Attention! Pour signer la pétition, cliquer sur le lien ci-dessous.
Une grosse envie de dédier ce montage vidéo à un certain imam. Vous savez, celui qui assène à qui veut l'entendre que si vous écoutez de la musique, vous risquez d'être engloutis par la terre et changés en porcs et en cochons.
Vous devriez, chanter, monsieur, je vous assure! Excellente thérapie dans les cas graves, voire très très graves.
Une contribution de Daniel Labeyrie
La ronde autour du monde
Si toutes les filles du monde voulaient se donner la main,
Tout autour de la mer elles pourraient faire une ronde.
Si tous les gars du monde voulaient bien être marins,
Ils feraient avec leurs barques un joli pont sur l'onde.
Alors on pourrait faire une ronde autour du monde,
Si tous les gens du monde voulaient se donner la main
Paul FORT
Il faut nous aimer sur terre
Il faut nous aimer vivants
Ne crois pas au cimetière
Il faut nous aimer avant
Ta poussière et ma poussière
Deviendront le gré des vents
Paul FORT
"Puisqu'il faut changer les choses
Aux arbres citoyens!
Il est grand temps qu'on propose
Un monde pour demain".
Ci-dessous, une contribution de Daniel Labeyrie
SORTIE DU LIVRE "Rencontres Déraisonnables" - Le blog de Jeno l'écolo Jenofanimalhumaniste
De mon ami Daniel Labeyrie: Suite au bon accueil réservé à mes deux recueils de haïkus, voici un livre de nouvelles, fruit de rencontres surprenantes, inopinées et parfois un peu extravagantes...
http://jenolekolo.over-blog.com/article-sortie-du-livre-rencontres-deraisonnables-108185361.html
Vendredi 27 novembre 2015 : Projection du film " If a Tree Falls " à Bayonne
Merci de faire circuler - Milesker zabaltzeagatik. [Suite à un problème technique nous ne pouvons pas projeter le film " Cowspiracy " comme annoncé il y a quelques jours, nous projetterons donc ...
Un arbre pour le climat ! - COP21 Paris décembre 2015
Cette opération vise à déployer un dispositif de mobilisation des citoyens et des communes, pour planter des arbres dans toute la France durant les mois précédant la COP21.
Monsieur le Président de la République,
Mesdames, Messieurs les élus,
La France dispose d’une forêt publique fleuron de la forêt européenne, patrimoine historique commun à l’origine d’une des rares productions de matières premières locales et durables, et de services rendus pour la plupart gratuits (1), dont le stockage du carbone.
La France dispose de personnels spécialisés et formés, les forestiers, et d’un établissement public, l’ONF, qui a fait ses preuves, pour aborder favorablement les bouleversements climatiques et les enjeux énergétiques de demain.
Confortez durablement le rôle de l’ONF et des forêts publiques. Vous en êtes responsables devant la communauté internationale, devant les générations futures.
Alors que la France s’apprête à accueillir fin décembre 2015 la Conférence mondiale sur le Climat (COP21), le gouvernement français compte fragiliser encore l’Office National des Forêts.
Le rôle de la forêt et des forestiers est une réalité essentielle, identifiée dès 1827 lors de la création du code forestier. Monsieur de MARTIGNAC soulignait alors, dans son discours à la chambre des députés :
« La conservation des forêts est un des premiers intérêts des sociétés, et par conséquent l’un des premiers devoirs des gouvernements. Tous les besoins de la vie se lient à cette conservation : … Nécessaires aux individus, les forêts ne le sont pas moins aux Etats… Ce n’est pas seulement par les richesses qu’offre l’exploitation des forêts sagement combinée qu’il faut juger de leur utilité. Leur existence même est un bienfait inappréciable pour le pays qui les possèdent, soit qu’elles protègent et alimentent les sources et les rivières, soit qu’elles soutiennent et raffermissent le sol des montagnes, soit qu’elles exercent sur l’atmosphère une heureuse et salutaire influence. »
La forêt publique est notre bien commun. Elle représente 4,5 millions d’hectares de forêts domaniales et communales en métropole, et 6 millions d’hectares dans les départements d’outre-mer. Ceux qui la gèrent se doivent d’être au service de tous. Les personnels de l’ONF doivent rester suffisamment nombreux (2) pour poursuivre cet exercice unique et si délicat, commencé avec l’Administration des Eaux et Forêts : celui de répondre aux besoins des sociétés (3) sur le très, très long terme (4) tout en s’adaptant aux réalités économiques et politiques du moment.
