Bon, il fallait le faire.
Les noisetiers, plantés par mes soins il y a 41 ans, n'avaient jamais été taillés. Qu'ils ne donnent plus de noisettes et autres inconvénients, bof, bof, je m'en moquais un peu. Il y avait toujours assez de noisettes pour les sittelles, loirs, écureuils et leur enchevêtrement de jungle faisait un écran végétal bien appréciable. Mais ils n'allaient pas tarder à mourir. Alors, voilà, il a fallu prendre une décision. Taille drastique des noisetiers : fait. Ne restent plus qu'environ 450 brouettées (une paille!) à remonter au bûcher, lequel bûcher ne va peut-être pas tarder à rendre l'âme. Bon, à chaque jour suffit sa peine.
Mais depuis, il y eu la tempête. Un griottier a souffert, il est bien mal en point et --- les deux plus anciens et plus beaux pommiers----misère!
Et le vent continue à souffler.
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Communiqué de presse
Naufrage du LUNO
05/02/2014 sur la digue sud à Anglet
Il n’y a pas eu de victime à l’inverse du Romulus démantelé lui aussi par une terrible tempête le 12 décembre 1969 après avoir été projeté en bout de la Digue nord de l’embouchure de l’Adour à Tarnos.
Il y aurait, avec le Luno, selon le classique et désuet communiqué officiel très peu de pollution puisque ce cargo, vide à l’arrivée sur le port de Bayonne, n’aurait relargué que du « gasoil » de soute.
Mais les innombrables promeneurs, dont beaucoup d’enfants en ce mercredi, sont allés se remplir les poumons de ces émanations sans guère de précaution comme le stipule pourtant le Code du travail en matière de risque d’exposition aux vapeurs d’hydrocarbures pour protéger la santé des travailleurs.
En fait de « gasoil » de soute il s’agit de fioul lourd de type PRESTIGE qui sert à faire fonctionner le moteur du navire. Produit qui a démontré sa toxicité sur nos plages.
Il est rapporté dans les médias que les autorités ont engagé des analyses de l’eau sur le site du naufrage. Pour nous, ces analyses doivent être représentatives de ce liquide moussant tout le long du littoral et en particulier dans ces eaux hyper polluées de l’Adour et des eaux de plage que montrent les images médiatiques et que quiconque peut apprécier à chaque tempête.
Ces mousses sont en partie, sans que le LUNO en soit responsable, le résultat d’un triste et pernicieux manque de traitement terrestre des pollutions et des polluants pourtant bien connus comme, par exemple, les détergents non biodégradables d’origine pétrochimique encore vendus dans le commerce du fait de la puissance commerciale des multinationales de la lessive.
L’occasion d’analyser ces eaux moussantes est, pour nous, une nécessité d’apprécier les substances chimiques et radioactives en n’en restant pas qu’aux seules analyses bactériologiques pour connaitre, objectivement et de façon transparente, ce que contiennent ces eaux de plage.
Merci donc au LUNO de permettre d’analyser les eaux moussantes de l’embouchure de l’Adour entre Tarnos et Anglet que personne ne peut objectivement ignorer mais pour laquelle le citoyen est en droit d’être informé.
IDEAL
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Au printemps 2013, je me réjouissais de voir et d'entendre enfin des rainettes dans ma mare ( voir le lien en bas de cette page).
En ce début 2014, les premières pontes de grenouilles rousses y sont déjà visibles depuis quelques petits jours. Mais--- cette année, verrai-je et entendrai-je la grenouille bleue?
Reine des Rainettes - Le blog de Jeno l'écolo Jenofanimalhumaniste
En février 1997, avec un copain, j'ai creusé une mare sur le terrain d' Uhaldia. Vous connaîtrez son histoire en consultant les liens ci-dessous. Très vite, dans ce lieu de vie si riche qu'est ...
En effet, les éleveurs industriels de porcs veulent exporter dans notre région leur modèle qui a si bien réussi en Bretagne pour polluer les eaux et rivières et faire proliférer les algues vertes sur les côtes.
