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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 19:00

 

 

Une contribution de Daniel Labeyrie.

 

Louange à vous

 Mésanges

Mes anges d'hiver

Acrobates

Sur vos pattes

 

Batailleuses

Mais point hargneuses

Mes petits anges

Que seul dérange

Le vent d'hiver

 

Chenapanes affamées

Des jours de disette

Sur vos gambettes

Vous m'épatez

De l'hiver à l'été

 

Petites chérubines

Coquines gamines

Bouquets de plumes

A la une

Des saisons grises

 

Louange à vous

Mes angelines

Enchanteresses

De mes détresses

Quand souffle bise

 

 

Daniel LABEYRIE

 

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 12:55

affiche_8_mars_2012-2.jpg

 

(En français tout de suite)

Elkarte feministak eta lesbofobia borrokatzen dutenak (Bortizkeria sexistan aurkako kolektibo feminista, Emazteek diote, Planning Familiarra 64 Kostaldea, SOS homophobie) elkartu dira Ipar Euskal Herrian martxoaren 8ko borrokei lotzeko. Jakinean baikaude gaia interesatzen zaizuela, gomitatzen zaituztegu ozenki aldarrikatzera zinez beharrezkoa dela emazte eta gizonen arteko berdintasuna lortzea , bai eta generoari eta joera sexualei lotu bazterkerien aurka ekitea. 

Martxoaren 8an 18 : 30etan, ELKARRETARATZEA Baionako Herriko etxean. Ondoan igortzen dizuegun zerrendako ekintzetan ere parte hartuko dugu.  Aperitiboa proposatzen dugu, L’Autre cinéma gelan, filma aitzin. 

EUSKAL HERRIAN ALDAKETA FEMINISTA!

2012ko Martxoaren 8  Emazteen borroken nazioarteko eguna

*Martxoaren 5ean astelehena

Baiona L’Atalante-n 19:00etan Attac kafea

*Martxoaren 8an osteguna 

Baiona Glain-en 10:00etatik 17:00etara Journée internationale de la femme actrice de sa vie en Pays Basque foruma

Baiona Herriko Etxean 18:30etan elkarretaratzea

Baiona L’Autre cinéma-n 20:00etan Sur la Planche filma (Urrupaldia 19:15etatik landa eta Slam/Kantua film aitzinean)

Biarritz Le Royal-en 21:00etan Albert Nobbs filma 

Bokale Vaillant-Couturier  salan 20:30etan F comme elles antzes lana

Hazparne Haritz Barnen 21:00etan Louise Wimmer filma

Hendaia Sokoko biribilgunean 19:00etan elkarretaratzea.Ondoan bertso afaria

Herri anitzetan emazteek otoruntza  batez ospatzen dute

*Martxoaren 9an ostirala

Hazparne Elgar zentroa 14:30tik 16:30ra Notre relation à notre corps de femme lankia

……………………….

 

 

Les organisations féministes et celles luttant contre la lesbophobie locales ( Collectif féministe contre les violences sexistes, Emazteek diote, Planning Familial64 Côte Basque , SOS homophobie ) ont uni leurs forces pour initier un 8 mars de luttes à Bayonne et dans plusieurs autres communes du Pays Basque . Nous savons votre intérêt pour cette cause et nous vous invitons à témoigner massivement à cette occasion votre volonté pour la  conquête de l’égalité femmes hommes et de lutte contre les discriminations de genre et d’orientations sexuelles.

RASSEMBLEMENT le 8 mars à 18h 30 devant la mairie de Bayonne .

Autres actions auxquelles nous participerons  recensées sur la liste ci-dessous.

Apéro proposé avant le film, à l’Autre Cinéma.

 

 

PAS DE CHANGEMENT SOCIAL SANS LES FEMMES !

