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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 17:00

J'emprunte le titre de ce post à Pierre Fournier  (voir tout en bas)

Donostia (Saint-Sebastien) retourne se vautrer dans le sang des taureaux suppliciés. Et en présence de Juan Carlos, grand ami des Basques , chacun(e) le sait. (Non, mais bon, je plaisante, là!) Voir dessin, mais jeu de mots en Basque difficile à traduire. Disons que Donostia sera de nouveau souillé par le sang des taureaux suppliciés.Honte à ceux qui sont à l'origine de cette régression.

Pourtant, l'abolition avance à grands pas ces derniers temps  un peu partout dans le monde  et particulièrement en Espagne où de plus en plus en plus de villes préfèrent retirer les subventions à cette babarie et les diriger vers le social et le culturel.

Un ami et moi avons voulu laisser une trace au passage à Esnazu et à Baigorri, devant les frontons de ces communes respectives.

 

Tortura ez da gure kultura. Zezenek irabaziko dute!

Corrida abolition!

On les emmerde, ça continue!
On les emmerde, ça continue!
On les emmerde, ça continue!
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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 10:01

Une plaie béante

Un article d'Anne-Marie Bordes, dans le journal Enbata.

(S'il vous plaît, signez et faires signer autour de vous la pétition tout en bas. Note de la blogueuse).

 
 
 
 
 
Anne-Marie Bordes
Anne-Marie Bordes
 

CollectifAuxArbresCitoyensL’élargissement de l’A63 a provoqué une onde de choc sur sa portion Bidart-Biriatou. Une saignée béante révèle au grand jour certaines erreurs commises lors du choix du tracé autoroutier et au-delà, met l’accent sur la fuite en avant dans laquelle la Côte basque est engagée. C’est l’une des tares originelles de l’A 63 tenue d’assumer la double fonction d’autoroute de liaison grande distance et de desserte locale dans une zone où l’urbanisme n’a cessé de s’intensifier sans la moindre anticipation, le coût des péages ayant subi une courbe analogue.

Le coût de l’élargissement à trois voies de l’A63 dépasse largement celui d’un énorme chantier de BTP aussi onéreux soit-il. Il a pris les proportions d’un massacre dans sa partie sud (entre les péages de Biarritz et Biriatou) le summum étant atteint sur la portion Guethary-Saint-Jean-de-Luz et une partie d’Urrugne.

Là où l’autoroute de la Côte Basque sur sa lancée vers la péninsule ibérique, côtoie au plus près l’ex-RN 10, l’ancienne route des vacances en Espagne empruntée par des millions de Français et Européens du nord jusqu’à la fin des années 70. C’est l’une des tares originelles de l’A 63 tenue d’assumer la double fonction d’autoroute de liaison grande distance et de desserte locale dans une zone où l’urbanisme n’a cessé de s’intensifier sans la moindre anticipation, le coût des péages ayant subi une courbe analogue.

Il aura fallu la déforestation “sauvage” des maigres espaces séparant A 63 et ex-RN 10 au premier trimestre 2015, pour que le saccage crève les yeux. En réalité il date du début des années 70, lorsque coups de crayons et assauts de pelleteuses déterminèrent son profil, sous l’égide de l’ACOBA (Autoroute de la Côte Basque) laquelle passa le relais aux ASF (Autoroutes du Sud de la France) et Vinci Autoroutes.

Arrachés du jour au lendemain

Fortes de leur expérience sans trop de remous au nord de Biarritz, pelles et débroussailleuses ont “décapé” les terres bordant l’A63 (dans l’emprise ASF tout de même) sans l’ombre d’une concertation avec les communes riveraines ni la moindre communication auprès des utilisateurs.

Arbres et arbustes ont disparu du jour au lendemain, à l’exception de quelques frêles exemplaires entourant une tente abandonnée par un campeur parti sans laisser d’adresse…

Les flux non-stop de circulation sur goudron et béton sont une plaie béante, la palme de l’horreur revenant à la portion Guethary-Saint-Jeande- Luz et une partie d’Urrugne. Un choc ! Le 15 juin, les responsables des travaux ont reconnu avoir “mal discerné” lors d’une réunion publique en mairie d’Urrugne, sous la pression du collectif Aux arbres citoyens!. Créé le 7 mai par une poignée de riverains de Guethary, sa pétition pour le reboisement a déjà recueilli 8.000 signatures. Il exige la mise en place d’un “paravent efficace”, à base d’espèces exclusivement persistantes, d’une hauteur minimale de 3 à 5 mètres, plantées à 5 mètres maximum de distance.