C’est ainsi qu’a lieu actuellement une enquête publique visant à augmenter les capacités d’un élevage industriel porcin sur la commune de Saint-Symphorien (dans le Parc Naturel des Landes de Gascogne) avec projet d’épandage de lisier et de compost sur les bassins versants de la Leyre et du Ciron.
Le dossier d’enquête a été mis en téléchargement sur le site de la SEPANSO
http://www.sepanso.org/ftp-ext/porcheries/saint-symphorien.zip (dossier complet, 423 mo et beaucoup de patience...)
http://www.sepanso.org/ftp-ext/porcheries/Resume_non_technique.zip (résumé 20 mo)
Si l’autorisation d’extension demandée était accordée sans résistance, n’imaginez pas que ça s’arrêtera là. D’autres suivront alors car la région sera jugée accueillante pour ce genre d’activité.
Cette enquête qui prendra fin le 6 février attend les remarques de tous les défenseurs de la nature qui ne veulent pas dans notre région d’élevages industriels concentrationnaires: ils polluent sols et rivières, ne respectent pas les animaux et sont à l'opposé de l'agriculture de proximité et de qualité dont nous avons besoin.
Apportez vos observations à l’enquête. Avec le résumé non technique, vous avez déjà de quoi contester. Non seulement ce type d'élevage bafoue les règles élémentaires du respect du bien-être animal, mais il pollue gravement les eaux par les nitrates et les phosphates, et les sols par les résidus d'antibiotiques qui contribuent à créer des souches de germes résistants.
Nous vous ferons suivre d’ici 24 h la liste de quelques remarques sur le dossier de demande d'autorisation pour argumenter votre position. Il est important, quels que soient les arguments et remarques avancés, d'exprimer très clairement votre opposition au projet d'extension et à la demande d'autorisation (sinon votre participation sera classée "oui au projet avec des réserves" ...)
Pour les habitants de Paris comme pour ceux qui viennent d'ailleurs, le Jardin des Plantes est un lieu où il y a des bêtes pas de chez nous qu'on vient regarder le dernier dimanche du mois, celui où l'on n'a plus de quoi payer l'essence pour aller jusqu'à la mer et en revenir. C'est réduire le Jardin à la seule ménagerie, qui nen occupe qu'une petite partie.
Tout gosse, j'aimais les bêtes. Comme tous les gosses, oui. Moi, plus. J'allais les voir. Au Jardin des Plantes. Au zoo de Vincennes. Tout ça était à portée de vélo. J'y prenais moins de plaisir que je m'en étais promis. Une tristesse me minait. J'ai fini par comprendre : la grille. Il y avait toujours une grille entre le lion et moi, entre moi et l'éléphant. La grille barrait tout. M'étant dit cela, je ne vis plus quelle. Et je me rendais compte que l'animal aussi ne voyait qu'elle. L'espace, pour lui, s'arrêtait là. Deux pas à gauche, deux pas à droite, deux en arrière, mais plus petits. Tristesse, tristesse, écrasante tristesse suintant des cages. Désespérante tristesse de ces corps magnifiques aveulis, de ces muscles qui ne bondissent jamais, de ces regards qui ne comprennent pas. J'ai cessé d'aller les voir.
C'est plus tard que j'ai su que le Jardin des Plantes était avant tout un jardin avec des plantes dedans. J'ai découvert les serres, le labyrinthe qui nen est pas un, la gloriette tout en haut, le jardin alpin... Le Jardin m'attira davantage que n'importe quel autre îlot de verdure dans Paris, plus même que le Luxembourg où, pourtant, Marius rencontra Cosette. Ces strictes géométries à la française , ces longues avenues d'ombre, ces studieux parterres de fleurs, cet invraisemblable silence parlaient à mon coeur, va savoir pourquoi. Peut-être aussi ce parfum tenace de désuétude, ces pierres rongées, tellement dix-huitième siècle ! Buffon y traînait ses souliers à boucles dans la poussière des allées, Jussieu arrosait son cèdre... Moi, j'y venais manger un sandwich sur un banc après avoir bouclé Hara Kiri ou Charlie Hebdo voire les deux ensemble.
