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25 octobre 2008 6 25 /10 /octobre /2008 12:09


Une actualité Un ours blesse un chasseur dans les Pyrénées espagnoles : quelles leçons en tirer ? 25-10-2008 - 08:56

http://paysdelours.com/

Comme à chaque accident homme – ours dans les Pyrénées depuis plus de dix ans, cela s’est produit avec un chasseur, lors d’une battue aux sangliers. Jeudi 23 octobre, un ours a blessé un chasseur lors d’une battue au sanglier en Val d’Aran. Comme à chaque accident homme – ours dans les Pyrénées depuis plus de dix ans, cela s’est produit avec un chasseur, lors d’une battue aux sangliers. Tous les chasseurs le savent, ce mode de chasse est accidentogène, pour la faune (y compris protégée), comme pour l’homme. Des chasseurs sont très régulièrement blessés, ou même tués, par des sangliers, des cerfs, voire même des chevreuils. Ce jeudi 23 octobre, rien ne devait se passer, si ce n’est une rencontre homme-ours dans les Pyrénées, lors de laquelle chacun a pris soin de fuir l’autre. Une rencontre certes impressionnante, mais sans problème si ce n’est une belle peur. Le témoignage du chasseur est formel : l’ours était passé, l’avait dépassé sans se soucier de lui, quand le chasseur a cru devoir l’effrayer pour qu’il parte plus vite … L’ours a interprété cette attitude comme une agression ; il s’est défendu, fort heureusement en ne blessant qu’assez légèrement l’imprudent. Il est donc clair que l’ours n’a pas spontanément attaqué l’homme. Il est important de rappeler ici les consignes en cas de rencontre avec tout grand mammifère : * Ne pas avoir de comportement agressif, ne pas chercher à approcher l’animal * Se signaler à l’animal, en l’interpelant calmement s’il n’a pas détecté votre présence * Quitter calmement le secteur en ménageant à l’animal une possibilité de fuite. L’ours brun reste un animal craintif, fuyant l’homme, ne présentant donc pas plus de danger que tout grand mammifère sauvage (sanglier, cerf …) ou domestique (taureau, vache, cheval). En cas de rencontre à courte distance, un comportement calme et respectueux permet d’en rester à une peur ... réciproque.
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commentaires

