Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 09:00

Fabriquer-de-la-verdure.jpgCliquez sur l'image pour lire le texte...

Ouaih, ouaih---- Ca, c'est Etienne qui le dit. "Si vous cliquez, vous lirez".
Ce qu'il ne dit pas, Etienne, ( http://correspondant-de-presse-64.over-blog.com/ )  c'est qu'il faut pour ça le logiciel trucmuche (excusez-moi, j'ai déjà oublié le nom). Alors, si vous ne l'avez pas le logiciel trucmuche, tant pis pour vous. Tant pis pour nous, puisque je ne l'ai pas non plus.
Consolez-vous, ce n'est pas très grave.
Il s'agit juste d' une fiche "technique" (autodérision---) que j'ai retrouvée dans les entrailles de la maison et qui date de 1970.
A cette époque, mes copains de Jeunes et Nature et moi, nous avions passé un accord avec les éditions "Delachaux et Niestlé". Elles nous imprimaient un recto "technique "(hi, hi!), rédigé par nos soins avec une pub pour elles à l'arrière. Au verso de celle-ci, figure, et je n'en suis pas peu fière, l'ouvrage du Professeur Jean Dorst "Avant que Nature ne meure". Même que c'était la première édition et qu'il y avait une faute de Français dans le titre. Si, si! Il manquait le "ne" de "ne meure". C'est curieux cette manie que j'ai d'être en possession des premières versions avec faute. Pour l'association "Organbidexka Col Libre", par exemple, j'ai encore sur mes jumelles, la première édition de l'autocollant où apparaissait "Orgambideska". Si je vous le dis!

Ah oui, il faut que je précise: le chef-d'oeuvre de bonne volonté ci-contre est mon oeuvre. Plus B A que ça, tu ne vas pas trouver. Mais j'assume.Je suis, j'étais, et depuis longtemps déjà une soeur passionnée des arbres et de la forêt. Si vous avez le logiciel trucmuche, vous pourrez lire la signature en bas. Avant la basquisation de mon prénom, je me prénommais Geneviève. Et bien que ce soit le choix de mon père, je n'aimais pas trop. J'aurais préféré de loin Sylvie, qui était le choix de maman. Et Sylvie, c'est l'une des "Filles du feu"  de Gérard de Nerval, fils des forêts du pays de Valois. C' est la Sylva latine, la Sylve originelle, l'Oihana basque ( dont il ne reste, des milliers de fois hélas,  que quelques zones relictuelles), la forêt, ma maison, ma famille, ma seule patrie s'il faut absolument en posséder une. 

"L'homme qui plantait des arbres "de Jean  Giono, vit en moi depuis toujours. Tout comme cette déclaration de Julos Beaucarne "Si l'on me donnait un vaste territoire chauve, je planterais tant que le jour est long des arbres. A la fin de ma vie, je serais le père d'une forêt". Julos, je ne serai jamais la mère d'une forêt, mais depuis le temps que je me prends pour un petit Poucet qui aurait remplacé  miettes de pain  et cailloux par de jeunes plants, je suis certaine d'être déjà déjà mère de nombreux bosquets et bouquets d'arbres en Pays Basque et en de nombreux coins de France.

 Revenons-en à cette question du prénom. Papa a gagné. Et il m'arrive de me demander si ce n'est pas ce prénom de Geneviève ou de Jenofa qui  me pousse à me dresser depuis l'enfance devant les Attila de toutes sortes qui peuplent notre époque formidable, que l'on dit moderne de surcroît. Cependant, lorsque l'on voit ce que Lugdunum est devenu, on se demande si ma Sainte Patronne, patronne également de la ville de Paris,n'aurait pas mieux fait de laisser les Huns accomplir leur oeuvre destructrice. Il paraît que là où ils passaient, l'herbe ne repoussait pas. Mais vu la réalité d'aujourd'hui, on est en droit de se demander si le remède n'a pas été pire que le mal.

