Merci Brigitte.
Merci Brigitte.
Bonjour,
Cette année 2012, la formation à l'étude de la migration des oiseaux organisée par la LPO Aquitaine dans le cadre de l'Observatoire Régional de la Migration des Oiseaux se déroulera aux Chalets d'Iraty, commune de Larrau à quelques pas du Col d'Organbidexka du 20 au 27 octobre 2012. Le programme de cette formation théorique entrecoupée de mises en pratique sur le terrain est le suivant
Samedi 20 octobre 15h-16h Accueil/16 h-18 h : prise de contact et présentation de la formation
Dimanche 21 octobre 9h-12h/14h30-19h
Biologie de la migration
L’origine de la migration, les grands schémas migratoires (migration, invasion, erratisme) à l’échelle mondiale, la migration comment ? (les types de vol, l’orientation, l’inné l’acquis), les migrations et le réchauffement, les migrations et la météo, la migration et la physiologie de l’oiseau.
Contexte du suivi de la migration
L’ornithologie en France, les acteurs français, les sites et les réseaux en France, en Europe. Bibliographie.
Objectifs : connaître le contexte de l’étude de la migration.
Lundi 22 octobre 9h-12h/14h30-19h
Techniques de comptage
Historique de l’étude, différentes techniques de comptage utilisées (Comptages, appréciation exhaustive, extrapolation volumétrique, temporelle de flux, compteur manuel, etc.), Mise en pratique, Mise en situation, estimation à partir de photos ou de films, …
Objectifs: être capable d’estimer un vol en volume, être capable d’estimer un vol en ligne, être capable d’estimer temporellement un flux, être capable d’utiliser un compteur à main.
Mardi 23 octobre 9h-12h/14h30-19h
Identification en vol
Approche des critères d’identification par groupe d’espèces (jizz, cris, contrastes, …), cohérence entre les espèces, le lieu les périodes.
Objectifs. : être capable d’identifier au moins 90% des espèces présentes sur les sites, en particulier les espèces communes par contact visuel et/ou auditif.
Mercredi 24 octobre 9h-12h/14h30-19h
Description d’un environnement
Objectifs : se repérer dans l’espace, se repérer dans la sphère d’observation
Fournir des repères aux autres observateurs, être capable de donner systématiquement un repère fiable aux autres observateurs
Jeudi 25 octobre 9h-12h : Noms scientifiques et codes/14h30-19h : Nomenclature, classification, Codification européenne, Acquisition de la codification pour un relevé météo.
Objectifs : connaître les noms scientifiques et les codes Euring de 95% des espèces présentes sur le site, être capable de faire 10 prises de météo correcte (selon protocole).
Vendredi 26 octobre 9h-12h/14h30-19h : Accueil du public
Se rendre disponible pour le public, vulgariser un message technique, scientifique, communiquer un message simple, expliquer sa mission, la raison de sa présence sur le site
Objectifs : être capable d’assurer un accueil courtois en toute situation, être capable de présenter la structure d’accueil (son objet, ses missions), être capable d’expliquer simplement la migration, les espèces présentes, …
En soirée, évaluation de la formation
Prix : 300 euros Documents pédagogiques, hébergement et nourriture inclus.
Pour plus de renseignements :
Renseignements et inscriptions :
Jean-Paul URCUN
Erdoia 64120 LUXE-SUMBERRAUTE
05 59 65 97 13
Ce montage diapo de mon amie Brigitte Fraval sur une chanson de mon ami Luc Romann.
Aujourd'hui, tout cela me fait plus chaud au coeur que n'importe quel jour.
Regardez, écoutez, c'est beau, c'est beau! Ah la la, que cela fait du bien dans la haine et la bêtise ambiantes!
Brigitte, Romann, heureusement qu'il y a des humains comme vous. Et quelques autres, heureusement! Gilles, ne fais pas la tête, je ne t'oublie pas.
La chanson « Chronique tsigane » a été interprétée par Luc Romann
Paroles de la chanson :
Vous souhaitez envoyer un message au Garde pour lui dire votre soutien. C’est ici.
