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A ceux qui connaissent, je ne vais pas infliger l'histoire d'Altxor depuis l' origine. Les autres, s'ils se sentent intéréssés, pouront suivre le fil de cette histoire en remontant depuis le début tous les articles de la catégorie "Altxor eta Gaztain".
Disons simplement qu'après un début de vie sans aucune éducation ( je n'avais pas prévu son arrivée et j'avoue mon incompétence), bonhomme était parti en villégiature à Ostabat au mois de mars dernier pour devenir un peu plus "souple". Tout s'était bien passé et à son retour, il me suivait à la longe sur la petite route, s'arrêtait, tournait ou reculait sur ordre. Puis, nous l'avions accompagné avec sa mère dans leur "estive" et quelqu'un à qui je croyais pouvoir faire confiance s'était engagé à le "débourrer" pour qu'à la fin du séjour il puisse ramener lui-même à la maison sa charrette toute neuve, un moyen comme un autre de canaliser son énergie débordante tout en m'aidant aux travaux de plus en plus lourds pour moi seule.
Je vous passe les détails car, là, en revanche, les choses se sont extrêmement mal passées. Le soi-disant expert en débourrage pour le trait s'est avéré être un vrai tortionnaire. Altxor s'est révolté, couché sur le côté, arrachant le harnais tout neuf et pliant un brancard.
Depuis lors, il était devenu agressif avec les visiteurs, un peu moins avec moi mais assez dangereux quand-même, pas fiable. Je ne le reconnaissais pas. Pas question dans ces conditions de reprendre quelque débourrage que ce soit, ni même de marcher avec lui sur la route. Remarquez, je le comprenais et le comprends. Moi aussi, j'étais traumatisée et je fais encore des cauchemars.
Heureusement, le 30 décembre dernier, j'ai reçu la visite de Véronique Zenoni, une vétérinaire ostéopathe dont j'avais fait la connaissance lorsque le Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage Hegalaldia était hébergé chez moi. Au bout de dix minutes environ de contact avec le pottok, elle m'a dit qu' ayant toujours vécu avec sa mère douce et permissive, sans contact avec des congénères, il lui manquait tous les codes équins. Ensuite, elle a senti chez lui une colère terrible, il était un vrai sac de noeuds. Dépression a été le diagnostic. Comme un ado à qui l'on n'a pas indiqué de limites et qui les cherche dans une quête sans fin, se demandant ce qu'il fait sur cette Terre, qui il est, où est sa place et même s'il en a une. Elle m'a dit qu'au bout d'une quinzaine de jours, il allait perdre la plus grosse partie de sa colère, être plus calme, plus serein, plus agréable. C'est exactement ce qui s'est passé. Spectaculaire! Par ailleurs, sur l'ordonnance, elle a écrit ce seul mot "Troupeau". Il fallait d'urgence "immerger" Altxor dans un troupeau où il apprenne les codes équins, la hiérarchie, le respect. J'ai cherché, cherché une "famille d'accueil". Et puis cet après-midi, grâce à une âme charitable, son van et son 4x4, nous avons conduit le poney à une quinzaine de km d'ici, dans la montagne, où il a été diversement accueilli par les 17 éléments du troupeau. L'endroit est idéal: espace, bois, prairies, landes , point d'eau. Les gens sont généreux, serviables, chaleureux.
Voilà, dans un peu plus d'un mois, nous irons rechercher Altxor. Ensuite, nous aviserons. A chaque jour suffit sa peine. Pour le moment, il s'agit de réconforter Gaztain, la maman, qui se retrouve toute seule pour quelques semaines et pour qui cela ne peut être que dur et douloureux.
Merci à Sonia qui m'a fait penser à m'en remettre à une véto ostéopathe. Merci à Véronique. Merci à Arnaud et à son père dans leur montagne. Merci à Peio qui assure le transport. Belle entraide, belle et douce chaleur humaine--- et animale. Moral en hausse.
Des racines & des ailes (France 3) : Animaux, les bienfaits de l'ostéopathie
Ce soir sur France 3, "Des Racines et des ailes" nous invite à la découverte d'un monde resté sauvage et de quelques amoureux passionnés de leur région, à l'instar de Véronique Zenoni, osté...
Look up here, I'm in heaven « Lazarus »
Une contribution de Daniel Labeyrie.
