Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 10:00
L'irresponsabilité, chat suffit!

Une contribution de Claudine Farfantoli.

Uharte Garazi (Uhart-Cize)

Depuis plus d'un demi-siècle que j'ai eu des chats près de moi, et surtout depuis les quelques treize années actives dans ce que l'on nomme "Protection animale", des histoires de chats et de chiens je pourrais en conter des dizaines !...
Que ce soit XURI, surnommée la "blanquette de veau", toute blanche, petite chose souffreteuse, plus grise que blanche et les moustaches grillées par la chaleur de la seule cheminée où elle se rechauffait, la peau sur les os, couverte de puces, enfin pas jolie-jolie ! quand je revois la magnifique boule blanc de neige qu'elle fût ensuite... je me dis que j'ai bien fait de la "négocier" auprès de ses "maitres" de l'époque...
 
Il y a eu MUFTI, je devrais dire "le Grand Mufti", pas de Jérusalem, mais impérial, d'un beau poil long, gris irisé uni, plastron, mitaines et bottines blanches, errant depuis plusieurs jours sur le Pont de l'Eglise de Garazi.. Après enquête, personne ne l'ayant réclamé, j'ai décidé de l'emmener à la maison où il a illico trôné en bonne place !
 
MAï, prise au Refuge de Bacheforès, où j'allais à l'époque aider à nettoyer, nourrir, soigner les chiens surtout. Bébé de 2 mois malade, le directeur a malgré tout accepté de me la donner, sachant que je saurais la soigner et m'en occuper : elle a vécu de très nombreuses années, heureuse je pense, jusqu'à l'an dernier... Une siamoise croisée toute ronde, "bouboule", avec des yeux d'azur...
 
CYRANO, un siamois croisé, une tache brune sur le nez, de grands yeux bleux lui aussi, une queue courte : vers 2 mois à peine, il a été déposé discrètement dans le couloir du Salon de Toilettage ! Il est toujours là...je veux dire "chez moi" !
 
GALA, à peine plus de 2 mois, se nourrissait dans les poubelles du Bar Américain, on me l'a signalée et en sortant du travail, devinez quoi ? Je l'ai enfournée dans mon manteau et hop ! une de plus !... Et à plus de 10 ans aujourd'hui, elle devient "enfin" très câline...
 
DOUCE, perchée, royale, sur les rayonnages de la Librairie d'à côté, soustraite illico à la vindicte de la "libraire en chef", avec la complicité de l'amie des chats qu'était la petite vendeuse de l'époque...Une vraie Diane chasseresse : gare à vous, pauvres mulots et autres campagnols !
 
TESS, carrément "volée" - mais vu son état et son âge, on n'avait guère dû s'occuper d'elle ! - pas loin des jolis petits cochons d'un célèbre charcutier des Aldudes ! emportée là encore cachée sous ma parka, mais ... "avec la queue qui dépasse", comme m'a dit, un peu affolée, ma vieille amie partie en simple balade avec moi... Cette vieille chatte là (pas mon amie, Tess !), qui plus est attendait des petits, n'aurait pas vécu ses vieux jours heureux comme elle les as eus chez moi...
 
MISHA, si minuscule, a reçu ce nom, pas à cause d'obscures origines slaves, mais parce que ... à peine un chat... un demi-chat ! un petit roux angora, qui est resté fragile, sans doute à cause des trop difficiles premières semaines de sa vie... Il était planté là, au beau milieu d'une prairie, juste en-dessous de chez moi...
 
MAXOU, raméné de Sainte-Maxime, qui m'a donné de belles frayeurs sur le trajet de retour...mais a fini par venir couler de beaux jours au Pays Basque !... Un magnifique tigré à poils longs !
 
BELLE et TOFFEE, elle "écaille de tortue" à poils longs, lui un bon gros rouquin, un caramel tout tendre, tout roux : inséparables tous les deux, toujours collés ensemble (le caramel, c'est collant !), deux amours n'en faisant plus qu'un !...
 
