Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 09:00
Nostalgie

Une contribution de André Cazetien

Nostalgie
Partager cet article
Repost0
15 janvier 2015 4 15 /01 /janvier /2015 12:37
La mare d'Uhaldia, le 31 décembre 2014.

La mare d'Uhaldia, le 31 décembre 2014.

Cette vidéo était prête à être publiée le mercredi 7 janvier dernier.

Gilles aimait bien Charlie Hebdo. J'ai décidé d'attendre jusqu'à je ne savais quand. Et puis voilà, ce soir, ni l'horreur ni le chagrin ne sont épongés, mais j'ai envie de vous la présenter.

 

En février 2012, j’ai contacté Gilles afin de solliciter sa signature pour l’abolition de la corrida.

Je me souvenais vaguement qu’il avait été chanteur. Et j’avais bien en tête « Pas de feu de bois », une chanson que je fredonnais en boucle durant l'été 1971. Mais ---euh--- comment dire ? En premier lieu, c’était la seule chanson de lui présente en ma mémoire. Et de surcroît, j’étais persuadée que c’était un autre qui chantait ce petit morceau de campagne de l’époque.

Et oui! Mais j'assume.

Alors, je sais bien que des vidéos ont été réalisées depuis déjà longtemps à partir de cette chanson, mais rien à faire pour m’ôter le besoin de mettre mon grain de sel. Tant pis si ce discours en image ne touche que quelques personnes .Gilles, lui, comprendrait la démarche, j’en suis certaine.

Et puis aussi, j’ai « basquisé » le thème autant qu’il est possible. J’ai mes raisons. Il les connaissait. J’oserai même écrire qu’il les connaît.

Ce modeste montage est pour lui. Pour vous aussi.

 

 

Partager cet article
Repost0
11 janvier 2015 7 11 /01 /janvier /2015 09:00
Charlie et les animaux.

En juillet 1998, sur le col d'Organbidexka où nous comptions les oiseaux migrateurs en compagnie du chien Alaï et de l'ami Charlie. "Les curés en soutane sauvent les âmes et noient les scouts".C'était la "une".

 

Charlie m'a accompagnée depuis 1970. Avant lui, Hara Kiri. Et avant lui encore, le grand Duduche dans le journal Pilote et Cabu, son "papa" . Sans parler, bien évidemment de "La Gueule Ouverte", avec Pierre Fournier, qui fut si important pour le mouvement écologiste en dynamisant  le mouvement anti-nucléaire, bien entendu, mais aussi en rapprochant les milieux de la défense de la nature, le mouvement des communautés et celui de la non-violence active.

Charlie, ce ne sont pas que des dessins, comme me le faisait justement remarquer ma fille. Ce sont aussi des articles de fond. A Charlie, on ne passe pas tout son temps à "dégommer" les religions comme il semblerait que ce soit le cas si l'on en croit les médias depuis cet atroce mercredi. On parle de tout un tas de sujet et le souci de  l'écologie y est très présent depuis toujours (Fournier mais aussi Gébé, Reiser, Pasquini), et depuis quelques temps grâce à Fabrice Nicolino, grièvement blessé lors de l'attentat.

Faut-il rappeler par ailleurs que depuis des années, Charlie est le seul journal qui héberge une rubrique permanente pour la défense animale, sous la houlette de Luce Lapin et des célèbres "Puces"? Que Cabu était végétarien depuis bien longtemps, qu'il ne manquait pas une manif anti-chasse et que quelques heures avant de partir; il offrait un dessin dénonçant la barbarie du gavage pour le foie gras?  Et que chaque membre de l'équipe, ceux qui sont partis dans l'explosion d'une violence inimaginable, tout comme ceux qui restent , sont signataires de la pétition du CRAC pour l'abolition de la corrida, une corrida qu'ils se plaisaient à dénoncer dans les pages du journal de manière récurrente?

Ci-dessous, une sélection non exhaustive de quelques hommages, que je préfère appeler remerciements et qui émanent pour la plupart d'associations.

Tout comme  sur le sujet du précédent "post" ( racisme et vision fascisante et liberticide de la société), je suggérerais aux chasseurs, bâfreurs et  aficionados invétérés de réfléchir quelques minutes avant de crier haut et fort "Je suis Charlie".

 

 

France Nature Environnement est Charlie.

France Nature Environnement est Charlie.

Je ne peux pas m'empêcher---

Je ne peux pas m'empêcher---

Partager cet article
Repost0
10 janvier 2015 6 10 /01 /janvier /2015 10:00
Torchons, serviettes et faux amis.

