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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 10:18

 

 

Une contribution de babel.

 

Il va faire beau jour pendant 40 jours…mais avec plein de pluies dedans.

Ce n'est pas moi qui le dis, mais la Saint Barnabé :

http://www.guichetdusavoir.org/ipb/index.php?showtopic=8651

Il a plus chez nous à la Saint Médard, mais Barnabé lui a coupé l'herbe sous le pied. La Saint Gervais en sus, ce n’est pas d'chez nous...

Fin juin : le dicton se confirme…

 

On peut en rire, mais j'ai téléchargé les chroniques (traduites) des dominicains de Colmar pour les années 1200 - 1300.

Au milieu d'un fatras de nouvelles très locales, de remarques sur les moeurs du temps, qui n'ont guère changé, on peut rire des signes terribles (naissance de veaux à deux têtes), frémir de la façon rapide dont sont occis moines, évêques, nobles et gueux. S'étonner que les meurtriers soient mitrés, ordonnés, féaux comme homme-liges. Mais, même en tenant compte d'un peu d'exagération, à l'adresse des soupireurs de passés, de regretteurs de l'âge d'or du jadis qui pensent qu'il n'y a plus de saison, eh bien, on apprend qu'il n'y eut jamais de saison… ou plutôt oui, il n’y a plus de saison, et ça fait 10 000 ans que ça dure ! L'année se taille en deux : quand il fait froid, et quand il fait chaud. Chefs de clan, rois, empereurs, présidents, ducs et abbés : aucun rien n’y put. Il dut bien y avoir des saisons, mais où et quand : je ne sais…

Lisez ces infos séculaires, (source : http://www.archive.org/details/lesannalesetlach00gruoft) c'est un peu long, mais drôle, authentique (d'autres faits historiques confirmés sont consignés que je n'ai pas retranscrits) avec un brin de gonflette dans le nombre de victimes, cela vous distraira…

Le temps qu'il faisait il y sept cents ans, quand il paraît qu'il y avait des saisons ?

Ben ça dépend. À dater de 1300, ça s'est mis à peler des engelures : un âge glaciaire, servi avec pestes, guerres. Et qui a duré. Le XIIe siècle fut très doux : un vrai temps à lutiner, à inventer la fin'amor. Le XIIIe a penché vers les glaces du XIVe siècle avec le chaos d'un balancier fou.

Le XXIe sera pyropige (http://www.cledut.net/xylo.htm#P). Mais cette fois, c'est nous qu'on l'a fait. Oui, le climat s'est déjà réchauffé, mais cette fois-ci les pyromanes, c'est nous : il y a une énorme différence entre une ligne globalement ascendante, et des pics ci et là, tandis que le climat s'en va vers un âge glaciaire de poche…

Disons que nous avons touché à un équilibre plus qu'instable avec nos technologies, et même l'Inquisiteur du Naturellement Réchauffé, Mr Allègre, devra dire "Amen", car un incident climatique exceptionnel, c'est deux-trois années pourries qui se suivent, ou pas, et non un changement de paradigme.

Quand on a des lunettes, Msieur Allègre, il faut lire les petits caractères du contrat passé avec ce monde qu'on regarde de haut en n'y étant qu'une infime de ses parties...

Quand on note comme exceptionnels, mais avec inclination globale, certains phénomènes saisonniers, c'est que le paradigme n'est pas un accident naturel, Msieur Allègre… 

Il n'y a jamais eu de saisons certes, mais des décennies de temps pourri comme aujourd'hui, ça c'est du neuf…avec notre signature en dessous.

 

 

Annales des dominicains de Colmar, Anno Domini  MCC & sequent.

 

 

1274 : Depuis le mois de janvier jusqu’à la fête de St-Jean-Baptiste, jours froids et sombres à l’époque de la pleine lune et pluie à la nouvelle lune. On ne vit point de chenilles sur les légumes. Le six des calendes de juillet (26 juin) grande pluie. Le Rhin s’éleva à une hauteur ou on ne l’avait jamais  vu jusque-là ; la pluie ne cessa qu’a la St.-Jacques (25 juillet). - Jours clairs et chauds. - L'eau détruisit tous les ponts.

 1275 Le jour de S'-Pierre et Paul (29 juin), le Rhin détruisit le pont de Raie ; environ cent personnes se noyèrent. J'ai mangé du blé nouveau huit jours avant la Saint-Jean-Baptiste.

