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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 12:25

 

 

 

Comme chaque année à la même époque, je m'applique à empêcher la mare 

http://jenolekolo.over-blog.com/article-28912173.html

    de fuir, ce qui n'est pas une petite affaire et réussit rarement de manière satisfaisante, malgré un paquet d'heures passées à la tâche. 

Cette année, les têtards de grenouilles rousses sont sortis des oeufs il y a déjà quelques jours. L'amplexus des crapauds communs va commencer.

Hier, à la tombée de la nuit, je suis allée faire un tour à la mare. Une agitation! Au moins quarante mâles et seulement deux femelles. L'une des deux était au milieu de la mare, avec une douzaine de mâles sur elle. Je voyais son gros ventre blanc gonflé par les oeufs. Avec une longue perche, j'ai réussi à pousser le groupe sur le bord et j'ai réussi à la remettre dans le bon sens.   Elle s'est accrochée au rebord et ce matin, j'ai pu constater que je l'avais sauvée d'une noyade quasi-certaine. Mais bizarrement, toujours pas de nouvelles femelles. Cela commence à être inquiétant et à poser question.

 

Hier soir, après ce sauvetage, je suis tombée plus ou moins par hasard sur un document bouleversant, surtout quand on le lit aux terribles évènements du Japon:

 

Le crapaud fuit les séismes à l'avance, même en plein ébat amoureux
Par Grégoire Macqueron, Futura-Sciences
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Le crapaud commun serait capable de détecter les signes annonciateurs d’un séisme et de modifier profondément son comportement. Au point de sacrifier son instinct reproducteur et de prendre la fuite. C’est ce que suggèrent les observations réalisées par l’Université Ouverte britannique quelques jours avant le séisme qui secoua l’Aquila en 2009.

Rien n’est plus fort que l’amour... sauf un séisme. Chez les animaux, l’instinct de reproduction gouverné par les hormones est très fort. Par exemple, lors de la saison des amours le crapaud commun (Bufo bufo) ne pense plus qu’à s’accoupler. Il suffit de lui présenter la main pour qu’il s’en saisisse, sans peur de l’être humain qui le surplombe, en un simulacre d’amplexus (accouplement où le mâle agrippe la femelle).

Pourtant l’étude de Rachel Grant du London Institute of Zoology démontre que les prémices d’un séisme peuvent modifier radicalement le comportement de ces crapauds en les faisant passer d’un comportement reproducteur à la fuite. Si les crapauds se nourrissent d’amour, d’eau fraîche et d’insectes grassouillets, ils préfèrent aussi éviter les ennuis...

Pas ce soir chéri, il va y avoir un séisme

C’est en observant une population de crapauds communs près d'une mare d’Aquila (Italie) en 2009, quelque temps avant qu’un séisme ne frappe, que les chercheur de l’Open University ont enregistré cette modification comportementale.

Cinq jours avant le séisme, 96% des mâles avaient quitté la mare située à 74 kilomètres de l’épicentre. Deux jours plus tard, les couples en amplexus avaient disparu et aucune trace de fécondation n’a été détectée entre le début du séisme et la fin des dernières répliques.

« Notre étude est l’une des premières à documenter un comportement animal avant, pendant et après un tremblement de terre, signale Rachel Grant. Nos découvertes suggèrent que les crapauds communs sont capables de détecter des signaux pré-sismiques comme des rejets de gaz ou de particules chargées, et de les utiliser comme système d’alerte précoce des séismes. »

Les nuées de grenouilles auraient-elles annoncé la cause possible des plaies d’Egypte, à savoir l’éruption du Santorin, plutôt que constituer elles-mêmes une de ces plaies ?

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 12:58

 