Charlie Hebdo ne s'en prenait ( ne s'en prend pas, ne s'en prendra   pas) aux musulmans ni aux arabes, mais aux fous de Dieu et à leurs manipulateurs.

Charlie ne s'en prend pas à une communauté, à une ethnie, à un Etat  en particulier mais à la connerie humaine et celle-ci est universelle.

Charlie a joué de la satire, de l'ironie, de l'humour pour attirer l'attention sur la dite connerie universelle et tenter de construire avec nous, avec vous si vous l'aviez voulu, un monde meilleur. Il n'a jamais appelé à la haine ni à la vengeance. Il ne le fait pas, il ne le fera pas. Ecoutez Patrick Pelloux, écoutez la compagne de Charb, écoutez la fille de Wolinski, si toutefois la sensibilité et la générosité de leur discours peut vous atteindre.

Alors, rachos-fachos de tout poil qui avez conchié ce journal depuis des décennies sans bien souvent en avoir lu un seul numéro, ne venez pas pleurer des larmes de crocodiles ( pardon aux crocodiles ) sur nos amis disparus dans la barbarie mercredi dernier. Ne venez pas souiller ce qu'ils nous ont laissé de frais, de pur et de beau.

Si j'ose dire, allez faire votre "récup" ailleurs. Moi qui défends depuis toujours les vautours, les hyènes et autres animaux appelés "charognards", je vous le dis : les seuls vrais charognards, c'est vous.

Vous n'êtes pas Charlie.

 

 

 

 

Torchons, serviettes et faux amis.
Torchons, serviettes et faux amis.
Partager cet article
Repost0
9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 12:22
Merci Michel Arbatz.

Au moment où nous nous apprêtions à envoyer nos vœux de Compagnie avec ce beau cerisier du Japon en fleur, nous est tombé dessus l’innommable. Cette coutume qui n’est parfois qu’une convention sociale devient un appel à nous rapprocher.
La phrase de John Donne, qui a subi aussi à l’obscurantisme religieux, prend du coup un sens plus cru : « Change is the nursery of life ». Ce qui ne change pas, c’est la peur. Tous les arts, le dessin de caricature en est un, sont, même modestement, façon d’honorer la vie, de s’interroger sur ce qui bouge sans cesse en nous et hors de nous. A preuve, ceux que la mort fascine n’ont pas supporté des dessins, leur liberté d’esprit. La bêtise sanguinaire vient de tuer Wolynski et Cabu, qui m’ont nourri de leur rire et de leur insolence, et les autres aussi, j’en pleure. Je pleure sur ceux qui m’ont fait beaucoup rire. Les régimes de terreur ont toujours craint le rire. Voir Staline : « un peuple heureux n’a pas besoin d’humour ». Si comme l’a dit le bien aimé Rabelais le rire est le propre de l’homme, alors c’est le propre de l’homme qui est en question. Mais il n’existe pas de kalachnikoff contre la liberté d’esprit. Les Grands Duduche continuent d’embellir la vie. Assez chialer, je suis Charlie.

Michel Arbatz
Toute l'équipe de Zigzags se joint à moi pour vous remercier de votre fidélité.

 

Partager cet article
Repost0
8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 10:41
Nous sommes Charlie.

Voilà. Un homme, un vrai, c'est ça.

Partager cet article
Repost0
Published by Jeno l'écolo - dans In memoriam La hargne.Muturkeria.
6 janvier 2015 2 06 /01 /janvier /2015 09:00
Il y a huit ans, au coeur d'une nuit d'été, quelque part en Pays Basque.

Il y a huit ans, au coeur d'une nuit d'été, quelque part en Pays Basque.

A toi, Romann, qui choyais les araignées et les orties ainsi que les chardons et les grandes cardères, bêtes noires de l'agriculture industrielle et chimique et des jardiniers proprets et maniaques mais qui font la joie des chardonnerets.

A toi qui éloignais de la maison les souris, les limaces du potager, mais jamais ne les tuais.

"A la vie", comme tu disais.

 

Les grandes cardères de La Braoze.

Les grandes cardères de La Braoze.


