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11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 20:12

Un article du Journal du Pays Basque du 08/08/2008

 

http://www.lejpb.com/paperezkoa/20080809/90673/fr/Hegalaldia-prend-nouvel-envol

 

 

Hegalaldia prend un nouvel envol
p006_ph01.jpg
Lâché de goélands au parc Izadia

09/08/2008

Ihintza Erremundeguy

Il y a quelques mois, Hegalaldia, centre de sauvetage pour la faune sauvage, traversait encore un moment difficile.Sa situation financière mettait en doute son avenir. Aujourd'hui, leur situation va en s'améliorant.

«Suite à la construction du centre avec le gouvernement de Navarre, Hegalaldia a été confronté à un manque financier. Car les institutions ont tardé à s'engager» explique George Daubagna, président d'Hegalaldia. Ainsi, au mois juin dernier, ils craignaient encore de devoir licencier les deux salariés en septembre 2008 et de fermer. Heureusement, grâce à «l'intervention bénéfique de la presse qui a interpellé la CABAB et la Région», les aides ont fini par arriver.

La CCI renouvelle l'aide

Hegalaldia a reçu 15 000 euros supplémentaires de la CABAB et 5 000 euros de la Région Aquitaine. Il leur manquait 23 000 euros au total mais le reste a été complété par des adhésions, des dons.

D'autre part, Hegalaldia est entré en négociation avec la CCI de Bayonne pour 50 000 euros de fonctionnement. «Ils continuent donc à nous aider. Avant, ils donnaient 45 000 euros, là 50 000» explique le président. La solution est donc envisagée pour 2009, 2010, 2 011.

Nouvelle aide du SIVU de Txakurrak

Le SIVU (Syndicat à Vocation Unique) de Txakurrak, le chenil communautaire de Bachefores, présidé par Jöelle Turcat, a proposé aux communes adhérentes de la SIVU de verser 0,20 euro pour Hegalaldia par habitant, en plus d'un euro versé pour le chenil. Les 178 000 habitants des 19 communes verseront donc 32 000 euros à Hegalaldia.

Pour 2008, c'est donc réglé. Le budget de 85 000 euros de fonctionnement est assuré, dont 55 000 euros de charge salariale des deux capacitaires, Lorence Goieneche et Stéphan Maury.

Le centre Hegalaldia est donc «en passe de pérennisation», prêt à prendre un nouvel envol.

Lâché de goélands au parc Izadia

Hegalaldia a lâché dix goelands et une mouette hier matin au parc écologique Izadia situé à la Barre à Anglet.

«Nous le faisons régulièrement, dès que nous avons un assez grand nombre d'oiseaux à relâcher. Nous prévenons les adhérents et tous ceux qui nous laissent leur adresse électronique.» explique Stéphan Maury, salarié de Hegalaldia.

«Il est important d'organiser de telles rencontres avec les gens. Cela permet de sensibiliser le public, les enfants, de les informer et permet aussi aux gens de nous trouver plus facilement.» explique Lorence Goieneche, deuxième salarié d'Hegalaldia.

 

Erratum: les chiffres de Hegalaldia
(Le Journal du Pays Basque n'est plus ce qu'il était---Jenof@))

12/08/2008

I. E.


Dans l’article publié le samedi 9 et dimanche 10 août 2008, “Hegalaldia prend un nouvel envol”, dans le numéro 1770, il ne fallait pas comprendre que Hegalaldia a reçu 15 000 euros supplémentaires de la CABAB. Mais plutôt que Hegalaldia avait fait une demande de deux fois 20 000 euros qui avait été refusée. Finalement ils n’ont eu que 15 000 euros, après que la presse ait évoqué la situation financière difficile de l’association. La CCI ne donnera pas 50 000 euros par an pendant trois ans mais plutôt le Conseil général. Par ailleurs, lorsqu’Hegalaldia évoqué à la presse qu’il lui manquait 23 000 euros, c’était en réalité 20 000. Enfin, ce n’est pas la Région Aquitaine qui accordera 5 000 euros à Hegalaldia mais plutôt le Conseil régional avec sous dossier 5 000 euros pour terminer l’année 2008.


De plus, la Fédération des chasseurs 64 soutient le centre depuis le début avec 3 000 par an. La commune de Tarnos donne cette année 400 euros. Et la Jardinerie Lafitte 1 000 euros par an. Ils ont aussi eu des dons de particuliers.