 

 

8 mars 2012 journée internationale de luttes des femmes

 

*Lundi 5 mars 

Bayonne l’Atalante 19:00 Attac café

*Jeudi 8  mars

Bayonne Glain de 10 à 17h Forum « Journée internationale de la Femme actrice de sa vie en Pays Basque »

Bayonne mairie 18h 30 RASSEMBLEMENT

Bayonne L’Autre cinéma : apéro proposé à l’entrée à 19h15

20h Film Sur la Planche Avant le film Chant / Slam avec Linda Ellook, Sabiatu N’Joia, Laure mollier et Fatima Khelif

 Biarritz Le Royal, 21h 00 film Albert Nobbs

Boucau salle Vaillant-Couturier 20:30 théâtre, F comme elles

Hasparren salle Haritz Barne 21:00 film  Louise Wimmer et débat

Hendaye rond-point de Sokoa 9h 00 rassemblement suivi de dinner et bertso

Dans des villes et villages les femmes se retrouvent pour  un repas

*Vendredi 9 mars

Hasparren centre Elgar 14h 30 - 16h 30 atelier Notre relation à notre corps de femme 

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 11:42

 

http://www.bizimugi.eu/wp-content/uploads/2012/03/Bizi-lache-une-banderole-juste-au-passage-de-Sarkozy-rue-dEspagne-%C3%A0-Bayonne-Al-332x500.jpg

 

Bizi ! est fier du « Dégage Sarkozy ! » clamé par le Pays Basque ce jeudi 1er mars à Bayonne

Communiqué de presse / Prentsa agiria

 Le mouvement Bizi est fier de la manière dont le Pays Basque vient de montrer à Nicolas Sarkozy à quel point il n’est aucunement le bienvenu ici. Nous sommes fiers d’y avoir activement contribué aux côtés de centaines de militants de Batera demandant une collectivité territoriale spécifique, jeunes lycéens, activistes anti-ACTA, militants anti-voie nouvelle LGV, abertzale, socialistes, NPA, écologistes, qui ont tous exprimé leur rejet commun d’une manière absolument pacifique et citoyenne.

    Les trois militant(e)s de Bizi ! qui ont été arrêtés pour avoir déployé une banderole juste en face du bar ou Nicolas Sarkozy rentrait rue d’Espagne (photos ci-jointes libres de droit) ont été relâchés en fin d’après-midi.

  La charge de l’UMP contre le « PS de François Hollande » accusé d’avoir orchestré les mobilisations de Bayonne est ridicule, mensongère et purement électoraliste. La « bronca » bayonnaise a été spontanée, populaire, profondément plurielle, et totalement indépendante de quelque parti que ce soit !

    Il est également risible que Nicolas Sarkozy traite de voyous et de terroristes des manifestant(e)s pacifiques qui n’avaient que leurs cris et leurs tracts comme seules armes, pendant que sa police les chargeait violemment à plusieurs reprises à coups de matraques et de gaz à outrance. Le terrorisme véritable, celui qui met en danger la sécurité de l’humanité toute entière, c’est celui qui aujourd’hui sacrifie son climat, sa bio-diversité, ses équilibres écologiques majeurs. 

    Un président de la République qui en arrive à dire « L’environnement ça commence à bien faire » au moment même où la communauté scientifique internationale nous prévient solennellement que nous courrons tout droit vers le basculement climatique de la planète est tout simplement un démago complètement irresponsable et dangereux. Ce genre d’individu, prêt à sacrifier l’avenir de l’humanité à ses intérêts électoralistes à court terme ne sera jamais le bienvenu ici.


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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 10:25

http://s2.lemde.fr/image/2012/03/01/540x270/1650372_3_bf50_avant-son-meeting-mercredi-29-fevrier-a_642cf51777c1c1739d829b29ae7c9fdd.jpg

Photo: Le Monde.fr

Communiqué de presse

 

29 février 2012 MONTPELLIER - Eva Joly se repositionne sur la corrida : « J’estime que dans une société moderne la corrida n’a plus sa place ! »

 

Ce mercredi 29 février, juste avant son meeting montpelliérain, le CRAC Europe, soutenu par le CLAM et « un citoyen de plus dans la lutte » a rencontré la candidate de EELV à l’élection présidentielle afin de lui demander de clarifier sa position sur la torture tauromachique. Au cours d’un entretien de près de 4 minutes, Eva joly, filmée par « un citoyen de plus dans la lutte » (bientôt en ligne sur le net) et interrogée par Jean-Pierre Garrigues a précisé sa position : elle a confirmé sa signature de 2010 pour l’abolition définitive de la corrida (manifeste du CRAC Europe signé par plus de 1500 personnalités), tout comme José Bové ou Catherine Grèze, présents lors de la discussion. Elle a annoncé sans aucune ambiguité : « j’estime que dans une société moderne la corrida n’a plus sa place ! » Eva Joly rejoint les quatre candidats abolitionnistes : Corinne Lepage, Jean-Marc Governatori, Nicolas Dupont-Aignan et Nathalie Arthaud.