Il m'arriva d'avoir à faire je ne sais quel reportage sur, justement, la ménagerie. Je n'y étais plus guère retourné depuis mes galopinades d'antan, je n'y allais pas de bon coeur. Ce devait être, il me semble, dans les années soixante-dix. Je m'en revenais quand, au beau milieu d'un vaste rond-point, elle m'apparut soudain dans toute sa gloire. Rousse intensément, vaste comme l'Univers, vautrée dans la paille en impératrice du monde, écartelée des quatre membres, sur son ventre immense une autre rousseur, son petit, agrippé à pleins poils à ses mamelles gonflées et dardant sur moi des yeux noirs plus qu'humains, c'était la féminité même, l'éclatant triomphe du principe femelle. Elle avait son petit, elle se savait belle, elle nous toisait de haut, nous la foule. La vitre tout autour, elle l'ignorait. C'était fatal: je suis tombé amoureux d'une dame orang-outan.
Je suis revenu la voir. Elle me fascinait. Je la trouvais immuablement dans la même hautaine posture. Affalée, nonchalante, grande ouverte. Souveraine. Toujours son petit aux yeux trop grands soudé à son ventre magnifique. J'appris son nom : Nénette. Je vous jure ! Capturée à Bornéo. Je suppose que dans un zoo new-yorkais on l'aurait appelée Honey, ou Sweetie. Elle s'en foutait. Elle avait fini par me remarquer. Me reconnaître. Elle esquissait un bref sourire, la tête renversée sur la nuque, un bras en l'air, le poing nonchalamment serré autour d'une de ces grosses cordes qui jouaient les lianes de la jungle. J'appris que les orang-outan (Faut-il un s au pluriel? Deux?) ne cessent jamais de se tenir à une liane ou à une branche, ne serait-ce que d'une main. Je regardais fonctionner les mains de ses pieds, délicates merveilles semblant agir pour leur propre compte, toutes rosés en dedans avec de ces lignes qui disent l'avenir.
La vie, vous savez... Je n'oubliai pas la belle captive. Mais je la vis moins, puis plus du tout. Je me le reprochais. Il y a quelque temps, à propos de je ne sais plus quoi, je mentionnai la splendide rousse du Jardin des Plantes. La petite Virginie courut la voir. Elle me dit : II y en a quatre, maintenant! Et Nénette? Elle est toujours là.
J'ai revu Nénette, puisque Nénette il y a. Elle n'était plus majestueusement seule. Il lui fallait partager l'espace. Elle étalait sa gloire flamboyante dans un angle, la paille autour d'elle comme un soleil. Sur son ventre, blotti en grande détresse, son dernier-né, Dayou, on m'a dit son nom. Déjà un grand garçon, mais mal portant, cramponné à sa mère, à ce bloc de vie. M'a-t-elle reconnu? Je suis tout blanc, maintenant.
J'appris les noms des autres: Tubo, encore un fils de Nénette (celui que je lui ai connu ?), et Wattana, fille prodige aux yeux avides d'apprendre, qui sait faire des noeuds (elles sont, paraît-il, deux au monde à en être capables), invente des jeux et vous met mal à l'aise par cette question qu'elle semble à tout moment vous poser, lèvres serrées sur un mince sourire.
Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que le petit Dayou vient de mourir. Il avait huit ans. Les amis des orang-outan le voyaient décliner depuis pas mal de temps. Négligence ? Les orang-outan sont les chouchous des soigneurs. Lacune vétérinaire? La question est posée. Toujours est-il que Tubo, grand frère de Dayou, n'a pas l'air très vaillant lui non plus. C'est le plus beau de tous.
Une chose est certaine. La place d'un orang-outan n'est pas derrière une vitre ou les barreaux d'une cage, aussi dorée soit-elle. Mais c'est le seul moyen pour que les enfants aient l'occasion de voir des animaux ! Non ! Les animaux ne sont pas faits (pour autant qu'ils aient été faits !) dans un dessein éducatif. Savoir qu'il y a quelque part des hardes d'éléphants, de buffles, de girafes (hardes de girafes ?) parcourant des savanes sans fin, même si je ne dois jamais les voir, me remplit d'une joie intense. Et d'abord, aujourd'hui, on a la télé. Jamais aucun safari (encore moins aucun zoo!) ne nous fera voir les animaux aussi intimement, aussi magnifiquement que les reportages faits par des gars qu'on n'admirera jamais assez.
