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12 septembre 2018 3 12 /09 /septembre /2018 13:25

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10 septembre 2018 1 10 /09 /septembre /2018 15:25
Photo Magazin EPJT

Photo Magazin EPJT

Une contribution de Bernard Caussade

Dans la forêt voisine, les cèpes sont cachés sous les premières feuilles tombées au pied des chênes. En lisière de bois, un convoi de voitures, des grosses cylindrées aux atours inquiétants abrite encore un peu, les hordes  de viandards et leurs meutes hurlantes qui n’attendent que l’heure. C’est dimanche matin quelque part en Gironde.

Les premiers coups de feu crépitent dès huit heures et le monde paisible des cerfs et des brocards bascule vers l’horreur, les courses interminables poursuivis par des chiens parés pour le grand jour, entraînés tout l’été, privés de nourriture en vue de l’ouverture… 

Mon quotidien local édite un supplément pour fêter ce grand jour. Entre autres propagandes on ressasse à souhait les chiffres des dégâts causés par les chevreuils ou autres sangliers, le retour des palombes, les meilleures recettes du fusil à l’assiette, le plaisir de chasser et comment recruter… autant  de lieux communs aux mots sponsorisés et pages financées par des lobbies puissants qui ont pignon sur rue et entrent à l’Elysée.

Il arrive parfois que des balles imprudentes, des flèches vagabondes, se perdent dans les bois, atteignent des chasseurs… il est quelque justice dans ce monde sauvage, la même qui permet au taureau quelquefois de laisser dans l’arène le sang du matador.           

Je reviendrai plus tard pour cueillir mes bolets.

     

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2 septembre 2018 7 02 /09 /septembre /2018 16:42

J'étais partie gravir la montagnette comme chaque 2 septembre et chaque 11 avril depuis maintenant quelques années, histoire d'être seule  et tranquille pour parler à mon âme jumelle. Aujourd'hui, j'avais choisi un endroit qui ne pouvait, de toute manière que me rapprocher de lui  ( bon, c'est UNE âme mais c'est LUI quand-même   --- c'est  bien plus facile en Basque vu qu'il n'y a pas de genre), et ce  pour des raisons qui n'appartiennent qu'à nous. Pour être seule, j'étais seule! En plus de quatre heures de marche à tournicoter dans tous les sens, je n'ai pas rencontré un seul humain, et encore moins, évidemment, un seul véhicule à moteur.

En revanche, il m'a semblé être poursuivie tout au long du périple par un feu qui enfumait une grande partie de la vallée. Pas un "écobuage", un feu statique, mais où que j'aille, je le voyais. Renseignement pris, il s'agirait de la combustion de laine de brebis. Autorisé? Surtout à cette saison? De toutes façon, mauvais, très mauvais pour la qualité de l'air.

Mais ce désagrément causé à l'écolo que je ne peux me cacher d'être ne m'a pas empéchée d'avoir en tête pendant mes pérégrinations cette phrase d'Omar Khayyam " Ne va pas croire qu'il puisse ne plus être et que son essence puisse être anéantie car c'est par elle qu'il est, bien que les formes disparaissent"

Il y a toujours un coin qui me rappelle (air connu)
Il y a toujours un coin qui me rappelle (air connu)
Il y a toujours un coin qui me rappelle (air connu)
Il y a toujours un coin qui me rappelle (air connu)
Il y a toujours un coin qui me rappelle (air connu)
Il y a toujours un coin qui me rappelle (air connu)
Il y a toujours un coin qui me rappelle (air connu)
Il y a toujours un coin qui me rappelle (air connu)
Il y a toujours un coin qui me rappelle (air connu)
Il y a toujours un coin qui me rappelle (air connu)
Il y a toujours un coin qui me rappelle (air connu)
Il y a toujours un coin qui me rappelle (air connu)
Il y a toujours un coin qui me rappelle (air connu)
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Il y a toujours un coin qui me rappelle (air connu)
Il y a toujours un coin qui me rappelle (air connu)
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Il y a toujours un coin qui me rappelle (air connu)
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Il y a toujours un coin qui me rappelle (air connu)
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Il y a toujours un coin qui me rappelle (air connu)
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1 septembre 2018 6 01 /09 /septembre /2018 08:00
Drôle de vie

Il y aura 74 ans demain qu'il était né, Gilles.

