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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 08:00

couve-enbata.JPG

http://www.enbata.info/

Rencontre avec

 Elisabeth Hardouin-Fugier, Professeure des Universités, historienne de l’art et des mentalités.

Elisabeth Hardouin-Fugier publie son 40° livre  La corrrida de A à Z . Cet ouvrage est le 4° sur la corrida, depuis le Que sais-je de la corrida (1995, avec Eric Baratay) jusqu’au Bullfighting, a troubled history, (London, Reaktion Books, 2010) ------L’auteure a aussi développé plusieurs thèmes à la fois picturaux et culturels, la peinture mystique ou la peinture de fleurs. Plusieurs dictionnaires, tels que le  Dictionnaire historique des étoffes et Les Objets de dévotion (2005) sont des outils de travail reconnus.

Comment êtes- vous arrivée à l’animal ?

Toutes mes recherches visent à éclairer un sujet au feu croisé des facteurs culturels. La peinture de fleurs, par exemple, qui m’a occupée dix ans, part évidemment des œuvres et de leurs auteurs, mais prennent en compte les professeurs (j’ai étudié les élèves de Redouté, the pupils of Redouté, 1985), les pressions sociales qui inscrivent ces artistes dans l’histoire du féminisme, : l’exclusion des femmes par les écoles des Beaux-Arts, les vouent à la botanique. Mon livre le Peintre et l’Animal dans la peinture du XIX° siècle souligne l’appropriation de l’animal par l’homme et note l’absence d’images dérangeantes : la célèbre Rosa Bonheur va à l’abattoir pour y apprendre l’anatomie, mais reste aveugle aux procédés cruels de l’époque.

Et comment en êtes-vous arrivée plus précisément au thème de la corrida ?

J’ai été invitée au Second rassemblement mondial contre la violence à Montréal, parce que personne n’avait voulu traiter  la violence sur l’animal. Je me  suis alors interrogée sur la corrida, que je connaissais mal. J’ai interrogé les physiologistes, les éthologues et les sociologues à ce sujet, qu’alors je connaissais peu. J’ai décidé de m’y initier, d’apprendre à lire l’espagnol et d’étudier la corrida sous tous ses aspects. J’ai publié (avec mon jeune collègue historien Eric Baratay) un Que-Sais-Je sur la corrida. Autour de 2000, les connaissances en anthropologie, et en éthologie animale  se sont énormément enrichies, en particulier par des traductions de Canetti ou de Sofsky, et j’ai voulu profiter de ces apports Mon éditeur anglais, Reaktion books, appréciant cet aspect « cross cultural » m’a, demandé un nouvel ouvrage incluant l’Amérique latine et une très belle illustration (Bullfighting, a troubled history). Ma position est celle de l’historien. Je fournis aux lecteurs des renseignement précis peu ou pas publiés, (comme les autopsies des taureaux combattus), je rassemble des textes d’auteurs de toutes époques pour montrer l’évolution des mentalités, je pose les principaux problèmes. Sans pouvoir être exhaustive, mon enquête propose, afin qu’ils  puissent choisir leur position en connaissance de cause.

 

Que pensez-vous de l’abolition des corridas ?

De toute évidence, la corrida accuse un décalage de plus en plus grand avec les mentalités actuelles. La définition de la corrida par Simon Casas (citée de mémoire) « L’humanité est née dans un bain de sang, la corrida n’est qu’une goutte de plus », annonce clairement que la corrida s’inscrit dans une violence terrifiante  dont  aujourd’hui  on a pris conscience. A présent, on sait que cette sinistre perspective n’est nullement inéluctable. La corrida, parodie des exécutions publiques avec supplice ; apparaît donc comme inacceptable, et donc destinée à disparaître. Par ailleurs, les sciences nous confirment une proximité extraordinaire entre l’homme et l’animal, si bien que la torture ludique d’une bête semble plus que jamais intolérable.

A son sujet, peut-on parler de « tradition » ?

Il est hélas vrai que l’homme, depuis des siècles, semble avoir pris du plaisir à blesser des animaux. La corrida récupère des procédés de guerre, de combat et de chasse anciens, et des armes déjà démodées. Ce spectacle combine habilement les blessures que provoquent sur le taureau  dix-sept  armes. Le spectacle payant, enfermé dans un local privé, est alors très lucratif. Sous l’alibi de la bienfaisance, la corrida est considérée par le roi comme un « impôt volontaire » dont profitent en fait  la royauté et l’Eglise. Cet apport financier la maintient malgré l’opposition presque  unanime des philosophes et administrateurs. La corrida est l’un des premiers spectacles de masse de la nouvelle économie capitaliste, techniquement fixé dans un traité (1796). En France, la tentative d’implantation par le dictateur Napoléon III de 1853, se termine par une faillite. La corrida dite espagnole ne se répand guère avant la fin du XIX° siècle. L’expression «  « implantation ou importation espagnole assez ancienne » me semble plus juste. Les jeux taurins français antérieurs, parfois cruels, parfois ludiques,  ne peuvent s’assimiler à la corrida. De plus, asseoir une loi sur la tradition est un procédé juridique aberrant. Les associations opposées à la corrida proclament avec raison : « La tradition est tout sauf une excuse ». C’est une grande première que les députées G. Gaillard (PS) et M. Marland-Militello (UMP) aient déposé à l’Assemblée Nationale française une proposition de loi visant à interdire la corrida en France.

Depuis l’interdiction en Catalogne, comment envisagez-vous l’avenir en Pays Basque et en France ?

Le sujet a soulevé partout dans l’Hexagone un vif intérêt. Depuis la fin de la guerre, les français ont été mal informés ou désinformés par une publicité constamment dirigée par ses partisans et saturés d’images limitées aux apparences flatteuses : beaux gestes, tenues scintillantes, lumière attractive et monuments antiques grandioses. Les milliers de signatures d’opposants catalans leur a révélé une autre réalité que transmet aussi l’internet.  Les connaissances renouvelées qu’apportent les scientifiques sur l’animal rendent impossible d’ignorer les souffrances  qui lui sont infligées.