Mais c'est le seul moyen pour conserver des spécimens, maintenant qu'on sait que toutes les espèces sauvages vont disparaître l'une après l'autre, c'est le progrès, que voulez-vous, et en plus avec le carburant vert et la déforestation...
Non et non ! Si des masochistes à bonne conscience peuvent trouver leur compte à contempler des êtres vivants prisonniers en se disant que ce sont les derniers, que tous les autres ont été massacrés, connement, méthodiquement, si vraiment il existe de pauvres ... que de tels spectacles puissent réjouir, qu'ils ne comptent pas sur moi pour les y encourager.
À bas les zoos ! Aussi modernes , aussi perfectionnés soient-ils, ce sont des prisons, des bagnes, des lieux d'infinie tristesse. À bas les ménageries, à bas les cirques, surtout itinérants ! À bas le dressage, à bas le domptage, à bas les spectacles d'animaux savants !
Arrêtez de faire chier les bêtes. Laissez les bêtes sauvages là où elles sont, c'est-à-dire chez elles. Contentez-vous de dévorer vos animaux d'élevage, et, s'il vous plaît, en les faisant souffrir le moins possible. À bas le foie gras !
C'est ça, ricanez. Rotez un bon coup et emmenez votre gosse voir les singes qui sont si laids avant d'aller éparpiller un peu de plomb sur des faisans d'élevage. Mais ne lisez pas ce journal, sale con de chasseur !
En attendant, gens du Jardin des Plantes, occupez-vous de Tubo, sans quoi il va y passer, comme son frère.
Cavanna
Charlie Hebdo n 801 mercredi 24 octobre 2007
Cet article, de Gérard Roy, est à paraître prochainement dans "La feuille verte", le journal d'EELV Franche-Comté.
Il me semble qu'il y a longtemps qu'on n'a pas parlé de nos amis les chasseurs. Mais voilà que cette stupide engeance vient de se rappeler à notre souvenir ému.
On le sait, dans la hiérarchie des crétins à fusil, la palme revient sans conteste aux sauvaginiers, c'est-à-dire aux chasseurs d'oiseaux sauvages - de terre, de mer, de marais. Ils sont particulièrement nombreux et excités dans le Médoc, ainsi que dans le Nord-Pas-de-Calais et en Picardie, où ils ont fait, entre autres, main basse sur la baie de Somme. Ces braves gens sont très malheureux et se sentent incompris car - le croiriez-vous ? - il existe des lois, des règlements, des arrêtés qui prétendent les empêcher de s'adonner à leur passion 24 heures sur 24 et 365 jours par an. À l'instar des « motards en colère » (1) qui, parce que « ca heurte [leur] mentalité » (2), refusent l'éventualité de devoir payer pour le stationnement de leurs machines en ville, les sauvaginiers estiment que leur droit imprescriptible de tirer sur tout ce qui a des ailes ne saurait souffrir aucune contrainte légale - ça contrarierait leur primitive « mentalité ».
Cette année, ils étaient censés raccrocher leur pétoire le 31 janvier, date de fermeture de la chasse au gibier d'eau. C'était mal les connaître : devant une aussi insupportable atteinte à ce qu'ils nomment leur « juste cause » et « le ras-le-bol de dizaines de milliers de chasseurs qui ne demandent qu'à en découdre », ils ont annoncé qu'ils flingueraient l'oie sauvage et le canard siffleur jusqu'au 16 février - pourquoi pas jusqu'au 14 juillet ?...
