Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 16:00
Solidarité Népal

J'ai reçu ce message :

 

 
Bonjour

 
Je me permets de vous transmettre les messages ci dessous concernant la situation des villages de montagne au Népal suite au séisme de vendredi.
 
L'association Gaurishankar (basée au Pays Basque) oeuvre depuis plus de 10 ans pour le désenclavement de certains villages reculés de la vallée du Rolwaling.
Dhan est un Népalais, qui vit à Arbonne (proche de Biarritz) membre de l'association dont le village de Laprak (Manaslu) a était très sévérement touché.
 
Aujourd'hui, l'association est à la recherche de fonds pour mener une action en direct, sans intermédiaire.
Dans un premier temps, la priorité est d'acheminer de grandes tentes, des baches pour construire des abris avant la mousson et de la nourriture (riz, lentilles ...)
 
Deux membres de Gaurishankar, Xiril et Dhan, se rendront sur place début juin, pour organiser les premières actions et surtout se rendre compte sur place des réels besoin avenir.
 
Pensez à ces gens qui ont tout perdu en quelques minutes, et pour qui le pire est peut être à venir !
 

 
Envoyez vos dons (même modestes) à l'ordre de  Gaurishankar association
 
chez
Mr Jean louis Jauréguiberry(trésorier)
Maison Mahasti gaina
route d'helette
64250 Louhossoa


ou

ALVAREZ XIRIL
Maison Lixeronea
64780 Bidarray

 x.alvarez@hotmail.fr
 
Ils pourront envoyer à réception du chèque un reçu de défiscalisation pour ceux qui souhaitent déduire de leurs impôts.

Encore Merci

Fred

 

Solidarité Népal

 
 
Bonjour à tous

Du côté du village de Dhan et des villages voisins les nouvelles sont
terribles. Un village entier est parti dans le lit de la rivière, tous les
autres sont ravagés. Des gens sont prisonniers dans leurs maisons et ne
peuvent pas sortir et appellent à l'aide. Pour l'instant aucune aide n'est
arrivée sur place. Certains survivants du village de Dhan se sont mis un peu
plus haut avec 25 blessés graves mais toujours aucun secours. Ils ont envoyé quelques uns d'entre eux  dans le village mais ces personnes ne sont jamais revenus tant le sol est instable. La montagne s'en va peu à peu. Nous n'avons pas de nouvelles de la famille de Dhan. Les jeunes de Laprak actuellement à Kathmandu sont allés au ministère hier pour demander de l'aide. Laprak n'était pas dans les listes de secours à donner. Ils sont allés à la télé pour exposer la situation dramatique de leur village et des villages
voisins. Un hélicoptère indien a survolé la zone hier mais n'a pas pu se
poser et ne leur a rien apporté.La veille , un ministre a survolé et fait des photos du village mais rien derrière. Quand je pense à ce que ces gens vivent et combien de villagessont détruits et connaissent la même situation j'en suis malade. Les plus touchés sont les vieillards et les enfants (info de Barbak village qui lui,  a été secouru avant hier et où l'on dénombre  environ 700 morts. L'ambassade du Népal en France est injoignable et les nouvelles arrivent au compte goutte. Les jeunes essayent de partir de Kathmandu mais la police les en empêche.
Aujourd'hui les gens de Gorkha moins touchés par le séisme
(proportionnellement à la taille de la ville mais il ya eu environ 60 morts)
vont tenter d'aller aider les gens de Laprak réfugiés sur le haut mais je
crains que ceux coincés dans les maisons soient condamnés car innaccessibles. Même les secouristes, s'ils arrivent,  auront du mal. A la télé ils parlent
beaucoup de Kathmandu et  de l'Everest mais peu de tous ses petits villages rayés de la carte et de tous ces gens qui sont en train de mourir sans aucune aide par faute de moyens et à cause des conditions climatiques qui ne facilitent pas l'accès. J'ai contacté Arte qui avait réalisé un reportagesur le village de Dhan en espérant qu'ils seront touchés et tenteront quelque chose pour les aider par la suite. J'ai eu une réponse que mon mail serait retransmis à toute l'équipe de tournage.
Pour l'instant il est difficile pour nous de penser avec recul et raison car
trop impliqués émotionnellement.  On attend les nouvelles et chaque heure
compte mais chaque jour passe et toujours rien...
Je pense que l'histoire de Laprak est l'histoire de milliers de villages
isolés dans de nombreuses régions du Népal malheureusement.Ils auront besoin de nouvelles terres et d'appui financier pour se reconstruire car ils ont
tout perdu

Je vous tiendrai au courant si plus d'informations
Carole

 

Partager cet article
Repost0
27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 14:34

Au bout de 43 ans, je retourne dans l'Oise. Par la magie du net. Et toujours pour les mêmes combats.