 


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9 août 2008 6 09 /08 /août /2008 06:00
Triste anniversaire en ce 9 Août 2008. Il y a un an exactement, mourait l'ourse Franska, victime de l'insondable connerie humaine (je n'écris pas "bêtise", ce serait un contresens absolu).  Voir: http://jenolekolo.over-blog.com/article-11724376.html


Plutôt que de m'attarder sur le souvenir de ces lourds moments, je préfère vous proposer la lecture de cet hommage que j'avais rédigé en Juin 2006 pour le "Journal du Pays Basque".

Franska, Ursus Arctos, Ourse Brun, lors de son arrivée dans les Pyrénées, le pays de son espèce, tout comme sa Slovénie natale.
Dors petite soeur de mon coeur. Ou bien, "Dors grand-mère", car un proverbe amérindien dit à l'Ours  "Sois remercié, grand-père, de revenir parmi nous".
Quoiqu'il en soit, belle Franska,  garde pour moi une  place au paradis des "bêtes naïves", comme écrivait Samivel.

 

 

Putain L'ours

 

 

Ca balance, dans les assurances !

Il y a peu, on pouvait lire dans l’édition béarnaise de notre « grand quotidien régional » l’une des nombreuses déclinaisons de l’histoire de l'homme qui a vu l'Ours.

Un palois, agent d’assurances de son état, photographié pour l’occasion dans son bureau tiré au cordeau où pas un dossier ne dépasse, racontait avec force détails racoleurs, histoire de bien se mettre en valeur et en position de « star », sa grandiose épopée lors d’une randonnée dans les Hautes Pyrénées.

Ce jour là, il a vu l’ours de tout près, à deux mètres de distance et on le croit. A ce stade du récit, on se dit qu’il a du tout faire pour se rendre invisible, inaudible, inodore. Des origines à nos jours, l’histoire des rencontres entre l’homme et les animaux sauvages, supposés dangereux ou non, nous enseigne que la discrétion est obligatoirement de mise, soit pour s’en protéger, soit pour avoir la joie de pouvoir les contempler à loisir.

Remuer un minimum, lentement, ne pas crier, surtout ne pas courir ni faire de gestes brusques.  Dans l’écrasante majorité des cas, l’animal ne devient agressif que s’il se croit menacé, lui ou sa  famille, donc s’il voit quelqu’un gesticuler ou qu’il l’entend crier ou parler fort. Dans le cas de l’ours, on sait même que lorsqu’il se dresse à la verticale, il ne s’agit pas d’une posture d’intimidation ou de menace, mais du besoin de humer l’air pour se renseigner, grâce aux effluves, sur l’étrange bipède qui s’agite devant lui.

Et qu’a-t-il fait, notre aventurier palois du week-end ? Après que son cerveau ait émis cette pensée profonde qui restera éternellement gravée dans les annales de la culture pyrénéenne,  « Putain, l’ours ! », il s’est pris à hurler de toute la force de ses poumons pour alerter son beau-frère qui trop éloigné de la scène, n’entendait rien du tout.

En revanche,  il a réussi  à transmettre sa panique à une dizaine de randonneurs qui se trouvaient plus près de lui. Ces dix personnes se sont alors précipitées sur deux cabanes de bergers pour y trouver refuge. Au vu des portes fermées, tout en vociférant elles-aussi, elles ont essayé de les forcer. Heureusement qu’elles n’y sont pas arrivées, la faute aurait ensuite été mise sur le dos du bouc-émissaire à la mode, l’ours !

Pendant ce temps, notre assureur courait comme un dératé afin de rejoindre son cher beau-frère qu’il engueulait copieusement pour ne pas avoir entendu ses cris et lui avouait sa crainte de voir l’ours le « croquer » (sic !).

De retour dans son bureau, il fait durer la  (délicieuse ?) sensation de peur « Je me demande ce qui se serait passé si j'avais été là avec des gamins », déclare-t-il.

Mais rien du tout, cher Monsieur, rien de plus que ce qui s’est passé. D’autant que nombre d’enfants d’aujourd’hui, citadins ou ruraux, en savent plus sur les choses de la nature que leurs aînés. Des enfants auraient peut-être su calmer votre panique ridicule.

Ceci posé, vous pouvez être content de vous. En toute innocence et à l’insu de votre plein gré comme disait l’autre, vous avez prouvé en étalant dans un journal la stupidité de votre comportement, que l’ours n’est pas du tout le monstre sanguinaire, d’une dangerosité extrême que quelques violents paranoïaques cherchent à dépeindre. Indifférente à cette scène de film à la De Funès,  à ce  tintamarre cacophonique, cette excitation tous azimuts, cette  sueur et ces phéromones de trouille si peu glorieuse dont vous deviez tous offenser ses narines, la très  belle reine Franska, car c’était elle sans nul doute, a passé son chemin en vous ignorant superbement. Quelle classe ! Merci à vous, donc. Et pour vous prouver ma gratitude et celle des ours, je vais me permettre un conseil : vous devriez laisser tomber les assurances et vous lancer dans le cinéma comique à effets faciles. Votre avenir y est --- assuré.   