« Pour vous,  l’auréole artistique autour de la corrida est elle  un alibi ? ».

On ne peut nier que la corrida ait de belles apparences. Les costumes scintillent sous la lumière méditerranéenne, même si leurs accumulations de passementerie sont d’une répétitivité obsessionnelle. Les matadors, jeunes et beaux, prennent de belles attitudes, certains manient la cape jaune d’or et fuchsia avec une habileté remarquable. Autrefois, en Espagne, le public constituait un attrait supplémentaire par ses costumes, en particulier féminin. L’ambiance générale, la musique, la participation du public peuvent plaire. Un décor flatteur peut masquer la réalité des blessures infligées à l’animal. En aucun cas, ce décor ne doit être pris pour une démarche artistique. Il manque l’essentiel, la transposition de la réalité, sa transcendance, qui créent ce que Cézanne appelait un « monde parallèle », au-delà de la réalité elle-même. Le spectacle du sang génère souvent une émotion, non assimilable à une démarche artistique. Des artistes ont représenté la corrida, ou s’en sont inspirés. Les œuvres valables ne sont pas très nombreuses, dans une masse énorme de productions commerciales médiocres. Certains peintres andalous, le sachant, ont même quitté Séville pour éviter de tomber dans cette masse. Enfin et surtout, jamais une œuvre artistique ne peut servir à justifier le sujet représenté. Ainsi, la scène abominable d’une crucifixion avait suscité une foule d’œuvres superbes. Sans crucifixion, l’humanité aurait été privé des Trois Croix gravées par Rembrandt. Pour cette raison, va-t-on rétablir la peine de mort par crucifixion ? On peut appeler néronisme la démarche de ceux  qui suscitent une corrida pour inspirer une œuvre d’art, à l’exemple de Néron mettant le feu à Rome dans l’espoir que le spectacle de l’incendie lui inspirera une belle œuvre. Donc, la mise à mort effective d’un animal dans une habile mise en scène peut émouvoir un spectateur, mais  la corrida n’appartient pas au domaine artistique, ni par ce spectacle, ni par les représentations même intéressantes qu’en ont donné des artistes.

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 16:52

 A l'attention de l'équipage du vaisseau spatial Terre ...

Il y a quelques mois, les éditions associatives Astobelarra / Le Grand Chardon lançaient un appel à textes aux amoureux de la nature afin qu’ils participent à l’édition du livre « Paroles d’écolos ».
Ce projet a immédiatement entraîné l’adhésion de nombreuses personnes : des auteurs confirmés et d’autres qui n’avaient jamais écrit jusqu’à présent. Certains ne se sont jamais posés la question de savoir s’ils étaient écolos, mais, pour la circonstance, ont fait vibrer en eux une corde sensible. 
Pour le Grand Chardon, l’objectif est double : ouvrir une tribune libre afin de remettre l’Humain dans la Nature et la Nature dans l’Humain et, en même temps, poursuivre financièrement son œuvre littéraire, associative et militante.
Tous les auteurs publiés dans cet ouvrage ont accepté de céder leurs droits aux éditions Le Grand Chardon. Sans eux, ce livre n’existerait pas. 
Vous pouvez également participer à ce beau projet collectif et le soutenir grâce au bon de souscription .

LES AUTEURS
Christian Laborde - babel - Pierre Gastereguy - Yves Frémion - Nicolas Loustalot - Fred Vargas - Yves Cochet - Roland de Miller - Gérard Charollois - Marcel Saule - Jean Yves Deyris - Joana Irigaray - Laurence Goyeneche - André Cazetien - Maria Portugal - Henriette Charbonneau - François Terrasson - Bernard Charbonneau - Robert Hainard - Daniel Labeyrie - Marc Large - Roger Deschacht - Beb Kabahn & Fred Mirande - Alain Caudine - Arlette Zilberg - Jenofa Cuisset - Louis Espinassous - Roger Lapassade - Julos Beaucarne - Beñat Picabea - Stephan Carbonnaux - Michel Druez – Coline Serreau – Jean-Pierre Petit-Gras – Kolova - Olivier Eudes – Michel Vigneau 

(300 pages – Format 15,8 / 24 cms)
 
Un tarif spécial souscription est proposé au prix de 18 € l’unité. Tarif valable jusqu’au 1er décembre 2010, date de parution du livre, qui sera vendu en librairie au prix de 20 €
Expédition : Frais d'envoi 3 € (1 € par livre supplémentaire)

Vous pouvez adhérer à l’association et verser 5 € ou plus
Règlement par chèque à l’ordre de « Le Grand Chardon - Astobelarra » à adresser à :
à Le Grand Chardon / Astobelarra Maison Pastou F-64130 Moncayollle
(Le chèque ne sera déposé en banque qu’après l’expédition du livre début décembre 2010)
Tel : 05 59 59 28 32 81
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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 13:16

 

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 09:11

operation-ecris-a-tes-deputes.png

 

Bonjour à toutes et à tous,

la réforme des retraites est discutée en ce moment même à l'Assemblée Nationale. Nous le savons, les femmes vont payer le prix fort de cette réforme : pensions en baisse, précarité, carrières incomplètes, décôtes importantes... Le report de l'âge légal va toucher directement les femmes et risque de faire basculer bon nombre d'entre elles dans la précarité.

Après la réussite de la journée du 7 septembre, Osez le féminisme lance une campagne d'interpellation des députées et des députés pour exiger une autre réforme, qui garantisse un niveau de retraite décent à toutes les salariées et tous les salariés. Pour écrire aux députés de son département et leur demander qu'ils revoient le projet du gouvernement, RDV ici : http://osezlefeminisme.fr/article/retraites-femmes-de-tous-les-metiers-ecrivez-a-vos-deputes


En attendant la prochaine manifestation, le jeudi 23 septembre, faites circuler l'information autour de vous !