CERFMK-03.jpg
Ce beau forestier qui porte des ---bois ----a été photographié il y a peu par ma cousine Monique en forêt de Compiègne.
Le grand-père de Monique, André Dumont, cousin germain de mon homme des bois de  père, bien malgré-lui déraciné et posé en une ville qu'il ne songrait qu'à fuir à la moindre occasion afin de recouvrer la liberté du bon sauvage , avait créé dans les année 60 la première association de défense des forêts de l'Oise.

Mais pourquoi donc est-ce que je vous raconte tout ça, moi? Pourquoi donc suis-je en train de me laisser aller à ce déballage dégoulinant?
Peut-être tout simplement parce que c'est aujourd'hui le 25 Novembre, jour de la Sainte Catherine où l'on dit que tout bois prend racine.
Et c'est ce jour que ma fille  a choisi, en 1983, pour ouvrir les yeux sur le monde.  La veille même, je plantais un tilleul, devenu superbe aujourd'hui. Je suis persuadée que cette date  n'est pas un hasard et que tout ceci a un sens. C'était un vendredi. Cela faisait deux mois que son père et moi organisions l'intendance de l'Assemblée Générale des "Amis de la Terre" de l'Hexagone, qui devait avoir lieu pendant tout le week-end au château de Donazaharre (Saint-Jean-le-Vieux),  presque invisible de la route tant il est entouré de grands arbres.
Itziar a eu la délicatesse d'arriver quand tout était prêt, m'accordant par là-même la satisfaction du devoir accompli. Elle m'a même laissé finir ma nuit et ne s'est annoncée que sur le coup de 8 heures du matin, me libérant ainsi  des motions, contributions, discours et autres palabres, considérations oiseuses parfois et même souvent, m'épargnant également le spectacle de la première d'une longue liste de traîtrises et magouilles  d'un certain Brice Lalonde. A la place, elle m'a offert  le cadeau d'un tête à tête de rêve à la clinique Lafourcade, à Bayonne. Je ne l'ai jamais remerciée pour tout ça et c'est un tort. .

Bon anniversaire, Itziarño!
Urtebetetze on, alabatxo!


Itzi-05-07--2005-03.jpg
Photo Takashi Iwagami, le prof des années guitare et toujours l'ami.

Partager cet article
Repost0
24 novembre 2007 6 24 /11 /novembre /2007 12:35

tract-4-decembre-2007.gif

 

 Jeudi 15 novembre 2007

L’après Grenelle : la mobilisation contre le dinosaure autoroutier A65 grandit

Après le courrier de Jean-Jacques Paris, Vice-président du Conseil Général de Gironde, invitant M. Borloo à venir "constater l'inutilité et la dangerosité » du projet d’A65, Monique De Marco, élue au Conseil Régional d’Aquitaine interpelle le Ministre de l’écologie « et lui demande de bien vouloir le reconsidérer au regard des nouveaux enjeux énoncés lors du Grenelle de l’Environnement et de faire surseoir à tous les travaux envisagés pour sa construction. »

Sur le plan associatif, après la demande de rendez-vous et de réouverture du dossier envoyée conjointement par l’Alternative Régionale Langon Pau, la SEPANSO, les Amis de la Terre et Greenpeace, les associations Agir pour l’environnement, France Nature Environnement, SEPANSO et le Réseau Action Climat « sollicitent les plus hautes autorités de l’État pour que les engagements pris solennellement [lors du Grenelle de l’environnement] ne soient pas systématiquement bafoués. » Prenant notamment l’A65 comme exemple, ces associations annoncent qu’elles « feront tout pour s’opposer à ces projets anachroniques financés à notre insu par l’argent public».

Des recours juridiques devant des tribunaux administratifs et le Conseil d’Etat ont été déposés en ce sens. La SEPANSO, Aquitaine Alternatives et l’ARLP ont été rejoints dans ces contentieux par Jean-Jacques Paris, Monique De Marco, France Nature Environnement et les Amis de la Terre France.