On dit que de Strasbourg jusqu'à Mulhausen il y a 1500 pêcheurs.

Le 3 des nones d'août (11 août), il régna un vent extrêmement violent qui dévasta les vignes et les arbres dont il transportait les branches à 3 miles ; il enleva à Herckheim un berceau avec l'enfant qui y était couché.

 

1276 Les vignes fleurirent cinq semaines avant la St.-Jean.

 

 1279 Les fruits des arbres périrent. Le froment réussit, l'avoine manqua.

Le lendemain de la St Barnabé, apôtre, il tomba une violente grêle mêlée d'un grand nombre de pierres parmi lesquelles beaucoup avaient la grosseur d'un oeuf ; plusieurs même avaient la taille des globes ordinaires ou des verres dont on se sert pour boire. Cette intempérie détruisit quelques maisons en briques et causa des dommages en divers lieux d'Alsace. … Aux bains qui se trouvent près de Remiremont, un jeune homme rendit un ver qui avait, dit-on, dix pieds de long.

 

Un tremblement de terre renversa beaucoup d'églises et de châteaux.

Un Frère de St.-Amarin, de l'ordre des Prêcheurs , raconta avoir vu un ver, qu'un soldat nommé Stilempe avait rendu par évacuation, ayant treize pieds de longueur et l'épaisseur d'un roseau écrasé.

Le vin fut généralement bon et cher.

En Alsace le quartier se vendait 20 deniers et la charge trente sols.

La synagogue des juifs est consumée par le feu.

Le fils du roi Rodolphe pilla les troupeaux des habitants du pays de Zurich

La moisson se fit généralement en Alsace la veille de Se-Marguerite. [20 juillet]

 

Ces années qui suivent ressemblent à la nôtre comme deux absences de gouttes d'eaux : mais en pire tant le chaud poussa à la folie…

 

1282

À Prague, capitale de la Bohême, et dans le pays environnant, il mourut de faim 630,000 hommes.

Une femme avoua avoir tué plusieurs enfants et les avoir mangés, pressée par la faim. Un homme avoua pareillement avoir tué vingt et un hommes et les avoir mangés avec avidité.

En Alsace, le viertel de froment valait une livre, et le quartier de vin deux sols.

    TRÈS TRÈS CHER

Les soeurs de St.-Jean sous les Tilleuls de Colmar (Nota = le fameux couvent Unterlinden !), de l’ordre des frères Prêcheurs, furent réduites, pendant six semaines, à ne se nourrir que d'une espèce de bouillie ou de soupe ; elles n'avaient que deux fois par semaine du pain ; 1600 pauvres se présentèrent au couvent pour y recevoir l'aumône. Les pauvres mangèrent du blé nouveau en Alsace, deux semaines avant la fête de Saint-Jean-Baptiste (24 juin).

On mangeait des potirons à la Ste-Marguerite (20juillet).

 

1303, enfin… je lis qu'après un hiver très doux :

 

La chaleur fut telle en Alsace que les vieillards disaient n'avoir pas vu, de leur vie, une année aussi chaude.

L'année fut chaude et sans pluie ; il crut du bon vin qui délia merveilleusement la langue des pauvres gens.

Un vieil homme tua sa femme encore toute jeune, à Ribeauvillé. Dans les environs de Zurich, une mère tua son fils, parce qu'il refusait de lier avec elle un commerce criminel. Les vignes des montagnes produisirent du bon vin en immense quantité.   L'hiver fut long. On nourrissait les moutons et les autres bestiaux avec de la paille. Les cigognes et beaucoup d'autres oiseaux périrent de faim et de froid.

On prenait beaucoup d'alouettes.

Le Rhin, à cause de ses basses eaux, ne pouvait plus porter de bateaux chargés.    

La chaleur fut si intense en Alsace, que les charretiers conduisaient tout nus leurs voitures chargées par les campagnes.

Les cours d'eau étaient tellement desséchés que ceux qui faisaient tourner deux roues de moulin pouvaient à peine en mouvoir une.

L'année fut chaude, et le temps clair, sans pluie notable. Les montagnes donnèrent en abondance du bon vin, et là où l'on pensait faire trois vaisseaux on en remplissait aisément cinq.

Cependant dans quelques endroits de la plaine le vin fut faible et peu abondant.