Les opérateurs ont promis de s’exécuter de même qu’au niveau des pare-bruits, toujours grande source d’inquiétude, thème dont l’association Lurra Zain a, entre autres, fait son cheval de bataille. On peut espérer que le regard des usagers de l’A63 et de l’ex- RN 10 en bordure desquelles le mal est déjà fait, ne s’arrêtera pas là, mais prendra la pleine mesure de l’urbanisation galopante de toute la frange côtière engagée dans une fuite en avant sans fin.

La France défigurée

En dépit des apparences, Guéthary (traversée par 1 km d’autoroute) fut la commune la plus pénalisée par l’A63. 25 hectares d’emprise pour une superficie globale de 142 hectares, dont 75% en zone de bruit du fait de l’A63, de l’ex- RN 10 et de la voie ferrée qui saignent la commune ! Deux autres tracés à l’est (vers Ahetze) auraient pu l’épargner mais “on” choisit le pire pour le village. Guethary fit corps autour de son maire, Solange Beaudon-Larchus (peu soutenue par ses pairs notons-le), farouchement opposée à la percée de la seule colline du village à deux pas de son église. Elle voulait un tunnel comme elle l’expliqua dans l’émission TV “La France défigurée” du 24 février 1974. Epaulée par l’association écolo “Jeunes et Nature” et son jeune président Pierre Lebaillif, c’est au prix d’une manif courageuse que l’élue obtint une tranchée couverte d’une petite centaine de mètres… inaugurée en grande pompe en 1978. Ce fut sa revanche.

Jusqu’où ira-t-on ?

Le contournement de Saint-Jean-de-Luz qui devait faciliter l’accès aux plages datait de 1972. Rares furent ceux qui avaient envisagé l’explosion du fret routier France-Espagne passé de 500 camions/jour à 9.000 aujourd’hui ? C’était pourtant l’époque où la Mission interministérielle pour l’Aménagement de la Côte Aquitaine (elle intégrait la Côte basque et la Basse vallée de l’Adour, 1967-1992) dont la mission était de mettre en cohérence le développement économique régional (via le tourisme en particulier) et les équipements structurants.

Lors de la présentation du schéma provisoire d’aménagement en janvier 1974 à Pau, il y eut au moins un élu du littoral pour regretter que “coincé entre l’A 63 et la côte, le paysage soit voué à l’invasion des ZUP et des lotissements pavillonnaires”. Il ne croyait pas si bien dire !

Jusqu’où ira-t-on dans l’incohérence ? Le maire de Guethary est l’un des (rares) élus de la Communauté d’agglomération du sud de la Côte basque à poser la question, qui vaut pour toute la côte : “L’économie reste le parent pauvre, on fait surtout de l’habitat avec pour horizon proche de fortes augmentations de population. En réalité on génère du service mais pas d’économie productive”.

 

Une plaie béante
 
 
 
 
 
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Anne-Marie Bordes
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CollectifAuxArbresCitoyensL’élargissement de l’A63 a provoqué une onde de choc sur sa portion Bidart-Biriatou. Une saignée béante révèle au grand jour certaines erreurs commises lors du choix du tracé autoroutier et au-delà, met l’accent sur la fuite en avant dans laquelle la Côte basque est engagée. C’est l’une des tares originelles de l’A 63 tenue d’assumer la double fonction d’autoroute de liaison grande distance et de desserte locale dans une zone où l’urbanisme n’a cessé de s’intensifier sans la moindre anticipation, le coût des péages ayant subi une courbe analogue.

Le coût de l’élargissement à trois voies de l’A63 dépasse largement celui d’un énorme chantier de BTP aussi onéreux soit-il. Il a pris les proportions d’un massacre dans sa partie sud (entre les péages de Biarritz et Biriatou) le summum étant atteint sur la portion Guethary-Saint-Jean-de-Luz et une partie d’Urrugne.

Là où l’autoroute de la Côte Basque sur sa lancée vers la péninsule ibérique, côtoie au plus près l’ex-RN 10, l’ancienne route des vacances en Espagne empruntée par des millions de Français et Européens du nord jusqu’à la fin des années 70. C’est l’une des tares originelles de l’A 63 tenue d’assumer la double fonction d’autoroute de liaison grande distance et de desserte locale dans une zone où l’urbanisme n’a cessé de s’intensifier sans la moindre anticipation, le coût des péages ayant subi une courbe analogue.

Il aura fallu la déforestation “sauvage” des maigres espaces séparant A 63 et ex-RN 10 au premier trimestre 2015, pour que le saccage crève les yeux. En réalité il date du début des années 70, lorsque coups de crayons et assauts de pelleteuses déterminèrent son profil, sous l’égide de l’ACOBA (Autoroute de la Côte Basque) laquelle passa le relais aux ASF (Autoroutes du Sud de la France) et Vinci Autoroutes.

