8 MARS 2011
Journée internationale de luttes des femmes
BAYONNE
18h 00 Rassemblement devant la Mairie
19h 00 Attac café au cinéma l’Atalante, avec le Collectif féministe contre les violences sexistes
BIARRITZ
21h 00 Cinéma le Royal, film « We want sex (equality) » (Nigel Cole, GB 2010) et débat animé par le Collectif féministe contre les violences sexistes
Une histoire vraie
Le film conte l’histoire véridique d’un soulèvement de 187 couturières de housses de sièges des usines Ford survenu à Dagenham ; banlieue Est de Londres. Payées 15% de
moins que des ouvriers non qualifiés alors que leur travail exige de réelles compétences, ces femmes ont décidés de faire grève; Nous sommes alors en Juin 1968 et c’est une première dans
l’histoire de l’Angleterre..
Marre de faire la popote ?
Pour beaucoup les années 1960 reflètent une décennie marquée par l’émancipation de la femme : Elle fait des études, elle travaille, elle s’habille comme elle l’entend
(naissance de la mini-jupe. Bref pour toutes les femmes, les sixties est un synonyme de révolution.
Le développement d’une société se mesure aux progrès accomplis dans l’émancipation des femmes.”
C’est ce qu’un syndicaliste (le gentil) rétorque à ses collègues qui prônent la politique des petits pas (en vertu de laquelle on s’occupera des femmes plus tard). C’est dans ces scènes que l’on ressent qu’il n’est pas loin le temps où les maris interdisaient à leur femme de gagner leur vie..
Baignant dans l’atmosphère sexy des swinging sixties
On éprouve un plaisir empreint de nostalgie à se remémorer cette époque bénie de prospérité où tout restait à accomplir. S’équiper d’un réfrigérateur ou d’une télévision couleur, d’un nouveau
salon ou d’une automobile, la course à la consommation ne faisait que commencer et on se réjouissait. Quarante ans plus tard, certes l’élan est retombé mais l’attitude de Rita, qui se bat pour
ses convictions, reste plus que jamais d’actualité.