![]()
|
On clique sur ce lien: http://www.touchepasamonadn.com/
et on signe la pétition lancée par Charlie Hebdo.
Et oui! Non?
![]()
|
Dominique Voynet vient de réveiller son blog, endormi après les élections.
En voici la présentation:
J’ai pris mon temps, après une campagne pour les élections présidentielles, dont le résultat décevant, quoique prévisible, m’a paru violent, au regard de l’intensité et de la solidité de
l’engagement de tant de gens… Il nous faudra y revenir, regarder de près ce que ça dit de l’état de la société française, et de l’usure des outils collectifs, qui n’ont pas joué leur rôle.
Partis, syndicats, associations, médias, sont violemment interpellés par ce vote.
J’ai tendance à me méfier de ces gens qui ne se posent jamais, et ne sont jamais fatigués, qui ne prennent que dix jours de vacances, pour écrire entre deux footings un livre dans lequel ils étrillent la terre entière, et expliquent qu’on en serait pas là si on les avait écoutés. J’ai pris du temps pour moi, pour lire, pour rêver, pour me remettre en forme ; j’en ai consacré à mes amis et à ma famille, notamment à la plus jeune de mes filles. Ca m’a fait du bien de déserter les salles de meeting et le bureau du Sénat pendant quelques semaines. J’ai retrouvé mon équipe - Fred, Eve, Julie, Alexis - à la fin du mois d’août. Avec plaisir, avec beaucoup d’appétit pour les batailles à venir ! Et avec l’envie de relancer ce blog !
J’espère que la transformation de cet espace numérique, où vous pouvez désormais laisser des commentaires, nous permettra, comme ce fut le cas pendant la campagne présidentielle, d’avoir de vrais échanges. Merci, au passage, au vaillant aventurier du web qui a procédé aux changements techniques. Grâce à lui, vous serez dorénavant mieux accueillis.
Pour le rythme et le contenu, nous verrons. Ni journal de bord, ni défouloir, ni espace d’auto-promotion. Quoi alors ? J’ai envie, en réinvestissant ce média, de vous faire partager des analyses, des propositions, des intuitions, des colères, des petits morceaux de vies, de rendre compte d’engagements, d’initiatives, de rencontres… et de notre travail au Sénat, et ailleurs. Travail qui est – forcément – un travail d’équipe, nourri par des réseaux militants, par des échanges. Même si le blog est un outil personnel, nous signalerons évidemment – déontologie du net oblige – les contributions des uns et des autres, quand il y en aura. Bref, nous ferons pour le mieux. A nous d’inventer. A vous de juger ! A très bientôt.
Hier soir, en sortant du travail, j'ai levé la tête vers le ciel, comme le fait systématiquement toute personne qui éprouve beaucoup d'amour pour les oiseaux et qui a la
chance d'habiter, comme moi, un pays où le ciel est toujours vivant. Un vol d'environ 300 hirondelles partait vers l'Afrique.
De retour à la maison, la première chose que j'ai faite a été de regarder dans la borde si mes dernières pensionnaires Hirondelles de cheminée étaient encore à leur place, ce qui était le
cas. Les parents et trois petits d'une portée fort tardive de cette année si difficile pour les oiseaux insectivores me regardaient sans crainte, habitués que nous étions les uns à l'autre. Je
leur ai parlé et si je ne vous dis pas ce que je leur ai dit, vous le devinerez sans peine. Ce soir, le nid est vide et c'est un pincement au coeur, plus fort encore que celui des autres
automnes, parce que chaque année qui passe nous clame un peu plus haut l'état critique de la population de ces oiseaux compagnons de nos vies, colocataires de nos maisons.
J'ai toujours en tête cette chanson de Gilles Servat" Mon beau pays par l'hiver soumis, quand reverrons-nous l'Hirondelle, blanche au ventre, blanche au ventre et noire aux ailes? ". Oui,
elles me manquent déjà!
Et puisque j'ai choisi de vivre en un pays où des gens se battent pour sauver une langue, l'Euskara, l'un des instruments de la grande symphonie linguistique humaine, il me vient aussi en mémoire
cet autre texte de Servat "Les parents qui n'apprennent pas le Breton à leurs enfants sont comme l'Hirondelle dont les oeufs stériles n'éclosent plus".
Bon, je ne suis pas très gaie, moi, ce soir! Faudrait pas que je vous colle le bourdon! Quoique---, comme disait Cioran "Dans un monde sans mélancolie, les rossignols roteraient". Si nous
pouvions encore éviter ça----
Heldu den urte arte, ainarak!
C'est vrai, vu le contenu de ce blog depuis sa création, on serait en droit de se demander s'il mérite bien
son sous-titre"--- combattante de l'écologie politique et associative".