Communiqué du Pacte contre Hulot
http://www.pacte-contre-hulot.org

JAPON : NICOLAS HULOT S’INDIGNE DE LA FOLIE NUCLEAIRE DONT IL A ETE LE DEFENSEUR

« Le nucléaire, en l'état, ne peut pas être la réponse à nos besoins énergétiques. (...) On a encore une fois la démonstration, on ne peut pas remettre le sort de l'humanité dans une vulgaire et tragique roulette russe. » Nicolas Hulot, AFP-13 mars. Nicolas Hulot, toute honte bue, ose pendant la catastrophe nucléaire en cours au Japon s’indigner de la folie nucléaire dont il a pourtant été l'un des meilleurs agents. Toute la nuance, pour l’animateur de TF1, réside en effet dans le « en l’état » ; l’hélicologiste est un spécialiste en matière de duplicité pour camoufler des positions pro-nucléaires qui ne sont un secret pour personne. Ainsi, pour Le Figaro, Nicolas Hulot « est pour le nucléaire par lucidité » (7-8-2009). Des positions pro-nucléaires que l’animateur de TF1 à toujours partagé avec son alter ego de France télévision, Yann Athus-Bertrand. La Fondation Nicolas Hulot est financée par EDF et Alstom, conseillée par des « écologistes » pro-nucléaires comme Dominique Bourg (président du « Conseil sociétal » d'EDF) ou le consultant Jean-Marc Jancovici. L’animateur de TF1 est surtout un grand artisan de l’opération de vampirisation de l’écologie par la droite d’affaires de Nicolas Sarkozy ; de l’aveu même du proche conseiller du président de la République, Alain Minc : « Le Grenelle de l’environnement a permis en contrepartie des mesures pro-environnement de valider le choix collectif en faveur du nucléaire » (France Inter, 23-9-2008). Au lieu de demander la sortie du nucléaire, Nicolas Hulot demande désormais... « un grand débat » ! Quelle blague !
Le Pacte contre Hulot renouvelle sa demande à Nicolas Hulot non seulement de se retirer de l’investiture à l’élection Présidentielle mais de partir de l’écologie comme le conclut la pétition :
« Alors je vous le demande : pour la planète, mais surtout pour ses habitants, s’il vous plaît, retirez-vous au plus vite. Vous avez fait assez de tort, assez de mal. »
http://pacte-contre-hulot.org/

 

 

http://www.ladecroissance.net/images/journal71.jpg

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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 10:00

 



 

Elégie à deux malandrins.

Une contribution de Daniel Labeyrie.

 

Chapeau messieurs, quelle discrétion, quand vous commîtes votre larcin à mon insu dans le train à quai en gare de Lisbonne à la faveur d'un bref

déplacement aux toilettes.

         Me délestant de mon modeste  sac  pesant un âne mort, vous avez pleinement contribué au confort de mon retour au bercail même si la pilule me fut vraiment très amère sur le moment.

 

                  Je voudrais vous remercier pour votre subtile discrétion mais également pour ne m'avoir ni molesté, ni agressé, m'évitant ainsi tout stress et toute montée de tension préjudiciables à ma santé et à mon équilibre; vous auriez probablement gâché ma nuit en couchette, ce qui ne fut point le cas.

         Quelques minutes avant les faits, j'avais déjà repéré vos deux visages vaguement patibulaires mais tout de même légèrement inquiétants; j'avoue  que l'insouciance du voyageur vous permit la réussite parfaite de votre exploit.

 

         Je souhaite que le petit  tas de linge sale ne rebutera pas trop vos narines et que vos épouses nettoieront cela sans ronchonner.

         Faites bon usage du beau pantalon neuf que je n'eus pas l'occasion d'étrenner: je vous conseille de vous en vêtir lors d'une prochaine fête de famille.

En ce qui concerne le beau pyjama marron écureuil , il vous sera très confortable pendant les nuits hivernales; quant à la belle chemise portugaise, hélas très défraîchie elle retrouvera, enfin, un buste d'origine après trois ans d'exil sur un corps étranger.

         La paire de chaussons élimés n'est guère confortable: prenez garde de ne pas glisser sur les carreaux mouillés de votre cuisine : une chute pourrait avoir pour conséquence de vous immobiliser,  réduisant  ainsi à néant votre gagne-pain.

 

         Si vos enfants sont enrhumés, munissez-les de mouchoirs en papier avant de se rendre à l'école: la réserve devrait suffire pour quelques jours.

 

         Le petit pot de miel de fleurs de montagne devrait adoucir vos gorges desséchées par les fuites rapides à l'issue de vos rapines.

 N'hésitez pas à user du petit sachet de piment fort de qualité première: vos épouses  sauront doser parfaitement cette épice dans un gratin de morue.
         Dégustez, tout en ayant une aimable pensée pour le gourmand qui sommeille en moi, les exquises « queijadas » et les succulents « bolos de amor » à la cannelle, célèbres pâtisseries lusitaniennes de Lisboa.

Cette fois-ci, veuillez m'en excuser,  je n'ai pas laissé la moindre piécette, le moindre petit billet qui vous eussent permis de boire  tranquillement une bière, voire de partager une bouteille de porto avec vos acolytes du pittoresque quartier d'Alfama, que Dieu me pardonne pour ce manque de générosité à votre égard.

Messieurs les monte-en-l'air, les temps sont difficiles, j'en conviens, surtout, ne prenez pas de risques inutiles car vous avez des bouches à nourrir... Les caméras de surveillance pleuvent à tous les coins de rue, sans parler des policiers qui arpentent tous les lieux publics , mon Dieu, quelle époque!

 

 

 

                                                                                                                                                                                     

 

 

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 12:29

 

 

Poupouce.JPG

Poupouce, ma grande soeur qui a quitté ce monde à l'âge de 17 ans, alors que j' en avais 11 et que je ne savais où ranger mon chagrin. Poupouce, photographiée ici par mon frère.