Merci à Christian Simon pour les photos.

Merci à Christian Simon pour les photos.

ARTICLE PARU DANS "NATURALITE" - La lettre de forêts sauvages - n°15 - Avril 2015

Compiègne, l’agonie d’une forêt...

« La forêt s’offre comme un vaste jardin naturel ! Fruits appétissants, champignons parfumés, noi- settes croquantes, fleurs aux couleurs éclatantes, mousses, châtaignes...
Mais si la tentation est grande de se saisir de tous ces dons, un animateur de l’ONF vous apprendra à modérer votre appétit car la forêt est un milieu fragile et complexe dont l’équilibre doit être respecté... »
A la découverte des forêts de Compiègne et de Laigues. OT de l’agglomération de Compiègne. 2012.
Merci. Merci à l’ONF et à son animateur de réfréner l’appétit des promeneurs et des amoureux de la forêt. La tentation est grande en effet, d’y prélever à outrance. Modération, fragilité, équilibre et respect... des caractéristiques de la gestion multifonctionnelle de la forêt de Compiègne ? Sûrement, on ne fait pas n’importe quoi dans une « forêt d’exception ». Mais Compiègne est surtout exceptionnelle par l’ampleur du saccage ! Comme toujours le poids des mots est important et là où le gestionnaire voit un « rajeunissement », les incultes en sciences forestières
voient un massacre. D’un point de vue sémantique, rajeunissement c’est mieux, ça donne une fraîcheur nouvelle et ça positive même la coupe à blanc. Il n’y aura pas de Réserve biologique intégrale (RBI) dans la chênaie séculaire des Beaux-Monts mais une Réserve biologique dirigée. La valeur d’un chêne est dans sa bille de pied, pas dans le terreau de son houppier. Et puis, sans l’aide avisé d’un gestionnaire, les Beaux- Monts courent à leur perte. A la place on aura une RBI dans les Grands-Monts au sud de la forêt, sans aucune commune mesure avec la chênaie quadri centenaire en dépit du nom qui change à peine. La biodiversité s’est bien faite arnaquer ! Entre les deux, un réseau de micro-îlots que l’on peine à repérer même sur une carte. Résultat : l’exploitation intensive de la forêt et la politique des îlots ont créé une nouvelle forme de fragmentation de l’habitat à l’intérieur même du massif forestier. Pourtant, la fragmentation de l’habitat est une cause majeure de perte de biodiversité. A Compiègne, les arguments des scientifiques n’ont eu aucun poids. Aldo Léopold disait que le bon usage de la terre repose en partie sur la conscience écologique de ses usagers. Nous voyons bien à Compiègne que sans éthique de la terre
La coupe à blanc élimine tous les très gros bois.
éthique de la terre même un plan d’action national peut se transformer en « marchandage collectif avec la nature ». Compiègne agonise comme tant d’autres forêts en France et en Europe. « Des forestiers ont perdu leur conscience forestière » m’a dit un jour le plus grand spécialiste des forêts sauvages roumaines en traversant la forêt de Compiègne, c’était il y a 8 ans. Nous savons aujourd’hui que l’amnésie est généralisée.
Eric Bas

 

A Compiègne pour les forêts de l'Oise
A Compiègne pour les forêts de l'Oise
A Compiègne pour les forêts de l'Oise
A Compiègne pour les forêts de l'Oise
A Compiègne pour les forêts de l'Oise
Partager cet article
Repost0
25 avril 2015 6 25 /04 /avril /2015 10:08
Paris. Le jardin des plantes. Photo Jérôme Munier.

Paris. Le jardin des plantes. Photo Jérôme Munier.

Les prénoms de l'Ile de France
Gilles Marchal 1977

Paroles  Claude Lemesle
Un grand merci à Brigitte Venti-Chevillot et à Delphine Cingal.
Que certaines images idylliques ne nous fassent pas oublier le chagrin et la colère de Gilles devant la mise à sac programmée de la forêt francilienne et surtout celle de Rambouillet, braderie qui entraîne la raréfaction des grands cerfs et risque d'aboutir à leur disparition à plus ou moins long terme.
C'est ainsi aujourd'hui : l'émerveillement devant la vie sauvage, la nature, la beauté, ne peut qu'être entaché de l'angoisse de leur disparition. Mais il n'est pas interdit de se battre---

Partager cet article
Repost0
25 avril 2015 6 25 /04 /avril /2015 09:28
ONF, Office Nuisible pour la Forêt.

Aujourd'hui, à Compiègne, la manif.

Je sais que c'est à fendre le coeur, mais regardez la vidéo, s'il vous plaît.

Partager cet article
Repost0
22 avril 2015 3 22 /04 /avril /2015 17:15

Mattin a eu le premier prix de "Haur kantu txapelketa" en Basse Navarre. Avec "Bidez bide", une chanson de Eñaut Etxamendi.