Effectivement, je suis dans un mouvement politique depuis sa création,en 1984 mais je pense parler politique bien moins souvent que bien des gens qui n'adhéreront jamais à aucun parti. Ce n'est
pas trop mon fort, je ne sais pas faire.
Or, sur le site des Verts de Bordeaux http://bordeaux.lesverts.fr/, je viens de tomber sur le billet d'humeur d'un adhérent qui dit bien mieux que je ne
pourrais le faire ce que je pense pourtant très fort.
Le voici donc:
La face cachée du billet vert : Ecologies de droite, de gauche, alternative
La face cachée du billet vert : Ecologies de droite, de gauche, alternative
En couverture des journaux, les mots « bio » et « éco » sont omniprésents. Ca y est, l’écolo en moi devrait pouvoir respirer, la prise en compte de l’environnement est là, partout, le gouvernement, les fabricants de voiture, EDF, Carrefour, tout le monde s’y met ! Hourra ! Vive le Grenelle de l’environnement ! Bon. Petit récapitulatif pour souligner les différences entre l’écologie politique et l’écologie (de droite ou de gauche) qu’on nous sert partout.
Qu’est-ce que l’écologie de droite ? C’est ce qui est mis en application un peu partout : agrocarburants, nucléaire, énergies renouvelables, voitures qui polluent moins, Max Havelaar dans les supermarchés, moins de pesticide pour traiter les jardins publics, pistes cyclables réalisées un peu partout, des gestes de bon sens... C’est, en fait, de l’écologie démagogique : dormez bonne gens ! On ne va rien changer au cœur de notre société, à la consommation, à l’individualisme, on ne va pas spécialement réguler, mais le marché, le sacro-saint marché, sous la pression des mentalités des gens qui s’ouvrent à l’écologie, va s’y mettre, ne serait-ce que pour conserver ses clients. D’où l’ensemble de la comm’ sur les biotrucs et les écomachins : les premiers pollueurs de la planète récoltent des marchés de dépollution (Bouygues construit le sarcophage de Tchernobyl), et continuent à se faire des bénéfices immenses en vendant des produits qui sont juste un tout petit peu moins pourris qu’avant. C’est important de comprendre ce qui se passe : le gouvernement fait des annonces, produit des incitations (voir ce que disent pour l’instant les participants aux préparatifs du « Grenelle »), mais n’impose rien. Alors ce qui est formidable, c’est que le gouvernement entend ainsi « responsabiliser » les entreprises et les consommateurs. Sauf que ces derniers, tous partisans du « c’est pas moi c’est l’autre le responsable », du coup, ne font rien. Tout cela est profondément déresponsabilisant.
L’écologie de gauche quant à elle est schizophrène : loi sur l’air, loi sur l’eau, grandes politiques environnementales publiques... Elle se dit interventionniste. Mais comme d’un autre côté, cette gauche reste productiviste et soumise au culte du PIB, elle reste soumise aux lobbies automobiles ou agricoles (par exemple) et ne se donne le pouvoir ni d’informer et d’inciter, ni de sanctionner. Cette écologie est également démagogique : en produisant des lois qu’elle ne se donne pas les moyens de faire respecter, elle stigmatise les fraudeurs sans leur donner les moyens de faire autrement : On est dans une déresponsabilisation totale.
Ces deux écologies, de droite, de gauche ont un autre point commun que la démagogie déresponsabilisante : elles
sous-estiment la gravité de l’impératif écologique et la complexité des solutions à apporter pour que ce ne soient pas les plus faibles (et pas que des êtres humains) qui en pâtissent. Que cela
soit bien clair : certes tout cela n’est pas massivement inutile. Mais c’est largement insuffisant voire nuisible par certains aspects.
Les intrications entre le social et l’environnemental, la gravité de l’impératif écologiques, la complexité du changement de société à apporter ne peuvent plus être niées dans la société de l’information qui est la nôtre depuis 20 ans. Ce libre accès à la connaissance nous donne des responsabilités vis-à-vis de l’écosystème et des êtres qui y vivent, dont les êtres humains. Cette responsabilité ne peut être pleine que si nous arrivons à donner des conditions d’autonomie (ce qui inclut l’auto-gestion, l’auto-suffisance...) aux différentes communautés et groupements d’êtres humains. Cette autonomie de groupe n’est possible qu’en s’appuyant sur la valeur solidarité, chaque élément du groupe participant à son ensemble. La solidarité à son tour est la garante ultime de la responsabilité, car comment être responsable sans être autonome ? Ce tryptique autonomie-responsabilité-solidarité est une symbiose, chaque élément est complémentaire des autres (ce qui n’est absolument pas le cas de notre liberté-égalité-fraternité galvaudé, liberté et égalité étant souvent opposées). Il est logique que ces valeurs aient un débouché politique, que ce soit avec des partis et associations, ou par un choix de vie alternatif, puisqu’elles sont universelles. Ce tryptique, c’est les valeurs de l’écologie politique. Ajoutons-y une notion qui est plus un objectif qu’une valeur : la diversité, qu’elle soit biologique ou culturelle, qui permet de nous remettre en question en permanence.