 

J'offre les quelques lignes ci-dessous à un ami dont la chatte, Nana, vient de s'éteindre à l'âge de 25 ans.


« Etre en présence d’un animal me donne l'impression d'être confronté avec l'absolu car sa nature instinctive recouvre les douleurs comme les jouissances d'un étrange chemin plein de révélations. S'ajoutent à ces résonances, une sorte de vibration interne où se mêle l'harmonie d’un Tout, d’un Universel qui me fait être au monde.

Avec mon chat, je veille sur chaque heure de son sommeil. Une brise de rien du tout sur l'océan de vivre. Un grand tracas d'amour qui monte jusqu'aux étoiles. La voûte céleste se peuple alors d’étoiles dont la lumière palpite dans ses yeux clairs, poudre d’astres qui nimbe la nuit bleue d’une aura de mystère.

J’aime voir et sentir la liberté de nos amis les animaux, car dans leur liberté, il y a le meilleur dont rêve chaque être humain en secret, une grandeur qui mène haut, là où justement le vertige n'est plus frayeur mais soif plus grande encore, où se noie la vérité au fond d’un puits d’insouciance.

Mon engagement pour susciter l’amour et le désir d’émerveillement, frontière entre le visible et l'indiscernable, se situe parfois dans un bain de silence où sombre l’ombre d’un moment. Cette douceur que l’on éprouve à respecter la vie, toutes les vies, est ouverture sur l'intense et dans nos soupirs se nouent peut-être l'aventure accessible de l'être humain et du destin des animaux. »


Morad EL HATTAB
(philosophe, conférencier international, lauréat du Prix littéraire pour la Paix et la Tolérance, auteur des Chroniques d’un buveur de lune (Albin Michel)

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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 18:00

 

 

  http://storage.canalblog.com/64/24/507228/62049919_p.jpg

dessin: http://large.canalblog.com/archives/2011/02/20/20443235.html

 

 

De Tarnac à Tunis, tombeau pour une ministre 
par Gérard Coupat, médecin, père de Julien Coupat

Chère Michèle-Yvette-Marie-Thérèse Alliot-Marie,

Ce qui vous arrive est injuste. Rien n’est pire que de tomber pour une faute qu’on ne peut reconnaître. Car qu’avez-vous fait d’autre, dans cette excursion tunisienne, que ce que font depuis toujours tous vos petits camarades ? Et si l’on vous fait expier l’infamie cette fois trop visible de la politique étrangère de la France, que va-t-on faire de vos infamies passées, tellement plus notables ?

Je suis né la même année que vous, en Algérie, d’un père militaire puis ouvrier. J’en tiens une idée assez précise, je crois, de ce que fut le gaullisme après 1945. De là, j’ai été rapatrié dans le Sud-Ouest. On ne pouvait ignorer alors, dans le Sud-Ouest, ce qu’était le clan Marie. Puis, comme tant d’autres dans ma génération, une fois éteint le souffle émancipateur de 68, j’ai fait ma carrière sans plus me soucier de politique, laissant cela, bêtement, à des gens comme vous. Je dis «bêtement», car avec l’affaire de Tarnac, j’ai fini par admettre que si vous ne vous occupez pas de politique, la politique, elle, s’occupe de vous. Enfin, la seule sociologie ne suffit pas à expliquer mon ultime malchance : habiter à Rueil-Malmaison, baronnie dont votre compagnon Ollier a hérité des mains de Jacques Baumel, «gaulliste historique». Cela dit pour situer «d’où je parle», comme on disait en 68.

On vous reproche aujourd’hui votre compromission avec un dictateur tunisien. Quelle mauvaise foi ! Quel dictateur africain ou maghrébin ne s’est pas vu, un jour ou l’autre, offrir les services de la France ? Qui peut prétendre ignorer la collusion historique entre l’Etat français et à peu près toutes les autocraties véreuses issues de l’empire colonial ? Croit-on qu’un Claude Guéant ait des fréquentations plus honorables que vous ? Et qui peut ignorer que, depuis cinquante ans, l’argent des ventes d’armes ou celui de Dassault sert de diverses manières à financer les réseaux gaullistes ? L’existence de monsieur Foccart n’est tout de même pas une découverte récente. Et si Charles Pasqua fait aujourd’hui sourire, pourquoi devriez-vous faire horreur, sinon en vertu d’une obscure misogynie ?