Arrachés du jour au lendemain

Fortes de leur expérience sans trop de remous au nord de Biarritz, pelles et débroussailleuses ont “décapé” les terres bordant l’A63 (dans l’emprise ASF tout de même) sans l’ombre d’une concertation avec les communes riveraines ni la moindre communication auprès des utilisateurs.

Arbres et arbustes ont disparu du jour au lendemain, à l’exception de quelques frêles exemplaires entourant une tente abandonnée par un campeur parti sans laisser d’adresse…

Les flux non-stop de circulation sur goudron et béton sont une plaie béante, la palme de l’horreur revenant à la portion Guethary-Saint-Jeande- Luz et une partie d’Urrugne. Un choc ! Le 15 juin, les responsables des travaux ont reconnu avoir “mal discerné” lors d’une réunion publique en mairie d’Urrugne, sous la pression du collectif Aux arbres citoyens!. Créé le 7 mai par une poignée de riverains de Guethary, sa pétition pour le reboisement a déjà recueilli 8.000 signatures. Il exige la mise en place d’un “paravent efficace”, à base d’espèces exclusivement persistantes, d’une hauteur minimale de 3 à 5 mètres, plantées à 5 mètres maximum de distance.

Les opérateurs ont promis de s’exécuter de même qu’au niveau des pare-bruits, toujours grande source d’inquiétude, thème dont l’association Lurra Zain a, entre autres, fait son cheval de bataille. On peut espérer que le regard des usagers de l’A63 et de l’ex- RN 10 en bordure desquelles le mal est déjà fait, ne s’arrêtera pas là, mais prendra la pleine mesure de l’urbanisation galopante de toute la frange côtière engagée dans une fuite en avant sans fin.

La France défigurée

En dépit des apparences, Guéthary (traversée par 1 km d’autoroute) fut la commune la plus pénalisée par l’A63. 25 hectares d’emprise pour une superficie globale de 142 hectares, dont 75% en zone de bruit du fait de l’A63, de l’ex- RN 10 et de la voie ferrée qui saignent la commune ! Deux autres tracés à l’est (vers Ahetze) auraient pu l’épargner mais “on” choisit le pire pour le village. Guethary fit corps autour de son maire, Solange Beaudon-Larchus (peu soutenue par ses pairs notons-le), farouchement opposée à la percée de la seule colline du village à deux pas de son église. Elle voulait un tunnel comme elle l’expliqua dans l’émission TV “La France défigurée” du 24 février 1974. Epaulée par l’association écolo “Jeunes et Nature” et son jeune président Pierre Lebaillif, c’est au prix d’une manif courageuse que l’élue obtint une tranchée couverte d’une petite centaine de mètres… inaugurée en grande pompe en 1978. Ce fut sa revanche.

Jusqu’où ira-t-on ?

Le contournement de Saint-Jean-de-Luz qui devait faciliter l’accès aux plages datait de 1972. Rares furent ceux qui avaient envisagé l’explosion du fret routier France-Espagne passé de 500 camions/jour à 9.000 aujourd’hui ? C’était pourtant l’époque où la Mission interministérielle pour l’Aménagement de la Côte Aquitaine (elle intégrait la Côte basque et la Basse vallée de l’Adour, 1967-1992) dont la mission était de mettre en cohérence le développement économique régional (via le tourisme en particulier) et les équipements structurants.

Lors de la présentation du schéma provisoire d’aménagement en janvier 1974 à Pau, il y eut au moins un élu du littoral pour regretter que “coincé entre l’A 63 et la côte, le paysage soit voué à l’invasion des ZUP et des lotissements pavillonnaires”. Il ne croyait pas si bien dire !

Jusqu’où ira-t-on dans l’incohérence ? Le maire de Guethary est l’un des (rares) élus de la Communauté d’agglomération du sud de la Côte basque à poser la question, qui vaut pour toute la côte : “L’économie reste le parent pauvre, on fait surtout de l’habitat avec pour horizon proche de fortes augmentations de population. En réalité on génère du service mais pas d’économie productive”.

- See more at: http://www.enbata.info/articles/une-plaie-beante#sthash.JmpYQYNc.dpuf

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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 12:17
Sale eau

Photo ci-dessus: à Biarritz, les effets plus que visibles de la pollution, le 8 octobre 2009.

Communiqué de presse de la commission eau du CADE

Collectif des Associations de Défense de l'Environnement

Pays Basque et Sud des Landes

 

Comme chaque été, avec  le retour de la pluie, nous assistons à la valse des fermetures préventives  des plages, ce qui irrite, A JUSTE TITRE  les vacanciers. 