 

Alors que les tortionnaires aiguisent leur harpons et leurs piques pour la reprise des séances de barbarie dans le sud de la France, le CRAC Europe organise cette semaine une « tournée des arènes ». Ainsi, dans le cadre de la lutte qu’il mène contre ces « spectacles », et dans le prolongement de l’odieux lynchage de Rodilhan qui, le 8 octobre dernier, a vu 95 citoyens militants pacifiques agenouillés et attachés les uns aux autres, frappés à coups de pieds, de poings, agressés sexuellement, volés... Le CRAC Europe mènera ces prochains jours d’autres actions d’opposition à cette cruauté et indignité de notre civilisation. Entre autres, 16 lettres géantes lumineuses de 2 mètres de haut seront exposées devant les arènes d’Arles de Nîmes, d’Alès et devant la mairie de Rodilhan.

 

Arènes d’Alès : vendredi 2 mars à 19h30

Arènes d’Arles : samedi 3 mars à 20h15

Mairie de Rodilhan : samedi 3 mars à 21h00

Arènes de Nîmes : samedi 3 mars à 21h30

 

  Jean-Pierre Garrigues, Vice-président

Le CRAC Europe

Tél. 06 75 90 11 93

www.anticorrida.com

www.patrimoine-corrida.fr

 

 

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 10:04

LA PUCE DE LA SEMAINE

Point de départ: Rodilhan. Point d’arrivée: l’abolition, on vous attend!

Mis en ligne le mardi 21 février 2012

Le 11 février 2012 a eu lieu une manif historique, organisée par Animaux en péril (Belgique, www.animauxenperil.be ), le CRAC Europe, Comité Radicalement Anti Corrida pour la protection de l’enfance (www.anticorrida.com ), Droits des animaux (www.droitsdesanimaux.net ) et le collectif Non à la honte française! (www.patrimoine-corrida.fr ), représentant 179 associations, soit un potentiel de 500000 électeurs. Nous étions 4000 au plus fort de la manif, le cortège s’étalait sur plus de 500 m, pour un long parcours de 6 km, de l’Assemblée nationale au Trocadéro. Courant janvier, j’avais été contactée, en tant que porte-parole nationale du CRAC Europe, par une revue de protection animale afin de répondre à dix questions, dans un entretien avec Brian Simard, cofondateur de la revue Terrible, qui a été transcrit sous une autre forme. Je vous livre le tout à l’état initial. Précision sur les réponses: Hélène Vaquier, présidente du CRAC Europe, a répondu à la 3, Jean-Pierre Garrigues, vice-président, à la 8 — c’est ça, une équipe!

1. Quels sont les objectifs de la manifestation du 11 février?

Cette manifestation, unitaire, a pour objectifs le retrait de l’inscription de la corrida du patrimoine culturel français, la condamnation par la justice du lynchage des anticorrida à Rodilhan (8 octobre), et le maintien de la pression sur les candidats à la présidentielle afin que figure l’abolition de la corrida dans leur programme. Tous à Paris le 11 février à 15 heures devant l’Assemblée nationale, pour un départ vers le Trocadéro avec le CRAC Europe pour la protection de l’enfance (www.anticorrida.com ) et le collectif Non à la honte française! (www.patrimoine-corrida.fr ), qui regroupe 179 associations. Un événement inédit, mis en scène par des intermittents du spectacle, attend les participants. Soyons nombreux à dire NON à la barbarie des arènes!