Liens vers les documents cités:
Lettre de JJ Paris: http://www.asso-arlp.org/debattre/index.php?topic=108.0
Lettre de M De Marco: http://www.asso-arlp.org/debattre/index.php?topic=129.0
Lettre des associations à JL Borloo: http://www.asso-arlp.org/debattre/index.php?topic=123.0
Communiqué de presse des associations FNE, SEPANSO, APE, RAC:
http://www.asso-arlp.org/debattre/index.php?topic=126.0

Signer la pétition:

http://www.asso-arlp.org/index.php


 

1-11-06-07-9-56-37-copie-1.jpg
Pour "gagner "quelques minutes, ils veulent détruire ça, entre autres.
Aujourd'hui, la lenteur est révolutionnaire.
Chantons l'éloge de la lenteur!

 

http://www.asso-arlp.org/index.php

Partager cet article
Repost0
23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 18:00

hetre1.jpg
Mais oui, babel, les arbres marchent!
Et plus particulièrement nos hêtres pyrénéens.



Une contribution de babel:
http://www.myspace.com/lebabel

attention texte "violent"

L’arbre gazouillait. Il n’était pas plein d’oiseaux. Les vers n’y chantaient pas encore. Il chantonnait. Il chantonnait sa joie d’être un arbre qui marche. C’est à ce moment-là que le camion lui a dit de ne plus rêver : un arbre qui marche, c’est un arbre mort, déposé à l’arrière du camion. Il lui dit en plus de ne pas s’étonner quand la scie trancherait que ce soit la fin : on n’a jamais vu un arbre finir sa vie dans un costume de bois, entre six planches. Mais le camion a freiné :un nid de poules, une plaque de gel, allez savoir ! le camion a pilé. L’élingue qui retenait le fût s’est brisée. L’arbre s’est élancé, massacrant le camion, et empalant le pauvre conducteur. Ce jour-là, un camion trop bavard fut puni de sa mesquinerie, et un arbre reçut un cercueil de chair fraîche. Cela vous semble horrible ? Demandez donc aux arbres ce qu’ils pensent de devoir sans cesse habiller nos cadavres…
Le feu serait-il la seule sépulture commune à tous les vivants, et la cendre, le seul linceul qui sied à nos rêves de grandeur ?
Ou dit autrement, comme dans les Amours Post-Industriels, mais, hélas, sans l’encre de Ptiatnne :

L’IRONIE DU SORT

Ne me faites pas de tombe quand
Je serai mort. Sans chrysanthème
que l’on pose une fois l’an
Je veux l’oubli de l’oubli même

Évitez les rires et les cris
en mon honneur. Sur vos registres
grattez mon nom, quand il est inscrit
Rester un peu vivant m’attriste

A quoi bon mourir s’il faut encor
orner la vie, laisser des traces ?
n’ayez regret ni aucun remords
Vivre en vos mémoires m’agace.

La jolie terre m’a fait la peau
que vous savez : de sang, de marbre
finalement. Avec les arbres
je veux être abattu sans un mot.

Babel-Ptitanne "Amours Post-Industriels". ©Petites Vagues 2007.  

http://www.petites-vagues-editions.com/boutique/fiche_produit.cfm?ref=api&num=8&type=1&code_lg=lg_fr

hetre2.jpg
Les photos sont de Yvan Puntous.
http://perso.orange.fr/amisdelours-amopyc/ours.html
http://images-du-pays-des-ours.blogzoom.fr

 


 

Partager cet article
Repost0
22 novembre 2007 4 22 /11 /novembre /2007 16:00

Kasu! Attention!
D'ici là, je vous rappelle le grand week-end LEIA du vendredi 23 au soir au dimanche 25 Novembre au soir également, voire---dans la nuit.
Cf l'article
http://jenolekolo.over-blog.com/article-13605731.

affiche-jenof.jpg

 

  Communiqué d'Euskal Herriko Berdeak-Les Verts du Pays Basque.

 Un nouveau four à enrobé (de taille !) : pour boucher les nids de poules ?