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24 août 2018 5 24 /08 /août /2018 08:37
Dialogue de vautours
Une contribution de Michèle Lassegues
 
 
Tu vas voir ma louloute , c’est un truc de ouf. Je l’ai piqué à un Mange –tout, il était vert. Trop marrant ! J’ai eu du mal à le ramener, ça glisse entre les serres mais voilà, c’est pour toi ! Bonne Saint –Vautournin .On peut tout faire avec ce machin, y a qu’à cliquer et ça te tombe rôti ! Mais non, pas rôti , c’est une expression des Mange –tout, je veux dire cru. ..Ouais , t’as raison, ils font cuire la viande c’est dégueulasse !. N’empêche que j’ai compris comment on s’en sert, y a qu’à « cliquer » , appuyer sur la souris quoi ! C’est super fastoche ! Hey ,croque pas, tu vois bien que c’est pas une vraie , ils appellent ça souris, sais pas pourquoi. Sans doute parce ce que ça donne le sourire, tellement c’est magique. En tous cas, ca va nous changer la vie, plus besoin de voler pour chercher des carcasses, on va se la couler douce, et passer la journée à faire des câlins ! Ben dis donc, cache ta joie ! Et allez, encore l’histoire du lapin ! C’est pas ma faute s’il avait l’air vrai. Et puis t’avais qu’à pas avaler d’un seul coup, ma goulue. Bon t’as été un peu malade, c’est pas grave non ? En fait , ça s’appelle du chocolat , ils adorent ça et ils font des animaux avec. Ils bouffent vraiment n’importe quoi !
Bon, t’as un petit creux chouchou ? Ya qu’à demander. Tu cliques, tu tapes Google… Ben, non je sais pas ce que ça veut dire mais tape, là, sur les touches. Tu y es ? Bon maintenant, sur le rectangle, tape « cadavres exquis » Muuum ,j’en ai l’eau dans le bec. Tu y es ? Hein ? Des phrases à compléter ? Non je sais pas , mais on s’en fout. Ah tiens, le mec s’appelle André ? Comme ton oncle ! Un breton ? Super , ils ont de la très bonne barbaque en Bretagne , il parait. Ca y est , t’as cliqué ? . Tu vas voir, dans une heure on reçoit un colis. Si, je te dis, je les ai entendus, ils ont tout ce qu’ils veulent comme ça.
Qu’est ce qu’il ya écrit là ? Ce truc jaune ? Lis –moi, j’ y vois rien. « Batterie faible » ? Non ,je sais pas ce que ça veut dire . C’est peut –être un animal breton qu’on connait pas et qui est en train de passer l’arme à gauche. C’est bon pour nous ça, clique aussi dessus. On le reçoit faible et on attend, ça nous fait des stocks.
Quoi ça s’éteint ? Qu’est-ce t’as fait ? … Si , t’as dû faire quelque chose, ça marche toujours cet engin ! J’ai bien vu, ils y passent des heures .Clique, clique, fort !!!! C’est pas possible ! On peut rien te confier ! J’ y crois pas ! Tu l’as cassé ! Bravo !!! Et avant que je trouve un Mange- tout qui s’endort avec sous un arbre, c’est pas demain la veille ! Adieu veaux, vaches, cochons.. Tiens, où j’ai entendu ça déjà ? Tu me gonfles ! Il te reste plus qu’à aller chercher à bouffer, moi je bouge pas. Ras la tonsure, merde !