 

J'aime l'araignée

J'aime l'araignée et j'aime l'ortie,
Parce qu'on les hait ;
Et que rien n'exauce et que tout châtie
Leur morne souhait ;

Parce qu'elles sont maudites, chétives,
Noirs êtres rampants ;
Parce qu'elles sont les tristes captives
De leur guet-apens ;

Parce qu'elles sont prises dans leur oeuvre ;
Ô sort ! fatals noeuds !
Parce que l'ortie est une couleuvre,
L'araignée un gueux;

Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes,
Parce qu'on les fuit,
Parce qu'elles sont toutes deux victimes
De la sombre nuit...


Passants, faites grâce à la plante obscure,
Au pauvre animal.
Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,
Oh ! plaignez le mal !

Il n'est rien qui n'ait sa mélancolie ;
Tout veut un baiser.
Dans leur fauve horreur, pour peu qu'on oublie
De les écraser,

Pour peu qu'on leur jette un oeil moins superbe,
Tout bas, loin du jour,
La vilaine bête et la mauvaise herbe
Murmurent : Amour !

Il y a un an aujourd'hui, Luc Romann---
Partager cet article
Repost0
4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 11:00
Photo: http://www.deco.fr/jardin-jardinage/arbre-a-fruits/neflier/

Photo: http://www.deco.fr/jardin-jardinage/arbre-a-fruits/neflier/

Une contribution de Daniel Labeyrie

 

 

Des nèfles...des broutilles...

 

 

 

Décembre cette année-là rimait avec grisaille : le soleil ne parvenait pas à faire montre d'un moindre rayon. Des tas de feuilles amoncelés par les bourrasques quotidiennes faisaient des monticules arrondis sur lesquels quelques escargots téméraires donnaient de la corne pour se frayer un passage dans ce dédale scabreux en décomposition.

 

Le néflier qui poussait à l'ombre d'un platane s'était débarrassé de son maigre feuillage : ne demeurait sur les branches qu'une vingtaine de nèfles de petite taille. Comment cet arbre fruitier s'était-il installé là ? Mystère.

Délicatement cueillies une à une par un après-midi de décembre, elles furent déposées dans une assiette dans l'attente d'un lent mûrissement.

 

Ce fruit presque oublié n'encombre pas les étals: parfois en rencontre

t-on au hasard d'un marché de province.

 

Le néflier vient de loin, même de très loin, son origine serait le Caucase voire l'Arménie. Quand on parle de nèfle, le froid, la neige, les frimas nous viennent à l'esprit pour ce dernier fruit de l'année.

 

La nèfle n'a guère une bonne réputation, son goût sensiblement aigrelet décourage, rebute les palais délicats ; j'en connais qui recrachent avec dégoût ce fruit déprécié, oublié que l'on consomme pourri.

 

Au bout de quelques jours, les nèfles ont quitté peu à peu leur parure vaguement ocre pour habiller leur peau rugueuse de la couleur du froc des franciscains : elles étaient donc à point pour la dégustation.

 

Les cinq noyaux qui la composent tiennent une bonne place mais je ne vous dis pas la saveur de la chair qui agrémente ce fruit unique au monde ! Un véritable délice !

 

Au fil des jours la célébration de la nèfle était devenue un rituel face aux averses incessantes qui fouettaient sans vergogne le verger et la maison.

 

Une petite dernière prit son temps pour arriver à maturité voulant peut-être profiter un peu plus longuement du confort de la maison.

 

 

Solitaire, dérisoire, infime, au milieu de quelques pommes, elle se ratatina mais quand elle fut à point, mon Dieu, ce fut une apothéose lorsque sa chair se promena sur les parois de mon palais !

 

Soudain, un parfum d'enfance remonta, des saveurs, des parcelles d'un passé lointain ressurgirent comme par enchantement... Notre père menant boire ses vaches... Notre grand-père penché sur un carré de salades... La soupière fumante sur la table de la cuisine... Les lits glacé des nuits de grand froid...Des lambeaux de brume accrochés à la cime des platanes... La chevêche hululant sa complainte sur la cheminée...

 

Tout cela si loin et si proche dans le cœur de la dernière nèfle...

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
3 janvier 2015 6 03 /01 /janvier /2015 09:37
Parcours Abolition Corrida 2014
Partager cet article
Repost0
1 janvier 2015 4 01 /01 /janvier /2015 09:00
Zorionak Meilleurs voeux!
Partager cet article
Repost0

Présentation.agerpen

  • : Le blog de Jeno l'écolo Jenofanimalhumaniste
  • : Le blog de Jenofa, citoyenne du monde enracinée en Pays Basque, petite fourmi de l'écologie.Jenofa, ekologiaren xinaurri ttipi bat.
  • Contact

Rechercher Sekatu.