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7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 16:37
Enfanter une forêt.

La Sainte Catherine est proche.

A donner d'urgence: des centaines de petits frênes, plusieurs dizaines de sycomores , quelques aulnes, quelques chênes et aussi quelques arbustes style sureaux ou cornouillers sanguins.

Si vous êtes intéressé(e), vous savez où me trouver

Enfanter une forêt.
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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 16:00
Encore un hiver

En ce jour de Toussaint, une autre chanson inédite de Gilles Marchal , enregistrée pas très longtemps avant son départ.

Pour la "petite histoire" des illustrations, le tilleul est tombé cet été, massacré par les "élagueurs" (?) d'ERDF puis achevé par une mini tornade.

Pas très gai, tout ça? Je sais, je sais.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 11:43
Enchanter une soirée d'automne---

De Martine Caplanne :

 

Vendredi 20 novembre 2015
à 20h30
Salle des Fêtes de LABOUHEYRE (40)

C’est comme un retour... à la vie. Je chanterai «Mes Amis mes Amours» accompagnée de l’ami fidèle Albert Eyheramendy. Puissions-nous tous les deux illustrer ces mots de René Jean Clot à mon sujet et enchanter une soirée d’automne !
«... c'est un jaillissement solaire qui nous montre en un instant toute notre vie avec son ciel et son enfer. Mais dans la voix d'une grande chanteuse émerge toujours le destin, il nous fait face soudain et nous prend à la gorge...»

et enchanter une soirée d'automne!

 

 
 
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24 octobre 2015 6 24 /10 /octobre /2015 17:14
Lettre des oiseaux aux élèves de CM2

Une contribution de Daniel Labeyrie.

 

 

Certes, le jour de votre visite, le temps n'était guère clément, la grisaille et la pluie n'ont pas facilité votre marche le long des chemins blancs de notre réserve naturelle. Nous avons vu les groupes passer les uns après les autres encadrés par des adultes patients et par un guide qui nous connaît parfaitement.

 

Nous allons prendre la parole les uns après les autres pour vous apporter quelques informations que vous avez peut-être oubliées pendant les deux semaines de vacances.

 

Nous les canards colverts vivons en couples ou en groupe. Nous sommes souvent occupés à parader pour charmer nos compagnes au fil de l'eau.

Nous pensons que vous avez remarqué notre cou coloré aux reflets de couleur verte ou bleue. Nos épouses ont un plumage brun plutôt discret pour passer inaperçues auprès des prédateurs qui nous veulent du mal.

Notre vie est paradisiaque: pas l'ombre d'un chasseur à l'horizon et la tranquillité absolue même s'il faut faire attention au renard qui aimerait bien se faire les dents dans notre chair fraîche.

 

Je m'appelle le tadorne de Belon, je suis un noble canard bigarré, assez solitaire mais la présence des colverts ne me gêne pas, nous nous supportons. Nous aimons cancaner entre nous quand nous sommes tranquilles.

 

Moi le héron cendré, je suis majestueux, je peux rester des heures perché sur un piquet, un bout de bois, un îlot, un monticule de terre. Je me régale. J'adore le poisson, les insectes et les petits invertébrés.

Lorsque vous m'avez vu, il tombait une grosse averse, vous, vous étiez à l 'abri mais moi j'ai supporté ces milliers de gouttes d'eau, j'ai simplement baissé la tête puis à la fin de la colère des nuages, j'ai pris mon envol pour vous montrer que je suis un monarque et que je ne ressemble pas à ces hordes de canards bavards.

 

Ne m'oubliez pas, je suis l'aigrette garzette, toute blanche, on m'appelle le héron blanc, j'aime passer l'hiver dans le sud-ouest; je suis plus discrète que le héron cendré qui n'arrête pas de frimer.

 

 

Je m'appelle la foulque macroule, c'est vrai, j'ai un nom à coucher dehors mais que voulez-vous, ce sont les ornithologues qui ont choisi ce nom qui n'est vraiment pas très poétique. Mon plumage est tout noir mais vous avez probablement remarqué mon bec blanc et une plaque blanche au-dessus de mon bec.