 

Le viertel de blé se vendait 5 ou 6 sols, et un pain de petite dimension coûtait un denier. Cependant, lors même que le blé se fut vendu douze sols  le pain eut été abondant. Mais le pain était rare parce que les moulins ne pouvaient moudre les blés. (→ Pas d’eau, pas de moulin…)

Le bon vin fut abondant et à bas prix, parce que l'on ne pouvait pas transporter les vins par le Rhin.

Le Rhin était tellement bas, par suite des chaleurs excessives, qu'en beaucoup d'endroits entre Strasbourg et Bâle on pouvait le traverser à pied. (...)

 

(Je passe les détails de 1313, tout était en avance de plusieurs semaines !)

 

Donc, si l'on vous dit qu'il n'y a plus de saisons, répondez que oui, et ça fait déjà dix mille ans qu'il n'y a plus de saisons… Mais que c’est que la première fois que ça tourne encore plus mal à cause de nous. Qu’on a attendu le XIXe siècle pour endiguer la famine en France, mais que le reste du monde a faim. Qu’on en est à la sixième extinction de masse de la vie animale sur terre,  mais que, grande première, cette extinction est le fait du prédateur supérieur : l’homme.

Et dites à Msieur Allègre de la fermer : on a assez de problème comme ça…

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 12:58


http://www.eke.org/album/kultur_eragileak/orokorra/bray_zoe?display=large

 

 JEUDI 23 JUIN   2011       -19h à 20h30 - Salle de réunion de la MAIRIE D’UHART CIZE

ARTISTE PEINTRE -  PORTRAITISTE

Son parcours

et  sa RECHERCHE sur L’IDENTITE 

pourquoi faire de la peinture réaliste ?    

que recherche ZOE à transmettre à travers la peinture ?

Quel est le rapport entre la peinture et l’anthropologie ?

Pour ZOE BRAY, la peinture est une façon de voir et d'interpréter le monde; c’est aussi un défi et un plaisir.

                                                                                                                                             ENTREE  LIBRE

                                                                                                                                             

REPAS- 15 €-  Restaurant OILLARBURU – ST-JEAN-PIED-DE-PORT

       réservation  :  05 59 37 28 32  –06 87 08 50 82 -   e-mail- j-bougis@hotmail.fr

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 18:29

 

Bientôt les grands départs.

 

 



 Semaine 1:

Ca fait aujourd'hui une semaine que je suis né, ¡Quel bonheur d'être
arrivé dans ce monde!
 

 

Mois 01:
Ma maman s'occupe très bien de moi. C'est une maman exemplaire.
 

 

Mois 02:
  Aujourd'hui j'ai été séparé de maman. Elle était très inquiète et
m'a dit adieu du regard. En espérant que ma nouvelle "famille humaine"
s'occupera aussi bien de moi qu'elle l'a fait. 
 

 

Mois 04:
J'ai grandi vite, tout m'attire et m'intéresse. Il y a plusieurs
 enfants à la maison, ils sont pour moi comme des "petits frères". Nous
 sommes très polissons, ils me tirent la queue, et je les mords pour
 

 

Mois 05:
Aujourd'hui, ils m'ont disputé. Ma maîtresse m'a grondé parce que
 j'ai fait "pipi" à l'intérieur de la maison, mais ils ne m'ont jamais
 dit où je devais le faire. En plus je dors dans la réserve... et je ne
me plaignais pas! 
 

 

Mois 12:
Aujourd'hui j'ai eu un an. Je suis un chien adulte. Mes maîtres
disent que j'ai grandi plus qu'ils ne le pensaient. Qu'est-ce qu'ils
doivent être fiers de moi !

Mois 13:
Aujourd'hui, je me suis senti très mal. Mon "petit frère" m'a pris
ma balle. Moi je ne lui prends jamais ses jouets. Alors je lui ai
 reprise. Mais mes machoires sont devenues fortes et je l'ai blessé
sans le vouloir. Après la peur, ils m'ont enchaîné, je ne peux presque
 plus voir le soleil. Ils disent qu'ils vont me surveiller, que je suis
un ingrat. Je ne comprends rien à ce qui se passe. 

Mois 15:
Plus rien n'est pareil... je vis sur le balcon.  Je me sens très
 seul, ma famille ne m'aime plus. Ils oublient parfois que j'ai faim et
soif. Quand il pleut, je n'ai pas de toit pour m'abriter.
   

