Sur tout le territoire de l'Hexagone, en zone rurale ou péri-urbaine on risque de se prendre une balle de fusil de chasse si l'on sort de chez soi ( et même cette année, une femme a été tuée dans son jardin) et ce pendant de très nombreux mois.
Nous, dans les Pyrénées atlantiques, nous avons encore plus de chance! Si, si! Largement encouragés par le Préfet et une kyrielle d'organismes officiels qui encensent ( si j'ose dire) les incendiaires et tentent de faire culpabiliser tant qu'il est possible les randonneurs, nous connaissons les feux de montagne, injustement baptisés écobuages. Théoriquement, ils doivent s'arrêter le 31 mars, mais une année pluvieuse comme celle que nous connaissons, la date est repoussée au 30 avril.
Celui dont vous voyez les photos prises par un membre du Collectif Su aski (Halte aux feux), se situait au-dessus du village d'Esterençuby le 30 mars dernier. Vous connaissez les effets sur la qualité de l'air ( particules fines), sur l'érosion du sol, sur la biodiversité. Dites-vous que plus on avance en saison, plus les dégâts sont grands, en particulier sur la faune. Le désert avance et il n'avance pas seul,on le pousse---
Regardez ces images et imaginez-vous pris dans ces fumées lors d'une balade pour laquelle vous n'avez pas forcément pensé à farfouiller sur le net afin de connaître la cartographie et le calendrier des écobuages autorisés. Ah oui, parce que j'ai oublié de vous dire, il y a les non autorisés aussi! C'est accueillant chez nous, vous ne trouvez pas?
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