2. En dépit d'un fort soutien populaire, le mouvement abolitionniste rencontre l'indifférence des politiques: quelles sont selon vous les raisons de ce mépris (électoralisme, fric)?
Les politiques sont souvent en retard sur le peuple. Les raisons sont faussement électoralistes, puisque les Français sont quelque 70% contre la corrida. Cette frilosité s’explique sans doute par une crainte irraisonnée d’un électorat qui n’est que régional et ne constitue qu’une faible partie de notre territoire, puisque le Sud est également majoritairement contre la corrida. La preuve: Jean-Marc Roubaud a été élu député du Gard bien qu’il soit abolitionniste…

3. L'UMP et le Parti socialiste comptent autant d'abolitionnistes que d'aficionados. Pourtant, et ce, en dépit des pétitions et autres mobilisations populaires grandissantes, la droite classe la corrida au patrimoine, la gauche refuse catégoriquement de placer l'abolition au programme des élections et la zone où se déroulent les corridas s'est agrandie ces dernières années. La lutte contre la tauromachie ne serait-elle pas seulement une histoire de volontarisme arbitraire, hermétique à l'idée de représentation citoyenne? (Cf. le cas des maires abolitionnistes.) Aussi, quelles sont pour le moment les victoires concrètes des mouvements anticorrida?
Sans plaisanter, en France, aucune! Le somptueux papillon abolitionniste n’est pas encore né, mais les chrysalides, les cocons, les chenilles sont là, nombreux! Les arènes sont toujours ouvertes aux mineurs, il existe toujours des écoles de tauromachie, même si certaines ont plié boutique, même si les effectifs des enfants inscrits diminuent. La torture des taureaux dans l’arène est toujours tolérée en France. D’un point de vue législatif, rien n’a changé depuis des années. Et pourtant nous avons l’intime conviction que cette lutte avance. C’est une énergie souterraine qui finira forcément par remonter très concrètement à la surface. Nos victoires, car il y en a heureusement, sont, pourrait-on dire, psychologiques. À savoir, des élus de tous bords ont trouvé la force de concrétiser sous forme de propositions de loi leur conviction abolitionniste: en huit ans, cinq ont été déposées, soutenues par plus de 110 députés et plusieurs sénateurs. Le peuple français est de mieux en mieux informé de la sombre réalité de la corrida, les militants, de plus en plus nombreux, s’organisent efficacement. Des conseils municipaux déclarent leur ville anticorrida. On ose de plus en plus affirmer la farouche opposition aux corridas, sans pour autant passer pour des rabat-joie. Des maires susceptibles d’organiser des corridas réfléchissent à deux fois avant de se lancer dans la torture des bovins et de siphonner l’argent public. Le pic du maximum de corridas organisées dans l’année a été en 2004 (137), on constate depuis une baisse régulière. Le combat contre la corrida irait bien sûr plus vite si le peuple avait l’occasion d’être à l’origine de textes législatifs débattus à l’Assemblée nationale. Courage, nous serons bientôt en démocratie!

4. Que répondez-vous à ceux qui évoquent justement la notion de patrimoine culturel?
Comme l’ont scandé les Espagnols de Catalogne qui ont aboli la corrida en juillet 2010, abolition effective depuis le 1er janvier de cette année: «¡Tortura no es cultura!» Torturer à l’arme blanche un bovin ne peut en aucun cas être qualifié de «culture»… sinon par des barbares. Ces cruautés d’un autre temps sont indignes de notre XXIe siècle, et n’ont aucunement leur place dans notre patrimoine.

5. Une autre partie des détracteurs (dont visiblement l'équipe de campagne de François Hollande!) prétend qu'il s'agit là d'une cause superficielle en comparaison d'autres préoccupations humanitaires, jugées plus importantes (crise économique, famine, sans-abri...). Que dire de cette mise en compétition des causes éthiques/politiques?
Pour certains esprits, il y a et il y aura toujours d’autres priorités que de se préoccuper du sort des animaux. Comme s’ils craignaient que la compassion envers eux n'enlève de leurs droits aux humains. Qu’en dire, sinon que c’est tout le contraire, que nous partageons la même planète et que nous avons des devoirs envers ceux que nous nommons nos «frères inférieurs»? Albert Jacquard, grand généticien et un des présidents d’honneur de notre association, estime que l’humanité aura fait un grand pas lorsque la corrida sera abolie… C’est une urgente nécessité.