Ces fermetures prouvent par-dessus tout, les insuffisances de la politique locale dans la gestion des eaux de baignade consistant à accueillir toujours plus de population sans investir dans les infrastructures nécessaires.

Pourquoi les plages sont elles fermées par temps de pluie ?
Cette eau, normalement propre, arrive dans les stations d'épuration (STEP), celles-ci saturent et renvoient dans le milieu naturel (souvent grâce à des émissaires en mer) des eaux usées non traitées. 

Notre dernière étude réalisée auprès de 44 médecins révèle pour la première fois l’impact de cette pollution bactérienne sur la santé des pratiquants d'activités nautiques sur la côte basque. Les pathologies infectieuses après  activités nautiques les plus récurrentes sont l’otite externe ou moyenne aigüe, la gastro-entérite et les infections urinaires (cf Sud Ouest du 29 juin 2015   ). Ces données rejoignent celles de la presse scientifique venant d'autres régions. Les germes identifiés sont majoritairement d’origine fécale humaine ou animale.

Nous sommes conscients des limites de notre enquête (seulement 44 médecins) mais elle montre clairement que les dispositifs mis en place pour réduire les pollutions bactériologiques et respecter les nouvelles normes européennes restent insuffisants.


 

Chaque année ces épisodes infectieux non négligeables ont un coût humain et économique justifiant la poursuite des investissements afin d’assurer une meilleure qualité des eaux de baignades et diminuer les risques pathologiques encourus.
Aussi rappelons-nous les mesures de prévention :
- Ne pas se baigner 48h après une forte pluie, en particulier à l’embouchure des rivières et à proximité des émissaires ;
- Bien se nettoyer après la baignade avec un savon naturel si possible BIO (pas de désinfectant qui fragilisent notre flore protectrice) nettoyer aussi nez gorge oreilles yeux avec du sérum physiologie ou une eau thermale ;
- Eviter de porter des lentilles de contact ;
- Ne pas se baigner si on est porteur de plaies même minimes ;
- Attention aux personnes dont l’immunité est diminuée et aux femmes enceintes, surtout pour les grossesses fragiles.

Le CADE le déplore mais beaucoup d’argent est dépensé pour faire des analyses, (40 personnes 4000 analyses), de la prospection de pollution (Rivages Pro Tech), ou pour déplacer les pollutions (portes à clapets, émissaires en mer) sans traiter le problème à sa source. 

Ici, il est de reconnu dans le milieu scientifique, qu’au delà de 28mm de pluviométrie les systèmes d’épuration sont saturés. Ainsi pour éviter ces fermetures de plage deux pôles d'action doivent être pris en compte : une meilleure gestion des eaux de ruissellement pour éviter la saturation des STEP et l'amélioration des systèmes d'épuration.   

 

Pour ce premier pôle, trois mesures :

- améliorer les tout-à-l’égoût et faire du séparatif chaque fois que cela est possible ;
- lutter contre l’imperméabilisation des sols (rappelons que les plantes dépolluent gratuitement 24 h/24) ;
- renvoyer directement dans le milieu naturel les eaux de pluies non polluées. 


 

Il existe de plus un consensus sur les mesures à prendre dans le domaine des STEP : 

 

- Renforcer les systèmes d’épurations (les STEP sont insuffisantes quantitativement et qualitativement) ; 
- Adapter la capacité des STEP au nombre d’habitants (les Equivalents Habitants sont insuffisants en été) ;

- Mieux repartir les STEP sur les territoires pour éviter les points de relevage et les déversoirs d’orage, source de rejets sans traitement des eaux usées dans le milieu naturel.
Ces STEP comprennent actuellement un traitement primaire et secondaire, ajouter des traitements tertiaires permettraient d'atteindre un niveau de traitement de qualité supérieure en éliminant aussi la pollution chimique.

En effet, des solutions existent pour avoir des eaux de "qualité potable" en sortie de STEP : phyto dépollution, filtration par membrane ou osmose inverse…


 

Ainsi le problème ne vient pas d'une absence de solution mais d'une absence d'investissement de la part des milieux politiques qui s'efforcent de masquer le problème au lieu de s' attaquer aux causes ce qui permettrait non seulement d'améliorer la qualité des eaux de baignade mais aussi de réaliser des économies sur le long terme.  

Rappelons aussi l’absence de transparence puisque que Suez Environnement fait les analyses dont nous ne connaissons pas les résultats et gère les stations d’épuration. 