 

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6 août 2008 3 06 /08 /août /2008 13:30


Dessin du fabuleux Tignous dans l'indispensable Charlie Hebdo.



Donc, samedi dernier, 2 Août 2008, j'étais à Bayonne  pour manifester à l'appel de la FLAC  afin d'obtenir l'abolition de la corrida dans cette ville et partout ailleurs.

L'an passé, à cette même occasion, j'avais été frappée par le grand nombre de femmes qui  venaient assister à ce spectacle de torture animale subentionnée par la ville avec l'argent des contribuables. Moi qui jusque là avais cru le poète lorsqu'il affirmait "La femme est l'avenir de l'homme"! Dure et vertigineuse est la chute!

Allant de découverte piteuse en découverte calamiteuse, ce qui m'a stupéfaite cette année, c'est le nombre de personnes des deux sexes, jeunes ou moins jeunes, entrant dans les arènes, l'air guilleret comme s'il s'agissait d'aller voir un film comique, portant à la main un petit coussinet muni d'une poignée (ah, sens pratique, quand tu nous tiens!) et destiné à accueillir leur séant plus ou moins charnu et rebondi, afin qu'il ne souffre pas trop de la dureté des gradins. Sur le chemin de retour de la manif, j'en ai vu certains, sortant des arènes, tenant précieusement l' amortisseur à fessier, l'époussetant avec délicatesse avant de le poser délicatement dans le coffre de grosses bagnoles rutilantes. Qui sait si le coussin en question ne va pas même être l'objet d'un lavage en machine suivi d'un passage au séche-linge avant la prochaine séance de torture taurine---  Ces gens là, très soucieux du confort  de leur arrière-train de bien nourris et dispensant des soins affectueux à un morceau de tissu rembourré, se moquent totalement de la sensibilité et de la souffrance de la bête torturée et mise à mort pour leur plaisir soi-disant esthétique mais bien plutôt sadique. Pire---, cette sensibilité et cette souffrance, ils la nient!

Allez, encore une raison supplémentaire pour participer samedi 16 Août à la manifestation organisée à Dax par le CRAC. Histoire de dire à ces fragiles du popotin : " Leur vie vaut plus que votre cul"  et d'exiger l'abolition de la corrida. Car le pays des "droits de l'homme"',  qui les bafoue bien souvent n'oublie pas de bafouer aussi ceux de l'animal, et ni l'un ni l'autre ne sont supportables.

 


                                DAX


 

La doyenne des comédiennes françaises devant les arènes de Dax avec le CRAC, la SPA , la FLAC , l’Association Stéphane Lamart, la SNDA  !

 

A 98 ans, Paulette DUBOST représentera l'ensemble des comédiens qui s'indignent contre la corrida. Beaucoup d'entre eux sont signataires du manifeste du CRAC. Cette femme de cœur nous rejoindra lors de notre rassemblement pacifique devant les arènes de DAX dès le matin du 16 août prochain à 10 h.

 

PETA fera une mise en scène symbolique, de jeunes musiciens assureront l’ambiance musicale… (Et d’ici là, peut-être d’autres surprises)

 

En savoir plus:

http://www.anticorrida.com/






 


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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 16:07
Michelito, l'enfant torero, devrait se produire dans les Landes
Claude Belmont (à Montpellier)
04/08/2008 | Mise à jour : 07:01 |
Commentaires 32
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Michelito, 11 ans, a déjà à son actif une soixantaine de mises à mort de jeunes taureaux au Mexique.
Michelito, 11 ans, a déjà à son actif une soixantaine de mises à mort de jeunes taureaux au Mexique. Crédits photo : AFP

Depuis une semaine, la polémique enfle entre amateurs et détracteurs de la corrida.

Le bras de fer médiatique et judiciaire entre pro et anticorrida autour de Michelito, ce jeune torero de 11 ans, devrait se poursuivre avant la besserade (démonstration sans mise à mort devant de très jeunes taureaux) d'Hagetmau dans les Landes programmée mercredi. Claire Starozinski, responsable de l'Alliance anticorrida, a saisi le procureur de la République de Mont-de-Marsan pour mise en danger d'autrui et travail clandestin d'un enfant, les deux motifs mis en avant par l'Alliance pour interdire l'accès de la tauromachie aux enfants.