L'équipe d'Osez le féminisme
http://www.osezlefeminisme.fr

Un groupe FB a été créé pour cette campagne : http://www.facebook.com/group.php?gid=107609832633745&ref=ts

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 11:47

 

COMITE DE SOUTIEN au CIRQUE TZIGANE ROMANES

Le cirque familial tzigane ROMANES à Paris, fait aujourd’hui partie du paysage artistique européen.

« Nous les tziganes, on nous accuse de tout et notamment d’envoyer nos enfants faire la mendicité et voler ; il faudrait une bonne fois pour toutes savoir ce que l’on veut : je demande aux parlementaires français de ne pas jeter mes enfants dans la rue et de leur permettre d’apprendre et d’exercer le métier qu’ils ont choisi » Alexandre ROMANES

Afin de permettre au Cirque ROMANES de continuer son activité, nous, membres de ce collectif demandons aux autorités françaises :

· de réattribuer aux musiciens roumains du Cirque ROMANES les autorisations de travail qui leur ont été injustement retirées

· d’autoriser le Cirque ROMANES à employer les artistes roumains et bulgares avec qui ils travaillent depuis des années

· de demander au Procureur de la République d’abandonner les poursuite à l’encontre du Cirque et de ses dirigeants du fait de la participation de leur fille à leur spectacle

· de proposer aux parlementaires français d’avoir la gentillesse de ne pas interdire aux enfants du Cirque d’exercer le plus tôt possible un des rares métiers encore apprécié de la jeunesse.

 

 


CIRQUE ROMANES, 42-44 bd de Reims 75017 Paris, www.cirqueromanes.com, cirque.romanes@wanadoo.fr

Pour signer : http://www.petitions24.net/cirqueromanes

 


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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 08:22
SOS Racisme,
avec le journal Libération et la Règle du Jeu, lance une grande pétition

 
 
SOS Racisme,
avec le journal Libération et la Règle du Jeu, lance une grande pétition 

TOUCHE PAS A MA NATION !


Parce qu’il est inadmissible que le Chef de l'Etat fasse l’amalgame entre délinquance et immigration ;

Parce que nous ne pouvons accepter que l’on distingue des « Français de souche » et des « Français de papiers » ;

Parce que les étrangers doivent cesser de servir de boucs émissaires aux maux de la société.



 

Il est urgent de prononcer un triple « NON » face au projet de loi d’Eric Besson :
 

Non à l’extension des possibilités de déchéance de la nationalité !


Non à la stigmatisation des roms et des gens du voyages !


Non au recul des droits des étrangers contenu dans le projet de loi Besson !

 
 
 

JE REFUSE AVEC FORCE CETTE DERIVE :


JE SIGNE SUR WWW.TOUCHEPASAMANATION.COM

JE REFUSE AVEC FORCE CETTE DERIVE :

JE SIGNE SUR WWW.TOUCHEPASAMANATION.COM

 

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 12:57

C'est un 17 Décembre qu'est partie Marguerite Yourcenar. C'était en 1987.

 

 

Allez---- Merci les Deschiens!

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11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 17:15

  http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/97/William_Holman_Hunt_-_The_Scapegoat.jpg/800px-William_Holman_Hunt_-_The_Scapegoat.jpgPhoto wikipedia.

 

Belgique, France et Cie

Une contribution de babel.

 

Nous pensons donc agir en démocratie. Le peuple a reçu son invitation au bal du pouvoir sur bristol à son nom. Droit voire devoir de vote gravé dans les douleurs de ceux qui, avant nous, se sont battus pour que nous ayons la parole Tournerait-elle la roue de la Fortune ?

Non. Les croupiers du « Casino Royal » ont biseauté les cartes : quoi que nous votions, ce sera le choix du tourteau dans un panier de crabes… Parce que nos oligarques, déguisés en démocrates, sont des prédateurs qui se cooptent, par le biais d’alliances et de reniements. Ce n’est pas la foire au plus riche, c’est la victoire des « relations ». Chacun d’eux a tâté du pouvoir politique, avec les limites imposées par les autres pouvoirs : aucun ne se risquera à s’offrir en pâture aux autres requins de la presse, de la finance, des directions de la culture, des sénats, avec à l’occasion l’artillerie des armées ou des clergés. Parfois de génération en génération, ils ont appris dans les mêmes écoles comment régner. À de subtils détails, les membres du sérail se reconnaissent. Tel juge à Nuremberg en 1946 est l’oncle d’un ancien ministre de la culture, tel autre est fils d’un anonyme. Les cartes sont brouillées pour qui n’a pas le code. Quand un groupe de subversifs, gueux autant qu’inculte en l’art de dominer, retire l’échelle, le pinceau tient bon. Miracle ? Non, précaution et savoir-faire politique : remplacer la peinture par de la colle. Tant pis pour le grand projet de remise à neuf de la maison commune, mais il faut s’accrocher pour réussir, n’est-ce pas ? Le temps de la crise, on resserre les rangs,  on se rattroupe ensemble contre un lampiste, un fusible. « Il vaut mieux une victime aujourd’hui que dix demain, mon cher ».

Pire encore, celui qui a dirigé le mouvement, prenant « naturellement » la tête delà rébellion,  souvent, est un franc-tireur, oligarque aussi, mais en maraude. C’était le rebelle de la bande. Nous n’avons au final que le droit de choisir les béliers du troupeau de Panurge. La roue tourne, mais la Fortune ne change pas de camp.