... et tant d'autres ! la liste pourrait faire au moins 5 fois celle-ci (et je ne parle que de ceux qui sont restés pour quelques années à mes côtés ! Pas des quelque 40/45 autres "de passage" en attente d'un (bon) placement !).
 
Je me contenterai donc d'évoquer plus longuement les 3 derniers, ici depuis un et deux ans : HAÏKU, ISIS et IRIS, mes derniers protégés !
 
Le premier, noir et blanc, ou plutôt "fumée", avec un regard triste et, en guise de queue, un pompon bien rond (d'où ce nom japonais des petitts poèmes haïkus, car il ressemble à cette race nommée "Bobtail japonais"). Déposé près des containers-poubelles du Jaï-Alaï, n'avait qu'environ 2 mois, et une plaie dans le cou (cause de son abandon ?..), la peau à vif sur 3 bons centimètres... Pas farouche, facilement emmené et soigné (mais il garde une belle cicatrice !). Un amour... Même si je dois l'emmener tous les mois chez le vétérinaire, à cause d'une calicivirose, bénigne mais stabilisée grâce à des injections efficaces, il reste "mon bébé d'amour" !...
 
Puis, un mois plus tard, mes deux "tites", deux soeurs visiblement de la même portée, dans un carton au sol, au milieu des mêmes containers-poubelles, par 30° à l'ombre ! En voyant ce carton et apercevant un bout de fourrure, je me souviens avoir pensé : "tiens, quelqu'un a jeté un col en fourrure !"... Drôles de fourrures, affamées et assoiffées, minuscules (1 mois, à peine plus !) et éperdues : impossible de les laisser là ! J'ai courru au supermarché tout proche, après les avoir bien sûr mises à l'abri dans ma voiture, acheter quelque nourriture et du lait pour chaton (après, j'ai préparé plusieurs fois par jour des biberons avec du lait en poudre-spécial-chatons !) : j'avais rarement vu des bébés aussi goulus ! elles avaient si faim ! J'ai eu un frisson d'horreur en imaginant leur sort si je n'étais pas passée par là...
 
Comme c'était "l'année des I", elles ont été baptisées IRIS et ISIS (oui, je sais je ne me suis pas foulée ! mais les deux noms me plaisaient !). IRIS, la plus noire, mais avec mouffles, bottines et plastron blancs et un bouton de fleur d'iris blanc au-dessus du nez, au milieu de sa bouille noire ; ISIS est une "Félixette" classique, donc noire et blanche également, mais haute sur pattes, longue et elancée : une vraie déesse égyptienne !
 
Avec, mais surtout grâce à une amie tout aussi passionnée par ces petits félins, elles ont bien sûr été tatouées, vaccinées et surtout stérilisées, dès que ce fût le moment. Les refuges débordent de chats "en trop", car - et c'est mathématique ! - il y aura toujours plus de naissances que d'adoptions, hélas !
 
Alors, pitié ! soyez responsables envers vos animaux : ne les laissez pas se reproduire, il y en aura toujours trop, ne contribuez pas à remplir les refuges de malheureux ! Car même si c'est par les générations suivantes, il y en aura forcément des dizaines qui seront soit abandonnés et continueront à surpeupler les refuges, soit voués à des morts plus ou moins lentes (maladies, voitures, etc..) après des souffrances...que vous pouvez au contraire aider à diminuer !
 
Pour ces trois petits sauvés, combien meurent lentement au fond d'un fourré ou dans un fossé, après avoir été heurtés par une voiture, quand ils ne sont pas illico aplatis sur le bitume : ceux-là au moins n'ont pas eu le temps de souffrir. Maigre consolation...
 
Car plus que la mort, ce qui me révolte, ce sont toutes ces souffrances inutiles, dûes à l'inconscience des humains...
 
"A quand un refuge en Pays Basque intérieur ? car ceux de Bayonne, Saint-Jean-de-Luz ou des Landes ne prennent PAS nos abandonnés... Alors, on en fait quoi ?"
 