Si l’on vous sacrifie, c’est en un sens pour sauver le grand aveuglement français d’après-guerre : l’aveuglement quant à la nature du gaullisme. Le gaullisme fut une curieuse synthèse de Maurras et de Machiavel, et rien d’autre. Qui furent les «gaullistes historiques» ? Des gens qui ont appliqué en temps de «paix» les techniques clandestines, les illégalismes qu’ils avaient appris dans la Résistance. Des anciens de la Cagoule. Des activistes orphelins de l’action. Des pétainistes déçus de Vichy mais toujours friands de grands hommes. Des passionnés de la conspiration. En 1959, quand les frères Bromberger écrivent les 13 complots du 13 mai, ils trouvent finalement héroïque que De Gaulle ait pris le pouvoir et fondé la Ve République à la faveur d’un authentique coup d’Etat. Le Coup d’Etat du 13 mai, c’est le titre d’un livre amer du colonel Trinquier.

Dans les années 1940, Jacques Baumel s’occupait de financer le Rassemblement du peuple français (RPF). Le service d’ordre du RPF, principalement composé de truands militarisés, est l’ancêtre du Service action civique (SAC). Les tueurs du SAC furent toujours aux côtés de votre bon-papa, quand il faisait campagne à Biarritz pour les législatives ou les municipales. Votre compagnon Ollier a succédé à Baumel à la mairie de Rueil-Malmaison. Quant à vous, vous honorez les héritiers du SAC, devenu le Mouvement initiative liberté (MIL), de votre participation à leurs conventions. La boucle est bouclée. En février 2009, vous y faisiez un discours intitulé «Français toujours et fier de l’être».

Quand je le lis, j’ai l’impression d’entendre Raymond Marcellin. Comme celui-ci demandait au SAC, après 68, de l’aider à casser du gauchiste, vous demandez au MIL de «créer de la part de l’opinion publique un rejet de ces groupes» afin d’«isoler et lutter contre ceux qui attaqueraient l’Etat» puisque «nous sommes à l’heure où l’ultra-gauche voudrait remettre en cause l’autorité et le pouvoir de l’Etat». Dans la droite ligne hallucinée de Raymond Marcellin, qui soutenait les groupuscules d’extrême droite pour y recruter des hommes de main, vous avez pris comme porte-parole du ministère de l’Intérieur un ancien d’Occident, Gérard Gachet, dont on a fait opportunément détruire la fiche RG. Ils sont loin d’être rares les anciens de ces groupuscules dans l’actuelle majorité. De la même façon, avoir affaire depuis trois ans à l’antiterrorisme m’a projeté un demi-siècle en arrière, en Algérie, où l’antiterrorisme désignait la Main rouge, ces barbouzes qui faisaient sauter des bombes à la casbah pour provoquer les «musulmans».

Je tenais à vous dire que je trouve particulièrement injuste que l’on vous fasse à présent grief de mentir, car de mentir, depuis que je vous écoute, vous n’avez jamais cessé de le faire. Vous êtes allée jusqu’à déclarer à la radio, l’affaire s’étant retournée, que vous n’aviez jamais traité les gens de Tarnac de «terroristes», que c’était une invention des journalistes. Il est vrai que vous n’étiez que ministre de l’Intérieur quand vous les avez fait arrêter par la police antiterroriste.

A l’Assemblée, vous avez répondu à un député en des termes vifs, regrettant «l’abjection d’essayer d’utiliser mes parents pour vous en prendre à moi et pour m’attaquer politiquement». Je partage votre émotion, moi qui ai été utilisé de toutes les façons possibles pour s’en prendre à mon fils et l’attaquer politiquement. Pour ce qui est de trouver indécent de voir «passer sa vie, tant publique que privée, au peigne fin» comme vous vous en êtes plainte récemment, nous qui sommes sur écoute depuis trois ans et qui avons pu tâter des micros directionnels de la DCRI comme de leurs techniques de filature, nous en convenons : c’est très désagréable. Il serait d’ailleurs heureux que cela cesse. L’argent public a certainement de meilleurs usages.

Pour tout vous dire, à voir tous ces vieux dictateurs tomber, et à vous voir les suivre dans leur chute, j’en viens à souhaiter que vous ne soyez pas la seule à disparaître. Nous sommes lassés de voir depuis quarante ans les mêmes visages et les mêmes noms jouer au jeu des chaises musicales à la tête de l’Etat tandis que la souffrance sociale croit d’année en année. En attaquant les gens de Tarnac, vous m’avez rendu désirable l’insurrection qui vient, vous m’avez offert une vraie conscience politique. Soyez-en remerciée. A présent, je sais la différence entre des hommes, ou une femme, de pouvoir et ce que Hannah Arendt appelait une «vie politique».

