Une contribution de Daniel Labeyrie.
Chaque matin sur le lampadaire
Tu me croasses un drôle d'air
A l'heure pâle de l'angélus
Sache que je n'en peux plus
Si tu daignais changer de refrain
Tu me rendrais moins chagrin
Oui, corbeau je t'appelle
Mais tu n'es qu'une noire corneille
Avec tes brèves vocalises rouillées
Voilà mes bouts de rêves brouillés
Sacré vieux corvidé monocorde
Tu tires vraiment trop sur ma corde
Pose-toi sur le haut platane là-bas
Et laisse-moi me cacher sous les draps
Daniel LABEYRIE