Il est sélectionné pour la finale à Bilbao.

Et je suis avec lui de tout mon coeur.

Partager cet article
Repost0
19 avril 2015 7 19 /04 /avril /2015 10:00
"Vienne le temps des âmes incendiées"
Vienne le temps des âmes incendiées

Un texte de Pacôme Thiellement.

 

On dit parfois que la politique consiste dans la distinction entre l’ami et l’ennemi. On dit aussi que l’Autre est la figure de notre question ; qu’il est « notre » question parce qu’il est celui qui nous remet en question ou qui nous pousse à mettre en équation des principes qui, sinon, nous resteraient inaperçus. Mais cette question ne se pose jamais qu’imparfaitement ; cette question ne se pose qu’incomplètement. Dans le carnaval de l’être, l’autre et le même brouillent leurs identités à la première occasion. Ils échangent leur masque dès qu’on a le dos tourné. Au fond, même le plus ignoble des suprématistes racistes sait que l’Eskimo le plus éloigné de lui-même est capable de comprendre sa logique. Et même le plus parachevé des universalistes admet que son voisin de palier n’est pas fichu de saisir ses intentions. Au fond, il n’y a qu’un seul Autre qui soit vraiment Autre, et c’est celui ou celle dont l’existence nous fout en l’air. C’est celui ou celle dont la réalité nous bousille. Il n’y a qu’un seul Autre, c’est celui ou celle qui nous submerge, nous blesse, nous anéantit, nous réduit en miettes. Face à elle ou lui, nous nous retrouvons à parler comme Job dans son fumier :

Mais si je vais à l’orient, il n’y est pas ;
Si je vais à l’occident, je ne le trouve pas ;
Est-il occupé au nord, je ne puis le voir ;
Se cache-t-il au midi, je ne puis le découvrir.
Ce que son âme désire, il l’exécute.
Il accomplira donc ses desseins à mon égard,
Et il en concevra bien d’autres encore.
Voilà pourquoi sa présence m’épouvante ;
Quand j’y pense, j’ai peur de lui.

Cet autre, c’est celui qui a la clé de notre mort et qui se tient devant le seuil qui nous sépare de notre vie. Cet autre, c’est tout ce qui nous sépare ; c’est tout ce qui fait de nous un laissé pour compte, un abandonné, un exilé. C’est notre amour, notre assassin, notre double, notre ogre. Cet autre, c’est celui ou celle dont la force nous déconcerte, dont la faiblesse nous épouvante. C’est celui ou celle dont l’étrangeté nous remplit de haine et de désir. Cet autre, même si c’est le dernier des connards ou la pire des idiotes, et surtout si c’est le dernier des connards ou la pire des idiotes, c’est la divinité. C’est le visage de la divinité tourné un instant vers nous, portant le masque de notre persécuteur.

Parce qu’il n’y a qu’une seule rencontre véritable de l’autre, c’est de tomber amoureux, et c’est pourtant la chose qui nous sépare le plus. Parce qu’on a goûté à deux la fusion unitive de l’érotique sacré, parce qu’on a vécu un instant la nostalgie de l’âge d’or, tout chez l’autre nous rend possiblement fou : ses absences, ses présences, ses silences, ses signes. Alors on revit, à la vitesse de l’éclair, la chute dans le Temps. On a retrouvé un bref moment l’Eden prénatal et on est violemment retombé dans l’Age de Fer. Viens, étoile absinthe. On a retrouvé les jours qui passent et leur horreur. Déjà la chute de la fusion érotique aux affaires du jour avait entraîné la colère, la haine, les jalousies maladives, les disputes incessantes. Si la passion amoureuse ne se soldait pas dans le double détournement, on chuterait encore et on deviendrait un couple ou quelque chose de ce genre. De guerrier on deviendrait commerçant. On commencerait à s’organiser ensemble, à faire nos comptes et à régler nos factures. Avant la dernière étape, la plus laide : celle des vieux partenaires domestiques d’où tout feu est éteint mais que rien ne peut séparer. Il ne leur manque que le boulet aux pieds pour ressembler aux pénitents auxquels leur résignation nous fait toujours penser.

Lorsque notre grand amour nous quitte, c’est le plus beau cadeau qu’il puisse nous faire. Inconsciemment, il n’a pas supporté l’idée de voir le sacré se transformer en profane. Il a préféré la mort à la quotidienneté, la violence à l’ennui. La séparation est alors une blessure si béante que nous avons l’impression d’être troué ; l’impression d’avoir, à la place du cœur, une plaie : cette plaie seule apte à laisser filtrer la lumière. Ce n’est pas lui ou elle qui nous a quitté, c’est la divinité qui s’est retirée d’eux. Ce n’est pas l’amour de notre vie qui est devenu un étranger, c’est l’ange de lumière qui a quitté son corps et a regagné l’un des cieux de son âme.