Que croyez-vous qu'il arriva ? Si vous répondez que la force publique est mobilisée, qu'on prend des mesures préventives pour dissuader ces braconniers et que force reste à la loi, c'est que vous êtes décidément d'une déconcertante naïveté. Car non seulement il n'en est rien, mais en outre le fringant Philippe Martin, ci-devant ministre PS de l'Écologie (je pouffe...), a décidé de leur accorder une dérogation : croyant sans doute ménager la chèvre et le chou - en l'occurrence l'oie cendrée et le tartarin -, celui qu'EÉLV, bouche en cœur, a couvert de louanges lors de sa nomination à la place de la pôvrette Delphine (oubliant qu'il était un fervent partisan de la chasse et de la tauromachie) a... repoussé au 10 février la date de clôture de la chasse à l'oie sauvage ! Et attendez, ce n'est pas tout ! Comme un député UMP du Nord pleurnichait que les chasseurs de gibier d'eau étaient « obligés d'arrêter leur passion le 31 janvier », M. Martin, drapé dans sa dignité offensée, lui a rétorqué que les « dix jours supplémentaires accordés aux chasseurs », c'était quand même autre chose que le rien du tout concédé précédemment par la droite et a conclu : « Vous, vous n'avez jamais rien fait pour les chasseurs ! » Et toc !
Bref, dans ce domaine comme dans d'autres, la gauche fait pire que la droite... et elle s'en vante ! (3)
Toujours dans la riante région NPdC, une gigantesque tuerie de renards se prépare dans le département du Nord, du 17 au 23 février. Sans aucune justification sanitaire ou scientifique, chasseurs, piégeurs et déterreurs vont détruire, par simple loisir, jour et nuit, tous les renards qu’ils pourront choper : ça s'appelle les Ch'tis fox days, et ça promet d'être un beau carnage. Si vous pensez qu'il y a encore quelque chose à faire contre la connerie et la barbarie, vous pouvez toujours écrire au Préfet de la région en question et signer la pétition lancée entre autres par l'ASPAS et la LPO (vous trouverez sans peine tous les détails sur le net).
Mais changeons de région : la secte des nuisibles adorateurs de la cartouche fait parler d'elle chez nous aussi, et tout particulièrement en Haute-Saône. Depuis l'été dernier, c'est un véritable scandale qui secoue la Fédération des chasseurs du département. Dans une réserve gérée par la dite Fédération à Noroy-le-Bourg, près de Vesoul, ont été exterminés entre 2010 et 2013, des animaux appartenant à des espèces protégées : chats sauvages, buses variables, autours des palombes, chouettes hulottes, en tout plus d'une centaine de sales bestioles qui faisaient rien qu'à s'en prendre aux gentils faisans et lapins de garenne lâchés dans la nature, les veilles d'ouverture de la chasse, par des nemrods à juste titre indignés par tant de sanguinaire cruauté. D'où l'emploi par ces derniers, pour venir à bout des voyous, de toute une panoplie de fusils, de pièges, d'appâts empoisonnés (au stade actuel de l'enquête, il semble néanmoins que n'aient été utilisés ni AK-47, ni bombe à fragmentation). Un juge d'instruction de Vesoul a déjà mis en examen plusieurs personnes pour « destruction d'espèces protégées en bande organisée » : parmi elles, quatre étudiants qui avaient été rémunérés pour faire le boulot, mais aussi divers cadres de la Fédération, dont le président.
« Cette affaire porte un préjudice considérable à l'image du monde fédéral et de la chasse en général », estime dans un communiqué la Fédération nationale des Chasseurs. Je me marre : comme s'il y avait besoin de ça pour « porter préjudice » à « l'image » d'un million de pithécanthropes qui s'arrogent le droit, au nom de leur « passion », de s'approprier les campagnes aux risques et périls des autres utilisateurs de la nature (4) !...
Un dernier mot : si j'habitais la « grande région » Sud-Ouest, il est évident qu'aux prochaines Européennes, je ne pourrais en aucune façon voter pour une liste conduite par un « écolo » qui appelle à flinguer les loups (même en Suisse) ! Décidément, plutôt que se lancer en politique, Bové aurait dû continuer à démolir des McDo...
Gérard Roy
1 Ils me plaisent bien, ceux-là aussi...
2 Déclaration authentique d'un de leurs représentants !
3 J'en connais quelques-uns à qui cela doit rappeler l'attitude d'un socialiste jurassien, devenu député, parce qu'il était le suppléant de Dominique Voynet, quand celle-ci a été nommée ministre de l'Environnement, et qui s'est sans vergogne vautré dans le lobbying pro-chasse.