Recouverte de fond teint pourtant craquelé, repeinte à neuf aux frais du contribuable, l’oligarchie se travestit en démocratie : un peu de théâtre pour gagner du temps, un peu d’illusion sur grand écran pour être applaudis au soir du dépouillement : rituel où les Grands Singes de l’Âge des Casernes établissent leurs hiérarchies. Bien noter : tout comme les familles de monarques, les oligarques ne sont pas concernés par les broutilles telles que frontières, procès, dettes, à moins qu’un autre clan soit en quête d’un trophée de chasse. Bien noter : il convient que des pékins soit ici et là élus, armés d’un hochet doré, mais sans vrai pouvoir parce seuls. Ils sont l’alibi démocratique, abonnés pour une saison morte à la première page des médias. Leur ascension, puis leurs chutes qui suivront chacune de ses intempestives gesticulations hors des normes du gotha seront un écran de fumée toujours bienvenu. Un coupable, une tête, vite : de ce côté-ci du miroir, la Reine de Cœur  non plus n’a pas cœur.  « Un de perdu, dix qui attendent leur quart d’heure de gloire ! »

Bienvenue en oligarchie : vous êtes priés d'être admiratifs au passage des longs cortèges de voitures noires qui versaillent les ministres et les barons en nos rues ; vous avez le temps d'admirer, car les feux tricolores sont déconnectés. Des gants blancs prolongés par des torses bleus aux plis amidonnés ventilent l'ordre de marche : l'anonyme attend, les barons finiront par passer encadrés de chevaliers dont les destriers sont au moins des 1000 cm3, enrobés de courtisans avec cartes de presse… Les grandes fortunes font crisser leurs roues au tournant.

Lui, toi, moi, pensions que le risque de la démocratie, celui d'être un peuple majoritairement stupide avec un gouvernement élu en cette veine, était muselé par la République. Celle-ci est un corset de valeurs sûres qui cimentent les rapports humains. C’est une camisole de force si besoin quand le peuple devient fou. C’est le gazon du terrain de jeu, où les plus nombreux seront l'équipe la plus forte. Les règles du jeu social se tracent à coup de codes pénal et civil des lignes blanches à travers la culture, lignes d’un champ de lice à respecter arbitrairement, sous peine d’un coup de sifflet, d’un arrêt de jeu, d’un stage au vestiaire, d’une exclusion. La République a autant de points communs, de parenté avec le peuple qu’elle gouverne, qu’un gymnase en a avec le corps d’un gymnaste. La démocratie est un cri jailli des tripes du peuple. La république est le solfège qui transforme ce cri en un choral, un hymne national, pour que chacun marchant au même pas, nul ne marche vraiment au sien propre, nul n’ait le pouvoir. Quand les cooptés ne sont pas élus en nos terres, ils sont nommés. Puisque la république est une mascarade où les oligarques assurent leurs carrières, nous pourrons endosser la camisole, mais jamais nous ne pourrons en nouer ou dénouer les manches. Même à dix contre un, la République ou le Royaume s’impose.

Ainsi nos états mijotent nos présents subtilement assaisonnés de miel et de vinaigre.

Les disciples de Platon le savaient déjà. Les pouvoirs fonctionnent en trois temps, où alternent des dominantes : démocrates, républicaines et oligarchiques. Le passage de l’une à l’autre est le temps de la curée des affamés de pouvoirs, et de l’efflorescence des visionnaires : des périodes chaotiques. Chacun attend, le souffle court, que la roue de la fortune s’immobilise.

L’équilibre est instable. La démocratie, en crise, amène l’inertie. Les uns musellent les autres. L’unité est menacée, car nulle majorité n’émerge de l’émiettement des intérêts particuliers. Si aucune oligarchie ne s’empare du levier des pouvoirs, lassé, le peuple demandera de l’ordre, à Varsovie comme à Berlin ou à Antwerpen, hier ou aujourd’hui avant hier. Des l’ordre et des ordres clairs, pour que ça bouge, en flamand ou en wallon, mais que ça bouge !!! Emballée, la machine n’arrive pas à passer à l’équilibre républicain (ou monarchique si vous voulez : dans ce cas, un roi donne le cadre comme un socle républicain…). Elle passe à l’excès de république : la tyrannie. Les régimes qui se nomment « République » en premier lieu sont toujours des régimes dont l’autorité flirte avec une forme de dictature. De toute façon, une fois passés les stades démocratique et républicain, une élite, une noblesse, bref une oligarchie s’est installée, bien solidement, dans les replis des rideaux des bureaux de direction, ou ceux des velums sur les tribunes, ou ceux des nappes sur les tables des décideurs.

En terre de France, après la discipline républicaine de De Gaulle qui a encadré la France dans une Ve République, le corset des valeurs étouffait les enfants de cette France. Elle s’est jetée en Mai 68 dans les parfums de la démocratie, brûlant corsets et soutien-gorges pour que la Liberté guide le peuple en chemise ouverte sur une poitrine généreuse et libérée… Les caciques renvoyés à leur retraite, une autre tribu a pris les rênes des pouvoirs : elle se les partage entre copains. Dévorer ensemble, ça crée des liens, le tout est de bien choisir qui dévorer : quand il y en a pour dix, il y en a pour un.

Nous sommes en une des variantes de l’oligarchie.

En Belgique, en France, aux USA, partout où le politique seul échoue si les Familles, les mafias, les lobbies ne daignent pas introniser le prétendant à l’illusion du trône, nous avons la signature de ce Régime. Mais notre oligarchie est en crise : le partage du butin se passe mal, les frontières de l’Empire bouillonnent d’une colère qui désespère de ce monde au point de lui préférer un paradis posthume, hypothétique pour nous, sacrément certain pour eux, au point qu’ils n’hésitent pas à monter combien ils sont déjà mis à morts en se laissant exploser parmi des victimes innocentes, vite débitées en tranches de martyrs ou de complices. En réponse, nous n’avons pas à nous étonner que la comptine de la sécurité, la consolation de l’ordre, la ritournelle de la pureté fascinent les déçus, les oubliés de la tentative de démocratie et de l’échec de l’oligarchie. Elles bercent les dix qui crèvent pour que demain peut-être, cent, mais cent autres, ne connaissent pas ce sort. Or demain et les autres sont une autoroute  lointaine, quand on a besoin d’être quelqu’un maintenant. Nos extrêmes de droite ou de gauche, nos dictatures populistes, nos despotismes à la petite semaine sont bel et bien à l’ordre du jour. De nos jours. Ici.