Je terminerai par cette citation de Marguerite YOURCENAR ("Les yeux ouverts") : "Il y a cet aspect bouleversant de 'animal qui ne possède rien, sauf sa vie, que si souvent nous lui prenons. Il y a cette immense liberté de l'animal, enfermé certes dans les limites de son espèce, mais vivant sans plus sa réalité d'être, sans le faux que nous ajoutons à la sensation d'exister.C'est pourquoi la souffrance des animaux me touche à tel point. Comme la souffrance des enfants, j'y vois l'horreur toute particulière d'engager dans nos erreurs, nos folies, des êtres qui en sont totalement innocents. Répondre par la brutalité à la totale innocence de l'enfant ou de l'animal qui ne comprend pas ce qui lui arrive, c'est un crime odieux et c'est ce crime odieux que l'écologie se doit de combattre".
 
Partager cet article
Repost0
21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 16:25
Vive les filles, Monsieur Maurice!

Il est cependant des métiers que l'on préférerait ne voir partiquer ni par les femmes ni par les hommes.

Ni Georges Wolinski ni Gilles Marchal ne me donnerait tort à ce sujet, j'en suis bien persuadée.

Partager cet article
Repost0
17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 16:00
Pôv' tache de lâche!

Pôv' tache de lâche!

Du matador (tueur) Julien Lescarret "

- " Pour moi, on est des hommes habillés en femmes. Et récupérer notre virilité se fait par la pénétration de l'épée. On redevient un homme par le courage et la bravoure, des qualités malheureusement souvent attribuées aux hommes. "

 

Sur mon mur facebook, quelqu'un a répondu ceci:

"Fallait pas ces us, ces coutumes,
Phallus au pas, en costume
Encastré en ces viles lames

Un toro ça ne se castre pas
Ni entre Castre ni à Séville, Dame !,
À la racine du cou, dans l'échine.

La lame du toréo est le phallus de l'impuissance à n'être davantage que de petits humains ridicules.
"

 

Et moi, je dis "pas mieux".

Partager cet article
Repost0
13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 16:13
Complainte d'une femme sans nom

Une contribution de X

Je ne demande que le juste à mon père---

Complainte d’une femme sans nom

 

Le document que l’on présente est anonyme, sans titre et non daté. Il représente pour l’essentiel une déclaration rédigée à la première personne - Je ne demande que le juste - par un rédacteur qui l’a recueillie auprès d’un locuteur qu’on appellera : la déclarante. Le texte comporte en effet des expressions qui se rapportent à un personnage féminin, probablement célibataire - menez-moi cette fille – à tel endroit, mettez dehors votre fille -, qui désigne le narrateur. En revanche, on ignore l’identité du rédacteur (un clerc de notaire ?), s’il posait des questions ( qui n’apparaissent pas), si la déclarante s’exprimait devant lui en Basque, auquel cas le texte serait une traduction instantanée, ou dans un Français approximatif noté mot à mot, ce qui semble être le cas. La graphie soignée laisse supposer que c’est la copie d’un original pris au moment où la déclarante s’exprimait. Le texte a é été découvert dans les archives d’un notaire1 parmi des pièces datées de 1811. Le premier paragraphe, non reproduit ci-dessous, est une introduction à la déclaration proprement dite. Elle fournit trois éléments constitutifs de la situation de départ : la déclarante est assignée à comparaître devant le juge de paix du canton de Baigorry, par un appelant qui n’est autre que son père ; elle est sujette à avoir des tournements de tête ( vertiges) et des attaques de vapeurs qui pourraient la rendre incapable de répondre aux questions du juge, par conséquent il a été décidé de recueillir sa déclaration avant la comparution prévue, et de la coucher par écrit. Ce qu’on y apprend est suffisamment extraordinaire pour écarter l’idée que tout serait le fruit d’un esprit dérangé. On a corrigé l’orthographe et la ponctuation mais pas systématiquement, pour conserver au texte son style parlé.