Prenons l’exemple de l’énergie. C’est un exemple assez concret. On nous sert des agrocarburants et des énergies renouvelables à tout bout de champ : c’est LA solution à la fin du pétrole. C’est insensé. Déjà, parce que la part des énergies renouvelables baisse en France (à cause des sécheresses qui baissent la part de l’hydraulique, non compensé par le timide essor du renouvelable). Ensuite, la déresponsabilisation des individus est totale, puisqu’on leur fait miroiter que les solutions technologiques suffisent (bon, pas totale : vous devez éteindre vos appareils en veille). Parallèlement, les réglementations évoluent pour mettre des bâtons dans les roues de ceux qui veulent acquérir leur autonomie (que ce soit pour l’énergie ou pour l’eau) - ou, au mieux, n’évoluent pas ; les SCOP, les SCIC, l’autogestion ne sont absolument pas développées. Les solutions présentées sont portées par des grands groupes industriels, incités en cela par des aides juteuses (payées par le contribuable). Ces groupes en profitent pour porter leur message du « consommer plus », pas franchement écolo. Enfin, on nous MENT, comme cela a été soulevé par la Conférédation paysanne dans un communiqué daté du 20/9, sur les impacts réels de ce qui est fait sur l’environnement, alors que c’est, plus qu’occasionnellement, très médiocre. Par exemple, l’autonomie alimentaire de certaines zones (comme le Mexique) est menacée par la surface requise par les agrocarburants qui grignote la surface requise par les cultures vivrières.
Les solutions de l’écologie politique, c’est la fin de la voiture qui aliène, la baisse massive de consommation d’énergie par un changement de mode de vie. La
possibilité de l’autosuffisance et de l’autogestion. Moins de transports, moins de viande (18% des rejets de gaz à effet de serre sont liées à notre consommation de viande selon une étude récente
de The Lancet), plus de produits frais et locaux. Moins de consommation et plus de lien social. Moins de grandes structures dirigistes, plus de participativité.
Benjamin Caillaux.
Les 5 et 6 Octobre prochains, se tient à Pau au Théâtre Saint-Louis
" Les étoiles de la vidéo",un Festival de Cinéma amateur. Il s'agit d'une manifestation nationale.
Un film nous intéresse particulièrement, il s'agit de l'llustration de
la chanson "Cannelle, chanson pour l'Homme et pour l'Ours".
Le réalisateur est André Clin, un jeune ami mourenxois de André Cazetien,
l'auteur du texte de la chanson,Maire honoraire de Mourenx et militant des Verts du Béarn (voir article sur ce blog " André Cazetien, l'ours et le contraire de la haine").
La
projection de ce film est prévue le samedi matin, 6 octobre vers 10h
L'entrée est gratuite.
Les Verts du Béarn
Laurence n'a pas retrouvé Garfield mais elle est tombée nez-à nez avec une Tortue Luth. Enfin, presque---
Quand on est plutôt habitué, comme c'est son cas, à manipuler les Vautours, ça brise la routine.
Et lorsqu' elle m'a annoncé la nouvelle, la joie dans sa voix faisait bien plaisir à entendre.
Je vais la partager avec vous :
Bonjour à tous,
Voici des photos sur le sauvetage d'une Tortue Luth plage de La Digue à Boucau Tarnos.
En effet, nous avons du gérer, en partenariat avec les pompiers du BAB et de Pau, cet animal blessé par des filets de pêche, étant donné qu'aucun autre organisme ne pouvait (ou ne voulait) intervenir.
Expérience inoubliable....
Laurence
Laurence GOYENECHE-Stéphan MAURY
Responsables capacitaires du Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage
Association HEGALALDIA
Quartier ARRAUNTZ
Chemin BERETERRENBORDA
64480 USTARITZ
Tel/fax : 05.59.43.08.51
Portable : 06.76.83.13.31
Je les vois, je les entends déjà, tous mes amis , naturalistes et scientifiques de tout poil, ceux d'hier, ceux d'aujourd'hui, ceux de toujours. Ils vont me dire,
m'écrire : "Mais l'écologie est une science, tu le sais bien! C'est la science qui étudie les relations des êtres vivants entre eux et avec leur milieu. Ce ne doit être que cela. Le
sentimentalisme d'un côté et la politique de l'autre ont brouillé les pistes et dévoyé le sens du mot. Tu n'es pas pour rien dans cette dérive puisque tu participes aux
deux".