6. Dans le même genre, d'autres mettent en perspective le nombre de taureaux victimes de corridas avec celui des animaux d'abattoirs, et comparent le sort des bêtes dans les deux cas (existence idyllique pour les premiers, sordide pour les autres) — je pense par exemple à Francis Wolff. Que répondez-vous à ces contradicteurs, et quels rapports entretenez-vous avec les autres mouvements de protection animale?
Cela n’a aucun rapport. Les animaux destinés aux abattoirs sont tués pour la consommation, et, contrairement à la corrida, il n’y a pas de public qui paie pour assister à leur mise à mort. Au CRAC Europe, nous sommes une majorité de végétariens au conseil d’administration. Ce n’est pas le sujet? Nous en sommes bien d’accord, et pourtant nous entendons couramment nos détracteurs nous reprocher, «vous mangez bien de la viande!», comme si être carnivore interdisait d’être contre la barbarie tauromachique. Ce n’est évidemment pas le cas, et nous comptons des bouchers abolitionnistes parmi nos adhérents. Quant aux fameux taureaux dits «de combat», ils ne constituent pas une «race» à part: 90% d’entre eux vont à l’abattoir, 10% aux arènes… quoi que prétendent les éleveurs. Les autres viennent d’Espagne. Quant à nos rapports avec les autres associations, le CRAC Europe a réuni, au lendemain de l’annonce de l’inscription de la corrida au patrimoine culture, un collectif, Non à la honte française!, composé de 179 associations, françaises et étrangères, qui nous a soutenus et s’est joint à nous le 28 mai, et qui fera de même pour la manifestation unitaire du 11 février. Quelle était votre question, déjà…?

7. Que dire du financement de la corrida?
Elle ne subsiste que par l’octroi de subventions, municipales ou territoriales, donc «grâce» à l’argent des contribuables, volontaires ou non, mais qui paient de gré ou de force, plutôt de force. Malgré tout, elle est la plupart du temps déficitaire. À titre d'exemple, à Bayonne, dont le maire, Jean Grenet, coprésident du groupe d’études sur la tauromachie à l’Assemblée nationale, est un aficionado acharné : 400000 euros de déficit pour la saison dernière, près de 1 million d’euros sur cinq ans. UN MILLION!

8. Que s'est-il passé à Rodilhan?
Lors d’une manifestation pacifique dans le petit village de Rodilhan, près de Nîmes, le 8 octobre dernier, où avait lieu la finale de «Graines de toreros», 95 militants pacifiques ont été lynchés par la horde des aficionados qui, tout en tabassant des citoyens sans défense, se réclamaient du patrimoine français ! Voilà l’une des conséquences du classement, effectué en janvier 2011 en catimini, de la corrida au patrimoine culturel immatériel de la France. Le petit monde de la torture codifiée y a vu un signal fort du gouvernement, une caution morale. Les aficionados ont démontré que, lorsque l’on est capable de torturer des animaux, on peut également se défouler sur des humains: 68 plaintes ont été déposées auprès du procureur de Nîmes. Des militants ont été dépouillés d’effets personnels, deux jeunes femmes ont subi des attouchements sexuels, 28 personnes ont eu des ITT, dont 5 supérieures à 8 jours. Les élus locaux présents, dont Jean-Paul Fournier, sénateur du Gard et maire UMP de Nîmes, ont fait preuve d’une passivité indigne. Certains, comme le maire de la commune, Serge Reder, ont participé au lynchage. Nous les poursuivons pour “non-assistance à personne en danger” et “incitation à la haine”. Un procès sans précédent s’annonce à Nîmes dans les mois qui viennent. Et les amateurs de torture ne manqueront pas de se réclamer du classement de cette ignominie au patrimoine culturel français, comme l’a déjà fait le maire de Nîmes.