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 07:00

C'est le 8 Mars, journée internationale des femmes.
Je laisse à Isaure Gratacos, docteure ès-lettres d'études occitanes, le soin de vous expliquer pourquoi j'avais choisi les Pyrénées.
Euh---, comment vous dire----, j'ai été déçue, les moeurs ont changé.

http://ecx.images-amazon.com/images/I/41YKAZH6YGL._SL500_AA240_.jpg

  "Les activités ludico-sexuelles mixtes semblent avoir été parfois accompagnées, dans la communauté féminine, d'une pratique sans doute assez rare en Europe  ( surtout dans l'Europe méridionale): la capture , par un groupe de femmes  jeunes et célibataires, d'un homme se déplaçant seul et ceci à des fins d'utilisation sexuelle par l'une d'entre elles.
  Denis Saurat mentionne ce qu'il appelle une "coutume", pour la Haute Ariège, mais j'ai pu recueillir deux témoignages en Couserans. Denis Saurat, qui écrit en 1920, mentionne la "coutume" comme subsistant encore au début du siècle: "C'était une coutume que les jeunes filles se promènent en groupe de 8 à 10. Elles espéraient rencontrer un jeune homme seul. Les hommes mariés étaient laissés en paix. Même les jeunes hommes du village étaient épargnés. Mais si un étranger se rencontrait dans un endroit solitaire, les jeunes filles se précipitaient sur lui et se conduisaient comme les filles du Pacifique, sauf que l'on ne le tuait jamais."
 L'informatrice du Haut-Couserans qui m'a fait en 1975 le récit d'une "attaque" réussie était âgée de 88 ans. L'action se situe donc dans les premières années du siècle. "Ca devait être vers 1905" dit Marie C. Agée et seule, elle est hilha et célibataire. M.C est une excellente informatrice  avec qui j'avais noué, grâce à de fréquentes visites, des liens affectifs. Fille naturelle, elle n'a jamais été totalement admise dans la communauté villageoise, et s'est repliée dans une soliitude parfois agressive. Elle a pourtant participé aux activités collectives de sa classe d'âge, son récit en témoigne. J'ai dû provoquer ce récit en forme de réponse, en utilisant le témoignage de Saurat "Nous aussi, une fois. On était 9. C'était un "voyageur", il vendait des montres. Alors on l'a tenu et y en a une elle lui a défait les bretelles pour lui enlever le pantalon. Ouais, sans pantalon, il pouvait plus partir. Alors il y en a une elle a fait avec lui ce qu'il y avait à faire et quand il a compris, et bé, ouais, lui aussi il l'a fait.". Marie conclut sereinement, les deux mains ouvertes devant elle, avec dans la voix, la satisfaction du travail bien fait." ----
---- "Cette liberté sexuelle peu fréquente à cette époque, en ce sens qu'elle est non seulement autorisée par la communauté mais encore favorisée par elle, confirme donc l'existence de structures sociales , économiques et culturelles propres à cette région des Pyrénées et ayant perduré jusqu'à l'époque contemporaine."
Isaure Gratacos. Femmes pyrénéennes. Un statut exceptionnel en Europe Editions Privat.


Voili, voilou. Messieurs les barbus, bien le bonjour!

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 14:40

Il n'est sans doute pas inutile de répéter que ce sont toujours les femmes qui ont  tort.

 

 

 


 

 


 
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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 20:37

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Cet après-midi, à Bayonne, Alice Leiciaqueçahar, Conseillère régionale d'Aquitaine (Europe Ecologie - Les Verts)  et les familles des deux jeunes Aitziber et Beñat.

 

Cessez-le-feu d’ETA : donnons une chance à la paix au Pays Basque
Par Catherine Grèze
, députée européenne du Sud Ouest (Les Verts/ALE)

Début septembre, ETA avait déjà fait savoir  qu'il observait une trêve mais n'en avait pas précisé le caractère temporaire ou définitif.  Ce lundi 10 janvier c’est une « trêve permanente et générale » qui a été annoncée.

Certes, on peut penser qu’il ne s’agit que du onzième cessez-le-feu déclaré par l’organisation indépendantiste basque en cinquante-deux ans d’existence. Quels que soient les réflexes de prudence et de méfiance quant à la sincérité de cette nouvelle trêve, nous ne pouvons nous permettre d’ignorer le contexte actuel.

 

Cette fois, le mouvement ne semble pas avoir été impulsé par ETA, qui a perdu la maîtrise de l’agenda, mais bien par Batasuna. Le parti a montré ces derniers temps de nombreux signes en faveur de la dénonciation de toute action violente. En octobre dernier, Arnaldo Otegi, exprimait son sentiment qu'il n'existait « pas d'autre chemin vers l'indépendance que celui qui emprunte les voies pacifiques et démocratique ». De même, dans l’accord de Guernica, toute la gauche abertzale dénonçait la violence et appelait ETA à un cessez-le-feu. Le 27 novembre dernier, pas moins de 300 personnes issues de cette mouvance annonçaient la création à venir d'un nouveau parti rejetant « l'usage de la violence » et qui se conformerait aux exigences démocratiques légales. L’on semble donc glisser d’une stratégie politico-militaire vers une stratégie politique.