«Michelito, c'est une star de la tauromachie déguisée en élève d'école taurine. On ne me fera pas croire que celui qui tue des taureaux dans les arènes au Mexique se produise gratuitement en France», explique-t-elle après avoir initié quatre procédures différentes au gré des spectacles de Michelito. Les anti estiment avoir remporté une double victoire importante ce week-end à Arles avec l'annulation d'un premier spectacle par le maire de Fontvieille, puis l'interdiction par le préfet des Bouches-du-Rhône de celui qui devait être donné dans les arènes de Gimeaux… Pour défaut de commission de sécurité dans une installation qui n'avait jamais jusque-là éveillé les soupçons préfectoraux.

Épidémie de «précautions»

Furieux, Hervé Schiavetti, maire d'Arles et président de l' Union des villes taurines de France, promet de déposer un recours contre le préfet. Il reprogramme Michelito jeudi. «C'est Ubu qui envoie la troupe chez Pagnol. Le sous-préfet d'Arles a dû être très fatigué par la longue traque des taureaux en liberté dans les Alpilles pour prendre une telle mesure d'interdiction», ironise André Viard, président de l'Observatoire national des cultures taurines, qui s'étonne de cette subite épidémie de «précautions» autour d'une pratique qui existe depuis vingt-six ans et les premières créations des écoles taurines. «Depuis, il n'y a jamais eu d'accident sérieux. C'est une activité sportive comme les autres. Si on doit l'interdire pour sa dangerosité, alors il faudra étendre cette mesure à l'équitation, au skateboard, au rugby ou au ski», poursuit-il.

Michel Lagravère, ancien torero français et père de Michelito, se dit, lui, scandalisé. «Je m'apprête à déposer plainte en diffamation. On nous traite de parents indignes, alors que mon fils ne fait que vivre sa propre passion. Il est normalement inscrit à l'école taurine de Mérida au Mexique, elle-même associée à l'association internationale des écoles taurines. Nous respectons tous les règlements», explique-t-il alors que Michelito, déjà 60 mises à mort de petits taureaux au Mexique, s'étonne encore qu'il puisse être, lui et lui seul, la cible de ces procédures.

Cet article du Figaro se passe de commentaire. Non? Moi, je vous avoue que les bras m'en tombent!

Mais vous êtes vivement invité(e) à faire part de votre opposition et de votre indignation au Préfet des Landes en écrivant à cette adresse:

courrier@landes.pref.gouv.fr


 

 

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3 août 2008 7 03 /08 /août /2008 06:00

Il y a peu, j'ai entendu la philosophe Catherine Clément dire que Claude Lévi-Strauss est très certainement  écologiste car il est à la fois misanthrope et humaniste.
Cette affirmation m'a éclairée. Elle m'a permis de prendre conscience  comme ça, brutalement, au moment où je m'y attendais le moins, de ce que signifie pour moi, une fois que sont déclinées toutes les définitions partielles et incomplètes, être écologiste: être misanthrope et humaniste. Comme tous ceux et celles qui, en parlant ou écrivant, m'ont  élevée dans leur giron: Théodore Monod, Bernard Clavel,  Antoine de Saint-Exupery, René Char, Gaston Couté, Marguerite Yourcenar, Annie Leclerc, Jean Giono, Dian Fossey, Henri David Thoreau, Jane Goodall, Henri Bosco, Louis Pergaud,  Henri Pourrat, Maurice Genevoix, Claude Lévi Strauss, Mouna Aguigui, Pierre Fournier, Pierre Desproges, Romain Gary, Colette, Georges Darien, Etiemble,  Paul Léautaud (si, si, je vous assure, humaniste également!), Ivan Ilitch, Milan Kundera, Vladimir Nabokov, Albert Camus. J'arrête là la liste. Elle n'est donc pas exhaustive. Mais j'ajoute tout de même mon papa et ma maman. A tout seigneur, tout honneur.
En écoutant Catherine Clément, je me suis rendu compte que dans la vie de tous les jours,  Verts ou non, militants ou non, les seules personnes en compagnie desquelles je me sente parfaitement bien, sont à la fois misanthropes et humanistes et que ces personnes ne courent pas les rues et même pas forcément les bois. Et aussi----que ce n'est pas forcément dans les rangs des militants qu'on les trouve. Enfin---, non. A vrai dire, pour ce dernier point, mieux vaut préciser que je l'avais remarqué depuis belle lurette.

