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Ouaih, ouaih---- Ca, c'est Etienne qui le dit. "Si vous cliquez, vous lirez".
Ce qu'il ne dit pas, Etienne, ( http://correspondant-de-presse-64.over-blog.com/ ) c'est qu'il faut pour ça le
logiciel trucmuche (excusez-moi, j'ai déjà oublié le nom). Alors, si vous ne l'avez pas le logiciel trucmuche, tant pis pour vous. Tant pis pour nous, puisque je ne l'ai pas non plus.
Consolez-vous, ce n'est pas très grave.
Il s'agit juste d' une fiche "technique" (autodérision---) que j'ai retrouvée dans les entrailles de la maison et qui date de 1970.
A cette époque, mes copains de Jeunes et Nature et moi, nous avions passé un accord avec les éditions "Delachaux et Niestlé". Elles nous imprimaient un recto "technique "(hi, hi!), rédigé par nos
soins avec une pub pour elles à l'arrière. Au verso de celle-ci, figure, et je n'en suis pas peu fière, l'ouvrage du Professeur Jean Dorst "Avant que Nature ne meure". Même que c'était la
première édition et qu'il y avait une faute de Français dans le titre. Si, si! Il manquait le "ne" de "ne meure". C'est curieux cette manie que j'ai d'être en possession des premières versions
avec faute. Pour l'association "Organbidexka Col Libre", par exemple, j'ai encore sur mes jumelles, la première édition de l'autocollant où apparaissait "Orgambideska". Si je vous le dis!
Ah oui, il faut que je précise: le chef-d'oeuvre de bonne volonté ci-contre est mon oeuvre. Plus B A que ça, tu ne vas pas trouver. Mais j'assume.Je suis, j'étais, et depuis longtemps déjà une
soeur passionnée des arbres et de la forêt. Si vous avez le logiciel trucmuche, vous pourrez lire la signature en bas. Avant la basquisation de mon prénom, je me prénommais Geneviève. Et bien que
ce soit le choix de mon père, je n'aimais pas trop. J'aurais préféré de loin Sylvie, qui était le choix de maman. Et Sylvie, c'est l'une des "Filles du feu" de Gérard de Nerval, fils des
forêts du pays de Valois. C' est la Sylva latine, la Sylve originelle, l'Oihana basque ( dont il ne reste, des milliers de fois hélas, que quelques zones relictuelles), la forêt, ma
maison, ma famille, ma seule patrie s'il faut absolument en posséder une.
"L'homme qui plantait des arbres "de Jean Giono, vit en moi depuis toujours. Tout comme cette déclaration de Julos Beaucarne "Si l'on me donnait un vaste territoire chauve, je planterais
tant que le jour est long des arbres. A la fin de ma vie, je serais le père d'une forêt". Julos, je ne serai jamais la mère d'une forêt, mais depuis le temps que je me prends pour un petit
Poucet qui aurait remplacé miettes de pain et cailloux par de jeunes plants, je suis certaine d'être déjà déjà mère de nombreux bosquets et bouquets d'arbres en Pays Basque
et en de nombreux coins de France.
Revenons-en à cette question du prénom. Papa a gagné. Et il m'arrive de me demander si ce n'est pas ce prénom de Geneviève ou de Jenofa qui me pousse à me dresser
depuis l'enfance devant les Attila de toutes sortes qui peuplent notre époque formidable, que l'on dit moderne de surcroît. Cependant, lorsque l'on voit ce que Lugdunum est devenu, on se demande
si ma Sainte Patronne, patronne également de la ville de Paris,n'aurait pas mieux fait de laisser les Huns accomplir leur oeuvre destructrice. Il paraît que là où ils passaient, l'herbe ne
repoussait pas. Mais vu la réalité d'aujourd'hui, on est en droit de se demander si le remède n'a pas été pire que le mal.
Ce beau forestier qui porte des ---bois ----a été photographié il y a peu par ma cousine Monique en forêt de Compiègne.
Le grand-père de Monique, André Dumont, cousin germain de mon homme des bois de père, bien malgré-lui déraciné et posé en une ville qu'il ne songrait qu'à fuir à la moindre occasion afin de
recouvrer la liberté du bon sauvage , avait créé dans les année 60 la première association de défense des forêts de l'Oise.
Mais pourquoi donc est-ce que je vous raconte tout ça, moi? Pourquoi donc suis-je en train de me laisser aller à ce déballage dégoulinant?
Peut-être tout simplement parce que c'est aujourd'hui le 25 Novembre, jour de la Sainte Catherine où l'on dit que tout bois prend racine.
Et c'est ce jour que ma fille a choisi, en 1983, pour ouvrir les yeux sur le monde. La veille même, je plantais un tilleul, devenu superbe aujourd'hui. Je suis persuadée que cette
date n'est pas un hasard et que tout ceci a un sens. C'était un vendredi. Cela faisait deux mois que son père et moi organisions l'intendance de l'Assemblée Générale des "Amis de
la Terre" de l'Hexagone, qui devait avoir lieu pendant tout le week-end au château de Donazaharre (Saint-Jean-le-Vieux), presque invisible de la route tant il est
entouré de grands arbres.
Itziar a eu la délicatesse d'arriver quand tout était prêt, m'accordant par là-même la satisfaction du devoir accompli. Elle m'a même laissé finir ma nuit et ne s'est annoncée que sur le coup de
8 heures du matin, me libérant ainsi des motions, contributions, discours et autres palabres, considérations oiseuses parfois et même souvent, m'épargnant également le spectacle de la
première d'une longue liste de traîtrises et magouilles d'un certain Brice Lalonde. A la place, elle m'a offert le cadeau d'un tête à tête de rêve à la clinique Lafourcade, à Bayonne.
Je ne l'ai jamais remerciée pour tout ça et c'est un tort. .
Bon anniversaire, Itziarño!
Urtebetetze on, alabatxo!
Photo Takashi Iwagami, le prof des années guitare et toujours l'ami.