Exit les frasques... Exit les extravagances... Exit les mutations iguanesques... Tout finit en cendres... Tout se termine dans un silence d'étoile noire, un silence de trou noir dans l'infini des galaxies perdues de l'univers...
L'étoile de Bowie à brillé de millions de feux, partout, aux quatre coins de la planète, résonnaient ses refrains. Sa musique mutait sans cesse , laissant souvent abasourdis ceux qui l'écoutaient plus que religieusement.
Le monsieur cultivait l'élégance avec un naturel déconcertant mais s'amusait à brouiller les pistes avec une aisance qui n'appartenait qu'à lui.
Aujourd'hui nous restent une bonne poignée d'albums qui ont marqué plusieurs décennies, certains novateurs, d'autres qui ont perdu de leur éclat.
Le tout dernier « Black Star » est un chant du cygne magistral, une apothéose en guise d'adieu où l'homme s'est mis à nu face la mort : il aura eu dix-huit mois pour se préparer à se dépouiller de son corps.
Il a eu la décence de fermer la porte aux nécrophages des médias, s'enfermant dans sa solitude pour préparer ce testament musical d'une beauté glaciale tout en vivant l'épreuve de la maladie.
Bowie aimait la lumière de l'Ombrie en Italie, les fresques de Giotto, lisait les philosophes, n'était pas dupe de la gloire et de ses contradictions.
Sa quête de lumière faisait montre d'une exigence intérieure liée à un sens aigu de la liberté dans l'extrême solitude de l'artiste.
Écoutons cet album magnifique, sombre mais d'une beauté poignante.
Le rideau noir est tiré... Now, Bowie is in heaven...
Écoutez-le, ce vieil instituteur donnant à ses petits enfants une leçon de vocabulaire sur les cris des animaux :
"Tu le sais, bien sûr depuis longtemps, le coq chante cocorico, la poule caquette, le chien aboie quand le cheval hennit et que beugle le bœuf et meugle la vache, l'hirondelle gazouille, la colombe roucoule et le pinson ramage.
Les moineaux piaillent, le faisan et l'oie criaillent quand le dindon glousse. La grenouille coasse mais le corbeau croasse et la pie jacasse. Et le chat comme le tigre miaule, l'éléphant barrit, l'âne braie, mais le cerf rait. Le mouton bêle évidemment et bourdonne l'abeille, la biche brame quand le loup hurle.Tu sais, bien sûr, tous ces cris-là mais sais-tu ? Que le canard nasille, les canards nasillardent ? Que le bouc ou la chèvre chevrote? Que le hibou hulule mais que la chouette, elle, chuinte? Que le paon braille, que l'aigle trompète? Sais-tu ? Que si la tourterelle roucoule, le ramier caracoule et que la bécasse croule, que la perdrix cacabe, que la cigogne craquette et que si la corneille corbine et que le lapin glapit le lièvre, lui, vagit? Tu sais tout cela ? Bien. Mais sais-tu, sais-tu ? Que l'alouette grisole, tu ne le savais pas. Et peut-être ne sais-tu pas davantage que le pivert picasse. C'est excusable ! Ou que le sanglier grommelle, que le chameau blatère. Et que c'est à cause du chameau que l'on déblatère ! Tu ne sais pas non plus peut-être que la huppe pupule. Et je ne sais pas non plus si on l'appelle en Limousin la pépue parce qu'elle pupule ou parce qu'elle fait son nid avec de la chose qui pue. Qu'importe ! Mais c'est joli la huppe pupule ! Et encore sais-tu ? Sais-tu ? Que la souris, la petite souris grise : devine ... La petite souris grise chicote. Avoue qu'il serait dommage d'ignorer que la souris chicote et plus dommage encore de ne pas savoir que le geai, que le geai cajole !""
Faire suivre sinon nous oublierons cette belle langue dont finalement , nous ne savons plus grand chose !!!
Il y a quelques jours, je plaisantais sur facebook au sujet d'une photo prise à l'hôpital militaire lors du service de mon papa en Syrie, c'était en 1920. Je trouvais à l'auteur de mes jours, Picard pur sucre de betterave, quelque air de ressemblance avec le Basque Luis Mariano. Je l'imaginais en train d'entonner "Fandango du Pays Basque".
De fil en aiguille, ou plutôt à force de pérégrinations le nez au vent sur le net, j'en suis venue à un film "Fandango" dans lequel Mariano tournait avec Raymond Bussières. Et Raymond Bussières, moi, c'est un nom qui me parle. Pourquoi? Parce que c'était un ami de mon pépé, Henri Thoma, le père de ma maman.