B
C'est très simple.<br /> Du cinquième au dix-septième siècle, l'occident est dans un univers "pan-sacral" : totalement englobé dans la religion, irrigué dans la religion, etc.... (ici le préfixe pan = tout).<br /> Donc, on tient, à l'intérieur de ce système dont nul ne peut sortir si ce n'est en quittant l'Occident, absolument toutes les opinions. Le Christianisme, comme le bouddhisme, est d'abord un système global de pensée : global, juste des lignes fortes sur lesquelles ensuite tout peut se construire, et son contraire.<br /> Exemple : les USA, aujourd'hui. Les églises protestantes (majoritaires, dont les évangéliques) argumentent de la Bible pour la peine de mort, contre l'homosexualité etc. Mais en Europe, plusieurs églises protestantes, au nom de cette même bible concluent exactement le contraire. <br /> Islam et Judaïsme sont des religions légalistes : des lois sacrées (donc ça ne peut pas s'arrêter au Moyen-Orient, tant qu'on est dans le religieux, car chaque Loi veut et doit dominer l'autre...), des lois sacrées donc qui disent au détail près que faire, pas de discussion, on est là pour obéir. Dans les deux autres grands systèmes en vigueur actuellement, bouddhisme et christianisme, "il y a plusieurs demeures dans la maison du père" ! Il y a tout un éventail de manière de penser, et à chacun de se situer en toute raison.<br /> Donc :<br /> - réduire nos racines à un seul aspect, à une seule catégorie de réponses, est une erreur ou un mensonge, selon l'intention.<br /> - on a les racines qu'on mérite, puisqu'on a le choix de celles dont on veut se nourrir.<br /> <br /> J'ai fait mon choix dans ces racines, et Sacristie de tabernacle ! (oh pardon !) comme c'est bon de se sentir enraciné dans le terreau des siècles, en accord avec les uns, et répondant encore aujourd'hui aux autres !<br /> Nous avons toute une tradition de la justice, de la paix, et de la sauvegarde de la création à recevoir.<br /> <br /> je le disais à Jenofa, déjà un dicastère (= un ministère dans les autres gouvernements) porte ce nom et ces objectifs qui ne font qu'un en fait depuis 25 ans au moins au Vatican : c'est un basque qui le dirige, le cardinal Etchegarray ! La maison de la colline...
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J
Ah, tout de même!<br /> Je me disais "Mais que fait babel?".<br /> N'empêche que le bouquin de Pastoureau "L'ours, ce dieu déchu", est un vrai réquisitoire contre la religion catholique. Mais je n'ai pas les éléments pour juger s'il est dans le vrai ou non. Je t'avoue que le passage sur Saint Augustin et son rapport aux animaux m'a particulièrement terrifiée. Il faudrait que tu lises ça et que tu nous dises ensuite.
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B
Pour Lubeltz<br /> Depuis le XIXe siècle, la France s'est faite une spécialité de vomir tout ce qui fut chrétien. Mais c'est de la manipulation : la culture saine, sans ogm, concerne aussi le cerveau.<br /> Sur ce point, on a des pages et des pages en toutes langues de tous les siècles de textes chrétiens sur la nature à préserver, car elle a été confiée aux soins de l'homme, sur la "création" dans ce cas comme un don dont seul le créateur est propriétaire. C'est là la base du christianisme, dont les illustrations vont de Seraphim de Sarov (représenté nourrissant à la main un ours dans son ermitage) à François d'Assise. Je pourrais citer vers les Ve-VI e s Dorothée de Gaza (un palestinien; prénom masculin à l'époque) sur l'importance de s'unifier au souffle créateur par la maitrise de son propre souffle : cela s'appelle l'hésychiasme. <br /> En culture, en toute culture, concrète ou intellectuelle, tous les genre d'OGM sont à prescrire, et là, je viens de réimplanter un peu de cosmologie chrétienne dans son milieu naturel...<br /> Méfions-nous des contrefaçons faciles : une religion aussi débile qu'on la présente n'aurait pas tenu 2 000 ans (et ça vaut aussi pour les autres systèmes)
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J
Alors là, babel, tu me la coupes!<br /> J'allai répondre à Lurbeltz: et les arbres?
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B
Il faut penser plus "vaste".<br /> Voici mon expérience, et mes conclusions. Cet été, je lisais au parc. Mon pied droit s'est posé sur une fourmilière. Dès lors, ces horribles prédatrices confondirent le duvet de mes mollets et une jungle. Ceci sans doute, afin de me forcer à me lever et à agiter violemment la jambe. C'est à ce moment-là que j'ai heurté une poussette du bout des orteils. Le bébé à terre se débattait dans des excréments canins, mais avec plaisir. Évitant de justesse le sac à main tourbillonnant de la maman, je le laissais partir dans un bosquet. Je ne me souviens plus très bien de la suite : à mon réveil à l'hôpital, on m'a juste dit que la maman avait beaucoup d'amies, toutes inscrites au club d'autodéfense, et que les gendarmes était venus, mais lesquels : les insectes rouges et noirs, ou les humains bleus et bleus ?<br /> Qu'importe, je suis désormais certain qu'entre les parcs publics, les bestioles et les humains c'est l'incompatibilité totale. La guerre. C'est eux ou nous.<br /> La cause en est : les arbres. Eh oui, pensez-y : avec des arbres en plastic, pas de bestioles, de l'hygiène (lavage facile). je suis donc pour la suppression des arbres, des animaux et des bébés dans les parcs. <br /> Je pense que mon témoignage se passe d'argumentaire... Désormais, je me livrerai à un activité plus calme et sans danger : la chasse au sanglier dans la montagne, par exemple ?
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