Alors voilà. Je me présente: Jenofa, misanthrope et humaniste, sans quoi elle ne serait pas Jeno l'écolo. Merci à Catherine Clément pour cette contribution involontaire à mon "Connais-toi toi-même", vous savez, cette phrase de Socrate dont le candidat Sarkozy disait à Michel Onfray qu'il n'avait jamais rien entendu d'aussi absurde---

Au fait, une question reste posée : de toutes manières, est-il possible d'être humaniste si l'on n'a pas en soi un fond de misanthropie? Je pense à cette phrase de Camus : "Pour comprendre le monde, il faut parfois s'en détourner; pour mieux servir les hommes, les tenir un moment à distance."
Et encore une autre: Si l'on s'en tient à cette définition, peut-on vraiment  dire d'Yves Pacalet qu'il est écologiste, alors qu'il appelle de ses voeux la disparition de l'humanité?

Jean Giono. Il disait "L'homme est sans remède. Il est bien entendu que, le sachant, je songe à mille remèdes"
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31 juillet 2008 4 31 /07 /juillet /2008 17:00

Merci à Chantal qui m'a envoyé ce texte.  A sa lecture, il m'est revenu à l'esprit que j'avais entendu cette histoire magnifiquement dite par un conteur, il y a un peu plus de deux ans, quelque part sur les collines de La Bastide Clairence, lors d'une soirée à la mémoire de notre ami Jean-Pierre Ghesquière.      

Une occasion pour moi de lui rendre hommage une fois encore  http://jenolekolo.over-blog.com/article-19472428.html et de dire à quel point, à l'instar de la petite grenouille, il fut, contre vents et marées,  fidèle à ses rêves.



L’allégorie de la grenouille ...
 
Il était une fois une course ...        de grenouilles
L’objectif était d’arriver en haut d’une grande tour.
 
Beaucoup de gens se rassemblèrent pour les voir et les soutenir.   
La course commença.
              
En fait, les gens ne croyaient pas possible que les grenouilles atteignent la cime et toutes les phrases que l’on entendit furent de ce genre :
  "Inutile !!!
Elles n’y arriveront jamais!"
 

Les grenouilles commencèrent peu à peu à se décourager, sauf une qui continua de grimper  et les gens continuaient :
  "... Vraiment pas la peine  !!! Elles n’y arriveront jamais!..."
  
Et les grenouilles s’avouèrent vaincues, sauf une qui continuait envers et contre tout …
 
A la fin, toutes abandonnèrent, sauf cette grenouille qui, seule et au prix d'un énorme effort, rejoignit la cime.
Les autres, stupéfaites, voulurent savoir comment elle avait fait.
 
L’une d’entre elles s’approcha pour lui demander comment elle avait fait pour terminer l’épreuve ét découvrit qu’elle...
 était sourde !

Le hasard fait que ma fille vient de retrouver cette photo de Jean-Pierre, prise chez moi près de la cheminée et par un temps glacial, lors d'un pliage d'"Iguzki Lore", le Journal des Verts du Pays Basque. Le rêve d'un autre monde possible, pour lui, passait aussi par ça.


 



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29 juillet 2008 2 29 /07 /juillet /2008 13:44
"Anastasie, l'ennui m'anesthésie'.  François Béranger.


"Le complexe cinématographique de Bayonne a décidé de retirer le spot anticorrida programmé depuis quelques jours.

Au fait-----, quelqu'un pourrait-il me rappeler le nom du Maire de la ville de Bayonne, municipalité qui subventionne les activités taurines   avec l'argent des contribuables? Ah oui, ça y est, ça me revient!
Il s'agit de Jean Grenet, animateur d'un lobby pro corrida à l'Assemblée nationale. Mais oui, vous savez bien, celui aux yeux duquel la gauche ne trouve grâce que lorsqu'elle est "aficionada"et qui saluait ainsi le député socialiste de l'Ariège ,Henri Nayrou : "Nous fréquentons depuis longtemps les bancs de l'Assemblée nationale, même si ce ne sont pas les mêmes. Peu importe, l'amitié est la plus forte."

Sur son site internet, la SPA déclare "
Il n'est pas bon d'être anticorrida dans le monde des médias... La FLAC et la SPA avaient déjà connu un épisode aussi scandaleux l'année dernière : un clip anticorrida avait été censuré par le Bureau de Vérification de la Publicité."
Je ne sais pas si c'est vraiment sur le monde des médias qu'il faut frapper, ceux-ci étant parfois dépendants bien malgré eux --- et des publicitaires et  de leurs cousins les plus proches, les potentats politiques locaux, régionaux ou nationaux.
Alors, les marchands de ciseaux à censure ont encore de beaux jours devant eux.