Le sachant, nous pouvons refuser les mascarades, les détournements de nos forces en des actions truquées, perdues d’avance, et les petites dérives chacune acceptable qui mènent à acclamer l’inacceptable, lorsque se profile le simplement efficace, le rationnel en lieu et place du raisonnable. Car sacrifier dix quidams pour sauver cent, logiquement c’est en sauver beaucoup. C’est rationnel. Mais sacrifier dix hommes n’est raisonnable du tout.

Nous pouvons marcher dans des souliers de notre choix, choisir la cadence de nos farandoles.

Nous pouvons retrouver notre liberté, celle qu’étouffent des élections de la peste ou du choléra.

Nous pouvons éviter le piège de faire d’un autocrate le centre, même à rebours, de nos intérêts et de nos actes.

Puisque tous ces systèmes sont des impasses, il n’est pas besoin de système pour tracer notre route.

Regardez bien : quelque chose nous rendra conscient de ce qui vaut la peine d’être vécu, et nous centrera sur ce qui donne la douceur de vivre.

Il n’est besoin que d’amour et d’amitié.

Regardez bien : tout changement d’alliance, tout passage d’une gouvernance à l’autre appellent à se réunir. Or, tout nous sépare, au pays du chacun pour soi, mais une seule chose saura nous réunir : un bouc émissaire.

Le rite du bouc émissaire est très peu connu tandis que les mots « bouc émissaire » sont très à la mode.

Un bouc ?

Prendre un membre du troupeau identifiable, le mythe ou rite biblique dit « un bouc noir ».

Le charger officiellement des fautes des uns et des erreurs des autres.

Émissaire ?

C’est à dire : « envoyé » hors du troupeau. Chassé à coups de pierres et de coups de bâtons dans le désert, loin du troupeau, avec sur son dos la culpabilité en guise de kit de survie. Renvoyé dans un territoire où la vie n’est pas une vie.

Une fois ceci fait, le bouc est oublié. Un lien « sacré » réunit les uns et les autres : une complicité s’est installée. Un ennemi commun évite à chacun les coups des autres.

Pour sortir de ce cercle vicieux, il faut renoncer à ce bouc émissaire, qu’il soit Rom, Wallon, khafir ou fanatique.

Il faut ouvrir les yeux, et lucidement se savoir ni réellement en démocratie, ni en république (ou en monarchie moderne).

Nous n’avons qu’un seul chemin, qu’une seule issue de secours : l’amour et l’amitié, la bienveillance, même envers le bouc noir. Et ce n’est pas facile.

Rien qu’en me regardant le matin dans ma glace, je sais que cette voie est ouverte et sûre. Considérant ce bonhomme dans mon miroir, je sais déjà qu’avec lui, il y a du pain sur la planche…

Même celui-là, je dois lui accorder mon amitié, et ne pas tolérer son intolérance.


Le babel, ce mercredi 8Septembre 2010

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 11:45

 

- " Bayonne ! Un pas sous les Arceaux,
Que faut-il davantage
Pour y mettre son héritage
Ou son coeur en morceaux ?

Où sont-ils, tout remplis d'alarmes,
Vos yeux dans la noirceur,                                                              index-copie-2.jpg
Et votre insupportable soeur,
Hélas ; et puis vos larmes ? "

Tel s'enivrait, à son phébus,
D'un chocolat d'Espagne,
Chez Guillot, le feutre en campagne,
Monsieur Bordaguibus.

 

Ca, c'est un poème de Paul Jean Toulet http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul-Jean_Toulet

 

Depuis, l'eau a coulé sous les ponts de la Nive, de l'Adour, la CCI s'est installée, les maires se sont succédés et les deux derniers de la dynastie Grenet. L'industrialmisation sans âme, broyeuses d'hommes et de nature ne laisse derrière elle que chômage et dédolation.

 

 

304670_fertiladour_investigacion_1_dest_2.JPG

 

De 4 à 10.000 mètres cubes de terres contaminées par de la radioactivité dissimulés sous le sol de Fertiladour. Photo : EITB      http://www.eitb.com/fr/

 


 

 

Pollution radioactive sur un terrain du port de Bayonne

BAYONNE (Pyrénées-Atlantiques) - Une expertise demandée par le conseil régional d'Aquitaine a confirmé la présence d'une pollution radioactive sur un ancien terrain industriel qui borde le port de Bayonne à Boucau (Pyrénées-Atlantiques), a-t-on appris jeudi de sources concordantes.

Ce terrain de 7,9 hectares, dont les associations de défense de l'environnement locales dénoncent la dangerosité depuis 1997, a fait l'objet d'une expertise demandée par le conseil régional avant son acquisition prévue pour le lancement d'une nouvelle activité industrielle.

"Les premières conclusions de cette étude (...) signalent des pollutions avérées et appellent des mesures complémentaires afin de déterminer concrètement les travaux de dépollution nécessaires", a indiqué le conseil régional dans un communiqué diffusé mercredi.

Le Collectif des associations de défense de l'environnement (Cade) avait rappelé la veille à Bayonne son combat de treize années pour dénoncer la "dissimulation" de la situation de ce terrain utilisé jusqu'en 1992 par l'entreprise Fertiladour, filiale du groupe Roullier, pour "le broyage d'un minerai riche en thorium 232, une substance hautement radioactive".

Selon Victor Pachon, président du Cade, les "graves irrégularités de l'entreprise" ont été "systématiquement maquillées", avec l'aide des services de la Direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement (Drire), qui s'est attachée à "fournir des échappatoires à l'industriel".

Le Cade dénonce des mesures de radioactivité faites, délibérément selon lui, dans les zones les moins polluées du terrain et une présentation trompeuse des résultats pour faciliter la revente et éviter un recours des anciens employés de Fertiladour, dont plusieurs présenteraient de graves cas de silicose.

En annonçant sa décision de suspendre sa décision d'achat de ce terrain, le conseil régional précise en avoir informé le préfet des Pyrénées-Atlantiques et avoir "invité les services de l'Etat à tenir compte des préconisations formulées, qui consistent principalement à des études de sol complémentaires".