 

Je suis le chevalier arlequin mais vous n'avez pas fait attention à moi car vous préfériez admirer ce héron orgueilleux qui fait toujours le fier. En plus, il pleuvait des cordes au moment où vous passiez donc impossible de contempler mes pattes fines d'échassier.

 

Nous les cormorans vous ne nous avez même remarqués car nous sommes passés plusieurs fois au-dessus de votre tête au moment où vous regardiez ces horribles ragondins au pelage couvert de boue. Nous les détestons, ces gros rats à la queue immense qui enquiquinent tout le monde.

 

Nous les six cigognes blanches, nous sommes désolées de notre absence, nous avons envoyé un SMS pour nous excuser : nous sommes en voyage migratoire mais vous avez vu nos nids artificiels.

Revenez nous voir au printemps où nous serons occupées à couver puis à élever nos cigogneaux.

 

Nous les oiseaux d'eau, tenons à vous remercier ainsi que vos maître et maîtresses pour cette amicale visite entre deux averses et nous espérons qu'à l'avenir vous serez toujours aimables et respectueux à l'égard de tous nos congénères ailés.

 

 

Les oiseaux de la réserve naturelle du Teich

 

 

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23 octobre 2015 5 23 /10 /octobre /2015 18:25
A nu, la racine du saule blanc planté sous forme de bouture de quelques centimètres il y a 15 ans.

A nu, la racine du saule blanc planté sous forme de bouture de quelques centimètres il y a 15 ans.

Depuis trois ans :première taille des noisetiers plantés il y a 42 ans, tempêtes à répétitions et deux pommiers couchés par terre ainsi qu'un acacia (robinier) de plus de 30 mètres de haut, puis les inondations du 4 juillet 2014 qui ont pulvérisé les clôtures mitoyennes en particulier en raison de la glissade d'un autre acacia sur une pente de plus de 100 mètres, puis ERDF et cet été son soi-disant élagage (je me pince!) qui ressemble bien plus à une boucherie d'arbres, plus la récente tempête-tornade de grêle qui a couché trois arbres de trente mètres environ eux aussi, couverts de feuilles.Parmi eux, le superbe tilleul que j'avais planté la veille de la naissance de ma fille, il y aura 32 ans dans un mois et deux jours.

Et moi et moi et moi, avec ma brouette, ma scie, ma hachette et mes petits bras musclés (enfin--un peu) vieillissants.

Au s'cours!Ici, c'est le boulevard de mes enfants  arbres allongés sous leur sépulture de ronces. Arbres, rempart contre les déréglements climatiques, vous en êtes les premières victimes. Ceux et celles parmi les humains qui en sont conscients vous demandent pardon.

De magnifiques amis facebook étaient venus m'aider il y a un mois à parer au plus pressé.

Aujourd'hui, c'est un ami de "Tokia Théâtre" qui s'est dévoué pour faire avancer un peu le schmilblick.

Merci Michel. Milesker Mikel laguna. Et pardon pour le miséarabilisme culinaire. Bio, certes, mais pour le reste---

Au fait, tu as oublié le rouge bio Mendiko. Tant pis pour toi et tant mieux pour moi.

 

Boulevard des arbres allongés sous les ronces
Géant, mon enfant, je te pleure.

Géant, mon enfant, je te pleure.

Home, sweet home

Home, sweet home

Boulevard des arbres allongés sous les ronces
Et pendant ce temps, les deux loustics---

Et pendant ce temps, les deux loustics---

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21 octobre 2015 3 21 /10 /octobre /2015 17:34
Altxor eta Gaztain. AG troisième du nom.
Altxor eta Gaztain. AG troisième du nom.
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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 16:37
A Leny.