Après avoir dénoncé un an avant son terme le précédent contrat entre l’Etat et l’ONF, le gouvernement finalise un nouveau contrat sur la période 2016-2020. Celui-ci porte en germe la transformation de l’établissement public en entreprise privée et la mise en liquidation d’une partie de ses éléments fondamentaux :
Cette sape de l’Office National des Forêts est un signal contradictoire et négatif envoyé par la France à la communauté internationale : elle accueille cette conférence mondiale engageant l’avenir de l’humanité et fragilise dans le même temps sa capacité à préserver durablement son patrimoine naturel forestier dans un contexte de bouleversement climatique sans précédent à l’échelle de vie d’un arbre ! Si la nécessité de prendre toutes les mesures pour protéger notre patrimoine naturel s’impose progressivement dans les consciences, le renforcement de l’ONF doit figurer au rang des premiers moyens.
Mobilisez-vous maintenant, ce contrat est sur le point d’être signé !
En tant que citoyens, nous sommes tous concernés et responsables devant les générations futures.
Aussi, l’intersyndicale des personnels de l’ONF vous invite à soutenir ses actions en signant la pétition pour un ONF fort, pour des forêts publiques préservées, sur le site intersyndicale-onf.fr
(1) Qualité de l’eau, de l’air, loisirs, préservation des habitats et des espèces, stockage du carbone …
(2) Réduction de 40% des effectifs depuis 1986, de 22% depuis 2002.
(3) Limiter les risques incendie, inondation, avalanche ; eaux de consommation filtrées par la forêt de qualité ; approvisionnement durable en bois d’œuvre et bois énergie représentant 40% du volume mis sur le marché par la forêt française au profit d’une filière de 400 000 emplois sur notre territoire, d’une ampleur équivalente à la filière automobile, préservation des sols, des habitats et des espèces, accueil du public, préservation du patrimoine historique.
(4) Songez au temps pour qu’un chêne devienne adulte…
Une contribution de Daniel Labeyrie.
Ce n'est pas parce que je suis un vieux pommier que je donne de vieilles pommes . Félix LECLERC
Cette année, novembre se pare d'une infinie douceur et les grandes pluies semblent bien loin de nous. L'hiver, peut-être est-il en train d'affûter ses dagues pour nous monter de quoi il est capable.
Les ballets de feuilles mortes virevoltent avec la légèreté de jeunes ballerines et le rouge-gorge , plutôt discret, ne lance guère ses trilles un brin mélancoliques.
La cueillette des pommes est terminée depuis une quinzaine de jours;
les cageots s'amoncèlent dans le cellier : bien sûr, il faut veiller à jeter les nombreuses pommes pourries dans le tas de compost où zonzonnent des hordes de frelons ventripotents.
Allant et venant dans le verger avec une scie d'une autre temps pour élaguer ici et là quelques fruitiers, je me suis retrouvé nez à nez avec mon vieux pommier « museau de lièvre », un délaissé, caché derrière un épicéa envahissant et un prunier farouche.
Je dois dire que j'avais envisagé de supprimer cet arbre malingre âgé de plus de trente ans et dont le houppier ne faisait pas montre d'une très bonne santé. La récolte de pommes de cette antiquité étant quasi inexistante, je ne faisais guère preuve à son égard d'une grande bienveillance.
Jetant un œil distrait sur cet arbre, j'ai aperçu une pomme unique accrochée à l'une des plus hautes branches : ce fut une telle surprise qu'il s'est opéré en moins un grand changement . Pourquoi vouer aux gémonies un pommier peu productif, pourquoi détruire un arbre innocent ?