 

L’existence de ce conflit est largement ignorée en dehors du territoire basque. Pourtant, l’Europe ne peut être indifférente au destin de trois millions de Basques, tous étant citoyens européens. Nous ne devons pas oublier que la paix au cœur de l'Europe suppose la paix au pays Basque. La résolution qui avait été votée par mes collègues du Parlement Européen en 2006 reste donc totalement d’actualité : l’Union européenne se doit de s’investir dans la résolution du conflit basque. Elle doit se saisir de l’opportunité de mettre fin au dernier conflit armé existant en son sein. D’ailleurs, dans d’autres conflits comme dans celui opposant les Irlandais aux Britanniques, nous avons pu constater le rôle considérable joué par la communauté internationale, pour favoriser l’instauration d’un véritable dialogue entre les différentes parties. C’est pour cette raison que j’ai décidé il y a quelque temps de rejoindre l'intergroupe "Basque Friendship" au sein du Parlement européen, et que je continuerai dans les semaines à venir à œuvrer en ce sens.

 

La résolution du conflit dépend d'abord de la volonté de ses protagonistes. Le Gouvernement espagnol doit montrer sa volonté de coopération. Deux avancées de sa part seraient significatives pour débloquer la situation : les politiques carcérales et sécuritaires doivent être adaptées à la nouvelle situation et la gauche abertzale doit pouvoir présenter des candidats aux prochaines élections locales. C’est en effet la condition sine qua non à la mise en place d’un dialogue multipartite. Avec qui pourrait-on négocier une résolution pacifique du conflit, si ce n’est avec des représentants élus du peuple basque ? Pourtant, ce n’est pas la direction prise : dès le lendemain du cessez-le-feu, deux militants étaient arrêtés aux Pays Basque Nord et Sud. De même, la police espagnole a procédé ce mardi 18 janvier à l’arrestation d’une dizaine de membres présumés de l’ETA.

 

Je pense aussi à Aurore Martin, obligée de se cacher pour se soustraire à la justice espagnole. A ce titre, je tiens à rendre hommage aux élus qui ont décidé de l’héberger, à l’instar d’Alice Leiciagueçahar, Conseillère régionale Europe Ecologie Les Verts. Le Gouvernement français a aussi son rôle à jouer : il doit mettre fin à l’hypocrisie qui consiste à nier le conflit basque, tout en collaborant largement avec l’Espagne sur le plan répressif. Enfin, les Basques doivent indéniablement être consultés puisque c’est leur avenir qui est en jeu. Je suis persuadée que tout le monde dans la société basque, qu’il se sente français, espagnol ou basque, aspire aujourd’hui à ce que toutes ses chances soient données à la paix.


 
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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 16:26
Plusieurs amis et moi-même avons reçu il y a quelques heures ce courriel d'Alice Leiciagueçahar, suite aux événements d'hier en Pays Basque, relatés dans le "post" précédent de ce même blog:

http://jenolekolo.over-blog.com/article-eh-la-flicaille-larbine-faudrait-voir-a-s-calmer-68504011.html

 

Précision: Alice est Conseillère Régionale EELV (Europe Ecologie Les Verts) en Aquitaine.

http://www.sudouest.fr/images/2011/03/03/331614_15880104_460x306.jpgAlice Leiciagueçahar entourée de quelques autres dangereux terroristes. Photo "Sud-Ouest".

 


Bonjour,
Je n'ai pas encore pris beaucoup de recul par rapport aux évènements d'hier, mais je vais essayer de vous raconter le plus simplement possible:
8 jeunes réfugiés chez des élus depuis samedi; 4 arrêtés lundi (dont les 2 vivant chez moi)
Une conférence de presse était organisée hier matin à 10 heures, à laquelle j'étais invitée à témoigner. 3 des 4 jeunes qui restaient  devaient y assister. Un a réussi à arriver à
la conf de presse et est rentré au moment ou des policiers en civil arrivaient de partout. Les 2 autres arrivaient en voiture avec des conseillers municipaux de St Pée.
Ils ont été arrêtés en rase campagne par 3 voitures banalisées. Des policiers encagoulés en sont descendus et ont littéralement kidnappé les jeunes, et insulté les élus ("Je
m'en fous que tu sois élu, t'as pas de couilles",...) et les ont empêchés de sortir de la voiture.
Après la conf de presse, on savait qu'ils arrêteraient le 7ème jeune, et on est sorti en ville avec lui pour servir de témoins à son arrestation, mais il n'y a pas eu d'intervention.
Alors nous avons décidé de l'accompagner là où il résidait, chez un élu de St Pée. 2 élus sont montés devant, 2 derrière, et lui entre nous 2, et nous sommes partis. Sitôt
que nous avons été dans un lieu à peu près désert, ils ont renouvelé le même scénario, en plus violent encore.
Une voiture s'est mise devant nous, plusieurs derrière, et nous avons roulé ainsi jusqu'à un endroit où nous ne pourrions pas tenter de fuir. Les 2 policiers de la voiture
de devant sont descendus et ont braqué les armes sur nous en hurlant "police.." et je ne sais plus quoi parce que dans le même temps on a violemment tapé sur la
voiture par l'arrière. Ensuite, côté gauche (j'étais à droite), j'ai vu 3 pistolets, et ils ont  tapé avec les crosses sur la vitre jusqu'à la casser. Ils ont ouvert la porte (qui n'était
pas verrouillée) et un policier a plongé dans la voiture a attrapé Indika et l'a arraché de la voiture par dessus un élu. Pendant ce temps, ils nous bloquaient dans la voiture
nous empêchant de sortir. Des élus qui nous suivaient dans une autre voiture ont essayé d'intervenir, ils ont été bousculés, une a été jetée à terre.
Ils sont remontés dans leurs voitures et ont démarré sur le chapeau des roues.
Anecdote:Je me suis dirigée vers une voiture dans laquelle le policier a enlevé sa cagoule et mis une capuche pour se cacher, je lui ai tapé sur la vitre (la violence serait-
elle communicative?) et je lui ai crié: "Oui, vous pouvez vous cacher, honte à vous", il m'a répondu par un doigt d'honneur.
Ça a été très rapide (quelques minutes), mais extrêmement violent.
Excusez moi, j'avais besoin de raconter...