J' avais 7 ou 8 ans, mais je me rappelle bien. Quittant pour quelques heures le Boulevard Berthier à Paris, nous nous dirigions, pépé et moi, vers Levallois. Ne ricanez pas, s'il vous plaît. Levallois, à l'époque, ce n'était pas la maison Balkany, la mafia Balkany. Levallois, alors, c'était chez les pauvres, il y avait beaucoup d'Algériens alors que chez eux la guerre faisait rage. C'était populaire, c'était vivant, c'était chaleureux et humain. Pépé y achetait son journal et ses chers fricandeaux. J'écoutais, je respirais, je regardais. Pour moi, c'était la fête.
A deux ou trois reprises, nous avons rencontré son vieux copain Raymond Bussières, l'un des fondateurs du Groupe Octobre, qui nous a invités au café. Et on voudrait que j'oublie ça!
En scènes : le spectacle vivant en vidéo - Raymond Bussières à propos du Groupe Octobre - Ina.fr
Dans un entretien de 1976, Raymond Bussières évoque son engagement politique, sa participation au Groupe Octobre et lit le début d'un texte écrit par Jacques Prévert lors d'une grève à l'usi...
Le groupe Octobre est une troupe de théâtre française d' agit-prop, des années 1930. Raymond Bussières disait : " On a souvent parlé du groupe Octobre mais rarement avec justesse ". La troupe...
Quand un militaire ( et résistant) parle de mon pépé. - Le blog de Jeno l'écolo Jenofanimalhumaniste
Pépé, c'est le monsieur à la croix. Entre 1914 et 1978, pendant une courte pause dans l'horreur des tranchées. " L'immeuble du Boulevard Berthier avait été choisi d'abord parce qu'il avait pl...
Sur les photos, il n'en reste plus que 7. Un a été adopté sur place.
Voici la photos des 7 chiots, 3 mâles et 4 femelles, de type Border collie X Berger allemand ou Border collie X Beauceron.
Ils ont été trouvés hier à Uhart-Cize et pris en charge par les vétérinaires. Monsieur le Maire d'Uhart-Cize a porté plainte contre X et conduit ce jour les six ( j'apprends à l'instant qu'un autre a été adopté) restants au refuge "Assistance Animaux Europe" à Bayonne.
Ils sont à l'adoption. Qu'on se le dise.
Tel du refuge : 05 59 55 25 90
Est-il besoin de préciser : honte à celui ou celle qui, etc, etc?
Mais qu'est-ce qui pourrait bien encore nous étonner?
Ennui et souci récurrents,un peu comme le "marronnier" de la presse, je mène depuis trois semaines une"perquisition" assidue, pour trouver par où fuit la mare. Je n'y arrive pas et ça m'énerve! Mais ça m'énerve! Vous n'imaginez pas à quel point cela m'énerve!
Cependant, dans la foulée, j'ai retrouvé des photos du 10 février 2012, prises lors de la réfection de cette mare qui n'était plus que quelques gouttes d'eau dans un fond de vase.
Je n'avais jamais publié ces images qui montrent les fort sympathiques étudiants de première année "Gestion et protection de la nature" de l'Institut Jean Errecart, à Donapaleu (Saint-Palais), en compagnie de leur Professeur, Jean-François Mingot.
Pour la petite histoire, à midi, il ne faisait encore que moins dix degrés.Quand nous avons voulu remettre de l'eau de la source, aux alentours de 16 heures, elle était gelée dans les tuyaux. Quelques jeunes courageux sont allés puiser au ruisseau de quoi permettre la remise en eau, donc la survie des petits animaux et micro-organismes que nous avions sauvés lors du vidage.
Curieusement, il ne me reste de cette journée qu'une sensation de chaleur --- humaine. Quelques années plus tard, merci encore à Jean-François et à ses étudiants d'alors.
Je dédie ces photos et ces quelques lignes à Valérie Mingot et à Gilles Marchal.
Reine des Rainettes - Le blog de Jeno l'écolo Jenofanimalhumaniste
En février 1997, avec un copain, j'ai creusé une mare sur le terrain d' Uhaldia. Vous connaîtrez son histoire en consultant les liens ci-dessous. Très vite, dans ce lieu de vie si riche qu'est ...