Ce devait être, je pense au printemps 1965. Deux copains de classe de quatrième et moi-même avions décidé de nous engager contre la faim en Afrique en nous attachant à une action précise. Il s'agissait de collecter de l'argent qui financerait un projet. Je penchais pour une plantation d'arbres afin de contribuer à empêcher le désert d'avancer. Mes deux copains, Pierre-Yves et François en tenaient pour un forage de puits au Dahomey. J'étais minoritaire, va pour le puits, va pour le Dahomey!  Un jeudi après-midi, nous avons pris le métro parisien pour nous rendre au siège de l'association humanitaire qui nous avions choisie. Nous avons tapé à la porte du bureau, sommes entrés timidement. Deux personnes étaient dans la pièce : le permanent de l'organisation, de face, et de dos Leny Escudero. Lorsqu'il s'est retourné et que nous l'avons reconnu, la timidité est encore montée de quelques crans. Nous avons assisté à la fin de sa rencontre avec le permanent.  Au sommet de sa gloire et de son succès, il avait décidé de s'absenter de France pendant deux ans, de partir en Afrique pour aider les gens là-bas. Ce jour là, il venait prendre les derniers renseignements qui lui étaient nécessaires. Nous l'avons vu se lever, nous serrer la main, nous gratifier de son sourire rayonnant. Je vois tout ça comme si c'était hier. D'ailleurs, c'était hier.

Autre souvenir, plus proche : Ce devait être au début de 1992, la présidente du Collectif contre l'axe E7 avait écrit à nombre de musiciens et chanteurs pour leur demander de nous soutenir dans notre combat contre le tunnel du Somport  en venant chanter après la manif du mois de mai. Bien peu avaient répondu. Au mois de mars, nous étions une trentaine de personnes à effectuer une action symbolique pour la réouverture du Pau-Canfranc. Armés de houes, de faux, de faucilles, de pioches, de serpes,  nous dégagions les rails de tout ce qui les encombrait, et ceci sur quelques centaines de mètres. Pas de chance, il neigeait à gros flocons et nous étions engoncés dans nos anoraks, nos bonnets, nos écharpes, nos gants.. France 3 était là et le soir, nous passions aux informations nationales. Le lendemain matin de bonne heure, le téléphone de la présidente du collectif sonnait. Au bout du fil, c'était Leny qui avait oublié de l' appeler et s'était "réveillé" en regardant les infos de la veille, touché par notre volonté et nos efforts. Il se confondait en excuses. Il est venu à la manif, avec ses musiciens, il ne voulait pas un centime, même pour le voyage. Malheureusement, le rassemblement s'est terminé dans la confusion. Les heurts entre manifestants et forces de l'ordre ont retardé l'évacuation. Il était tard, beaucoup venaient de loin, devaient prendre les bus. La fête prévue le soir a été avortée et Leny et ses musiciens se sont produits devant quelques dizaines de personnes. J'en faisais partie, sur le stand des Verts du Pays Basque, où nous fabriquions des talo  (galettes basques à base de farine de maïs). Nous sommes allés leur en offrir aux alentours de deux heures du matin. Malgré le froid cinglant, la pluie battante qui s'engouffrait sous le chapiteau, malgré la fête ratée, ils étaient aimables et souriants. Nous l'avons donc été nous aussi et je ne saurais oublier ces moments.

J'habite tout près ( à vol d'oiseau) d'Espinal où il est né.

Merci Leny.

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 16:02
Souscription contre la LGV
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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 17:11

Une contribution de Jean-Louis Piquet, le berger des images.

Inondations à Nice.

Inondations à Nice.

 

On bétonne, on s'étonne. On détraque, surpris du retour de matraque.
Bétonnage intensif et dérèglement climatique, qui sont les responsables?