Mois 16:
Aujourd'hui, ils m'ont fait descendre du balcon. J'étais sûr que ma
 famille m'avait pardonné et j'étais si content que je sautais de joie.
Ma queue bougeait dans tous les sens. En plus, ils m'emmènent avec eux
pour une promenade. Nous avons pris la direction de la route et d'un
 coup, ils se sont arrêtés. Ils ont ouvert la porte et je suis descendu
 tout content, croyant que nous allions passer la journée à la
campagne. Je ne comprends pas pourquoi ils ont fermé la porte et sont
partis. "Ecoutez, attendez !" Vous... vous m'oubliez. J'ai courru
 derrière la voiture de toutes mes forces. Mon angoisse grandissait
quand je me rendais compte que j'allais m'évanouir et qu'ils ne
 s'arrêtaient pas : ils m'avaient oublié.

 Mois 17:
J'ai essayé en vain de retrouver le chemin pour rentrer à la maison.
qui me regardent avec tristesse et me donnent un peu à manger. Je les
remercie du regard et du fond du coeur. J'aimerais qu'ils m'adoptent
 et je leur serais loyal comme personne. Mais ils disent juste "pauvre
petit chien", il a dû se perdre.

 Mois 18:
  L'autre jour, je suis passé devant une école et j'ai vu plein
d'enfants et de jeunes comme mes "petits frères". Je me suis approché
et un groupe, en riant, m'a lancé une pluie de pierres pour "voir qui
visait le mieux". Une des pierres m'a abîmé l'oeil et depuis je ne
 vois plus de celui-ci.  
 

 

Mois 19:
Vous ne le croirez pas, mais les gens avaient plus pitié de moi
 quand j'étais plus joli. Maintenant je suis très maigre, mon aspect à
changé. J'ai perdu mon oeil et les gens me font partir à coup de
balais quand j'essaie de me coucher dans un petit coin d'ombre.

Mois 20:
Je ne peux presque pas bouger. Aujourd'hui, en essayant de traverser
la rue où circulent les voitures, je me suis fait renverser. Je
pensais être dans un endroit sûr appelé fossé, mais je n'oublierai
 jamais le regard de satisfaction du conducteur qui a même fait un
 écart pour essayer de m'écraser. Si au moins il m'avait tué ! Mais il
 m'a éclaté la hanche. La douleur est terrible, mes pattes arrières ne
 réagissent plus et je me suis difficilement iré vers un peu d'herbe au
bord de la route.

 

Mois 21:
Cela fait  10 jours que je passe sous le soleil, la pluie, sans
 manger. Je ne peux pas bouger. La douleur est insupportable. Je me
 sens très mal, je suis dans un lieu humide et on dirait même que mon
poil tombe. Des gens passent, ils ne me voient même pas, d'autres
disent "ne t'approche pas". Je suis presque inconscient, mais une
force étrange m'a fait ouvrir les yeux... la douceur de sa voix m'a
ait réagir. Elle disait "Pauvre petit chien, dans quel état ils t'ont
 laissé"... avec elle il y avait un monsieur en blouse blanche, il m'a
 touché et a dit "je regrette madame, mais ce chien ne peut plus être
soigné, il vaut mieux arrêter ses souffrances". La gentille dame s'est
 mise à pleurer et a approuvé.

Comme je le pouvais, j'ai bougé la queue et je l'ai regardée, la
 remerciant de m'aider à trouver enfin le repos.

Je n'ai senti que la piqûre de la seringue et je me suis endormi pour
toujours en me demandant pourquoi j'étais né si personne ne me
voulait.

 








      


     

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 16:58

 

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 11:29

 

 

URGENT!


Bonjour à toutes et tous,

Dans le cadre d’un projet de décret
visant à modifier la législation relative aux espèces dites « nuisibles », une consultation publique est organisée jusqu’au 17 juin 2011
http://www.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=22904

La législation existante était appliquée de manière abusive par la plupart des préfets, dont le principal souci était de répondre au puissant lobby des chasseurs/piégeurs. Suite aux nombreuses victoires juridiques de l’ASPAS conduisant à l’annulation des arrêtés préfectoraux, le législateur a souhaité régulariser cette situation. Mais au lieu d’adapter les arrêtés à la législation existante, il a été décidé d’adapter la législation aux volontés exprimées localement par le monde cynégétique. Cette nouvelle réglementation en préparation pourrait donc s’avérer encore pire pour ces « mal-aimés », qui font pourtant partie intégrante de notre patrimoine naturel.

Il y a donc urgence à réagir !