 

Monsieur Lasserre nous annonce l'abandon du projet de couloir à camions transnavarrais. En 10 ans, ce n'est pas la première fois qu'il fait cette annonce  et nous ne pouvons le croire. Exactement comme M. Bayrou, grand européen à Paris et son bras droit M.Lassalle contre la Directive européenne NATURA 2000 dans ses vallées pyrénéennes bien que d'accord quand même pour les subventions...

 D'autant que, dans le même temps:

 - En Navarre, le projet a plus que jamais le vent en poupe et se nomme bien autoroute.

- Le projet de ligne électrique à Très Haute Tension fait son apparition dans les mairies navarraises.

- Le gouvernement navarrais nous concocte un Centre d'accueil de fret par camions dans la commune de Burguete.

- Les 170 hectares supplémentaires de carrières à gravier sur la commune de Lahontan sont toujours d'actualité.

- Un projet de "four à enrobé" a été annoncé cet été sur la commune de Bustince Iriberry, dans le cadre des activités de la carrière Durruty.

 Tout cela ne ressemble-t-il pas à une savante mise en place de pions sur un échiquier?

Que le four à enrobé de Bustince, générateur de nuisances et de pollutions, soit ou non en rapport avec le projet de couloir à camions, les Verts du Pays Basque tiennent à informer les citoyens comme y invite la Convention d'Aarhus, texte ratifiée par la France qui organise l'information, la participation  au processus décisionnel et l'action en justice si atteinte à l'environnement,pour le et les citoyen(s) .

 

Pour en débattre publiquement, ils organisent une soirée d'information

Vendredi 30 Novembre à 20 h 30

Salle polyculturelle à Donazaharre (Saint-Jean-le-Vieux).

 Ils remercient la municipalité qui a mis gracieusement cette salle à disposition. 


quimper-047.jpg

Attention de nouveau! Kasu berriro! Le choix de cette photo, c'est de l'humour. Ou de l'auto ironie écolo.
Ou les deux!  Enfin, bon, c'est du 12ème degré, quoi!
Xane, milesker argazkiarentzat. Hola ibili zirea Kenperen, uda huntan?

 

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 16:00
 
Benjamin HICAUBERT et Jean, son père, vous proposent de participer à cette folle entreprise : UN VERGER BIO de 30 arbres fruitiers d'espèces variées, sur les terres d’Ahuntzainenea, dans le champ situé juste en bas de la maison face au soleil et au Koskoroy.
                             
DSC00149.jpg
 
 Le verger de la Chevrière se situe à 500 m d'altitude, bien exposée au soleil dés le levé sur le Koskoroy. La terre est de très bonne qualité, c’est donc l'endroit rêvé pour réaliser ce projet.
 
 
Le projet est déjà en voie de réalisation, nous demandons pour cette création collective votre participation qui pourrait se manifester de diverses façons.
 
La plantation de ce verger répond à 4 objectifs principaux:
 
- D'abord évidemment, bénéficier d'une récolte de savoureux fruits gratuits et de qualité.
- Ensuite, ce projet permet la mise en valeur des terres d'Ahuntzain à long terme et donc à entretenir ce merveilleux endroit pour les générations futures.
- Cela permet aussi de préserver des espèces locales d'arbres fruitiers puisqu'elles sont achetées au Conservatoire Végétal Régional d’Aquitaine (http://www.conservatoirevegetal.com).
- Enfin planter un arbre est un geste écologique puisqu'un arbre constitue un "stock de carbone", en effet pendant toute sa période de croissance il emmagasine plus de CO2 qu'il n'en rejette dans l'atmosphère il participe donc indirectement à la réduction de l'effet de serre.
 
 
            Le verger sera clôturé avec au moins 150 piquets d'acacias, un grillage plus trois ronces barbelé pour protéger des brebis et des pottoks qui hantent souvent les lieux.
 