Elle
II)Je savais que j’aurais encore un cadeau qui lui fait plaisir à lui ! Comme d’habitude ! J’ai pourtant fait assez d’allusions à un collier en intestin de biche ! Mais il s’en moque ! Lui, lui, toujours lui ! Il est d’un commun en plus ! J’ai horreur qu’il m’appelle « ma louloute ».Bon, pas de reproches, suivons le conseil de la psy. A quoi peut bien servir cette horreur ? Quoi ? A manger rôti ? Mais il est devenu fou ? C’est sa fascination pour les Mange –tout qui lui fait perdre la tête. Je me demande ce qu’il leur trouve. C’est parce qu’ils ont de plumes sur la tête ? Ah , d’accord , une expression. Ca lui va bien d’employer des « expressions » de Mange –tout, lui qui est incapable de faire une phrase correcte ! Une souris ? Quand même une petite friandise au moins. Gloups ! Pouahhhhh , c’est infâme ! Souris de sourire ? Il aurait pu le dire avant ! Hé bien moi je n’ai aucune envie de sourire. Quoi ???? Passer la journée seule avec lui ? Horreur ! Je veux voler moi, planer, oublier tout, et retrouver Lulu devant une carcasse. Lulu, il me fait craquer. Quand il est couvert de sang ,je me sens toute chose. L’autre jour, il a ouvert le ventre du cheval et m’a laissé le foie ! C’est un signe ! Je sais qu’il m’aime mais comment faire avec l’autre qui ne me lâche pas ? J’espère que cet horrible objet ne va pas me rendre malade comme le fameux lapin ! Oups j’ai pensé tout haut. Un tout petit lapin noir, juste une bouchée. Je trouvais bizarre aussi. Je lui ai fait confiance, il a raison j’ai avalé d’un coup. J’ai failli en mourir, tellement j’ai eu mal au ventre. Depuis , je ne peux manger un cadavre de lapin que s’il reste des poils blancs. En espérant, que les lapins ne blanchissent pas des poils en vieillissant comme les Mange-tout.
Qu’est ce qu’il dit ? Taper sur « cadavres exquis » ; d’accord. Manger ,se goinfrer, et câlins. Et c’est tout. La culture , le sport, l’art, rien ne l’intéresse. Même ces sauvages de Mange-tout sont plus ouverts que lui. Tiens ? « Cadavres exquis » ce sont des phrases et… voyons, je ne comprends pas, on dit une phrase et l’autre la continue ? Amusant, mais quel rapport avec les cadavres ?
Il ne peut pas se taire une seconde que je puisse lire ? Oui , je clique , je clique j’ai compris. De la viande bretonne ? N’importe quoi ! Oui , c’est ça ,rêve ! « Batterie faible » ? Ah, non pas question de manger de la viande de batterie. Je ne supporte que le frais. Ce sont vraiment des sadiques ces Mange –tout. Aller entasser les pauvres animaux dans des cages étroites , ils n’ont aucune vautourité. Et voilà, ça ne fonctionne plus !! Ca m’aurait étonné, et bien sûr , c’est moi qui
l’ai détraqué. Je ne lui réponds même pas. Pas la peine. Tant mieux en tous cas, nous n’allons pas être obligés de rester en tête à tête dans cet endroit désert. Lulu !! Mon Lulu, j’arrive. Et si tu veux de moi, c’est décidé je quitte ce lourdingue.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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22 août 2018 3 22 /08 /août /2018 14:36

Une contribution de Daniel Labeyrie

 

 

Ayez pitié de moi la dame

Au manteau de velours noir

Qui sans cesse creuse la terre

Fouaille de l'aube jusqu'au soir

 

J'en connais armés de carabines

De pièges de la dernière guerre

Qui n'ont de cesse de m'anéantir

De m'envoyer de vie à trépas

 

Cessez de jouer à l'assassin

Laissez-moi jouer dans mes galeries

Festoyer d'un plat de vers de terre

Et d'un dessert de larves visqueuses

 

S'il le faut je ferai appel à mes amis

Le vieux sanglier, le blaireau albinos

Le rat noir et la couleuvre belliqueuse

Qui vous tiendront à distance respectable

 

Ayez pitié de la taupe aux petits yeux

Laissez-la vivre sa vie de recluse

Dans les entrailles de la bonne terre

A l'abri des porteurs de pièges et de pétoires

 

 

 

 

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21 août 2018 2 21 /08 /août /2018 08:15

Euskaraz eta Frantsesez, ohizko laboraria Gorka Torren parte hartzea "Suak eta polenizatzaileak" egunean, Su aski kolektiboak antolaturik, Bunuzen 2018ko ekainaren 9an.

En Basque et en Français, l'intervention de Gorka Torre, agroécologiste, lors de journée "Feux et pollinisateurs" organisée par le Collectif Su aski (Halte aux feux) à Bunus le 9 juin 2018.