Bon, les copains, plus la peine de m'exprimer tout ça. J'ai pris les devants. Je l'ai fait à votre place. J'assume alors les
propos qui vont suivre et qui vont vous paraître bien iconoclastes. Je vous offre cette définition, ambitieuse et exaltante (naïve? Tant pis!) que je viens de lire à l'instant
dans la lettre hebdomadaire de Gérard Charollois, Président de la "Convention Vie et Nature pour une Ecologie Radicale".
Aujourd'hui,
dimanche 30 Septembre 2007, elle me convient parfaitement.
Et je crois que je vais l'inscrire sur un mur de mon Bureau. Enfin----si je trouve encore une petite place.
"Etre écologiste, c'est vouloir changer le rapport à l'autre, aux humains, à la Nature, aux animaux. C'est demander l'abolition de toutes les formes de mépris du vivant et de la
souffrance des êtres sensibles".
51 édition, ça suffat comme ci! 52, ce serait de la gourmandise!
En Béarn, l'association Gédéol, sise en la bonne ville d'Oloron-Sainte-Marie ,fait circuler depuis quelques jours une pétition demandant que la commune cesse de subventionner le
Rallye des Cimes dont je vous parlais dans l'article "Vroum-vroum en montagne Basque".
En voici le texte :
Auteur
Gédéol (groupe pour la décroissance à Oloron)
Destinataire
M Lucbereilh, Maire d'Oloron Sainte Marie
Nous sommes un certain nombre de citoyens oloronais sensibles aux problèmatiques d'environnement et de qualité de vie.
A une époque où les dégats infligés à notre planète par l'activité humaine constituent de réelles menaces, nous estimons qu'il y a nécessité de mettre en cohérence notre mode de vie et de
consommation. Qu'il est crucial que chaque citoyen, en conscience, se responsabilise et se mobilise concrètement dans ce sens pour répondre à l'urgence.
Les collectivités locales sont des instances de premier ordre pour donner l'exemple, inciter la population à des attitudes respectueuses et solidaires pour le bien de tous, à proposer en
l'occurence des activités ludiques, culturelles adaptées.
Or, il nous semble qu'en autorisant et subventionnant à hauteur de 15000 euros le Rallye des Cimes, les élus de la commune d'Oloron Sainte Marie ne prennent pas vraiment la mesure de la
situation.
Quelles sont les bonnes raisons de choisir ce type de loisir à sensation qui fait la promotion de véhicules tout terrain bruyants, polluants, grands consommateurs d'énergie fossile, déteriorant
au passage les chemins de campagne ?
Autant de dépenses qui partent en fumée pourraient servir autrement la collectivité !
Aussi, loin de se complaire en accusation, cette pétition se veut, avant tout, une invitation à la vigilance, à la prise de conscience des défis que nous pensons nécessaire à chacun de relever
localement avec courage et détermination.
Préservons l'avenir, même dans nos loisirs !
Depuis hier, cette pétition peut être signée en ligne.
http://www.petitionduweb.com/petition.php?petition=251
Je ne suis pas Oloronaise mais je l'ai signée et je vous engage à en faire autant. La planète n'a que faire de nos petits découpages administratifs et je peux vous garantir que le Rallye
"décime" directement autant, si ce n'est plus, en Pays Basque (Basse-Navarre et Soule) qu'en Béarn du côté d'Oloron.
Pourquoi ne pas imaginer une pétition dans chacune des communes concernées les plus importantes? L'argument de base étant : De nos jours, est-ce bien à ce genre d'acivités de loisirs
que doit servir l'argent de tout un chacun, l'argent des contribuables? Qu'en penses-tu, Lurbeltz? Oui, je sais, ce n'est pas encore comme ça que nous allons nous faire élire toi et moi en tant
que représentants des Verts, ni aux muni si pâles ni aux cantonales ni aux législatives. Mais au moins, nul ne pourra dire que nous trompons les électeurs potentiels en nous vautrant dans la
démagogie populiste! Et si certains le prétendent quand-même, nous saurons nous défendre. Non?
Mon amie Laurence, dont je vous entretenais récemment dans l'article "Askatasuna eta Maitasuna" a perdu son chat, le très beau et très doux Garfield, il y a de cela environ un
mois. C'était à Saint-Pierre d'Irube, Hiriburu en Euskara (64990). Elle est très très inquiète pour lui. Si par hasard vous l'apercevez, appelez-la vite.
PERDU
Chat mâle castré, orange et blanc, les yeux bleus.
Tatouage : FCW714 oreille droite.
Contact : Laurence 06.84.38.78.45 (perso)
06.76.83.13.31 (boulot)