En Angleterre, l’action que mène Surfers Against Sewage est de loin la plus économique et la plus transparente : en accord avec les sociétés de traitement des eaux usées, ils informent les usagers en temps réel lorsque le système d’épuration est saturé et qu’il y a des déversements d’eaux usées dans le milieu naturel. 


Conclusion

Tant que ce travail en profondeur ne sera pas fait les plages continueront à être fermées après la pluie donnant une image négative de notre région. Ces fermetures restent une mesure extrême pour préserver la santé des vacanciers mais qui ne prend pas en compte une qualité qui restent médiocre le reste du temps. 
A méditer, d’après l’OMS chaque euro investit dans l’eau en rapportera 8 fois plus
 

Commission eau du CADE : IDEAL, ACE, SEPANSO, Santé Environnement Pays Basque, ZIP Adour, Attac Pays Basque, Ortzadar, Mouguerre Cadre de Vie, Association Comité de soutien aux victimes de Fertiladour,Riverains du Seignanx.
 

CADE : Collectif d’associations de défense

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23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 10:37
Comme un petit air de prédiction.

Photo ci-dessus : Jeannine et Jean Orgogozo le 13 mai 1974, lors d'une manif organisée par "Jeunes et Nature" contre un projet touristique en forêt des Arbailles. Et à l'arrière, c'est maman qui se demandait combien de temps encore il allait falloir grimper.

La liberté, le trouble de penser,  la peine de vivre---

Toujours en pleine réorganisation du grenier, j'ai retrouvé ce texte envoyé par une amie il y a des lustres et qui était extrait d'un cours de philo à Bayonne de notre chère Jeannine Orgogozo.

 

Comme un petit air de prédiction.
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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 12:17
Bayonne beaufs-bof

"La corrida, un fait français" écrivait en 2013 Yves Ugalde.

Yves Ugalde est aujourd'hui septième adjoint de la ville de Bayonne, membre de la commission municipale, commission "Culture et jumelages, patrimoine et animation". Ah, la culture, mon bon! C'est qu'ils y ont cru, tous ces torturomaniaques, à la manne que porterait sans fin l'inscription au patrimoine culturel immatériel de la France!  Et nous, les abolitionnistes de la corrida, nous leur avons volé leur beau rêve! Depuis peu, elle n'est plus au patrimoine de rien de ché rien, la torturomachie.

Monsieur Ugalde, qui en en 2011, alors que j'étais déléguée du CRAC Europe, n'avait pas jugé utile de répondre à mon courrier pourtant fort courtois, se lâche maintenant sur son mur facebook (voir ci-dessous). Tous les poncifs, une collection de beauferies, l'inévitable jouissance du macho fier d'avoir bien ri à une bonne grosse blagasse sexiste  vomie entre deux rots par un mastodonte alcoolisé---la totale!  Et tiens, au passage, l'esprit et le fait français sont devenus le fait et l'esprit basque. Ben voyons, quand on veut faire entrer tout et n'importe quoi dans son système de non-pensée, faut pas regarder à la méthode!

Ce n'est pas demain la veille que Bayonne va combler le gouffre financier créé par l'obsession sadique de quelques-uns! Les vrais projets citoyens peuvent attendre.

La corrida n'est que l'esprit et le fait du néant. Et les Bayonnais votent pour de bien tristes sires.

 

