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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 09:00

Lors de mon adolescence, autour de moi, j'entendais chanter l'Internationale  et d'autres chansons communément dénommées "révolutionnaires".


Avec mes copains de "Jeunes et Nature", aux côtés de FrançoisTerrasson http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Terrasson
avec son association "Défense et renaissance du bocage", nous avions nos propres chansons révolutionnaires, beaucoup plus teintées de vert que de rouge. Elles étaient et sont révolutionnaires en ce sens qu'elles se dressent contre la dictature absolue de la technique, contre l'écrasement des personnes et de la nature sous le rouleau-compresserur d'un soi-disant progrès.
Madame la Colline, de Gilles Servat, chant de révolte contre les travaux connexes au remembrement en Bretagne, étaient de celles-là. Je ne l'ai jamais vraiment oubliée mais depuis le terrible orage de Juin dernier et l'inondation de ma maison,  elle passe à nouveau en boucle dans ma tête. Ce jour là, y' avait pas photo: la puissance dévastatrice  des torrents qui se formaient empruntait bien le chemin des  haies qu'avaient plantées les anciens  et que les  deux dernières générations ont mis  le plus grand soin à arracher systématiquement.
Je ne peux m'empêcher de penser à cet étudiant trotskyste qui, en 70, alors qu'au pied de la tour Jussieu, nous tentions d'informer sur le  massacre qui se préparait dans le Parc de la Vanoise, nous avait déclaré "La nature est un concept bourgeois" et à qui j'avais répondu "Et toi, tu es un con tout court".
Peut-être,aujourd'hui comme beaucoup de ses semblables, roule-t-il en un rutilant 4x4 sur les Champs-Elysés, peut-être a-t-il voté Sarko lors des dernières présidentielles. Pas moi.



Paroles de Litanies pour l'an 2000 Chansons de Gilles Servat Paroles de Mon coeur ne s'habituera jamais


Quelques-uns de mes enfants arbres. Le vilain  poteau téléphonique, métallique de surcroît,  n' en fait pas partie mais fut bouché par les soins de ma famille en 1981, pour sauver la vie des oiseaux cavernicoles, des écureuils, etc.



Madame la Colline
Imprimer la chanson Madame la Colline de Gilles Servat à partir d'une fenêtre en mode texte et sans publicité  :-) Envoyer le texte Madame la Colline de Gilles Servat à un ami Favori 

Vous êtes jaune et desséchée
Pourquoi madame la Colline
Mes racines ont arraché
Je n'ai plus d'eau dans ma poitrine

Et l'eau s'enfuit, s'enfuit, s'enfuit
Dans les prairies, l'herbe était si belle
L'eau s'enfuit, s'enfuit, s'enfuit
J'entends taper le seau sur le fond du puits

Dans les dessous de mes fossés
L'ombre était douce et accueillante
Les animaux pour se soigner
Y trouvait des herbes et des plantes

Et l'eau s'enfuit, s'enfuit, s'enfuit
Dans les prairies, l'herbe était si belle
L'eau s'enfuit, s'enfuit, s'enfuit
J'entends taper le seau sur le fond du puits

Beau rossignol du bois joli
Si tu nous quittes pour toujours
Qui chantera pendant la nuit
Nos doux messages à nos amours

Et l'eau s'enfuit, s'enfuit, s'enfuit
Dans les prairies, l'herbe était si belle
L'eau s'enfuit, s'enfuit, s'enfuit
J'entends taper le seau sur le fond du puits

C'est notre histoire que nous gravions
Dans les sillons de nos cultures
Chaque champ portait par son nom
Témoignage de notre culture

Et l'eau s'enfuit, s'enfuit, s'enfuit
Dans les prairies, l'herbe était si belle
L'eau s'enfuit, s'enfuit, s'enfuit
J'entends taper le seau sur le fond du puits

Les noms et les mots, on les rase
Les champs reçoivent un numéro
Pour notre histoire et pour nos phrases
Le numéro c'est le zéro

Et l'eau s'enfuit, s'enfuit, s'enfuit
Dans les prairies, l'herbe était si belle
L'eau s'enfuit, s'enfuit, s'enfuit
J'entends taper le seau sur le fond du puits

Mais pourquoi tant d'acharnement
A vouloir que tout on arrache
Est-ce que c'est pour le rendement
Ou pour que personne ne s'y cache

Et l'eau s'enfuit, s'enfuit, s'enfuit
Dans les prairies, l'herbe était si belle
L'eau s'enfuit, s'enfuit, s'enfuit
J'entends taper le seau sur le fond du puits
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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 07:00



A la Sainte Catherine, certaines mettent de drôles de chapeaux.