4 Et s'il vous plaît, évitez-moi le sempiternel « argument » selon lequel il y a plus important et plus urgent que la question de la chasse (idem pour la tauromachie).
BURDIN SOINU. EGUR SOINU
Odile Lascaray Sculpture Zizel Lana
Jean-Christian Galtxetaburu Accordéon Esku Soinu
Performance musique improvisée sur des standards Jazz et sculpture sur bois par Odile
Espellet Ostatuan Larzabalen
Au restaurant Espellet à Larcevau.
Vendredi 21 février à 19h
Participation libre Zuen esker ona lagun
Pour ceux qui veulent poursuivre la soirée menu à 13 euros
Tel: 06 76 77 38 47
Jean-Christian Irigoyen Galtxetaburu
Xan Aire: Vous, vous êtes tombé dans la musique étant petit... Jean-Christian Irigoyen : Oui ! Mon père étant un sacré accordéoniste, il a accompli, et bien accompli son travail durant une ...
Au Pays Basque il n’y a pas que des Basques ! Il y aussi des immigrés qui viennent s’y installer, des immigrés venus de loin : d’Afrique, d’Amérique, d’Asie.
Comment cela s’est il passé pour eux ? Qu’y ont-ils trouvé ? L’intégration s’est elle bien passé ? L’accueil des Basques a t’il été bon ? Est-ce plus facile au Pays Basque qu’ailleurs en France ?
Gaby Etchebarne, Basque de 82 ans vivant à Toulouse, s’est intéressée à cette migration et a rencontré beaucoup de personnes récemment installées au Pays Basque. Découvrons en images avec elle Merrah le Togolais, Malika la Berbère, Bai le Sénagalais et Sandra et Zoila, respectivement d’Haîti et Daint-Domingue. A travers leurs réflexions et récits de vie, ces personnages hauts en couleurs, ainsi que Gaby, s’esquisse une réflexion sur la place des immigrés au Pays Basque et à notre rapport, nous locaux, à l’étranger.
Merrah est un trentenaire qui a quitté le Togo pour faire ses études en France. Il débarque en 2004 à Paris puis reste un moment à Poitiers. C’est le travail qui l’amènera au Pays Basque : il devient juriste dans le milieu rural.
Jovial et optimiste, Merrah se rappelle non sans humour ses débuts compliqués au Pays Basque.
MALIKA
Malika, d’origine berbère, a quitté le Maroc à 13 ans pour rejoindre Lacq dans les Pyrénées Atlantiques et ce, dans le cadre d’un regroupement familial. Refusant un mariage forcé, elle a rompu avec sa famille et s’est réfugiée à Bayonne. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et Malika est devenue enseignante de danse orientale. Le Pays Basque l’a tout d’abord sauvée puis lui a beaucoup appris.
Ouverte et décontractée, Malika est d’une grâce inégalée.
BAI
Bai le Sénégalais est arrivé directement au Pays Basque dans les années 2000 pour ses études. Marabouthé, comme il se plaît à le dire, par les « laminak » (fées, êtres surnaturels dans la mythologie basque) il a choisi de rester sur Bayonne et y a installé le premier restaurant Sénégalais.
Décontracté et bavard, Bai adore parler du Pays Basque et de ses premiers ressentis ainsi que des points communs avec son pays, le Sénégal.
SANDRA et ZOILA
Sandra l’Haîtienne et Zoila la Dominicaine sont amies. Elles sont toutes deux arrivées au Pays Basque grâce à leurs maris Basques respectifs, rencontrés chez elles. Cherchant toutes deux des repères dans une société qu’elles ne connaissaient pas, elles sont tombées l’une sur l’autre dans le petit village de St Jean Pied de Port. Toutes les deux ont passé des moments difficiles à leurs débuts, la société basque n’est pas la plus ouverte de prime abord.
Complices et critiques, elles ne mâchent pas leurs mots sur leur terre d’accueil.