 

« 1° Je ne crois pas avoir manqué à mon père en rien, ni avoir lâché de coups, ni perdu le respect.

« 2° Etant attaquée de vapeurs remontant à la tête, je restai malade pendant six mois. Mon frère m’avait enfermée dans une pièce de la maison et mise aux ceps2 pendant deux jours . Mon frère (moi) étant aux ceps, me fit la proposition : si je voulais lui céder mes prétentions, qu’il me dégagerait des ceps.

« 3°Je lui répondis que je n’en ferais rien, qu’il n’avait qu’à faire ce qu’il voulait de moi. Sur cela mon frère avait emporté les clefs de ma poche.

« 4° Mon frère qui avait pris un gros bois, cassa la barre de fer de la fenêtre où j’étais aux ceps, ; après il me dégagea des ceps et dit : tu n’as qu’à partir pour l’Espagne et tu n’as qu’à dire que tu t’es échappée toi-même. En me disant cela, il me prend de mon corps et me met à la fenêtre, où il me poussa par derrière, du dedans au dehors. Le sieur Bastera, de notre paroisse, d’accord avec mon frère, me prit sur son dos et me porta chez lui. Puis ledit Bastera me mit sur un mulet et me fit partir pour l’Espagne, accompagnée de lui-même et de la cadette Soladouania ; et on me laissa là-bas où je restai environ un an.

« A mon arrivée (retour) d’Espagne, j’ai demandé à mon père la portion de ma défunte mère, verbalement. Et comme mon père ne répond pas à ma demande, je lui envoie deux hommes ( témoins) pour lui dire qu’il me reconnaisse ma portion. Point de réponse. Je fus forcée de lui signifier une requête ; point de réponse. Sur cela, je m’étais transportée au tribunal de Saint-Palais pour prendre mes précautions. Donc, j’ai eu l’honneur de conférer avec Monsieur Delgue, Président. Ce dernier a eu la bonté de nommer deux hommes, l’un étant Curutchet, chirurgien d’Ascarat, et Oxalde jeune, ce dernier de Baigorry ; et moi deux autres, l’un, Gabriel, maire, et l’autre le cadet Narbaits , les deux de Baigorry. Cet accommodement devait finir à l’amiable. Cependant il n’avait pas eu lieu. Le sieur Oxalde ne s’est pas rendu pour le jour indiqué, et les autres oui.

« Le sieur Oxalde me donna espérance que ce partage aurait lieu, et de me paraître dimanche prochain chez lui. Je me rendis pour lui parler , mais mon dessein était d’entendre la messe avant tout œuvre. Avant que je fus entrée dans l’église le sieur Sarry me prit par les bras et m’amena chez le juge de paix de notre canton. Ce dernier me dit que mon père avait pris des informations contre moi, et me dit encore qu’ils ne peuvent pas me donner audience dans ce moment. Et il dit à Sarry : mène moi cette fille dans ta maison et enferme la dans une chambre à clefs, tu la ramèneras après-vêpres. Il me ramena comme ce fut ordonné, et après l’audience, le juge de paix donna ordre de me ramener dans la chambre de Sarry où je restais jusqu’au lendemain matin. Deux gendarmes se rendirent chez Sarry, on me prit et on m’amena à la maison d’arrêt de la ville de Saint-Palais.

« Une observation à faire à M. le juge : qu’il y a un certain Borda, commandant des employés, qui me dit à mon retour d’Espagne, où nous étions chez Quinto : vous ferez fort bien de vous accommoder avec votre père, frère et belle-sœur, (et) qu’on vous donne quelque peu de hardes pour votre ménage. Autrement je risque de mauvaises affaires avec mon père et mes parents. Ledit Borda m’a dit encore que mes parents pourront se procurer de faux témoins contre moi, qu’ils sont au nombre de quatre, moyennant dix écus. Moi je répondis que le bon Dieu me procurerait autres quatre plus justes. Je ne demande que le juste à mon père.