9. Le nom de votre association comporte la mention «pour la protection de l'enfance»: quelle en est la signification pratique? Pouvez-vous nous expliquer ce que sont les écoles taurines et autres «Graines de toreros»? Où en est cette partie du combat?
Dans ces « écoles », on n’y apprend pas les fables de La Fontaine… Notre association milite pour la fermeture de toutes les écoles taurines, dont l’objectif est de former de futurs toreros. Dès l’âge de dix ans, on enseigne à de jeunes enfants « l’art de tuer ». Ils s’entraînent sur de jeunes veaux, de moins de deux ans, et, chaque année, les «meilleurs» matadors en herbe participent à un concours, la finale de «Graines de toreros». C’est un véritable carnage, les veaux hurlent leur souffrance. En 2004, on comptait neuf écoles, il n’en reste aujourd’hui que trois ou quatre — les plus connues étant celles de Nîmes (deux écoles) et d’Arles. Il est très difficile de le savoir précisément, le mundillo — petit monde de la tauromachie — ne communiquant pas clairement sur le sujet.  

10. Comment les gens peuvent-ils aider la cause?
Déjà, en n’allant jamais voir une corrida, même pas par curiosité! La barbarie des arènes perdure du fait des touristes, car, même si beaucoup de spectateurs quittent les arènes avant la fin, écœurés par ce «spectacle» de torture, il y a malheureusement toujours de nouveaux venus qui sont attirés par la publicité éhontée qui en est faite. Indispensable pour vraiment aider à obtenir l’abolition : adhérer aux associations… au CRAC Europe, par exemple! Nos actions, parmi lesquelles nos campagnes d’affichage annuelles, très percutantes, ne sont possibles que grâce aux dons. Ils peuvent également participer aux manifestations, distribuer des tracts, faire un gros travail d’information, indispensable. En France, beaucoup ignorent encore qu’une corrida, ce sont six bovins qui sont torturés à l’arme blanche durant vingt minutes, que les banderilles qui s’enfoncent un peu plus dans les chairs à chacun de leurs mouvements les font horriblement souffrir, avant d’être achevés, avec plus ou moins d’adresse.
•  www.anticorrida.com

Luce Lapin
18 février 2012
• www.charliehebdo.fr

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 09:00

 

Une contribution de Daniel Labeyrie.

Mon pauvre diable

 

Renard qui trotte vaut mieux que lion qui dort

Proverbe turc

 

                 Février offrait un petit soleil matinal glacé, la gelée blanche se reposait tranquillement sur l'herbe du verger et de la prairie en contrebas: tout était calme, de rares trilles de mésanges animaient le silence de la campagne.

 

                 Toi, vieux goupil efflanqué, je t'ai aperçu trottinant tranquillement à quelques dizaines de pas de moi. Tu n'avais rien du renard au poil luisant et à la fourrure de feu détalant prestement au moindre décibel inopiné. En face de moi, j'avais affaire à un patriarche quelque peu dépenaillé, victime du poids des ans ou de la méchante vague de froid de ces dernières semaines.

 

                 Mon pauvre vieux , tu faisais peine avec ta triste queue élimée, presque glabre. Tu m'as regardé, étonné, mais tu devais savoir intuitivement que je ne manie guère les armes à feu; quant à la pose de pièges pour éliminer les gens de ton espèce ce n'est pas demain la veille que j'opterai pour de telles pratiques barbares. Je n'enfumerai pas, non plus, ton terrier avec des gaz mortels. Peu me chaut que tu traînes, dans ton sillage, une réputation sulfureuse !

 

                 Comme la faim fait sortir le loup du bois, il est probable que tu te risquais sur mes friches pour déloger quelque rongeur imprudent qui aurait l'outrecuidance de sortir son petit museau d'une galerie: ce mets dont tu raffoles pourrait assouvir ta fringale.

 

                 Je n'ose imaginer ta renardière glacée où tu te morfonds le jour durant, attendant le premier rayon de lune pour humer l'air des quatre vents et prendre tes quartiers de vagabond nocturne à travers champs et chemins de traverse.

 

                 Pendant quelques instants, nous nous sommes observés avec  bienveillance . J'eusse aimé  que tu viennes vers moi afin de faire plus ample connaissance, en gardant néanmoins une certaine distance mais mes congénères n'ont pas dû te faire de cadeau, alors , les temps étant ce qu'ils sont, tu as pris la direction du bosquet négligeant de ce fait ma proposition silencieuse.