(©AFP / 09 septembre 2010 10h24)


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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 17:48

 

 

4-sept-030.jpg

Le 4 Septembre dernier, à Bayonne, dans la salle de l'Elkartetxe, après une distribution de tracts dans les rues de la ville, conférence de presse du CRAC Europe. De gauche à droite:

Luce Lapin, Porte-parole

Hélène Vaquier, Présidente

Jean-Pierre Garrigues, Vice-président

 

Lors de cette conférence de presse, a été rendue publique la liste des 204 premières personnalités du Pays Basque, signataires de la pétition du CRAC Europe pour l'abolition de la corrida.

A qui le tour?

 

COMITÉ RADICALEMENT

ANTI CORRIDA Europe

pour la protection de l’enfance

Présidence d'honneur : Albert Jacquard,

Jacques Derrida †, Patrick Pelloux

BP 10244, 30105 ALÈS CEDEX

06 75 90 11 93

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Appel des 204  premières personnalités du Pays basque pour l’abolition de la corrida.

Zezenketaren suntsiketaren alde, lehen Euskal Herriko 204 pertsona eszagutuen en deia.

 

Abo, artiste peintre, margolari

Jean-Pierre Ahado, conseiller municipal d’Uhart-Cize, Uharte Garaziko herriko kontseilari

Aire Ahizpak, chanteuses, kantariak

Mixel Aire, bertsulari

Xole Aire, adjointe au maire d’Urepel, Urepeleko auzapezorde

Daniel Alfaro, conseiller municipal d’Irouleguy, Irulegiko herriko kontseilari

Xan Alkhat, animateur radio, animatzaile

Michel Amade, artiste plasticien, artista

Francis Ancibure, expert judiciaire, psychologue clinicien, psikologoa, judizial ikerle

Joana Arbeletche, actrice de la vie culturelle basque, Euskal kultur biziaren aktore

Pantxika Arrambide, journaliste, irratilari

Txomin Arrambide, ancien maire d’Urepel, Urepeleko auzapez ohia

Bernadette Argain, journaliste, irratilari

Kristof Arotzarena, journaliste, irratilari

Jean Aurnague, musicien, musikari

Michel Aurnague, chercheur au CNRS, ikertzaile

Gilda Ayerdi Caudine, auteure de Témoignage de deux combattants de l’ombre ren autore

Gérard Bagardie, auteur, comédien, metteur en scène, antzerkilari

Jone Barneix, journaliste, irratilari

Josette Barnetche, première assistante réalisation cinéma

 Patricia Bedey, orthophoniste, coauteure de Anitest, psikologoa, « Anisten » autore

Malika Bassagaisteguy, conseillère municipale de Bunus, Bunuzeko Herriko kontseilari

Marie-Claire Bassagaisteguy, conseillère municipale de Bunus, Bunuzeko Herriko kontseilari

Gilles Belondrade, musicien, musikari

Philippe « Nenex » Benech (artiste-photographe), argazkilari

Jean Luc Berho, président de l’association Intxauseta, ren lehendakari

Peio Bereterbide, conseiller municipal d’Uhart-Cize, Uharte Garaziko herriko kontseilari

Maite Berckmans, présidente de l’association Arbres, elkartearen lehendakari

Michel Berhocoirigoin, paysan militant, laborari militante

Lucien Betbeder, maire de Mendionde, Lekorneko auzapeza

Jojo Bidart, journaliste, irratilari

Michel Bidegain, universitaire, unibertsitateko irakasle

Thierry Biscary, musicien, musikari

Jojo Bordagaray, chanteur, kantari

Kiki Bordatxo, musicien ,musikari

Jakes Bortayrou, acteur de la vie politique et culturelle basque, Euskal kultura eta politika biziaren aktore

Popol Boscq, montagnard et acteur de la vie culturelle basque, mendizale eta euskal kultura biziaren aktore

Michel Botella, consultant environnement, ingurumen aholkulari

Jacqueline Bougis, déléguée de l’association Femmes 3000 en Garazi et Baigorri, ko Femmes 3000 elkartearen ordezkari

Étienne Boyer, rédacteur Web, auteur de Mauvais berger, ren autore

Nicholas Bray, journaliste, kazetalari

Zoé Bray, artiste peintre, margolari

Agnès Brives, artiste plasticienne, artista

Lou Bruant, conseillère municipale d’Hendaye, Endaiako Herriko kontseilari

Antton Cabanne, conseiller municipal de Saint-Just-Ibarre, ancien maire, Donaixtiko herriko kontseilarra, auzapez ohia

Gabriel Camou, maire d’Uhart-Cize, Uharte Garaziko auzapeza

Maria Candido, artiste lyrique, kantari

Marie-Hélène Castay, présidente fondatrice de l’association Erleak, elkartearen eraikile eta lehendakari

Marie-Hélène Catalogne, conseillère municipale de Bunus, Bunuzeko Herriko kontseilari

Martine Caplanne, chanteuse et amie des poètes, Kantaria eta poeten laguna

Stephan Carbonnaux, écrivain et conférencier, idazle eta mintzalari

Alain Caudine, professeur d’arts martiaux, arte marzialen erakasle

Laurent Caudine, président des éditions Astobelarra,ren lehendakaria

Piarres Charritton, académicien basque, Euskalzaindiaren kide

Jenofa Cuisset, fondatrice des Verts au Pays basque, cofondatrice du Centre Hegalaldia de sauvegarde de la faune sauvage, Euskal Herriko Berdeen eraikile eta Hegalaldiaren ko-eraikile

Antton Curutcharry, historien,historialari

Bernard Dacosta, écrivain, idazle

Josette Dacosta, artiste-peintre, margolari

Jean-Louis Davant, historien, académicien basque, historialari, Euskalzaindiaren kide

Georges Daubagna, adjoint au maire d’Anglet, Angeluko auzapezorde

Martine Daubagna, trésorière des Verts du Pays basque, Euskal Herriko Berdeen diruzaina

