea Garazin.
L’intention de cette initiative est de faire connaître différentes approches à la création artistique, allant du visuel à travers la peinture sur toile ou la création d’objets physiques, au conceptuel à travers l’élaboration de projets visant à transmettre une pensée ou un message.
L’exposition L’Art au Féminin VIII, organisée par l’association Itzal aktiboa pour marquer la Journée Internationale de la Femme, montrera les œuvres de sept artistes femmes travaillant en Pays Basque : Irma Azpitarte Mandiola, Béatrice D., Josette Dacosta, Laura Delgado Guillén, Ana Izura, Jacqueline Lebrun et Amaia Molinet Dronda, avec en plus la participation spéciale de Silvia Delgado Álvarez, artiste cubaine.
Son intention est de faire connaître différentes approches à la création artistique, allant du visuel à travers la peinture sur toile ou la création d’objets physiques, au conceptuel à travers l’élaboration de projets visant à transmettre une pensée ou un message.
Jacqueline Lebrun et Josette Dacosta font partie du premier groupe. Elles s’inspirent de la nature et de leur environnement pour créer des tableaux abstraits dans lesquels les couleurs et le mouvement attirent l’œil et caressent les esprits. Jacqueline Lebrun vit et travaille à Lécumberry, tandis que Josette Dacosta a son atelier à Saint Jean Pied de Port.
Irma Azpitarte Mandiola et Amaia Molinet Dronda, jeunes artistes ayant fait les Beaux-Arts à l’Université du Pays Basque à Bilbao, représentent la deuxième tendance. Toutes deux nous invitent à réfléchir sur les différences qui définissent les relations humaines.
Irma Azpitarte, qui vit dans une ferme dans les montagnes près de Markina en Bizkaia, construit ses créations artistiques autour de la tension qui nait de la confrontation entre les objets familiers, comme par exemple un bidon de lait ou un pichet, et une décoration lyrique dont le thème revendicatif est l’amour homosexuel.
Amaia Molinet, qui vit à Bilbao, s’intéresse aux frontières qui unissent et séparent les personnes. Dans cette exposition elle présente une étude photographique sur les effets plastiques sur la peau humaine de deux éléments antagoniques : la terre en tant qu’élément naturel et la peinture comme élément artificiel, faisant apparaître ainsi l’interaction entre le blanc et le noir, ou le ying et le yang.
Une autre jeune artiste, Laura Delgado Guillén, qui vit en Navarre et étudie les Beaux-Arts à Saragosse, fait appel à des faits historiques pour nous rappeler le prix de la liberté. Dans une installation intitulée "75 años en la memoria", elle raconte la fuite en mai 1938 de 795 prisonniers républicains de la prison franquiste du Fort de San Cristobal près de Pampelune. De ceux-ci, 206 ont été tués pendant qu'ils essayaient de fuir. Les autres ont été rattrapés, à l’exception de trois ou quatre qui ont réussi à gagner la frontière avec la France et la liberté. Quatorze d’entre eux ont été fusillés : 220 bouteilles alignées, chacune avec une étiquette portant un nom, commémorent ceux qui ont péri.
Dans un registre plus classique, Ana Izura est autant à l’aise avec le réalisme qu’avec l’abstraction. Artiste polyvalente vivant à Irun, constamment aux aguets pour trouver des objets ou des matériaux qu’elle peut intégrer dans ses œuvres, elle saute de la peinture à la gravure et de la photographie au collage. Dans ses créations, elle fait revivre des morceaux de ferraille et des bouts de carton et de bois, en les associant à des dessins et des représentations picturales tirées de son imaginaire.
Chez Béatrice D., la peinture et le papier froissé servent de matériaux pour nous faire entrer dans un monde délicatement féminin. Ergothérapeute de formation et art-thérapeute de profession, mince et bouillante d’énergie, elle travaille dans un atelier perché sur les hauteurs d’Hasparren, créant des peintures, des collages et des constructions en papier et autres matières dont un des thèmes principaux est la féminité.
La femme, c’est aussi la source d’inspiration de Silvia Delgado Álvarez, artiste cubaine vivant à La Havane. Son père et un de ses frères étaient peintres, et elle a grandi dans une ambiance artistique. Pendant des années, elle a fait partie d’un des chœurs les plus prestigieux de la capitale cubaine. Comme elle-même nous le raconte, « je trouve mon reflet dans chacune d’entre elles. En plus, la femme incarne la beauté, la force, la volonté et la délicatesse. Elle est la mère de la vie humaine. Dans mon travail, je les mets en avant dans toute la splendeur et la valeur qu’elles méritent.»
L’exposition aura lieu du 8 au 30 mars 2014 :
Dans le hall de la Mairie du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 14h à 17h30
“Chez Luis” (17, Place Charles de Gaulle) tous les jours
et au 7 et 22, rue de la Citadelle les jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 15h à 18h et sur rendez-vous : 06 71 00 57 23
L'Art au Féminin VIII - EmazteArtea Garazin | Facebook
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