            Il y aura un choix varié de tous les fruits pouvant pousser là : pommes, pèches, poires, abricots, vigne, noix, noisettes, kiwi et d'autres. Une répartition de variétés précoces et tardives assurerait un étalement de la production sur l'année.
La plantation se fera à la sainte Catherine fin novembre 2007. Les arbres commenceraient à fructifier dès le printemps 2008. Les plants seront fournis par la pépinière du conservatoire végétal régional de Montesquieu 47 avec qui nous sommes en relation.
 

27.12.2006-035-1.jpg
 
 Un tel projet dans un lieu qui n'est plus habité en permanence par un agriculteur n'est possible que s'il est porté par un groupe de volontaires déterminés à le soutenir sous des formes diverses.
 
 
 1) Financièrement, en parrainant un arbre, précisant le choix dans la liste prévue (dans la limite des places disponibles). Les enfants, voire les petits enfants, pourraient se voir offrir un arbre ou une part. L’arbre portera ainsi le nom de son ou ses parrains.
 
» Liste des arbres commandés:
 
4 POMMIERS     Udare Sagara M 106 3 ans
                          Reinette Marbrée M 106 3 ans
                          Court pendu gris du Limousin F 3 ans
                          Eri Sagara F 3 ans
3 POIRIERS      Mouille Bouche Jeansémine 3 ans
                          Willam's Bon 3 ans
                          Conférence 2 ans
6 CERISIERS    Peloa (guigne précoce basque) 3 ans
                           Xapata (guigne douce d'Itxassou) 3 ans
                           Noire tardive à longue queue 3 ans
2 ABRICOTIERS    Rosé de Nicole 
                                Muscat de Clairac 
3 PRUNIERS      Goutte d'Or (Fin juillet)
                            Reine Claude dorée (Début Aout)
                            Prune de Saint Antonin (Fin Aout) 
3 PECHERS    Roussane de Juillet ScionMi juillet 
                       Mi Aout Brugnon Abricot Scion
                       début Septembre Reine des Vergers Scion
2 VIGNES      Septembre Muscat rouge de Madère 2 ans (container)
                       Muscat de Hambourg 2 ans (container)
2 FIGUIERS   Septembre Pastilière 1 an bouture
                       Septembre Salviotte 1 an bouture
2 NOYERS     30 Septembre Ronde de Montignac Scion
                        Mi octobre Franquette Scion
2 NOISETIERS Septembre Merveikke de Bollwiller 1 an (Marcotte)
                         Septembre Noisetier à feuillage poupre 1 an (Marcotte)
 
» Prix d’un arbre : 50 €
» Part d’un arbre : 25 €
Envoyer nous un chèque à :
Jean et Benjamin HICAUBERT
7 bis rue Jean Petit de bas
64200 Biarritz
 
2) Pour ceux qui ont du temps Chômeurs, Intermittents Rentiers, Pensionnés, Retraités, Bigots, Mécréants laïques, en venant la haut apporter son savoir faire ou s'initier aux techniques de l'arboriculture Bio.
 
3) En venant visiter le Verger, goûter la production, récolter et participer chaque été à la SAGARDOI BESTA EGUNA en musique.

Photo2-039.jpg
 
Rendez vous vite pour en savoir plus, sur le blog :
 
http://vergerdelachevriere.blogspot.com
 
 
 