@lice

Ici, quelques images:

http://info.francetelevisions.fr/video-info/index-fr.php?id-categorie=JOURNAUX_LES_EDITIONS_LOCALES_EUSKAL_HERRI_PAYS_BASQUE

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 12:02

 

Index > Edition papier > Sujet à la une

Sujet à la une

Touche pas à mon élu
p005_01_36922.jpg

 

03/03/2011

Giuliano CAVATERRA

Trois jeunes de Segi parmi les huit qui s'étaient installés dans la salle Bentaberry d'Ispoure la semaine dernière ont été arrêtés hier de manière «extrêmement violente» selon les élus locaux qui les accompagnaient.

Xalbador et Jazint Ramirez, tout d'abord, ont été interpellés vers 9h30 alors qu'ils se rendaient à une conférence de presse du Collectif contre le mandat d'arrêt européen à Bayonne. Selon les élus municipaux de Saint-Pée-sur-Nivelle, Jean-François Béderède et Eliane Etxeberria, qui les y accompagnaient, l'arrestation a été d'une «violence inouïe». A hauteur d'Arcangues, une voiture leur a barré le chemin et ce qu'ils supposent être des policiers ont pointé leurs armes sur eux. Jean-François Béderède, l'un des élus raconte : «Il y avait trois voitures banalisées et sept ou huit policiers en civil, parmi ceux-ci deux parlaient espagnol. Ils ne se sont pas identifiés. J'ai fait état de notre qualité d'élus et l'un d'eux m'a répondu `On s'en fout que tu sois élu, petit con, tu n'as pas de couilles'. Nous avons essayé de sortir de la voiture, mais ils nous ont refermé les portières sur les jambes. Nous voulions partir avec les jeunes et avons réclamé d'être emmenés avec eux, mais les policiers nous ont menacés avec leurs armes... pour ne pas nous embarquer. Drôle de paradoxe !».

Le même J.-F. Béderède connaîtra quelques heures plus tard la même mésaventure, toujours à Arcangues. Accompagné d'Alice Leiciaguecahar, conseillère régionale d'Europe Ecologie, et de Lutxi Oxandabaratz, conseillère municipale de Gamarthe, ils accompagnaient Endika Perez, un autre des jeunes de Segi visé par un MAE qui avait participé à la conférence de presse. Après avoir pris un café à la place Saint-André dans un Petit-Bayonne quadrillé par des policiers en civil, ces quatre personnes ont pris la route de Saint-Pée-sur-Nivelle. Arrivés à hauteur de la pharmacie d'Arcangues, une voiture de police banalisée leur a coupé la route tandis que d'autres véhicules arrivaient par l'arrière. Les policiers sont sortis armes au poing. M. Béderède est sorti et a été contraint sous la menace des armes de mettre les mains sur le capot. Là encore, il semblerait que les policiers ne se soient pas identifiés. Selon les témoins, les policiers ont commencé à frapper sur la voiture et ont fait exploser une vitre du véhicule «alors que les portières étaient ouvertes», souligne l'élu senpertar. La conseillère municipale de Gamarthe explique quant à elle : «Ils nous disaient de sortir mais en même temps ils cognaient sur les portières et donc nous ne pouvions sortir». La conseillère régionale affirme, elle, avoir voulu sortir, mais les policiers lui ont «refermé la portière sur la jambe». Une autre élue, Teresa Halsouet, d'Urrugne, aurait quant à elle été projetée au sol par les membres des forces de l'ordre. Selon les témoins, elle aurait reçu des coups de pied et a été blessée à l'arcade sourcilière. Mme Oxandabaratz, elle, aurait reçu des éclats de verre et a été blessée aux mains. Les élus affirmaient hier soir qu'ils allaient porter plainte.