Nous vous invitons à vous exprimer dans le cadre de cette consultation. Pour vous aider dans votre réflexion, vous trouverez ci-après le point de vue de l’ASPAS sur ce projet.
 
Au regard de cette nouvelle réglementation, l’ASPAS constate que :

·      une espèce pourra désormais être considérée comme nuisible et donc détruite pour protéger des espèces gibier ! Cela revient à détruire des espèces sauvages autochtones au profit de gibiers d’élevage sous prétexte de « protéger la faune sauvage », alors qu’il ne s’agit que de satisfaire les intérêts cynégétiques.
 
·      L’expertise de la situation locale sera réalisée par un représentant de l’association des lieutenants de louveterie, qui n’ont pourtant pas de compétence particulière en la matière. Aucun scientifique ou représentant d’une association de protection de la nature n’intervient dans l’élaboration de cette expertise.
 
·      La commission consultative comprend des représentants des piégeurs et chasseurs. Or, il n’y a aucune raison que leurs intérêts soient pris en compte pour déterminer si une espèce est nuisible ou pas.
 
·      Le monde associatif devrait être davantage représenté lors des débats relatifs à la liste des espèces nuisibles.
 
·      Le classement d’une espèce pour « atteinte à d’autres formes de propriété » est à préciser.
 
·      La notion de dommages « importants » aux activités agricoles doit être précisément définie. De même, la nécessité de « prévenir des dommages importants » doit être explicitée.
 
·      Aucune obligation ni même incitation à trouver des alternatives à la destruction de ces espèces n’est prévue.
 
·      Il n’existe aucune référence à l’état des populations. Ces espèces pourront être détruites sans quota, sur une période de trois ans pour certaines, et ce sans aucune donnée sur l’état réel des populations.
 
·      Certaines espèces seront considérées comme nuisibles sur l’ensemble du territoire métropolitain. Etant donné les différences géographiques, économiques et humaines des différentes régions françaises, une étude au cas par cas est indispensable afin de limiter les opérations de destruction néfastes pour la faune sauvage environnante.
 
·      Certaines espèces seront classées nuisibles sans avoir fait l’objet d’aucune consultation préalable des personnes compétentes.
 
 
Il est bon de rappeler également que :

-       Cette législation archaïque revient à nier l’utilité des espèces dites « nuisibles ». Ces espèces sont pourtant garantes du bon fonctionnement des écosystèmes et sont économiquement utiles en limitant insectes et rongeurs ravageurs des récoltes.
 
-       Des campagnes d’empoisonnement des rongeurs sont aujourd’hui organisées dans de nombreux départements, alors que leurs prédateurs naturels sont parallèlement classés « nuisibles » et détruits massivement. Il convient de pallier ces incohérences.
 
-       Les opérations de destruction sont néfastes pour la faune sauvage environnante et il convient de les limiter au strict nécessaire.
 
-       Les prédateurs garantissent l’état sanitaire des populations de proies, il devient dès lors absurde de détruire des espèces autochtones au motif de protéger la faune sauvage.
 


Alors pour aider les « mal-aimés », envoyez un mail dans lequel vous exprimez vos remarques, à l’adresse que communique le ministère :

consultations.chasse@developpement-durable.gouv.fr





--
 
http://www.actuanimaux.com 

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 10:34

http://accous.blogs.larepubliquedespyrenees.fr/media/01/02/364861199.jpgSource de l'image:  accous.blogs.larepubliquedespyrenees.fr

 

La-goutte-d-eau-2.JPGLa Goutte d'eau 64490. Cette-Eygun. Tel: 06 23 09 81 00

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 09:56

Et quand je dis agace, je suis bien en -dessous de la vérité! Un certain conseiller municipal de la ville d'Orthez, Monsieur Xavier Klein, pour ne pas le nommer, se laisse aller dans son blog personnel à des propos injurieux envers Christophe, de très bas étage et totalement indignes d'un élu. Quand on se sent morveux, on se mouche.

 

 

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 18:00

 

 


 

les-trois-graces-002.jpg

Petites fermes campagnardes

 

¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥

 

 

            Petites fermes campagnardes avec vos gros lapins et vos gros cochons, nourris de l'herbe des prés;

petites poules, poulettes pondant à votre gré, vous êtes presque passées dans la légende.

 


       Les cochons aujourd'hui sont enfermés les uns sur les autres dans des buildings-clapiers de campagne.Ils reçoivent des aliments prémâchés soigneusement préparés par des chimistes de service et on a mis les poules et les poulettes au travail à la chaîne.