La pomme en question n'étant pas à portée de main, je suis monté sur une échelle pour cueillir délicatement le petit joyau suspendu sur une « maîtresse branche ».
J'ai procédé immédiatement à un élagage des branches gênantes des arbres voisins pour que mon rescapé puisse couler des saisons heureuses et jouir d'un meilleur ensoleillement.
La voici sous mes yeux comme un trésor posé précautionneusement sur le marbre de la commode de ma chambre : elle est de taille dérisoire, difforme, son calibre est hors norme. Sa couleur dominante est le vert avec une partie légèrement colorée d'un rouge discret.
Il ne reste plus qu'à attendre la maturation de ma chère pomme « museau de lièvre »: je suis même prêt à vous en offrir un quartier.
Daniel LABEYRIE
Association Altxor eta Gaztain
Uhaldia 64220 Uharte Garazi (Uhart-Cize).
Tel : 05 59 37 03 62.
Courriel : igeltxo@orange.fr
Compte-rendu de l'AGE du 14 novembre 2015
Treize personnes présentes ou bien représentées en ce samedi 14 novembre marqué par un grand deuil qui ne peut que toucher chacun(e) d'entre nous.
Pour rappel, avant ou après AGE, l'association comptait en 2015, 17 adhérents.
A ce jour, cotisations rentrées pour 2016 : 450 euros auxquels doivent s'ajouter les 10 euros versés par prélévement mensuels par une adhérente.
A l'unanimité ( un grand merci pour vos messages personnels si chaleureux et pleins de compréhension), accord pour la mise de fond nécessaire à la continuation de l'éducation d'Altxor, après tous les obstacles rencontrés.
Pour revenir à la triste affaire du harnais déchiré, une solution a été trouvée. Deux amies, non adhérentes, ont payé la réparation.
Le bureau a été réélu à l'unanimité.
En ce qui concerne l'avenir proche, nous attendons la visite du maréchal-ferrant le 19 de ce mois pour parer les sabots de Gaztain, en mauvais état. Il faudra ensuite lui trouver un compagnon ou une compagne le temps de l'absence d'Altxor cet hiver.
Ceux et celles qui sont à jour de cotisation 2016, reçoivent avec ce courrier la vignette 2016 pour apposer sur leur carte de membre. Les autres la recevront dès réception de leur cotisation.
Pour rappel, le lien pour des nouvelles des loustics : http://jenolekolo.over-blog.com/tag/altxor%20eta%20gaztain/
Et bien évidemment, que ce soit dit et redit : vous êtes et serez toujours les bienvenus(es), à la maison, ou sur le terrain de l'été.
Encore un très grand merci à vous.
Le Bureau : Itziar Pinat, Jenofa Cuisset, Adrienne Gramoso. Sans oublier le chat Kaixo qui a tenu à participer pendant toute l'AG en se couchant sur les documents.
EPCI PAYS BASQUE : les femmes prennent la parole.
Depuis 4 mois, une poignée d’hommes, maires de l’ACBA se sont accaparé la parole au sujet de l’EPCI unique, la confisquant à tous les autres élus et à la population du Pays Basque.
Depuis 4 mois, pas une voix de femme élue communale ou communautaire pour s’exprimer sur le sujet, et pour cause :
Face à ce dramatique déficit de représentation des femmes au sein des structures qui prennent les décisions les plus importantes pour le Pays Basque, face à ce manque de représentativité des élus qui s’expriment, Nous femmes du Pays Basque, avons décidé de prendre la parole.
Les détracteurs de l’EPCI PAYS BASQUE unique cherchent à faire peur avec des chiffres.
Nous allons nous aussi en analyser quelques-uns.
800 000 € par an
C’est l’économie générée sur les indemnités de Présidents et Vice-Présidents en passant de 10 intercommunalités à 1 seule. Ce chiffre est le minimum de ressource financière dégagée par cette simplification organisationnelle. Il faudra y ajouter les économies générées par la diminution significative du nombre de syndicats inter-communaux qui passeront de 95 à 20.