Les citoyens ou les spéculateurs qui seront les morts les plus riches du cimetière?
La côte d'Azur dévastée, les palaces privés d'électricité, plus de distributeurs de billets, déluge de visites de politiques, une catastrophe n'arrive jamais seule.
Bien sur l'humain compatit avec les victimes, mais on ne peut s’empêcher de penser que ce n'est qu'un retour de l'irresponsabilité des élus qui accordent des permis de construire à tout va par électoralisme et ce sont leurs électeurs qui trinquent. Ce qui pourrait être un juste retour des choses. Mais malheureusement les autres aussi dégustent. Quand aux atténuateurs par intérêt de l'importance du dérèglement climatique, ils vont faire tout ce qu'ils peuvent pour marginaliser en trouvant des relais bienveillants auprès des grands médias aux ordres. Ceux-là même qui la semaine dernière ont superbement ignorés les 60.000 visiteurs du village Alternatiba de la République, sans compter les 5.600km du tou
r de France en vélos 3 et 4 places. Il ne faut pas que les citoyens se rendent compte de leurs possibilités si chacun fait sa part de Colibri.
Les événements de cette nuit donnent une petite idée de ce à quoi nous entrainent les petits intérêts mesquins, les micro féodalités, les gros prévaricateurs, la pusillanimité des humains englués dans le système, les compromissions et le copinage du microcosme des décideurs, des financiers et médias contrôlés (Canal+ en étant le dernier exemple, TF1 la caricature, et certains journaux l'exemple type). Il y a urgemment un devoir de désobéissance vis à vis des poncifs prônés par les Grandes Compagnies qui, comme au moyen âge, dépècent les ressources de la planète, la corrompent, la volent à nos enfants et leurs affidés politiques et pataphynanciers. Le parrain des villages Alternatiba avait écrit "Indignez Vous!", malheureusement les temps ne sont plus à l'indignation, ils sont à l'action citoyenne.

 

BANZAI  

Jean*Louis PIQUET
Le Berger des images.
Irudien artzaina
 On bétonne, on s'étonne.
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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 08:27
Le petit dernier d'Astobelarra

Pikpik est le dernier membre d’une espèce d’insectes magiciens disparue  il y a bien longtemps de cela.
Il est prisonnier dans un caillou, près d’une rivière, depuis des centaines et des milliers d’années, victime d’un maléfice.
Puis, un jour, deux enfants se promènent près de là, et c’est ainsi que cette histoire commence.

Pikpik aspalditik desagertü magiadün barbalot mota batetako azken kidea da. Erreka bazter batetan, milaka urte hontan, zorte gaixto batengatik, harri baten barnean preso da. Eta egün batez bi haur paseatzen dira ondotik eta historia hau hola da hasten.


L’auteur : Laurent Caudine  est auteur de 2 recueils de chroniques et nouvelles intitulés « Pensements » publiés en 2006 et 2012 et d’un roman «Matin vert» publié en 2013.

Idazlea : Laurent Caudinek idatzi dütü « Pensements » izeneko kronika bildümak, 2006an eta 2012an argitaratüak, eta 2013an agertü « Goiz orlegia » eleberria.


L’illustrateur : Alberto Martin Curto qui dessine depuis son plus jeune âge, entre aux Beaux-arts de Salamanque. Il vit actuellement à Hélette où il continue de rêver à l’aide de crayons.

Ilüstrazalea : Alberto Martin Curto marrazkilari da gazte denboratik eta Salamankako Arte Ederretan egonik da. Orai Heletan bizi da eta arkatzeri esker asmatzen badabil.


Les traducteurs : Le 4ème niveau de la gaü eskola xiberoa s’est donné comme exercice de traduire cette histoire en euskara. Elle a été relue et corrigée par les enseignants de la gaü eskola par Allande et Margarita Etxart et Jean Louis Davant.

Ützültzaleak : Xiberoako Gaü Eskolako 4. mailak ariketa bezala hartü dü historia honen Eüskaralatzea. Erakasleek Jean-Louis Davant eta Margarita eta Allande Etxartek berriz irakurri eta xüxentü düe.

 

orri  84 pages – handitarzün / dimension : 178 x130 mm
langue : basque -  hizkuntza / euskara
Saila / collection : Barbalot - ISBN : 979-10-90126-07-7
Irakurteko 7/8 urtekoentako. Gehitü batek irakurteko 5 urtetarik aitzinakoentako.  A partir de  7 / 8 ans pour la lecture, à partir de 5 ans lu par un adulte

 

Vous pouvez télécharger la souscription au format pdf

en cliquant ici

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