Mais la Sainte Catherine, c'est aussi et surtout le jour de l'année  dont on a coutume de dire qu'il est le plus approprié à la plantation des arbustes et des arbres.



Le 24 Novembre 1983, je plantais ce Tilleul argenté, ici photographié il y a quelques jours.. Le lendemain, 25 Novembre, jour de la Sainte Catherine, naissait Itziar Estelle ma fille. Je me souviens lui avoir dit, alors qu'elle avait quelques heures : "Itziarño, puisses-tu avoir, comme ton frère le Tilleul, les pieds sur Terre et la tête dans les étoiles".



Avec Cédric, en 1987, sous les noisetiers plantés en 1973. J'avais baptisé cette photo "L'attaque de la diligence".

Bien entendu, je suis du côté des Indiens!


En 1987 encore,  près d'un châtaignier  planté par mes soins sur les hauteurs d'Uharte Garazi.




Urtebetetze on, alabatxo! Bon anniversaire, fifille!

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 07:00


Samedi 29 novembre 2008

Journée internationale sans achat

Parce que le partage commence par le refus de consommer, demandons l’application des ordonnances de 1944 sur la presse, édictées par le Conseil national de la résistance, pour libérer les médias de la tutelle des multinationales. Conjointement, ordonnons le démantèlement des agences de publicité, véritable organe de propagande de la société de consommation.

A défaut de grève générale de la consommation : "journée sans achat" ce 29 novembre 2008
 

 


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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 15:00

 



Signer la pétition   -   Voir les signataires


 

La loi du 25 février 2008 relative à la rétention de sûreté fait rupture dans notre tradition juridique. Elle permet l’incarcération dans des établissements spéciaux de personnes condamnées qui, bien qu’ayant purgé leur peine, seront privées de liberté du fait de leur « particulière dangerosité ». Pour la première fois dans notre droit, des individus pourront être enfermés sur décision judiciaire non pour sanctionner des actes délictueux ou criminels, mais pour anticiper des actes qu’ils n’ont pas commis ! A juste titre, Robert Badinter a dénoncé dans cette loi une rupture majeure avec les principes fondamentaux de notre justice pénale.

Cette loi fait également rupture dans la tradition et l’éthique médicales, car c’est l’expertise médico-psychologique qui devient l’élément clé du dispositif pour décider de cette mesure de sûreté. Alors que sa mission est de porter secours et de soigner, la médecine se trouve ici instrumentalisée dans une logique de surveillance et de séquestration. C’est le savoir psychiatrique qui légitimera l’incarcération d’individus au motif d’un diagnostic de « particulière dangerosité ». La privation de liberté est ainsi parée des habits de la science, comme si le savoir des experts permettait de prédire les actes criminels d’une personne.

C’est une mystification et une confusion organisée des registres.
Une mystification car il est faux que l’on puisse prédire, pour un individu donné, les actes à venir. L’usage que l’on fait à cet égard des statistiques concernant la récidive est une duperie, car ces chiffres concernent des populations, non des individus. Or c’est bien de la liberté d’un individu qu’il s’agit.
C’est une confusion que de demander à des soignants d’occuper cette place, car leur fonction, leur déontologie et leur éthique les situent du côté de la personne, ses libertés et ses contraintes, non de l’ordre public désincarné. Cette séparation fondamentale est une garantie essentielle des libertés, contre la tentation de faire le bien de chacun contre lui-même. La psychiatrie est familière de ces dérives : faut-il rappeler qu’il y eut des internements pour motifs politiques ?

La monstruosité de certains crimes et la souffrance terrible des victimes, dont chacun est saisi, sont utilisées pour aveugler la raison et céder aux politiques prétendument efficaces. C’est une manœuvre démagogique. On sait par avance que cette politique ne résoudra en rien le problème des criminels récidivants. Par contre ce dont on est sûr, c’est que ce dispositif, d’abord destiné à des populations restreintes s’étendra progressivement, au nom du principe de précaution. Ce fut le cas des mesures d’obligation aux soins, initialement destinées aux agresseurs sexuels, et qui sont aujourd’hui appliquées à une part croissante de personnes condamnées, quel que soit leur acte.
En assimilant le crime et la maladie – ce qui est une idéologie, et non pas un fait – on déplace progressivement la gestion de la peine vers la médecine, réalisant progressivement une société de sûreté médicale.