29 juillet 2012
À qui le tour ? L’agression a été violente et frontale. Hier samedi 28 juillet, deux militantes du Garde, association écologique ajaccienne accompagnent une équipe de journalistes de la chaine Direct 8 sur la plage de Cala di Fica, à quelques miles d’Aiacciu. Ceux-là réalisent un reportage sur l’occupation du littoral. Ils souhaitent se rendre sur cette jolie plage de sable blanc dont chacun sait qu’il n’est plus bon y mettre le pied : la famille Appietto, qui y fait ses affaires, l’a élevée au rang de propriété privée. Ceux qui s’y sont rendus en ont été quittes pour des coups.
Hier, pour limiter tout risque d’esclandre et satisfaire le besoin d’information, l’équipe de presse appareille sur un bateau et se rend sur la plage par la mer. Les cameramen filment, ils impriment en image la preuve que tout accès par la terre a été rendu impossible : le chemin est garrotté…
Sans encombre, le bateau rejoint le port Tino Rossi en fin d’après midi. C’est à cet instant que, au bout du ponton, surviennent messieurs Appietto père et fils. L’histoire prend alors une toute autre tournure. Les deux hommes sont déterminés à en découdre. Ils sont là pour marquer leur territoire, et d’emblée ils le font savoir. À peine l’équipe à terre. Le discours est confus, le verbe est trop haut, on ne retiendra que les menaces de mort et la bousculade tournant à l’affrontement. L’une des deux militantes est projetée à terre, à l’autre on tord le bras. L’appareil photo est jeté dans le port. Du haut de ses dix ans, le garçonnet qui était présent avec sa mère tente de s’interposer. Les individus sont connus et leur identification sera vérifiée par les caméras de surveillance installées sur l’embarcadère. Les deux militantes déposent une main courante. Les deux agresseurs sont interpellés le soir même. L’enfant est conduit à l’hôpital pour traumatisme.
Plainte a été déposée aujourd’hui. Le procureur de la République pourrait-il ne pas poursuivre ?
L’enjeu va bien au-delà des menaces proférées ce samedi. Sur fond de rapport de force et de groupes de pression, c’est la privatisation du littoral corse qui est en jeu.
Car personne n’ignore ce qui se joue à Cala di Fica. L’État lui-même a été bafoué lorsqu’en 2010 le Sécrétaire général pour les affaires corses (Sgac), se promenant sur le sentier menant à la plage « interdite », a été agressé pour sa présence. Sans doute ne savait-on pas qui il était. Il n’empêche. Mais il n’aurait pas porté plainte.
En 2011, c’est une militante de U Levante qui est secouée violemment. Elle accompagnait des journalistes de France Télévision sur le même chemin, lequel n’appartient pas à M. Appietto. Celui-ci profère des menaces (sans censure dans le texte) : “j’emmerde ces connards de Natura 2000 et le Conservatoire du littoral”. Une main courante avait été déposée.
On s’étonne que, dans ce contexte, l’office du tourisme de la mairie d’Aiacciuait, en avril dernier, fait de la pub pour le business de la famille Appietto : pour 25 euros vous pouviez acquérir le droit de pique-niquer sur le site de Cala di Fica.
Hier dans la nuit, alors que tout le monde était encore au commissariat, la famille des prévenus est venue menacer les militants de la cause citoyenne.
Et toujours cette question : le procureur de la République pourrait-il ne pas poursuivre ?
Il y a alors toute la litanie des pourquoi ? Quatre préfets successifs ont été avertis de la privatisation de cette plage, des pétitions ont circulé.
Pourquoi l’État accepte-t-il qu’un quidam bénéfice d’appuis et s’octroie le droit d’empêcher l’établissement de la servitude du sentier sur ce tronçon littoral ?
Pourquoi l’État accepte-t-il que la plage de Cala di Fica, domaine public maritime, soit privatisée ?
Le libre accès à la plage aurait pourtant l’avantage de clore les débats et de faire cesser cette appropriation d’un bien commun.
Il est l’heure… L’heure pour chacun d’entre nous d’exiger le tracé et le respect de la servitude du sentier du littoral.
L’heure de mettre fin à la privatisation rampante des plages. Le domaine public maritime doit rester notre patrimoine à tous.
Ami entends-tu les cris sourds d’un pays que l’argent musèle ?