Que cela ne vous empêche surtout pas d'être présent(e) à la manif de samedi, 2 Août, pour rappeler à Monsieur Grenet ce que liberté d'expression signifie et  demander l'abolition de la corrida, à Bayonne et ailleurs.
En savoir plus :

http://jenolekolo.over-blog.com/article-20911530.html

 http://jenolekolo.over-blog.com/article-18904734.html







 

 


 

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28 juillet 2008 1 28 /07 /juillet /2008 09:00
Photo: Joniko.

N'oubliez pas, le Samedi 2 Août 2008, la manifestation contre l'une des tristres spécialités des fêtes de Bayonne, la corrida, spectacle de torture subventionné par l'argent de contribuables.  A deux titres même, puisque  que les élus(es) de la CABAB (Communauté d'Agglomération Bayonne Anglet Biarritz) se voient proposer chacun(e) deux invitations pour une des corridas de leur choix! Dites, ça ne mériterait pas un refus d'impôt, ça?

Venez réclamer l'abolition de la tortureaumachie partout où elle se pratique et, ce jour là, plus particulièrement, dans la ville dont fort malheureusement est maire Jean Grenet, animateur d'un lobby pro-corrida au sein de l'Assemblée nationale.

Plus de renseignements : 

http://jenolekolo.over-blog.com/article-20911530.html

 



J'en profite pour vous proposer ce texte de la philosophe Elisabeth de Fontenay,  paru le 8 Novembre 2007 dans le quotidien "Libération".

Elisabeth de Fontenay.

Apologie de la corrida : retour sur une maltraitance festive

C’est en 1853 que la corrida fut implantée en France par Eugénie de Montijo, épouse de Napoléon III. Ce dernier ne s’est donc pas contenté de violer la Constitution de 1848, il a fait bon marché de la loi Grammont votée en 1850, cette première mesure de protection animale que la gauche républicaine avait défendue contre la droite cléricale. Etait-elle plus belle ou l’était-elle moins, la feria, avant que, vers 1930, on impose l’usage du caparaçon ? Les festivités sanglantes commençaient alors, comme le souligne Elisabeth Hardouin-Fugier dans Histoire de la corrida en Europe du XVIIe au XXIe siècle, par le massacre des chevaux que montaient les picadors. Ces animaux, affamés, hébétés, les yeux bandés, incapables d’esquiver la charge se faisaient immanquablement éventrer et, à moins d’être immédiatement recousus, ils se prenaient les pieds dans leurs entrailles.

Ernest Hemingway aura eu la bassesse d’écrire que, dans la tragédie de la mort du taureau, celle du cheval relevait plutôt du comique et Michel Leiris, que «l’ignoble sang des chevaux» représentait les menstrues féminines. Interrogé sur son rapport à Michel Leiris, Jacques Derrida, qui avait accepté la présidence d’honneur du Comité radical anticorrida, avait répondu: «Je peux aimer ou admirer tels textes de Leiris sans cesser de me poser des questions sur le désir et l’expérience de Leiris lui-même.»

On rappellera du reste que Michel Leiris et Henry de Montherlant ont fini par dénoncer le cabotinage de la plupart des toreros et le verbiage héroïco-esthétique des aficionados. Certes, j’accorderai à ceux-ci l’incontestable beauté d’un spectacle qui s’est imposé comme une cérémonie grandiose. Mais ce constat n’empêche aucunement de demander si le fait de procéder selon des rites annule la responsabilité morale d’une torture mortelle infligée en vue d’un pur plaisir. Eugène Delacroix, qui a représenté des acteurs de l’arène, n’a jamais peint de corrida et il a écrit dans son journal que «là où coule le sang, l’art est impossible».

Les apôtres de la corrida disent, de surcroît, que son abolition constituerait une faute écologique en ce qu’elle mettrait fin à l’élevage des taureaux sauvages, race qui concourt à la diversité des espèces. Or, il faut savoir que la zootechnie n’a pas moins créé et cultivé le taureau dit de combat que le bœuf du Charolais si méprisable aux yeux des zélateurs du «toro bravo». Celui-ci ne combat pas de nature comme un chien chasse de race puisqu’il est méthodiquement entretenu dans une «hostilité familière». Les taureaux sauvages sont à peu près élevés comme on élève des faisans pour les tirer et, en liberté, ils n’attaquent guère les hommes, sauf circonstances exceptionnelles. Ce qui rend le taureau non pas «brave» mais furieux c’est son conditionnement, sa contention lors du transport et son enfermement dans le toril.