"Situation goûteuse, voire surréaliste, hier à Saint Vincent de Tyrosse, avant la corrida de 18 h. De celles qu'un apéro appuyé peut nous valoir, à condition que les festayres soient de qualité bien sûr. Les forces de l'ordre cloisonnaient les accès à la plaza à cause d'une trentaine d'anti-taurins venus nous dire la répugnance que nous leur inspirions. Il fallait donc passer le "checkpoint" de la gendarmerie nationale et montrer patte blanche. Métaphore inadaptée en l'occurrence car les Balatasar Iban ne sont pas des Barcial qui, eux, sont des "patas blancas" de grande lignée. J'observais un ami de longue date, Yves Bippus, le pater familias des areneros bayonnais, revenant du repas amical, pris sur le coup de 16 h 30 après une session anisée ou mousseuse dont je m'abstiens déjà depuis cinq ans. Ce qui m'a d'ailleurs été beaucoup reproché... Yves avait la démarche placide et imposante des rugbymen ayant joué derrière, mais très vite rejoint, la retraite venue, la charge pondérale des avants les plus respectables. Il rit, il tempête, et c'est en général le moment où tout débat avec lui peut prendre une dimension gigantesque. Un exemple: si vous n'êtes pas, comme moi d'ailleurs, un inconditionnel de Che Guevara, passez votre chemin ou n'abordez pas ce sujet de conversation. La sensibilité abertzale d'Yves est connue. Son sang ne fait donc qu'un tour quand, à l'approche de la barrière où les militants anti-taurins s'étaient regroupés, il voit un d'entre eux agiter un ikurrina. Comme si un Basque ne pouvait pas être aficionado ou si un Espagnol devait forcément l'être! Les accents des vociférateurs étaient plutôt pointus. Et ce détail n'avait manifestement pas échappé à Yves qui interpelle le porte-drapeau et lui lance un très sonore et intelligible: " Zer egin duzu ikurrina batekin?..." En français dans le texte: "Mais qu'est-ce que tu fous avec un drapeau basque?..." Il ne restait plus que dix minutes avant le paseo. La réponse se devait d'être brève et efficace. L'interlocuteur regarde Bippus comme une bête étrange. Il ne comprend pas un mot manifestement de la langue dont il brandit le drapeau national avec colère et énergie. L'homme s'explique. Il est Belge. Plutôt Wallon...La conversation qui suit prend un tour que jamais la vie courante ne pourra offrir. Il faut cette concentration improbable d'univers croisés pour en arriver à de tels sommets. Yves a décidé de poursuivre en langue basque à vingt centimètres du Belge qui progressivement met son drapeau en berne, malgré un chapelet d'injures qui sentaient bon les rives de l'Escaut. Dialogue de sourds, mais très imagé, hélas ponctué par les cris secs d'une autre manifestante traitant Yves, à intervalles réguliers, de pervers. Jugeant que le Belge en avait suffisamment pris pour son grade, Yves, au vingtième "Pervers!", se retourne vers la dame et fait une allusion très précise à sa vie sexuelle pour lui faire prendre conscience que la perversité peut très vite changer de camp. Trop drôle! Il est 17 h 55. L'heure n'est plus au débat. Yves brise là, non sans avoir salué chaleureusement ses contradicteurs qui ont raccompagné ses deux cents derniers mètres de marche jusqu'à la plaza de noms d'oiseau assez classiques qu'il balayait à distance, et sans se retourner, de moulinets sympathiques. Je croise le regard d'un des tous jeunes stagiaires de la gendarmerie en faction devant la barrière où l'échange venait d'avoir lieu. Et je vois dans ses beaux yeux bleus comme un océan de sidération...Je ne regrettais déjà pas mon déplacement tyrossais."

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13 juillet 2015 1 13 /07 /juillet /2015 07:00
Garantie sans défilé militaire---

mais terminée à temps pour le 14 juillet, la dernière production de Hontz Xuria.

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8 juillet 2015 3 08 /07 /juillet /2015 09:36
Photo wikipedia

Photo wikipedia

Pendant trois ans, une famille de fouines a squatté le grenier de la maison. Sarabandes nocturnes garanties. On les voyait traverser la cour, monter le long du mur pour retrouver leurs pénates après être passées au milieu des poules et du coq qui ne se préoccupaient pas d'elles. Les oeufs, eux, disparaissaient en nombre. On a donc mis des oeufs factices, en matière plastique ou en plâtre. On les retrouvait à quelques dizaines de mètres. Un jour, l'une d'entre elles a même emporté un lourd oeuf en albatre, plus gros qu'un oeuf de cane! Là, je crois qu'elles se sont découragées et sont allées chercher des oeufs ailleurs.

Il y a environ trois mois, un membre de cette famille qui était notre colocataire est entré dans la voiture de ma fille qui avait laissé la vitre ouverte. Le lendemain, à part le moteur, tout ce qui pouvait s'allumer dans la voiture clignotait joyeusement.

Et puis, tout à coup, quelques jours plus tard, plus rien, plus personne. La famille s'est volatilisée.

Depuis, les loirs en prennent un peu plus à leur aise. C'est une joie de pouvoir les observer à nouveau.

Mais ce qui est ennuyeux, c'est que les souris, prévenues par je ne sais quel signal, sont revenues en nombre. A croire qu'elles n'attendaient que ça et qu'elles guettaient derrière la porte. Il y en a partout.

Il y a trois semaines, ma fille et moi avons acheté trois petites nasses pour les attraper vivantes. Nous en piégeons plusieurs par jour et allons les relâcher dans le bois.

Mais que fait donc la couleuvre d'Esculape? Allez, ma toute belle, au boulot!

 

Fouines parties, les souris dansent.
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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 09:25
Eauze (32), manifestation pour l'abolition de la corrida.

 

Dimanche 5 juillet, l'association FAA a déposé un avis de manifestation pour l'abolition de la corrida à partir de 16h00 à l'occasion de la corrida annuelle d'Eauze , devant les arènes au style andalou de la capitale de l'Armagnac.