« Autre observation que je dois vous faire M. le juge : voici ce que le vicaire, maire de ma paroisse, a dit à mon père : prenez par le bras et mettez dehors votre fille. Moi que j’étais à toute extrémité, confessé dont je n’étais comment j’étais, le conseil du sieur vicaire était précisément quand j’étais si malade, qui est dans le second article.

« J’aurais encore une autre observation à faire : la nourrice d’Iriberry de ma paroisse m’a prévenue que les témoins qu’il (le juge) devait entendre contre moi, ils avaient bu et mangé ensemble dans la maison d’Iriberry de Baigorry. Il y en a quatre qui (se sont) entendus contre moi. De quatre, deux sont parents à ma belle-sœur. Donc je suis en état de prouver ce que j’ai avancé dans ce mémoire. »

 

Le texte s’interrompt ici. Etait-il juste que cette femme fut déshéritée ? Le chantage exercé sur elle par son frère n’était-il pas cruel ? Elle le pensait. Et cet exil en Espagne où elle vécut misérable sans doute, on ne sait comment, quoi de plus désolant ? La tristesse qui se dégage de ce document souligne l’âpreté des questions de succession en vallée de Baigorry, à cette époque de forte pression démographique.

 

                                                                                               X

 

                                                                                                                                           

 

1 ADPA III E 10 135, Michel Joseph Etcheverry, notaire à Baigorry.

2 Pièces de fer servant d’entrave pour les prisonniers.

Partager cet article
Repost0
10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 19:39
Altxor à l'école

Depuis huit jours, Altxor se trouve au château de Latsaga, à Izura (Ostabat).

Entre de bonnes mains, celles de la jeune Amaia Arbeletche.

Il est à l'école.

Au bout de cette "formation" et si j'arrive à me procurer une charrette pour ce jeune pottok de 4 ans bientôt qui était condamné à partir à la boucherie dans le ventre de sa mère si---- (mais c'est une autre histoire car j'ignorais qu'il s'y trouvait, dans ce ventre), l'attelage quelques jours dans l'année pour rentrer un peu de bois, sortir son fumier, etc.

Pendant que sa maman se morfond dans sa solitude sans lui, je suis allée lui faire une petite visite ce jour. Et commencer à apprendre moi-même ce qu'il faut faire et ne pas faire pour qu'il devienne un poney facile à vivre . Car, même si le but recherché ne devait jamais être atteint, un minimum d'éducation est vital pour lui. Altxor (Trésor) m'avait été présenté à moi qui n'avait jamais approché de cheval ni de poney de ma vie, comme un monstre dangereux (hi hi!), avec même de la part d'une femme maréchal ferrant comme une "carne bonne pour l'abattoir". Je ne vous raconte pas la culpabilité que je me suis portée durant des années, sans parler des crises de larmes. Et puis voilà, à Latsaga, Monsieur Altxor est très vite apparu comme un Pottok , certes pas très bien élevé et un peu irrespectueux, mais calme, serein, pas peureux pour un sou et sans agressivité. Et vous savez quoi? Et bien "Et toc!".

Ce qui lui est le plus difficile, c'est de rester attaché plus de deux minutes, mais cela s'améliore chaque jour. Et il est vrai que je ne lui avais jamais fait "ce coup là".

J'ai rapporté quelques photos.

 

Altxor à l'école
Altxor à l'école
Altxor à l'école
Altxor à l'école
Altxor à l'école
Altxor à l'école
Altxor à l'école
Altxor à l'école

A mardi prochain, Altxor!

Partager cet article
Repost0
10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 09:28
Quelques poules du côté de Saint-Hilarion, dans les Yvelynes (clin d'oeil).

Quelques poules du côté de Saint-Hilarion, dans les Yvelynes (clin d'oeil).

 

Le texte ci-dessous m'a été transféré mais j'ignore depuis quel blog. Que son auteur (e) veuille bien me pardonner, mais je trouve ces quelques lignes si jubilatoires!