 
Partager cet article
Repost0
21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 13:30
En ce mois de Novembre 2007, je viens de créer une nouvelle catégorie sur ce blog : "Célébration de l'arbre".
Et à l'approche de la Sainte Catherine, je ne cesse de publier des articles qui parlent de ce parent tant aimé.
"L'arbre, quel beau sujet! Je réfléchis à perte de vue sur l'arbre", disait Paul Valéry.
Hier soir, ironie d'un triste sort, j'avais pendant l'étude à l'école, à guider les enfants de CM1 au long d'un texte qui racontait la création de l'Homme et de la Femme vue par les Vikings. Chez eux, point d'argile ni de côtelette comme dans l'ancien testament chrétien. L'Homme naquit du Frêne et la Femme de l'Orme. Vikings, je vous aime!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Le présent article,  j'aurais préféré ne pas avoir à l'écrire.
Ici, en Pays Basque, nous venons de vivre une forte tempête. Dans la haie de chez moi, au bord du chemin vicinal, je viens de trouver le corps allongé d'un grand arbre (quelle essence? Qu'importe---- Un arbre, c'est assez de le dire) que j'avais planté en 1974, alors juste que mon père venait de passer sur l'autre rive. Je me rappelle ma joie en l'installant confortablement en terre, tout près du ruisseau dont ses racines devaient limiter les crues de plus en plus soudaines. Papa  se serait réjoui d'un tel geste, il s' 'en réjouissait sans doute quelque part, en un lieu auquel je n'ai pas encore accès. 
Il était encore si beau, l'arbre,  si grand, si sain, tout bruissant de feuilles et d'oiseaux il y a quelques jours de cela!  Pourquoi lui? Pourquoi maintenant?  Sans doute était-il épuisé, las, fatigué de toutes les ignominies perpétrées par l'être humain sur cette Terre. Sans doute a-t-il préféré se laisser emporter par le grand vent pour ne plus avoir à souffrir de si tristes spectacles. Mais je le pleure. J'aurais préféré qu'il m'accompagne encore, le plus longtemps possible.
Quand la tempête faisait rage, essayant en vain de trouver le sommeil, je pensais justement à cette chanson "Tempête", écrite par Gilles Servat après celle, terrible, qui ravagea les forêts bretonnes:
"Ici, nous sommes fiers. Sur les monts, sur la mer, face aux tourments, face aux tempêtes, sur la terre et sur l'océan, nous relevons toujours la tête. Les ouvrages humains détruits par ta démence, nous les relèverons de nos mains réunies. Mais------- les arbres-----------"
"Ca va te faire du bois pour le feu, suffit de trouver une bonne âme pour te le débiter.", m'a dit quelqu'un "Et puis, tu en planteras un autre."
Bien entendu, bien entendu.  Mais il y a quelques jours, Kolova déposait un commentaire à un autre article de ce blog. C' était une citation de Félix Leclerc " Quand il tombe, l'arbre fait deux trous. Celui dans le ciel est le plus grand".
En lisant ce commentaire, je ne pensais pas avoir à prendre aussi vite sa réalité en plein coeur.

Partager cet article
Repost0
20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 18:36

Peuple-d-arbes-2004JPG.JPG

"Martine Caplanne chante Jean Claude Touzeil 

En fidèle interprète des poètes, Martine s'est souvent rendue en terre normande où elle a déniché Jean Claude Touzeil, un humble jardinier des mots qui, depuis belle lurette, de sa plume alerte honore tout autant nos frères humains que nos frères végétaux, d'où cette floraison printanière qui fait flèche de tout bois dans un écrin de guitares et d'instruments acoustiques.
Une feuille de Ginkgo glorifie cet album enchanteur de son aura symbolique.
De sa voix d'écorce tendrement rugueuse, Martine Caplanne habite avec intensité une quinzaine de poèmes dans lesquels la vie des arbres accompagne celle des humains aussi fidèlement que le passage des ans au fil du cycle des saisons : des amoureux Jean-Baptiste et Marie gravant leurs noms sur un vieux hêtre à la petite Sylvette courtisée par les arbres coquins - des étoiles de paix (du rossignol Dalila Azzouz-Laborde) rêvant au creux des arbres d'Israël et du Maghreb aux forêts calcinées des étés passés - du frêne veillant sur le repos éternel d'un matou enterré à son pied au rendez-vous dans l'au-delà "dans la lumière parmi les feuilles". Bref, un disque de plénitude, de beauté aussi essentielle qu'un bruissement de feuillage, où l'on se plaît à conter fleurette parmi les ramages des oiseaux, où l'on clame sa joie d'exister, où l'on plante ses pieds dans la terre pour danser sa vie dans l'émerveillement.
 