C’est avec la justification éthique de la corrida qu’on touche au comble de la supercherie. Les aficionados cultivés se réclament d’une morale aristocratique d’inspiration stoïcienne, ils exaltent la virilité héroïque de deux êtres exceptionnels, le toro et le torero. Selon eux, cette éthique de la lutte à mort irait à l’encontre de la tranquillité bourgeoise et de ses pleurnicheries sur les droits. Ainsi opposent-ils la mort debout du taureau dans l’arène à la mort passive et ignominieuse des bœufs à l’abattoir. Ce mode de légitimation a quelque chose de grotesque. D’abord parce que parler de la bravoure des toros relève d’une pure projection.

Comment explique-t-on en effet que certains d’entre eux refusent le combat à tel point que pour les exciter, on lâchait naguère sur eux les molosses des abattoirs de Séville ?

Ensuite, parce qu’en dépit de Picasso, ce culte de l’héroïsme viril pue son «Viva la muerte !» fasciste. Enfin, parce que les spectateurs se contentent d’être assis et de regarder. On ne nous fera quand même pas prendre le voyeurisme collectif pour un acte de courage.

La corrida est un spectacle qui consiste à infliger au taureau des tortures savantes, de manière à retarder le moment fatal. Les harpons des banderilles plantées sur son dos l’ensanglantent et entament ses muscles un peu plus à chacun de ses mouvements mais les blessures n’en sont pas mortelles. C’est au bout de vingt minutes que, les poumons remplis de sang, tombant à genoux – et non debout ! –, il reçoit l’estocade, laquelle ne met pas fin à son supplice puisqu’il faut encore que l’achèvent les puntilleros armés de couteaux : dans l’arène mais à l’abri des regards.

Si Hugo et Schoelcher ont jugé capital de porter au nombre de leurs combats l’opposition à la corrida, c’est bien qu’il y a quelque chose de politique au cœur de cet engagement contre la magie du sang, de la volupté et de la mort. «Je suis absolument contraire, écrivait Zola, aux courses de taureau, qui sont des spectacles dont la cruauté imbécile est, pour les foules, une éducation de sang et de boue.»

Elisabeth de Fontenay.



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26 juillet 2008 6 26 /07 /juillet /2008 13:00


J'ai reçu cet appel lancé par les candidats Verts aux élections sénatoriales:




Le 8 août faites un geste simple pour les droits de l’Homme en Chine, laissez votre télé éteinte ! Communiqué des Verts Gironde Les candidats Verts aux sénatoriales appellent au boycott de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Pékin : le 8 août faites un geste simple pour les droits de l’Homme en Chine, laissez votre télé éteinte ! En Chine, aucune liberté fondamentale n’est respectée : liberté de religion, liberté syndicale, liberté d’expression, liberté d’association… sont bafouées. Les tibétains ne sont pas les seules victimes du régime ; le peuple chinois également. En Chine, les défenseurs des Droits de l’Homme sont opprimés : des milliers de prisonniers d’opinion croupissent dans les prisons ou camp de rééducation chinois, notamment depuis les manifestations de Tian An Men (1989 !). L’information est contrôlée et censurée, y compris sur Internet. A l’approche des Jeux Olympiques, le système judiciaire n’a pas évolué : les exécutions capitales se poursuivent, la détention administrative (« rééducation par le travail » pour des infractions non punies par le code pénal) est généralisée et est élargie à l’occasion des JO, la torture est toujours une pratique très répandue. En Chine, le développement économique est une vitrine ; les populations modestes sont expulsées de leurs habitations ou chassées de leurs terres pour laisser la place à ce développement qui les laisse sur le bord de la route dans un environnement extrêmement dégradé. Si les Jeux Olympiques sont à la gloire des sportifs, la cérémonie d’ouverture est à la gloire du régime en place. Et parce que pour les Verts, les Droits de l’Homme sont universels, nous appelons les téléspectateurs français à laisser leur télévision éteinte pendant la cérémonie d’ouverture du 8 août prochain.
                                                


Je me préparais à le publier tel quel, brut de décoffrage, même si je ne pensais pas avoir découvert là la pierre philosophale. Mais j'ai reçu aussi ce commentaire, d'un militant Vert en Gironde. Pas faux, ce qu'il dit ci-dessous.
A vous de vous faire une idée.
Perso, je n'éteindrai pas ma téloche parce que pour cela, il faudrait déjà que je l'allume.
Et ça, je peux vous dire que c'est pas tous les jours, à plus fortes raisons lors des grands rendez-vous sportifs qui ne sont plus que des surenchères nationalistes et publicitaires ! Petit drapeau, tu flotteras sans moi.