                 Sans le moindre affolement dans ta démarche un peu lasse, tu as repris ton train de sénateur pour retourner dans ton fourré.

 

                 Si le cœur t'en dit et si tes forces te le permettent, n'hésite pas à revenir me rendre visite, je peux même t'offrir l'hospitalité dans le modeste verger, il me sera également loisible de t'ouvrir le joli portail de bois de mon jardin afin que tu me débarrasses de la présence d'indésirables rongeurs qui dévorent mes dernières touffes de persil et mes pieds de blettes. Ainsi rassasié de la chair fraîche de ces bestioles, je te propose, en toute simplicité,  un petit somme sur le solarium où tu pourras donner libre cours à tes rêves.

Daniel Labeyrie


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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 09:15
Index > Edition papier > Pays Basque

Pays Basque

p006_ph02_1.jpg

 

24/02/2012

J.M.

Mercredi 8 février, un groupe de 21 étudiants en BTS en gestion et protection de la nature du lycée Jean-Errecart de Saint-Palais a bravé des températures polaires pour effectuer le curage d’une mare à Uhart-Cize chez Mme Jenofa Cuisset. Après avoir cassé la glace et vidé l’eau, ils ont sorti la vase en prenant le plus grand soin des petits animaux qui y hivernaient. L’après-midi a été consacré à la pose, à l’arrimage de la nouvelle bâche et à un début de mise en eau de la mare. Le travail n’aurait pas été achevé si les étudiants ne s’étaient pas attelés, aussi, à la “revégétalisation” des abords du petit plan d’eau.

Cette journée a permis aux étudiants de montrer leur efficacité et leur capacité à gérer un chantier dans un temps imparti. Ce fut aussi l’occasion de prendre conscience de l’intérêt patrimonial des mares et de la nécessité de les préserver. Félicitations donc à ces jeunes qui ont aussi su montrer que travail et convivialité pouvaient faire bon ménage, même dans des conditions difficiles.

Le 17 mars, le lycée organise une demi-journée portes ouvertes de 9 heures à 13 heures.

http://www.lejpb.com/

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 08:49

 

 

 

Communiqué de la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux)

Samedi 18 février 2012

 

 

Encore et encore, les vautours sont utilisés comme bouc émissaire ! Des articles récents sur la thématique récurrente « Les vautours attaquent » sont parus récemment dans la presse locale. Fantasme ou réalité ??

Au Pays basque, à Ainharp, nous avons menés une enquête de type journalistique. Après recherches et recoupements ce sont des chiens errants et non des vautours qui sont mis en cause par les services compétents suite aux signalements d’ovins morts dans des conditions suspectes.

De la même manière, dans l’Aude des analyses vétérinaires ont permis de garantir que les interventions des vautours avaient eu lieu sur des bêtes déjà mortes ! Ainsi, les vautours n’ont fait que leur travail d’équarrisseur naturel : se nourrir de bêtes déjà mortes et assurer ainsi un service sanitaire gratuit pour les éleveurs de montagne.

Le vautour reste et restera l’allié de l’élevage de montagne, la preuve en est avec la création future sur le territoire de la Réserve naturelle d’Ossau, d’une placette expérimentale d’équarrissage naturel comme elles existent déjà en Lozère, en Aveyron, et dans le sud-Est de la France. Une reconnaissance du service rendu d’équarrisseur naturel au bénéfice des éleveurs.

Pour plus d’informations :

Pyrénées : martine.razin@lpo.fr

National : yvan.tariel@lpo.fr

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 17:34

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b3/Chimera_Apulia_Louvre_K362.jpg/220px-Chimera_Apulia_Louvre_K362.jpg

La chimère, une grande spécialité de notre presse régionale, lorsqu'il s'agit de dénigrer la faune sauvage et d'en faire un Bouc émissaire.