 

Toute société, toute tradition évolue, il y a un gouffre immense entre connaître son histoire et vivre dans le passé. La perception humaine de la condition animale évolue, des débats sont organisés, comme celui du journal « Le Monde », le 27 septembre sur le thème :

« Souffrance animale, élevage industriel… Pouvons-nous, par plaisir ou habitude, tuer des êtres vivants alors que notre survie alimentaire n’est pas en jeu ? »

Aujourd'hui ce sont 73 % de la population (et jusqu'à 80%!) qui affichent leur opposition aux jeux sanglants des arènes. C'est à cette majorité, et pour elle, que les militants abolitionnistes tiennent une permanence d'opinion devant les arènes. Ne rien dire c'est acquiescer par le silence.

 

Ni art ni tradition patrimoniale

 

Il aura fallu 4 ans pour qu'un tribunal statue et se rende compte que la fiche de la corrida avait été enlevée de l'inventaire du Patrimoine immatériel de la France à peine un mois après son dépôt ! Non la corrida n'est pas inscrite au Patrimoine Immatériel de la France par le ministère de la Culture.

L'an dernier, lors d'une interrogation à propos de la prestation de Michelito, les services de l'état faisaient ressortir que le statut de torero est flou, pour ne pas dire non défini. Il n'est pas reconnu comme un « métier d'abattage », mais il n'est pas non plus un artiste au sens que pour l'état, il ne fait pas œuvre de création.

La corrida est, au sens de l'article 521-1 du code pénal, un acte de cruauté et de sévices graves sur animal qui bénéficie dans une petite partie du territoire d'une dérogation par l'alinéa 7. ailleurs elle est simplement illégale et passible de poursuites.

 

Un poids financier

 

Ce travail long de lobbying des milieux taurins, a un coût pour la population…

En pleine crise, alors que l'on montre du doigt aux français l'exemple des grecs, est-il vraiment justifiable de dépenser l'argent qui manque au social, au culturel quotidien, pour entretenir les goûts (morbides) d'une faible minorité ?

Dans les compte-rendus de délibérations du conseil municipal d'Eauze on lit que la municipalité maintient le comblement du déficit récurent liés à la novillada et à la corrida de la feria.

Avant de passer en régie municipale cette journée taurine coûtait aux élusates, toutes sommes cumulées, le montant rondelet de 26000€ de subventions, un coût qui se retrouve dans les années suivantes et auquel il faut ajouter la subvention au club taurin et les frais annexes de gestion spécifique du site et de personnel, plus la cotisation à l'Union des Villes Taurines de 1000€. La corrida pèse plus ou moins 30000€ sur le budget de la ville, auquel s'ajoute la participation du Conseil général et du Conseil régional… les arènes sont loin d'être pleines.

Ainsi, une aide individuelle moyenne de 15 à 20€, chaque année,est offerte à chaque spectateur pour réduire le coût de son billet de novillada ou de corrida.

 

Une pratique dénoncée par la protection de l'enfance

 

La municipalité d'Eauze a voté encore une fois la gratuité de l'entrée pour les enfants accompagnés de moins de 12 ans. Ce spectacle, comme sa pratique en école est dénoncé année après année.

Voici ce qu'en dit le comité en charge des droits de l’enfant à l’ONU :

« La participation d’enfants et d’adolescents (garçons et filles) à des activités liées à la tauromachie constitu(e) une violation grave des articles de la Convention relative aux droits de l’enfant. »

« Le Comité, en vue de l’interdiction éventuelle de la participation des enfants à la tauromachie, recommande à l’État partie de prendre des mesures législatives et administratives afin de protéger tous les enfants impliqués dans la formation et les spectacles de tauromachie, ainsi qu’en leur qualité de spectateurs. »

« Le Comité exhorte l’Etat partie à mettre en place des mesures de sensibilisation en rapport à la violence physique et mentale liée à la tauromachie et son impact sur les enfants ».

 

Pour ces raisons, et constatant manifestation après manifestation, que la population si elle est silencieuse, comme à Rieumes, désapprouve majoritairement la maintenance coûteuse de ces rites dépassés, les militants gersois pour l'abolition de la corrida appellent à une manifestation pacifique à Eauze, ce 5 juillet à partir de 16h00 devant les arènes.