Figurera lors de cette rétrospective une toile résolument et radicalement anti-corrida "A las cinco de la tarde". Abo, faut-il le préciser, est signataire de la pétition abolitionniste du CRAC Europe pour la Protection de l'enfance. http://www.anticorrida.com/
Quelques informations sur l'artiste : http://www.alain-bougisditabo.com/#Page%20d%27accueil
Une contribution de babel.
Le titre est de la blogueuse.
Photo : Merci à Luc Bersauter. http://www.bersauter.com/
De mon ami Daniel Labeyrie:
Suite au bon accueil réservé à mes deux recueils de haïkus, voici un livre de nouvelles, fruit de rencontres surprenantes, inopinées et parfois un peu extravagantes .
Êtres humains hauts en couleurs, anonymes croisés ici et là, animaux entrevus ou observés, impressions de voyages, paysages et scènes de la vie quotidienne se côtoient et se croisent au gré de récits qui, je l'espère, vous offriront du plaisir à leur lecture .
Merci de tout cœur de votre contribution à la diffusion de ce « petit » dernier de 194 pages.
Daniel LABEYRIE
BON DE COMMANDE
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TROIS EXEMPLAIRES : 36 € ( Port offert )
Je commande …... exemplaires du livre : ....... €
Règlement en chèque à l'ordre de Daniel LABEYRIE à l'adresse suivante:
Daniel LABEYRIE
9 rue Georges BERGES , Appt 2 , 64100 BAYONNE
Photo: En 2001, en plein jour, dans la cabane du potager d'Uhaldia.
Une contribution de Gilles Marchal.
Dans ce monde sauvage qu’est la nature (ou ce qu’il en reste), les espèces animales nous émerveillent, pour peu que l’on prenne le temps de les observer. Parmi les rapaces, le hibou m’a troué le c…erveau.
La famille des Strigiformes est riche en anecdotes de toutes plumes. Laissez-moi vous conter l’histoire de la chouette Lulule et son mari Lolo.
La couvée de cinq œufs a donné deux rapaçoux ; Lully et Lulu. Même si le second est né deux jours après, ils ont toutes les chances de grandir avant que l’aîné ne fiche le cadet par dessus bord.
La famille a élulu domicile au creux d’un chêne, tombé dans la tempête, à trois mètres du sol. Le nid est presque aussi douillet que moi, bien au sec et assez profond. Lulule et Lolo sont de bons parents, et les œufs non éclos sont la faute des pesticides et autres raticides dont le couple s’est nourri. Lulule a pondu des œufs blancs. Il n’empêche que la chasse est bonne ; les mulots, grenouilles, oiseaux se succèdent au nid. Lolo rapporte tant de rongeurs que les pelotes de réjection ont du mal à être évacuées. Lulule doit donner la becquée en arrachant de petits bouts de chair, il y en a trop et bientôt, les asticots apparaissent puis envahissent littéralement le nid ; Lulule est débordée depuis que la bonne, Conchouetta, est partie en vacances au Portugal. Et Lolo qui n’en fout pas une ! Il préfère raconter des histoires à dormir le jour, du temps que son ancêtre avait appris à Charrette de La Contrie a imiter le cri du chat-Huant. ‘Chouans’ qui disaient les hommes de l’armée catholique et royale, avant de tomber sur les Bleus verts de trouille.
Hou hou Lolo tu m’écoutes ?
Kek tu veux Lulule, ulule Lulu ?
Au lieu d’ululer dans le vide, va me chercher un serpent aveugle !
De son vol silencieux, Lolo quitte le nid ; 10 minutes après il dépose dans le vieux chêne un Gilbertis Montagnus de 30 cm.
Aussitôt le reptile non-voyant, après avoir entonné le fameux ‘On va s’aimer’, se met à table et enfile en perles toute une kyrielle d’asticots, un vrai banquet.
Lulule sait très bien que les asticots ne sont pas bons pour sa nichée, elle a compris que parmi son menu habituel, cette espèce de serpent est très utile pour tenir propre le petit une pièce. La dernière larve avalée, Lolo prend le serpent dans ses serres et le balance par dessus bord.
A la revoyure mon gars !
Ce qui n’est pas très sympa de la part d’un nyctalope. Dans le bruissement des feuilles mortes, Lolo entend un sifflement ;
Et toi nique-ta-mère !
Puis le calme revient dans la forêt, il est temps de dormir avant que cette salope d’alouette lulu ne commence son cirque.