 

 


Concernant la pseudo-attaque des vautours à Ainharp (64) relayée par la Dépêche, la République des Pyrénées et le Sud-Ouest ( les trois  grands quotidiens de l'Aquitaine et de Midi-Pyrénées), il s'agissait bien d'une attaque de chiens errants comme l'a confirmé le sous préfet d'Oloron le 16 Février dernier en  réunion devant une vingtaine de personnes.
Ces quotidiens ne relaient que des chimères, une fois de plus.
- Les deux dernières plaintes dans l'Aude la semaine dernière : brebis déjà
mortes (expertises véto réalisées, info LPO Aude).
- Deux plaintes cette année seulement (ce qui ne veut pas dire 2 attaques) dans la zone Parc
national des Pyrénées (info PNP).
- Quasiment plus aucune plainte au Pays Basque (info DREAL Aquitaine).
" Il faut arrêter d'attaquer les vautours à coup d'accusations mensongères".
Comme le dossier Vautour est plus que jamais politique, le sous
préfet d'Oloron disculpe les vautours d'Ainarp mais prendra quand même un
arrêté prefectoral pour autoriser les tirs d'effarouchement dans les
Pyrénées-atlantiques malgrè l'avis défavorable du Conseil National de la Protection de la Nature!

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 13:29

 

 

 

Association I.D.E.A.L
Information Défense de l’Environnement de l’Adour et du Littoral
Rue de Matignon 64340 BOUCAU Tel : 0559642303//64 Avenue Lénine 40220 TARNOS Tel 0559642863
Communiqué de presse du 18 / 02 /2012
Nouvelle mortalité de poissons sur l’embouchure de l’Adour

 

Depuis quelques jours sont apparus des poissons morts, échoués sur les rives de l’embouchure
de l’Adour et vraisemblablement sur les fonds du fleuve.
Cela concerne une catégorie particulière, les orphies ou poisson-aiguille.
Ce nouvel épisode de mortalité rappelle celui d’octobre 2008, d’une plus grande ampleur, car
touchant plusieurs catégories de poissons du fleuve sur le long de l’estuaire, depuis
l’embouchure de l’Adour jusqu’au niveau d’Urt.
La réponse des autorités, en appui des observations scientifiques selon elles, a été des plus
vague à l’époque…et puis le temps a passé avec ses épisodes de pollutions accidentelles et
permanentes.
A tel point que les mêmes autorités préfectorales ont agi, de leur prérogative régalienne, en
prenant des dispositions radicales dans le cadre d’un arrêté interpréfectoral 40 & 64 du 9
septembre 2011, interdisant la commercialisation et la consommation d’anguilles et d’autres
poissons de l’Adour et des Gaves pour cause d’imprégnation de leurs chairs aux
polychlorobyphéniles ou PCB (et certainement quelques autres molécules méchantes en plus,
ndlr).
Cela est très bien sauf que les autorités n’ont pas annoncé leur détermination à identifier les
auteurs de ces rejets criminels qui sont pourtant connus puisque d’origine industrielle et ou
d’utilisation non maîtrisés de ces produits industriels et que des sanctions exemplaires pour
atteinte à l’écosystème fluvial n’ont pas été prononcées.
Les autorités contrôlent… et ne font que constater les dégâts écologiques et sanitaires qui
s’accumulent dangereusement pour en arriver à cette décision dramatique en 2011.
On ne peut plus consommer le poisson de l’Adour et des Gaves !
Vive le progrès productiviste.
A quand l’interdiction de consommation des poissons du littoral ?
Le cadavre des orphies sont, au-delà d’un épisode cruel pour cette espèce, un nouveau signal
d’alarme de ce qui se passe dans les eaux de l’Adour et que l’oeil humain ne peut apprécier
directement. Les autorités devraient jouer la transparence sur les causes de cette mortalité qui
pourraient être naturelle (choc thermique des eaux) ou artificielle (maladies…).
Il devient urgent que soient mobilisés et mis en oeuvre les moyens matériels et humains de
surveillance de nos écosystèmes en même temps que la mise en place des technologies
propres qui évitent tout rejet dans les milieux naturels, eau, air sols car il en va de notre santé
et de notre environnement et de plus font appel à des emplois qualifiés non délocalisables.
Bayonne le 18 02 2012

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