Viendront également abonder ce chiffre les économies d’échelle qui pourront être réalisées grâce à des politiques d’achats communes et la mutualisation de services et équipements.
A titre d’exemple, l’ACBA a réussi une remarquable négociation qui permet d’espérer une économie d’un million d’euros sur l’achat d’électricité. Permettre à l’ensemble du Pays Basque de bénéficier d’une véritable capacité de négociation face aux grandes entreprises, cela s’appelle de la solidarité.
Cet EPCI PAYS BASQUE doit nous permettre de dégager des ressources pour apporter de nouveaux services et équipements à la population de l’ensemble du Pays Basque.
Une EPCI à 158 communes : c’est possible !
Le Cotentin réunira 205 communes.
Ce que les normands peuvent faire, les basques le peuvent aussi.
Un exécutif constitué d’un bureau avec 1 Président (e) et 15 Vice-Président(e)s, ainsi qu’ une commission permanente de 60 délégués, c’est possible !
Bordeaux Métropole, constituée de 28 communes représentant plus de 700 000 habitants, est pilotée par un Président et 19 Vice-Présidents et un Conseil Communautaire de 105 membres se réunissant 11 fois par an.
Ce que les bordelais peuvent faire, les basques le peuvent aussi.
Un EPCI unique au fonctionnement démocratique : c’est possible !
Il existe de multiples formes de représentations démocratiques : le système majoritaire, le système proportionnel, le système semi-proportionnel…et bien d’autres. Chaque système a ses avantages et ses inconvénients, il ne vient à personne l’idée de les dénoncer.
L’EPCI unique est fondé sur une double représentativité : la représentativité des populations et celle des territoires. Chaque commune a un représentant, et les communes les plus peuplées sont dotées de représentants supplémentaires, au pro-rata de la population.
Afin d’assurer une juste représentation de la population de la côte, l’exécutif est proportionnel à la démographie. Cette double représentativité permet une solidarité entre territoires, basée sur la mise en commun des ressources qui bénéficieront à toute la population du Pays Basque.
« Le chemin importe peu, la volonté d’arriver suffit à tout » - Albert Camus
« Auzoa maita, hesiaren gainetik » - Erran zahar
(L’amour du voisin franchit les obstacles – Vieux dicton)
VIVRE ENSEMBLE
Le désir et l’enthousiasme de vivre ensemble, la volonté de faire naître un projet commun nous guiderons pour construire un Pays Basque dynamique, répondant aux enjeux du 21ème siècle et aux besoins de la population basque.
Les habitants de la côte bénéficieront notamment, d’espaces naturels entretenus par la collectivité, de productions alimentaires locales développées grâce à une politique agricole et alimentaire de proximité.
Les habitants de l’intérieur bénéficieront des équipements urbains et du littoral, gérés en commun.
CONSTRUIRE ENSEMBLE
Les habitants du Pays Basque pourront décider ensemble, d’une politique économique diversifiée.
Les moyens nécessaires pour le développement industriel favoriseront une complémentarité entre les industries de la côte, et les foyers industriels traditionnels de l’intérieur, comme Hasparren et Mauléon. Les politiques de l’emploi pourront bénéficier plus largement à l’ensemble des habitants du territoire.
Une politique touristique fondée sur l’image du Pays Basque pourra bénéficier à tout le territoire.
La politique culturelle et linguistique s’appuiera sur une complémentarité entre l’intérieur et la côte.
La politique sociale ne laissera personne au bord de la route, sous prétexte que certains vivent sur des territoires moins riches.
ETRE PLUS FORTS ENSEMBLE
Le Pays Basque sera la deuxième intercommunalité de la nouvelle Région après Bordeaux. Cela offrira au Pays Basque un poids important, pour négocier ses projets d’avenir, aussi bien avec la Région qu’avec l’Etat.
Nous serons plus forts pour construire ensemble, entre hommes et femmes représentés à égalité au sein des instances de décision de cet EPCI.
L’EPCI unique, nous permettra de construire, ensemble, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, un Pays Basque dynamique et rassemblé.