Entre ces deux arrestations avait eu lieu, donc, une conférence de presse du Collectif contre le mandat d'arrêt européen qui regroupe divers partis politiques, syndicats et mouvements sociaux. Lors de cette conférence de presse étaient également présents des élus qui s'étaient engagés publiquement lors d'un kantaldi à Cambo samedi dernier à offrir protection et hébergement aux huit jeunes de Segi qui ont fui l'Etat espagnol pour «des raisons politiques» selon eux.

Scandalisés

Anaiz Funosas d'Askatasuna et Francis Charpentier de Solidaires au nom du collectif ont dit être «scandalisés» à la suite des arrestations de lundi et celles d'hier matin. «Alors que de plus en plus de voix s'élèvent contre le MAE et se prononcent en faveur d'un processus de résolution du conflit, voilà la réponse des Etats français et espagnol. Ils arrêtent des jeunes dont le seul tort est de vouloir poursuivre leur activité politique». F. Charpentier se dit également scandalisé de la façon dont se sont produites les interpellations «dans des conditions inacceptables avec des policiers qui sortent leurs armes !»

Risque de tortures

Battit Amestoy, conseiller municipal d'Ustaritz a rappelé que ces jeunes «en quittant leurs domiciles, leurs familles, leurs amis, leur cadre de vie, ont fait un pas difficile et douloureux». Pour l'élu, «s'ils l'ont fait c'est parce qu'ils risquaient la torture et tout le monde sait que la torture existe dans l'Etat espagnol. On nous dit que c'est une démocratie, mais quel genre de démocratie est-ce là qui interdit des journaux, des partis, des associations ?», s'interroge le conseiller uztariztar qui ajoute : «La raison de la présence de ces jeunes ici est politique et uniquement politique. Pour nous, élus, il est inacceptable que l'on poursuive quelqu'un pour des raisons politiques». A sa suite, l'élue de Gamarthe L. Oxandabaratz, très émue, s'est déclarée chanceuse «d'avoir pu connaître ces jeunes même si ça a été très bref». «Pour un adulte, pour un élu, c'est important que les jeunes se prennent en main. Et ces jeunes-là, justement, ils se prennent en main, ils sont dynamiques, ils s'investissent», a-t-elle ajouté avant de poursuivre : «Ils risquent la torture et douze ans de prison parce qu'ils sont abertzale et de gauche. Mais nous ne sommes pas en Tunisie ou en Algérie. Nous sommes en France et en Espagne». Elle a regretté aussi n'avoir aucune information sur le sort des jeunes arrêtés : «Nous ne savons pas où ils sont, on refuse de nous répondre. C'est du kidnapping». Même son de cloche chez Alice Leiciaguecahar. La conseillère régionale écologiste fait allusion à l'arrestation de deux des jeunes qui ont été arrêtés entre son domicile à Uhart-Cize et Saint-Jean-Pied-de-Port : «On les a ramassés au bord de la route, comme des chiens et à l'abri des regards, et après, aucune nouvelle.» Elle s'est aussi indignée du fait que son domicile ait été surveillé.

La dernière des huit

Par ailleurs, la dernière des huit jeunes encore en liberté, Irati Tobar Eguzkitza, a assisté hier soir au conseil municipal d'Hendaye. Durant ce conseil, l'élu abertzale Iker Elizalde a refusé de prendre part aux votes pour «dénoncer les arrestations brutales» et les violences faites aux élus. Il a également invité les membres du conseil municipal à rencontrer la jeune femme.

Une audience aura lieu mardi prochain à Pau pour examiner le MAE.

 

Chaîne humaine contre le MAE samedi

Le Collectif contre le MAE a appelé à participer «massivement» à la «chaîne humaine» qui aura lieu samedi entre le rond-point Saint-Léon à Bayonne et celui du Géant Casino d'Anglet. Cette manifestation en faveur «des droits civils et politiques» et contre le mandat d'arrêt européen a vu se multiplier les soutiens cette semaine. Parmi eux, des sportifs, comme le pilier de l'Aviron Bayonnais, Aretz Iguiniz, ou les Rugby Neskak de l'ASB, des musiciens tels que Niko Etxart, Erramun Martikorena, les Souletines du groupe vocal Amaren Alabak. L'appel est relayé aussi par le festival Euskal Herria Zuzenean et par Euskal Herriko Laborantza Ganbara ainsi que par le dessinateur Asisko Urmeneta, entre autres.

 

http://www.lejpb.com/

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