 



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Texte en soutien à l'action de la FAA et des militantes et militants Gersois
le Collectif Gers-Corrida Abolition
http://gers-corrida.jimdo.com/

Georges Nosella

 

Précisions : La FAA, organisatrice de l'ensemble des manifs à venir sur le département, en collaboration de com avec le Collectif Gers Corrida Abolition rappelle leurs principes et protocoles de travail:
Les manifestations réclamant l'abolition de la corrida sont ouvertes à tous à titre individuel, en dehors de tout parti, association ou religion. Toute communication ou banderole appelant l'attention et/ou faisant la propagande d'une association ou un parti est déconseillée, il sera demandé expressément à tout porteur, porteuse de remballer tout matériel autre que celui demandant clairement l'abolition de la corrida à titre anonyme, aux fins que tout le monde, quelle que soit son appartenance, puisse s'y reconnaître. Il en sera de même pour les prises de parole qui suivront strictement un protocole décidé démocratiquement avec les militants présents. Nous demandons à toutes les militantes et les militants un maximum de respect et d'humanisme. Tout propos xénophobe, raciste, sexiste ou de nature discriminatoire est passible de poursuites en pénal, nous saurons le rappeler, en outre ces idéologies sont contraires à celle que nous portons.

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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 09:03
Pas grave, ce n'était qu'un arbre quelque part à Anglet---

 

 

Hier, une habitante de la résidence de la Butte aux

 

cailles à Anglet m'a envoyé ces deux photos.

 

Elle ne décolère pas et il y a de quoi.

 

"Nous avons une cour de récréation, me dit-elle.Avec un seul arbre magnifique rempli de nids d'oiseaux : un mûrier platane. Un banc permet aux personnes âgées de prendre le frais à l'ombre de ses grandes branches. ..Enfin on avait ....car cet après-midi le jardinier l'a coupé. Pourquoi ? Parce qu'il fait des fruits et que ça dérange certains propiétaires de voitures ! Honte à tous ceux qui ne comprennent pas que les arbres permettent aux citadins de mieux respirer. Et à Anglet il n'y a pas beaucoup d'arbres. On préfère la promenade de la barre et ses crottes de chiens et crachats humains. Shame on you !!

Et d'ajouter : "Le seul endroit où les personnes âgées à mobilité réduite (je n'en fais pas partie) du lotissement pouvaient aller prendre l'air à l'ombre. De plus beaucoup de passereaux y logeaient.Je n'ai malheureusement pas le pouvoir d'obliger le syndic à en planter un autre. J'habite Anglet depuis 2003 et je vois mon quartier se bétonner de plus en plus, l'air s'y dégrader et les espaces verts se réduisent sans nouveaux projets de plantations."

 

Voilà. Chronique de la dégradation quotidienne et ordinaire, chronique d'une disparition programmée, celle de l'humanité vorace, imbécile et irresponsable.

Aux arbres, citoyens !

 

Pas grave, ce n'était qu'un arbre quelque part à Anglet---
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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:37
Le peintre et la rose

Une contribution de Daniel Labeyrie.

 

 

Ce que tu donnes devient une rose

Proverbe persan

 

 

Perché sur son échelle, le peintre recouvrait l'auvent de la maison d'une bonne couche de peinture rouge basque. Quelques chansons s'échappaient de ses lèvres : des rengaines serinées par la radio depuis fort longtemps qui lui revenaient en mémoire

L'homme accomplissait sa besogne avec application, concentration, comme il le faisait depuis plusieurs dizaines d'années pour un salaire fort modeste.

 

Tout près de la terrasse, à quelques mètres seulement de l'artisan, les roses jaunes célébraient bellement le mois de mai, pétales ouverts au soleil et parfum d'une exquise délicatesse. On aurait dit que ces fleurs si fragiles voulaient une reconnaissance humaine vu que le jardinier du lieu souvent en partance avait tendance à ne pas venir les saluer.

 

A quelques centimètres de la toiture, montait le parfum en ondes invisibles pour aller taquiner les narines de l'homme qui en oubliait les odeurs pénétrantes et peu agréables de la peinture industrielle.

 

L'homme se retourna, quitta son ouvrage descendit précautionneusement de son échelle pour aller se pencher sur la plus belle des roses qui lui offrit le meilleur d'elle -même.

Sur le merisier voisin, la fauvette à tête noire entonna son chant sonore et la brise fraîche faisait danser le feuillage.

Il y eut comme un moment de grâce entre la fleur et l'homme, un échange intime et subtilqui ressemblait au bonheur.

 

Lorsque le chantier se termina, la rose fut prise d'un sentiment de mélancolie: elle était maintenant délaissée : son jardinier daignera t-il venir lui rendre visite avant qu'une saute de vent n'éparpille ses pétales fripés ?

 

Le peintre reviendra dans ce jardin sauvage pour prélever une bouture du rosier jaune sur laquelle il veillera religieusement pour qu'un jour de printemps il puisse se pencher au petit matin sur une rose de mai chère à son cœur.

 

 

 

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