 
- appeler à boycotter cet événement médiatique, c'est suggérer que sans cela (le syndrome chinois) nous aurions regardé la grande parade olympique (personnellement je ne regarde jamais ces manifestations :
elles ne me touchent pas. J'aime le sport, pas ses à-côtés (ses dommages collatéraux ?)
- l'urgence actuellement me semble être le travail de fond sur la décroissance (quel que soit le nom qu'on lui donne ou donnera)
- la Chine, ce n'est pas en coupant la télévision qu'on la changera. C'est en cessant d'en faire l'usine du monde occidental. Cessons d'acheter des téléphone portables tous les 6 mois, des jouets à 2 francs(qui contreviennent aux normes de santé), des 4x4 incapables de franchir une coulée de neige et des chaussures de jogging à 180 euros (dont 179 et des poussières ne vont pas aux enfants qui les fabriquent).
- l'urgence, c'est aussi de savoir s'il faut continuer à baisser les bras en restant dans l'ombre du PS (lequel ne regarde que vers la droite en se demandant pourquoi ça marche pour elle alors que les différences
sont minimes), ou s'il faut enfin passer à autre chose : la lutte pour la survie.

Mais qui est prêt à franchir le pas ? Qui, parmi les écologistes, parmi les Verts, abandonnerait son confort "inéluctable" (jusqu'ici, tout va bien) en pariant sur la véracité de ce que nous disons depuis 30 ans :
notre monde va dans le mur ?

Sans rupture, il n'y aura pas de changement.
                                                                                                XL
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24 juillet 2008 4 24 /07 /juillet /2008 16:00
Quel bonheur que celui de publier aujourd'hui cet appel à souscription lancé par l'association "Le Grand Chardon-Astobelarra"! En deux ans d'existence, nous voici donc à préparer la parution de notre quatrième livre, le deuxième dans la Collection "Litté-Nature" après la "Lettre à l'éléphant" de Romain Gary.

Dès 1976, le texte « Les paroles du Chef Seattle », était présenté comme l’un des textes fondateurs du combat pour l’écologie. Ces paroles de sagesse planétaire sont attribuées au Chef indien Sealth, plus connu sous le nom de Seattle, de la tribu des Duwamish . Celui-ci les aurait prononcées aux alentours de 1854 afin d’opposer une fin de non-recevoir au Président des Etats Unis qui lui proposait d’acheter la terre de son peuple. On raconte qu’un certain Docteur Smith prit note de ce discours lors de l’Assemblée tribale de 1854 qui devait préparer les traités indiens. Ce texte est l’émanation de l’âme des peuples indiens d’Amérique. Leur rapport fusionnel avec la nature a attiré sur eux la hargne de l’homme blanc avide de puissance et donc l’ethnocide et l’écocide que l’on sait. En ce début de 21ème siècle, il nous a semblé important de participer à la diffusion de ces paroles.

Pour faire suite à la parution de « Lettre à l’éléphant » de Romain Gary en 2007, les éditions « Le Grand Chardon-Astobelarra » publient ce texte en édition bilingue Euskara-Français.
A chaque lecteur ou lectrice de savoir s’il ou elle veut aider l’association en participant à la souscription de ce livre magnifiquement illustré par Gonzalo Etxebarria.

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POUR SOUSCRIRE

Sur papier libre envoyer vos nom, prénom et l'adresse postale à laquelle vous souhaitez recevoir le livre. Envoyer le papier et votre chèque à l'ordre de : Le Grand Chardon-Astobelarra à l'adresse ci-dessous :

Le Grand Chardon Astobelarra - Maison Pastou - F-64130 Moncayolle
  • Le livre "paroles du chef Seattle" est à vendre au prix de 4 € l’unité + 2 € de frais d’envoi. (Tarif valable jusqu’au 30 septembre, date de parution du livre en librairie où il sera vendu au prix public de 5 €)
  • Vous pouvez adhèrer à l’association et verser 5 € ou plus
Le chèque ne sera déposé en banque qu’après l’expédition du livre

Vous pouvez aussi Télécharger la souscription au format PDF
our l'imprimer et l'envoyer par la poste

PLUS D'INFOS :
http://astobelarra.over-blog.com/

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