Jean-Stéphane Devisse, directeur d’ONG, ONG baten buruzagia

Jean-Yves Deyris, animateur de Aloes Boucau, ren animatzaile

Marie-Hélène Dubernet, artiste peintre, margolaria

Colette Dubuc, artiste plasticienne, artista

Yvan Dumont, auteur, autorea

Bob Edme, photographe de presse, prentsaren argazkilari

Maritxu Erdozaintzi, conseillère municipale de Bunus, Bunuzeko Herriko kontseilari

Piarres Erdozaintzi, sculpteur, zizelkari

Jean-Michel Erguy, conseiller municipal d’Ispoure, Izpurako herriko kontseilari

Michel Ernaga, maire d’Urepel, Urepeleko auzapeza

Beñat Errecalde, montagnard et photographe, mendizale eta argazkilari

Maialen Errecart, permanente de AEK Garazi-Baigorri ko AEK ren arduradun.

Mattin Errecart, acteur de la vie culturelle basque, Euskal kultur biziaren aktore

Allande Erreçarret, ingénieur agronome chargé de mission, laborantzako injineru

Jean-Pierre Etchalus, vétérinaire, marexala

Eñaut Etchamendy, linguiste, hizkuntzalari

Eric Etchamendy, syndicaliste agricole, laborantzako sindikalista

Maryse Etcharren, conseillère municipale d’Uhart-Cize, Uharte Garaziko herriko kontseilari

Margaritta Etchelecu, bénévole des radios basques, Eukal Irratien kide

Mattin Etchepare, conseiller municipal de Mendionde et président de EA, Lekorneko herriko kontseilarra eta EA ren (Iparralde) lehendakari

Jean-Noël Etcheverry (Txetx), formateur, formatzaile

Ketty Etcheverry, psychologue, coauteure de Anitest, psikologoa, « Anisten » autore

Allande Etxart, traducteur, itzultzaile

Lucien Etxezaharreta, journaliste, animateur de la revue Maiatz, kazetalari, Maiatz aldizkariaren animatzaile

Olivier Eudes, auto-entrepreneur, responsable développement de Kuntiki (planches de surf en balsa équitable et résine à base d'huile de lin), Kuntiki entrepresa garapenaren arduradun

Albert Eyheramendy, musicien, musikari

Brigitte Ferry, conseillère municipale du Boucau, Bokaleko herriko kontseilari

Amaia Fontang, syndicaliste, sindikalista

Mireille Fonty, professeure d’arts appliqués, arte erakasle

Philippe Franzen, artiste-peintre, margolaria

Xabi Garat, conseiller municipal de Bunus, Bunuzeko Herriko kontseilari

Ramuntxo Garbisu, journaliste, kazetalari

Prunelle Giordano, illustratrice, ilustraziale

Christiane Giraud, sculpteur, zizelkari

Joseph Goiheneix, maire de Lekumberry, Lekunberriko auzapeza

Laure Gomez, illustratrice, irudigile

Marie-Agnès Gorostiague, journaliste, irratilari

Galéry Gourret Houssein, conseiller municipal de Biarritz eko Herriko kontseilari

Laurence Goyheneche, soigneuse animalière, faune sauvage, abereen sendagile, faunarentzat

Michèle Grosdemouge, conseillère municipale d’Anglet, Angeluko herriko kontseilari

Battitta Guiresse, acteur de la vie culturelle basque, euskal kultura biziaren aktore

Antton Hariñordoki, traducteur, itzultzaile

Eñaut Harispuru, conseiller municipal de Bunus, Bunuzeko Herriko kontseilari

Maite Harlouchet, conseillère municipale d’Ahaxe, Ahatsako herriko kontseilari

Fantxoa Hastaran, acteur de la vie sociale et solidaire, sozial arloan ari dena

June Hennessey, ex-chanteuse de chez Maxim’s, Maxim’s jatetxe  famatuaren kantari ohia

Benjamin Hicaubert, cofondateur de « Le verger de la chevrière », Ahuntzaineko sagardoiaren ko-eraikile

Jon Hicaubert, cofondateur de Le verger de la chevrière, Ahuntzaineko sagardoiaren ko-eraikile

Pantzo Hirigarai, journaliste, auteur de pièces de théâtre, irratilari, antzerkien autorea

Jean-Baptiste Hirigoyen, artiste lyrique et ancien champion de France professionnel de grand chistera, kantaria eta pilotaria

Itziar Madina, journaliste, écrivaine, kazetalari eta idazle

Gil Haran, coordinateur de Euskal irratiak,ren koordinatzaile

Aña Mari Ibañez, maire de Behorleguy, Behorlegiko auzapeza

Gérard Ihidoi, chanteur et conseiller municipal d’Uhart-Cize, kantari eta Uharte Garaziko herriko kontseilari.

Kattalin Indaburu, journaliste, irratilari

Gilen Iriart, acteur de la vie politique et culturelle basque, Euskal kultura eta politika biziaren aktore

Aña Mari Iribarne,conseillère municipale d’Anhaux, Anauzeko Herriko kontseilari

Jean-Bernard Iribarne, dessinateur, marrazkilari

Jean Christian Irigoyen, musicien et conseiller municipal de Gamarthe, musikari eta Gamarteko herriko kontseilari

Gaizka Iroz, photographe de presse, prentsaren argazkilari

Takashi Iwagami, guitariste, musikari

Gari Jaureguy, entraîneur de l’équipe de cycliste junior d’Équateur, Ekuadoreko xirrindula gazte taldearen entrenatzaila

Peio Jorajuria, journaliste, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Herria, kazetalari

Jeanne Krecklebergh, présidente de l’association Emazteek diote, en lehendakari

Daniel Labeyrie, chroniqueur musical et littéraire, musika eta literaturaren kronikari

Louis Labadot, secrétaire de la section PCF de Mauléon, Mauleko PCF en idazkari

Manex Lanatua, poète apiculteur, poeta eta erlezain

Clémence Labrouche, journaliste, kazetalari

Eñaut Larralde, chanteur, kantari

Xabi Larralde, chercheur, ikertzaile.