L’amour n’est pas chose humaine. L’amour est la stratégie des dieux pour nous rappeler que la réalité n’est pas profane et que la vie n’est pas quotidienne. On devrait s’en moquer – que l’amour entre nous et l’autre s’arrête un jour. Ce qui devrait compter, c’est la pureté du sentiment amoureux initial, qu’il faut ensuite réussir à transférer dans nos actions de tous les jours. C’est la pureté de l’instant initial de l’amour qu’il ne faut cesser de fondre dans la matière du Temps – et chaque affaire que nous traitons doit être éclairée par la même ferveur que celle de la fusion érotique. C’est peut-être ça la sainteté : cet état où chaque geste que nous produisons est une lettre d’amour, où chaque rencontre est un transport, et chaque sourire une adresse à la divinité dont on voit la flamme brûler dans l’âme de l’autre. Comme disent les oracles chaldéens : « Espérance au contenu de feu sera ta nourriture. » Vienne le temps des âmes incendiées.

 

L'auteur :  Né en 1975, il a écrit des essais traitant de pop culture et de gnose - par exemple Pop Yoga (éd. Sonatine, 2014).

Partager cet article
Repost0
16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 16:00
Avec toi, grand cerf

A mon grand-père que je n'ai pas connu mais qui observait le brame, de nuit, dans les forêts de l'Oise. A mon papa qui, dans son enfance, l'a accompagné à plusieurs reprises et qui en a gardé l'amour de la nature et des animaux vivants et libres. A Luc Romann et à Gilles Marchal.

Partager cet article
Repost0
11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 16:00
La montagne t'attend.

"Les oiseaux arrivent, la montagne t'attend." C'est ce qu'il écrivait, lui, l'homme des forêts de plaine, moins de trois semaines avant son départ et  à l'approche d'un printemps qui n'en fut pas un et qu'il n'aura pas vécu.

Triste, triste printemps qui ne sut pas nourrir les hirondelles et leurs portées pendant leur séjour dans nos contrées  et qui le vit partir.

Aujourd'hui, deux ans jour pour jour après ce départ, je suis allée marcher en montagne. Une bien modeste montagne, une montagne "à vaches" qui se contenterait de l'appellation "collines". J'avoue aussi avoir marché presque tout le temps sur la route.J'avais prévu plus ambitieux, mais un méchant tour de reins contracté ce  jeudi au potager m'a contrainte à revoir l'itinéraire de mon pélerinage à la baisse. Ceci dit, trois voitures aperçues en 12 km de route et trois ou quatre de sentiers, c'était supportable--- Et après tout,  je suis retournée "à la montagne", comme il disait en riant.

Et lorsqu'il m'arrive de me demander après quoi je peux bien courir, je me dis que ce doit être après le pardon. Pas après le sien, il m'en avait fait le royal cadeau, mais après celui que je n'arrive pas à m'accorder à moi-même.

Segi aintzina. On continue.

La montagne t'attend.
La montagne t'attend.
La montagne t'attend.
La montagne t'attend.
La montagne t'attend.
La montagne t'attend.
La montagne t'attend.
La montagne t'attend.
La montagne t'attend.
La montagne t'attend.
La montagne t'attend.
La montagne t'attend.
La montagne t'attend.
La montagne t'attend.
La montagne t'attend.
Partager cet article
Repost0
10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 18:27
Sauvons les forêts et leurs habitants!

"Un collectif d associations dont l' Afloc et Oise nature, organise une manifestation d' opposition à la surexploitation forestière, aux cloisonnements des espaces par des engrillagements entravant la circulation des grands animaux, au plan de chasse dantesque qui met gravement en péril la population existante. Le cortège se déplacera de la place de l Hôtel de ville de Compiègne vers les locaux de l' ONF et la sous préfecture . La présence du plus grand nombre est primordiale afin de préserver ce patrimoine vivant qui est plus que sérieusement mis à mal. Merci de partager l' invitation à tous vos contacts."

Partager cet article
Repost0
6 avril 2015 1 06 /04 /avril /2015 09:10
La moitié du parcours

A quelques petits jours du deuxième anniversaire  de la fin du  parcours de Gilles sur la Terre,  cette vidéo pour lui et pour vous.

Partager cet article
Repost0

Présentation.agerpen

  • : Le blog de Jeno l'écolo Jenofanimalhumaniste
  • : Le blog de Jenofa, citoyenne du monde enracinée en Pays Basque, petite fourmi de l'écologie.Jenofa, ekologiaren xinaurri ttipi bat.
  • Contact

Rechercher Sekatu.