Daniel Labeyrie Iguzki Lore - Le jounal des verts du Pays Basque  Mai 2004

Martine Caplanne PEUPLE D'ARBRES (Chante Jean Claude Touzeil)

http://martine-caplanne.com/
 
 
Partager cet article
Repost0
19 novembre 2007 1 19 /11 /novembre /2007 20:25
Image2.jpg

Non, ce n'est nullement un arbre de métier. Il vit en dehors des chemins forestiers.
C'est un simple platane, rabattu chaque année comme le sont ces bons géants dans tout le Sud-Ouest de l'Hexagone.
Plus humble que lui, cherchez, vous ne trouverez pas.
Pourtant, c'est l'ami très cher d'une dame plus toute jeune pour qui il compte énormément. Il se trouve devant sa fenêtre. 
 Au Printemps 2003, Madame le Maire, sous le prétexte de travaux dans la commune, l'avait condamné à mort, alors que cette exécution n'était pas nécessaire pour la réalisation des dits travaux.
Prévenus par quelques gentils lamiña de la date prévue pour l'exécution de l'innocent condamné, nous nous sommes rendus sur les lieux le jour fatidique, à l'heure où blanchissait la campagne.
L'un de nous installé dans ses branches, les autres lui faisant rempart de leur corps, nous avons attendu les tronçonneuses et subi sans broncher les vociférations et propos fort peu amènes du premier magistrat (peut-on dire première magistrate?) d' Urepele (Urepel).
Enfin, bon----aux dernières nouvelles, l'arbre est toujours debout. Il y était en Juin dernier quand je suis allée coller sur le mur de la mairie mon affiche de candidate aux élections législatives. Je n'ai pas manqué, alors de lui dire un petit bonjour et de lui souhaiter une nouvelle fois longue vie.


platane-urepel.jpg

Et le voici à la Mi-Novembre, il y a quelques jours.
Zuhaitz jauna, bizi luze bat desiratzen dautzugu!




Partager cet article
Repost0
18 novembre 2007 7 18 /11 /novembre /2007 17:00

De toutes les phrases que j'ai pu lire au sujet des arbres et qui m'ont touchée, celle qui me bouleverse le plus, et depuis toujours, est incontestablement celle-ci :

"C'est fort un arbre; ça a mis des cents ans à repousser le poids du ciel avec une branche toute tordue."
Jean Giono.

Zuhaitzak-landatu.JPG
"L'homme qui plantait des arbres".

La traduction en langue Basque a été réalisée par Elena Touyarou-Phagaburu et publiée en Octobre 1990 aux Editions d'Utovie, sous l'impulsion de l'association "Les Amis de la Terre de Garazi". Sur son texte, Jean Giono avait renoncé à tout droit d'auteur. Les bénéfices réalisés sur l'édition en Euskara  ont été reversés par Les Amis de la Terre aux ikastola, écoles en langue Basque.

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 17:05
n537200585-610181-3864.jpg
Et revoilà Martine! 
Là, vraiment, la situation devient insoutenable!
Bon, c'est vrai, elle a tué l'ours Cannelle (voir article "Tout finit par se savoir").
Mais tout-de même, c'est un être humain! Il faut faire quelque chose pour l'aider!
Mais que font-ils à Paris? A moins que ce ne soit à Bordeaux. 
Ce ne peut pas être chez les Verts du Pays Basque. Nous sommes trop pauvres pour avoir un local, surtout  un comme celui-là!
Et puis, nous, nous sommes si dévoués que nous assurerions une  permanence 24 heures sur 24, 365 jours sur 365.
A moins que ----- Dites, les Xiberotar, ce ne serait pas chez vous, par hasard?

Pour info, cette couverture détournée est une idée d'un jeune Vert. Visitez son blog:
http://www.blogdebix.net/
Partager cet article
Repost0

Présentation.agerpen

  • : Le blog de Jeno l'écolo Jenofanimalhumaniste
  • : Le blog de Jenofa, citoyenne du monde enracinée en Pays Basque, petite fourmi de l'écologie.Jenofa, ekologiaren xinaurri ttipi bat.
  • Contact

Rechercher Sekatu.