Mattin Larzabal, journaliste, irratilari

Alice Leiciagueçahar, porte-parole des Verts du Pays basque, Euskal Herriko Berdeen botz-eremaile,Conseillère régionale d’Aquitaine, Akitaniako konsteilari, fondatrice et ex-présidente de l’association Garazikus, en eraikile eta lehendakari ohia

Annick Lestrade, déléguée syndicale (santé), sindikalista

Maritxu Lopepe, journaliste, kazetalari

François Madin, vétérinaire, marexala

Itziar Madina, journaliste, écrivaine, kazetalari eta idazle

Julen de Madariaga, avocat retraité, abokatu erretretan

Pascale Madonna, designer

Maite Maniort-Hennebutte, avocate retraitée, abokatu ohia

Pantxika Maitia, animatrice culturelle, animatzaile

Monique Marcadé, Parti socialiste 64

Nathalie Marcadé, Parti socialiste 64

Dimitri Marguerat, naturaliste, naturalista

Erramun Martikorena, berger et chanteur, artzain eta kantari

Pascale Martin, chanteuse, musicienne – Duo Elegance, kantaria, musikaria

Florent Marcellesi, porte-parole des Verts d’Euskadi, Euskadiko berdeen botz eramaile

Jean-Pierre Massias, universitaire, unibertsitalaria

François Xavier Maurin, champion de France de surf en 1970, champion de France de Longboard en 1990, Frantziako surfaren xapeldun 1970an eta Frantziako longboardaren xapeldun 1990an

Maiana Mendiburu, animatrice radio, animatzaile

Paul Mendiburu, conseiller municipal de Mendionde, Lekorneko Herriko kontseilari

Panpi Mercapide, technicien et animateur radio, teknikalari eta animatzaile

Beñat Minondo, conseiller municipal de Bidarray, Bidarraiko Herriko kontseilari

Beñat Molimos, conseiller municipal de Bunus, Bunuzeko Herriko kontseilari

Gabi Mouesca, ancien directeur de l’Observatoire international des prisons

Annette Mugenthaler, coordinatrice des Verts de Navarre, Nabarreko Berdeen koordinadore

Pascale Nolla, chanteuse et professeure de chant, kantari

Panpi Olaizola, conseiller municipal d’Espelette, Ezpeletako herriko kontseilari

Daniel Olçomendy, maire d’Ostabat, Izurako auzapeza

Denise Olhagarai, musicienne, musikari

Bernadette Oillarburu, conseillère municipale, ancien maire de Juxue, Jutxiko herriko kontseilarra, auzapez oiha

Luxi Oillarburu, conseillère municipale de Gamarthe, Gamarteko herriko kontseilari

Beñat Oteiza, permanent du PNV en Iparralde, ko PNV ren arduradun

Menane Oxandabarats, permanente d’Aberzaleen Batasuna ren arduradun

Philippe Oyhamburu, artiste, artista

Beñat Oyharzabal, chercheur en linguistique, hizkuntzalari

Victor Pachon, instituteur retraité, erakasle erretretan

Manex Pagola, auteur-compositeur interprète, musikaren autore-musikagile eta interpretatzaile.

Iraultza Partarrieu, photographe, argazkilari 

Patricyan, artiste, artista

Claude Perez, musicien, chanteur, « Duo Elegance », musikari, kantari

Bernard Perez, artiste plasticien, artista

Line Pierné, présidente de l’association Femmes 3000 en Aquitaine, Akitaniako Femmes 3000 elkartearen lehendakari

Colette Pince, cofondatrice de Pays basque Écologie, ren eraikile

Antton Pochelu, sculpteur, zizelkari

Jean Queheillalt, conseiller municipal d’Uhart-Cize, Uharte Garaziko herriko kontseilari

Martine Razin, chargée de mission, Ligue pour la protection des oiseaux, LPOren arduraduna

Aitor Renteria, journaliste, kazetalari

Rémi Riviere, journaliste, kazetalari

Alatz Robles Arangiz, écrivain, idazle

Irkus Robles Arangiz, artiste peintre, margolari

Naia Robles Arangiz, chanteuse,kantari

Ugutz Robles Arangiz, conteur, kondalari

Luc Rolland, céramiste, zeramikalari

Marie-Claire Sabarots, conseillère municipale d’Ascarat, Azkarateko herriko kontseilari

Andde Sainte Marie, acteur de la vie politique basque, politika biziaren aktore

Anthony Sans, conseiller municipal d’Etchebar, Etxebarreko herriko kontseilari

Peio Serbielle, chanteur, kantari

Peio Setoain, maire des Aldudes, Aldudeko auzapeza

Vera Sorokine, artiste, artista.

Jean-François Terrasse, cinéaste animalier, zinegile eta ornitologo

Marie-Ange Thébaud, responsable associative (écologie), elkarte munduaren arduradun, conseillère municipale de Boucau, Bokaleko herriko kontseilari

Henriette Uhart, conseillère municipale de Bunus, Bunuzeko Herriko kotnseilari

Patxiku Uranga, libraire, auteur de Trois fuites, ren autore

Asisko Urmeneta, dessinateur, marrazkilari

Valérie Valentin, présidente de l’association Chat des rues, elkartearen lehendakari

Catherine Vandevyvere, traductrice d’édition, edizioko itzultzaile

Johann Villanua, berger et poète, artzain eta poeta

Maryse Voisin, sculpteur, premier grand prix de Rome 1968, zizelkari

André Weiss, ingénieur retraité, injineru erretretan

Daniel Xalbador, auteur-compositeur-interprète, musika egile eta kantari

Jean-Claude Ybargaray, maire de Lacarre, Lakarreko auzapeza

Véronique Zenoni, vétérinaire ostéopathe, marexala

Amaia Zubiria, chanteuse, kantaria

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