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18 août 2018 6 18 /08 /août /2018 09:23
Les lièvres au clair de lune

Une contribution de Daniel Labeyrie

à Joseph H.

 

A l'heure où s'efface la palette des couleurs

Quand le serein distille goutte après goutte

Sa rosée sur la fourrure des lièvres sortis du bois

La lune les regarde folâtrer dans la prairie

 

De l'herbe des champs ils font ripaille

De la centaurée à la véronique petit-chêne

De la menthe poivrée au brin de serpolet

C'est un festin loin du regard de goupil

 

Des étoiles dans les yeux faut les voir redresser

Leurs oreilles frémissant au moindre bruit

Même à l'innocente chute d'une feuille

Se déposant sur la soie d'une échine

 

Enfants du clair de lune les lièvres

Festoient et dansent sous la voûte stellaire

Ballet nocturne de lutins souples et légers

Sur un lit de graminées perlées de rosée

 

 

 

 

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16 août 2018 4 16 /08 /août /2018 16:18

Crédit photo INA.
René Dumont, premier candidat écologiste de l'histoire, lors de la campagne présidentielle de 1974.
Pour mon premier vote, ( le droit de vote était à 21 ans à l'époque), j'ai eu la chance de pouvoir voter écolo, même s'il n'existait pas encore de parti écologiste et de participer aussi un peu à la campagne, depuis le Pays Basque. Fallait y croire! Dans la commune d'Uhart-Cize, René a obtenu 5 voix. IL y en avait quatre de la maison Uhaldia. On n'a jamais su qui était la cinquième personne-----



Si vous vous intéressez, ne serait-ce qu'un peu et de relativement loin au discours des écologistes, vous vous êtes peut-être rendu compte d'une certaine évolution sur un sujet bien précis : la croissance démographique.
Dans les années 70, ceux qui lançaient des cris d'alerte quant au risque pour l'humanité de trop saccager cette planète pour, à plus ou moins long terme, arriver à y survivre, mettaient  toujours en avant la bombe H, la bombe Humaine, cette croissance exponentielle de la démographie qui ne peut se poursuivre à l'infini car aucun système fini ne peut en contenir un sans fin.Nos slogans de l'époque " Make love, not babies" "Zero population growth" "Dieu a dit multipliez vous, mais il n'a pas dit par combien", etc. De grands écrivains, comme Marguerite Yourcenar, participaient à cette alarme.
Les premières recommandations que les associations telles "Jeunes et Nature "ou "Les Amis de la Terre" tentaient de faire passer à la population, comprenaient toujours le "deux enfants, pas plus".Depuis, les choses ont bien changé. Même dans les milieux écolos, aborder ce sujet, cela fait "mauvais genre" ou, si vous préférez, "politiquement incorrect".

René Dumont, agronome obsédé par la paupérisation des pays du Sud, y ajoutait, lui, le besoin absolu de généraliser le régime végétarien et  se l'appliquait à lui-même de manière très stricte ( ce qui, comme Théodore Monod  un autre végétarien célèbre, ne l'a pas "empêché de vivre longtemps). Quel rapport me direz-vous, entre la surpopulation terrienne  et la consommation de viande?  Je le laisse vous répondre:« Le riche homme blanc, avec sa surconsommation de viande et son manque de générosité envers les gens pauvres, agit tel un cannibale - un cannibale indirect. En consommant de la viande, ce qui a gaspillé tout le grain qui aurait pu les sauver, nous avons mangé les enfants du Sahel, de l'Éthiopie et du Bangladesh. Et nous continuons de les manger encore avec un appétit inassouvi. »




 

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14 août 2018 2 14 /08 /août /2018 15:15
Survivre aux feux pastoraux.

D'Etienne, un membre du Collectif Su aski.


Pour traverser les Pyrénées sans risques...
Les consignes du dépliant de la FNSEA sont claires.
Face a des feux pastoraux (mal nommés ecobuages)
1. Jeter son sac à dos
2. Sortir ses habits inflammables ,polaires,pantalons de montagne
3.Sauter par dessus le rideau de flammes en vérifiant bien que tout est brûlé derrière.
Entrainement optionnel..peut devenir obligatoire.
Ci joint deux randonneurs en plein entraînement
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