Au nom de notre éthique et de la nécessaire séparation des domaines, garante des libertés, nous, professionnels de la psychiatrie, déclarons publiquement refuser de participer à la mise en place de ce dispositif de rétention de sûreté. Parce que la psychiatrie n’est pas l’affaire des seuls psychiatres, chacun, concerné par ce refus, manifeste son soutien en signant et en faisant signer cet appel.


http://www.pratiquesdelafolie.org/phpPetitions/index.php?petition=2&signe=oui

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 16:00

 






En Castillan, en Catalan, en Français, en Basque, en Breton, en Anglais ou en Serbo-Croate, écrivez à Zapatero, protestez, demandez l'interdiction de ce "toro de fuego" de Medinaceli, en chair et en os!
Que voulez-vous que je vous dise de +?
Et vous, vous faites comment pour croire encore en l'être humain?

MAIL DE ZAPATERO 

J'espère que c'est en raison de l'afflux de plaintes, mais les messages reviennent souvent en erreur. Essayez plusieurs fois et si vraiment cela ne marche pas, n'hésitez pas à écrire à Monsieur Jose Luis Zapatero, Premier Ministre, Madrid, Espagne, cela devrait arriver.
Dernière minute:
Je viens de trouver une adresse où ça a l'air de passer:


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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 17:00


J'ai publié ce texte parce qu'il parle de Giono, des arbres et de "L'homme qui plantait des arbres", trois bonnes raisons.

Il n'empêche que je ne suis pas du tout d'accord avec l'interprétation de cette dame quant à l'opinion de Jean Giono par rapport à la "durabilité" de la forêt.  Dans le livre, il parle d'une intervention humaine pour rendre ses droits à la forêt que l'Homme a détruite. Mais j'aime tellement Giono que je ne peux arriver à croire un seul instant  qu'il ait imaginé que la forêt ne pouvait vivre longtemps sans une gestion humaine.

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 15:00

CRAP
un pays, une école, notre avenir

Bonjour,

Vous avez bien voulu signer sur notre site l’appel lancé par 24 organisations L’éducation est notre avenir, il ne doit pas se décider sans nous. Nous vous en remercions.

Le 19 octobre dernier, notre manifestation nationale a rassemblé 80 000 personnes pour la défense de l’école publique.

Le gouvernement persiste dans sa politique : postes supprimés, disparition programmée des Rased, remise en cause de l’école maternelle, réforme du lycée, etc.

La mobilisation continue ! Au delà de la grève du 20 novembre qui s’annonce largement suivie, d'autres actions sont mises en œuvre. En particulier, alors que le projet de budget 2009 est en discussion, nous vous invitons à écrire aux parlementaires. Un modèle de lettre est téléchargeable sur notre site :

http://www.uneecole-votreavenir.org/spip.php?article9


Alors soyez nombreux à télécharger ce courrier puis à l’envoyer à votre député et à votre sénateur. Affirmez avec nous votre volonté de construire une école juste et démocratique qui garde les moyens et l’ambition de la réussite de tous !

Le groupement des 24 organisations
AFL - Cé - CEMEA - CRAP-Cahiers pédagogiques - EEDF - FAEN - FCPE - FEP-CFDT - FERC-CGT - FGPEP - FIDL - FOEVEN - Les FRANCAS - FSU - GFEN - ICEM-pédagogie Freinet - JPA - La Ligue de l’Enseignement - OCCE - SGEN-CFDT - SUD Education - UNEF - UNL - UNSA Education


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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 08:15





En savoir plus:

http://www.priartem.fr/

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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 18:05
Dans mon article publié à deux heures cet après-midi, je voulais plaisanter.
Maintenant, je n'en ai plus du tout envie.
Ce qui suit se passe de commentaire.