 Attendu que la guerre est déclarée entre ruraux et néo-ruraux, attendu que l'on ne peut parler de châtaignes sans se prendre des marrons, voici pour les amateurs, et avant de baisser le rideau en perspective de quelques jours de repos, une gourmandise juridique.

Au lieu-dit La Rochette, village de Salledes (Puy-de-Dôme), un conflit de voisinage opposait le sieur Rougier à ses voisins, les époux Roche, propriétaires d'un poulailler que le premier estimait trop proche, trop bruyant et trop malodorant. Saisi de la querelle, le  tribunal de Clermont-Ferrand avait donné raison aux plaignants et ordonné la destruction dudit poulailler fauteur de troubles. Furieux, les époux Roche ont fait appel de la décision du tribunal devant la cour d'appel de Riom qui leur a donné raison en ces termes:

"Attendu que la poule est un animal anodin et stupide, au point que nul n'est encore parvenu à le dresser, pas même un cirque chinois; que son voisinage comporte beaucoup de silence, quelques tendres gloussements et des caquètements qui vont du joyeux (ponte d'un œuf) au serein (dégustation d'un ver de terre) en passant par l'affolé (vue d'un renard); que ce paisible voisinage n'a jamais incommodé que ceux qui, pour d'autres motifs, nourrissent du courroux à l'égard des propriétaires de ces gallinacés; que la cour ne jugera pas que le bateau importune le marin, la farine le boulanger, le violon le chef d'orchestre, et la poule un habitant du lieu-dit La Rochette, village de Salledes (402 âmes) dans le département du Puy-de-Dôme.

Par ces motifs: statuant publiquement et contradictoirement, infirme le jugement, déboute le sieur Rougier de son action et le condamne aux dépens...".

(Cour d'appel de Riom, 1ère chambre civile, 7 septembre 1995.)

Partager cet article
Repost0
3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 17:25
Photo Laurence Goyeneche. Merci Lolo.

Photo Laurence Goyeneche. Merci Lolo.

Une contribution de Daniel Labeyrie

 

 

Le héron de Guiche

 

 

aux petits écoliers de Guiche

 

 

 

Le héron de Guiche

N'est pas bien riche

Mais il s'en fiche

 

 

Tout seul dans les friches

Il n'a rien d'une godiche

Dans les marais de Guiche

 

 

Sans le moindre chichi

Il avale des pois chiches

Au nez des belles biches

 

 

Le héron de Guiche

A horreur de la quiche

Il préfère la mie de la miche

 

 

Notre ami le héron de Guiche

 

 

 

Partager cet article
Repost0
29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 10:10
Madame Nostalgie

En préparant cette vidéo, Hontz Xuria se disait avec émotion qu'à l'instar de Serge Reggiani, on pourrait lui donner en titre "Madame Nostalgie".

Partager cet article
Repost0
26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 09:00
Poupouce, ma grande soeur.

Poupouce, ma grande soeur.

Je suis née à Paris, j'y ai vécu vingt ans. Le week-end et les petites vacances, je les passais "à la campagne" à 80 km de Paris. Jusqu'à 6,7 ans, j'y jouais dans le jardin où je grimpais aux arbres pour m'y installer et lire, ou bien dans la rue, devant la maison, seule ou avec les petits voisins. Passé cet âge, je sautais sur mon vélo dès l'arrivée et fonçant dans les fondrières, je disparaissais dans les prés ou les bois du hameau, patouillant des heures au bord des mares, construisant des nichoirs de guingois, surveillant les mangeoires, explorant les carrières de sable, tapant comme une sourde sur la balle du jokari, ne revenant à la maison qu'aux heures des repas.

J'avais une grande soeur. C'était une chatte, mes parents l'avaient baptisée Poupouce. Quand je suis arrivée sur cette Terre, elle avait 5 ans. Quand elle l'a quittée, j'en avais douze et ce fut pour moi un immense chagrin.

Poupouce, elle, n'est jamais sortie de l'appartement de Paris et pas non plus de la maison de l'Oise. Maman veillait, fermait les portes, les fenêtres et parfois quand-même, lui laissait faire un tour dans la cour mais strictement tenue en laisse.