Elles pondent comme des mitrailleuses.

 

 

        Rien de ce qui fait l'aliénation humaine ne sera épargné aux animaux de basse-cour.

 

☼☼☼☼☼☼

 

Julos Beaucarne

poule-cuisine-006.jpg


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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 16:00

 

 

 

 

 

 

Pierre SABALO Landibartar ikerlari eta idazle ezagunak gai hortaz biziki liburu pollita atera berri dauku euskaraz, begietarik ezin utzia.

 

Oren bat ta erdiz ariko zauku konda eta konda “Landibarreko euskarararen soinuan” Baionako Elkartetxean, 34, Pannecau karrikan, helduden ortzegunean ekainaren 9 an, astiriko 7 ak eta erditan xuxen.

Zenbait galde egiteko, ondoan ukanen du Manex Pagola, hau ere Landibartarra.

Ez gara enoatuko. Etzaizte enoatuko !

( Mintzaldia deneri idekia, sartzea libro ! )

 

 Conférence de Pierre SABALO

 

Gerezi xuriak ( cerisiers blancs )

Pierre SABALO, fils de Lantabat, enseignant émérite, chercheur et écrivain, vient de publier en euskara un très intéressant ouvrage sur les modes de vie qu’il y a connus dans son enfance.

Il sera à l’Elkartetxe ( centre de réunions) de Bayonne, 34, rue Pannecau, jeudi prochain, 9 juin à 19h 3O. Il  aura à ses côtés, Manex Pagola, lui aussi de Lantabat, qui l’interrogera sur des aspects particuliers de cette vie rurale il y a un demi siècle. Belle occasion pour se remémorer de grands et intimes moments !

( Entrée libre ! )

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 10:00

 

Une contribution de Daniel Labeyrie.

 

 

                                                                       à Bâbâ, compagnon de route

 

                         Quand l'hiver cogne à nos corps transis, quand la peau de la terre

 se fait âpre, quand le soleil ne laisse passer qu'un soupçon imperceptible

de vague tiédeur, il est temps d'ouvrir l'unique tiroir de la grande armoire à glace pour retrouver la paire unique de chaussons afghans.

 

                Chaussons de laine épaisse tricotés à la main par d'obscures 

et invisibles mains de  femme afghane dans une modeste maison de terre sèche

de la ville d'Hérat non loin de la frontière iranienne,  il y a de cela quelques décennies

lors d'un mémorable voyage sur la route des Indes.

 

                        Ordinaires chaussons , rustiques et doux à la fois, achetés dans la rue, non loin des maisons  de thé où l'on devise de tout et de rien sur de petits tapis près de la douce chaleur des samovars en laissant couler dans nos gorges la brûlante boisson bienfaisante.

 

         Hérat, ville du maître soufi Ansari, où dans les années septante le galop

des petits chevaux ponctuait les lumineuses journées de l'automne afghan

 dans un léger tourbillon de poussière. Lorsque la fête battait son plein les enfants tournaient sur les sommaires manèges de bois sous le bleu unique du ciel afghan.

 

            Quand le soir descendait sur la ville, pas la moindre lumière pour éclairer les rues : une à une , les étoiles s' installaient autour d'un croissant de lune pour laisser peu à peu les ténèbres habiller la cité d'un manteau de fraîcheur.

Bonheur fugace et inoubliable pour des voyageurs malmenés par des semaines d'errances incertaines.

 

            Qui dira la saveur subtile de la plate galette, sortie toute chaude des fours circulaires,  que nous partagions en égrénant les savoureuses grappes de raisin blanc?

            Qui dira le plat de riz agrémenté d'infimes petits morceaux de mouton dégustés sous des vieilles lampes blafardes et vacillantes ?

 

         Aujourd'hui, le bruit et la fureur se conjuguent depuis des décennies

dans la petite oasis d'Hérat. Les soufis ont-ils tous étés emportés dans la tourmente

 de feu et de sang ?

 

                        Chers chaussons afghans, aux premières gelées hivernales,

quand ma vie devient frileuse , l'âme de cette laine chaude me réchauffe toujours,

 même si l'usure du temps a fripé et râpé cette laine de berger, même si un semblant

de mélancolie tenace s'installe inexorablement dans un défilé d' images brumeuses

volées à un passé de plus en plus lointain.

 

Daniel LABEYRIE

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