Association HEGALALDIA –Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage–
Adresse : Quartier ARRAUNTZ / Chemin Bereterrenborda / 64480 USTARITZ
Tel/fax : 05.59.43.08.51 Portable : 06.76.83.13.31
HEGALALDIA
CENTRE DE SAUVEGARDE DE LA FAUNE SAUVAGE
COMMUNIQUE DE PRESSE
17 novembre 2008
TROISIEME GYPAETE BARBU ACCUEILLI
EN MOINS D’UN AN A HEGALALDIA !
Dimanche 16 décembre 2008 vers midi, l’équipe d’Hegalaldia est intervenue
sur une commune du Pays basque, pour recueillir un Gypaète barbu en détresse –le
3ème en moins d’un an.
Celui-ci, mouillé et affaibli a été transporté d’urgence sur le Centre de
Sauvegarde de la Faune Sauvage HEGALALDIA à Ustaritz. Il était apparemment vu
errant dans les parages depuis 3 jours.
L’oiseau a été pris en charge par les responsables et bénévoles de
l’association.
Diagnostic : oiseau en hypothermie, déshydraté, maigre et très affaibli ; pas de
fractures ni de blessures apparentes. L’oiseau a été séché, puis réhydraté et laissé au
repos dans une infirmerie chauffée du centre. Il ne voulait pas manger.
Ce matin l’oiseau a été découvert mort.
Une radio du cadavre a été effectuée : rien d’anormal n’a été détecté.
Dans le cadre du Programme Pyrénées vivantes, l’oiseau sera autopsié et analysé
dans la semaine par la vétérinaire du réseau.
Cet oiseau est un adulte, certainement un mâle vu le gabarit. Nous ne savons
pas encore d’où peut provenir cet individu, étant donné qu’il a été découvert dans un
secteur peu propice à l’espèce, et nous espérons que les associations en charge du
suivi de cette espèce (LPO et Saïak) pourront le déterminer. En effet, la saison de
reproduction (parade,…) débute tout juste pour cette espèce et s’il s’agit là d’un
oiseau reproducteur, la saison est perdue pour le couple auquel il appartenait.
Nous tenons à rappeler que le Gypaète barbu est le rapace le plus rare
d’Europe avec environ 150 couples répertoriés sur le continent.
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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 13:00
Une fleur de Palétuvier rouge. Photo: http://ti.racoon.free.fr/picture.php?image_id=1087&cat=46&expand=all
Pour tout savoir sur les Palétuviers:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pal%C3%A9tuvier


Il existe bien des façons de célébrer les arbres.
Aujourd'hui, j'en choisis une légère , avec les paroles d'une chanson interprétée en 1934 par Pauline Carton 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pauline_Carton
et René Koval , "Sous les Palétuviers.".
Grâce au lien ci-dessous, vous pourrez écouter la chanson. Et sincèrement, je vous le conseille. Ca vaut le détour!

http://www.chanson.udenap.org/fiches_bio/carton_pauline.htm


Sous les palétuviers
L'amour ce fruit défendu vous est donc inconnu
Ah ! Cela se peut-il joli petit bourgeon d'avril
Non je ne l'ai jamais vu, jamais vu ni connu
Mais mon cœur ingénu veut rattraper
Vois-tu tout le temps perdu
Ah ! rien ne vaut pour s'aimer les grands palétuviers,
Chère petite chose
Ah ! Sous les palétuviers, je vous sens frétiller,
Je veux bien essayer
Ah ! Viens sous les pa..
Je viens de ce pas et je vais pas à pas
Ah ! Suis-moi veux-tu !
Je n'suis pas vêtue sous les grands palétus
Viens sans sourciller,
Allons gazouiller sous les palétuviers
Ah oui ! Sous les pa pa pa pa, les pa pa les tu tu,
Sous les palétuviers
Ah ! Je te veux sous les pas, je te veux sous les lé,
Les palétuviers roses
Aimons-nous sous les patus, prends-moi sous
Les laitues, aimons-nous sous l'évier
Ah ! Ton cœur me semble encore hésiter cher trésor
Mais je peux tout oser pour un p'tit, tout petit baiser
Un vertige m'éblouit, un baiser c'est exquis
Mais dès qu'il l'aura pris,
Je vais être pour lui l'objet du mépris
Non le mépris je t'en prie ce n'est pas dans mes prix,
Car je suis pris, mignonne
Mon cœur est aux abois, je te donne, ô mon roi,
Mon corps au fond des bois
Ah ! Viens sous les pa..
Je viens de ce pas et je vais pas à pas
Ah ! Suis-moi veux-tu !
Je n'suis pas vêtue sous les grands palétus
Viens sans sourciller,
Allons gazouiller sous les palétuviers
Ah oui ! Sous les pa pa pa pa, les pa pa les tu tu,
Sous les palétuviers
Ah ! Je te veux sous les pas, je te veux sous les lé,
Les palétuviers roses
Aimons-nous sous les patus, prends-moi sous
Les laitues, aimons-nous sous l'évier
Si je comprends bien, tu me veux mon chien,
Sous les grands palé tu viens




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