Sans doute Poupouce doit-elle à cette réduction d'espace d'avoir vécu 17 ans, ce qui était rare à l'époque. Mais, avec un petit sourire en tête, il m'arrive de me demander si mes parents m'aimaient moins que Poupouce, puisqu'ils me laissaient ainsi "vivre ma vie" et prendre quelques risques.

Je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous. Il y est question des prisons dorées peuplées d'écrans collants comme "Super nanny" et de moteurs bruyants et puants. Nous y  avons enfermé nos enfants avec les meilleures intentions du monde dont est pavé l'enfer. Certes, dans cet article, on parle surtout de l'espace urbain, mais misère de misère, à la campagne (ou ce qu'il en reste), c'est du pareil au même! Secouez-moi tout ça, les petiots! Ce qu'il nous faudrait à tous, c'est une bonne guerre des boutons!

 

Partager cet article
Repost0
22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 12:24
Non au prosélytisme pro-chasse dans les écoles !

Un communiqué du RAC

Selon un communiqué de la Fédération Nationale des Chasseurs, la Ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, aurait affirmé qu’elle soutenait « la convention sur l’éducation à la nature et qu’une signature commune avec la ministre de l’Education Nationale aurait lieu en février 2015 ». L’ASPAS, la LPO et le RAC, viennent de cosigner une lettre demandant aux deux Ministres de refuser cette convention.

Depuis plusieurs années, sous couvert d’éducation à la nature, les chasseurs organisent de plus en plus d’actions en milieu scolaire. Ils bénéficient à ce titre d’une convention, signée en 2010 par le Ministre de l’Ecologie et le Minapplication du principe de laïcité dont l’une des composantes est la neutralité.

Nous rappelons les termes de la Charte de la laïcité à l'école : « les personnels ont un devoir de stricte neutralité » et les enfants doivent être « protégés de tout prosélytisme et de toute pression qui les empêcheraient de faire leurs propres choix ». Par ailleurs, la jurisprudence confirme que les intervenants externes sont également soumis au principe de la neutralité (tribunal administratif de Paris, 23/11/2012).

Par conséquent, notre association se montrera particulière

istre de l’Education Nationale, chasseur lui-même… Cette convention expirant, le lobby chasse s’emploie à la renouveler.

De nombreux articles de presse confirment qu’il s’agit, bien souvent, d’actions de prosélytisme destinées à influencer les enfants. Ainsi avons-nous pu lire que « Les enfants ont une image négative de la chasse […] Expliquée simplement, la chasse sera mieux tolérée » ou encore « Il faut que les jeunes possèdent une autre image de la chasse ».

La banalisation de l’utilisation des armes à feu ainsi que le mépris des êtres vivants ne doivent pas, de manière directe ou indirecte, être encouragés dans les écoles.

Quand bien même les chasseurs s’engageraient à ne pas évoquer la chasse, ces évènements demeureraient une violation du principe de la neutralité de l’enseignement, dans la mesure où les chasseurs présentent une conception pour le moins partisane de la biodiversité et des relations à l’animal. Par ailleurs, les notions et le vocabulaire qu’ils emploient (« nuisibles », « puants », « régulation »…) sont contestables d’un point de vue scientifique.

Le RAC condamne fermement ce prosélytisme et demande aux Ministres de l’Education Nationale et de l’Ecologie, de mettre un terme à cette convention et de veiller à une stricte

ment vigilante afin que ces dispositions soient respectées.

Contact : François DARLOT, 06.84.84.51.18

Partager cet article
Repost0

Présentation.agerpen

  • : Le blog de Jeno l'écolo Jenofanimalhumaniste
  • : Le blog de Jenofa, citoyenne du monde enracinée en Pays Basque, petite fourmi de l'écologie.Jenofa, ekologiaren xinaurri ttipi bat.
  • Contact

Rechercher Sekatu.