"J’ai découvert (Audrey Hoc, réalisatrice) l’existence de ce livre en suivant le bon conseil de personnes croisées sur Bayonne. En effet, celles-ci m’interpellant sur mon travail de documentaire réalisé sur la thématique de l’immigration à travers l’exemple du centre de rétention d’Hendaye (www.cimetieredesvivants.fr), m’ont suggéré de découvrir le livre de Gaby Etchebarne : D’ici et D’ailleurs, Paroles d’immigrés au Pays Basque. Les portraits brossés par l’auteure, disaient-elles, me permettraient de voir qu’il existe une diversité de personnes étrangères vivant sur le territoire du Pays Basque Nord, « Pays Basque français » , et visiblement bien intégrées.
Vivant au Pays Basque, à Bayonne, et ayant travaillé sur la thématique de l’immigration via ma réalisation documentaire, évidemment ce sujet m’intéressait et la curiosité à l’égard du dit livre avait de fait été éveillée.
A la lecture du livre de Gaby Etchebarne, immédiatement, des images se sont déclinées dans mon imaginaire. Les parcours et portraits lus et que je vais vous présenter par la suite me semblent intéressants et très visuels à retranscrire. Par ailleurs, les questions que soulève ce livre sont en relation directe avec les thèmes qui m’intéressent et apparaissent dans mes productions précédentes : l’humain, ses luttes (Cimetière des Vivants, Luxat Borrokan) ses questionnements (Portraits des Indignés de Bayonne), ses solutions, le rapport à l’Autre (6zoomZup). Sans pour autant intervenir physiquement dans mes documentaires, ma présence et mon regard se traduisent par une sensibilité, une écoute attentive qui me permettent d’ instaurer un rapport de proximité, « intime» avec mes personnages. Telle une anthropologue du visuel et à travers l’ « observation participante » (je suis diplomée en anthropologie), je souhaite recueillir les propos de Gaby ainsi que des immigrés et répondre ainsi aux questions que pose ce livre.
Qu’est-ce que l’intégration ? A quoi reconnaît-on une personne « intégrée » ? Est-ce que le fait de vivre dans un territoire à forte identité, en l’occurrence le Pays Basque, facilite l’intégration des personnes d’origine étrangère ? Quel est le rôle de la langue basque dans cette intégration ? Quelles visions ont ces immigrés du Pays Basque et des Basques ? Et a contrario, quels ont été les réactions des habitants du Pays Basque, bascophones et autres, face à l’arrivée de ces immigrés chez eux ? Pourquoi ces immigrés sont-ils arrivés au Pays Basque ? Pourquoi sont-ils partis de chez eux ?"
Gaby Etchebarne, l’écrivaine, a écouté pendant de longues heures les diffèrents personnages de son livre. Les propos qu'ils tiennent sur les conséquences de leur déracinement ressemblent étrangement aux récits des Basques qui ont connu l'exil. Émigrés et immigrés, ceux d'ici et ceux d'ailleurs, vivent des expériences semblables et souvent douloureuses. Gaby a un vécu exceptionnel : investie dans les Ordres pendant de nombreuses années, elle a rompu avec l’Institution afin de poursuivre ses activités en adéquation avec l’Autre, cet Autre qu’elle aime et aide en Argentine,au Laos pendant la guerre d’Indochine ou bien plus récemment en Palestine. Elle connaît bien le Pays Basque puisqu’elle y est née mais a choisi de vivre à Toulouse, car elle y est investie depuis des années dans diverses associations.
La réalisation d'un documentaire de 52 minutes coute bien plus que 12 000 euros, (en général un documentaire à petit budget tourne autour de 100 000 euros), raison pour laquelle ce fond de 12000 euros n'est qu'une base (indispensable) pour mener à bien la réalisation de ce documentaire.
Les institutions qui permettant d'obtenir des aides prennent beaucoup de temps et sont souvent incertaines. C'est pour cela que je vous sollicite pour « Boost »er le projet, et pour montrer aux chaînes qu'il y a un public dans l'attente d'un film de ce genre, et que c’est pour cette raison qu’elles doivent aider à financer le reste.
Le financement demandé servira avant tout à couvrir une partie des tournages (7 jours) et du montage:
Premier Palier :
Second palier :
A ces deux paliers, se rajoute bien sûr, la commission de Pick and Boost ! (8%).
Rien qu’avec cette base nous dépassons les 12 000 euros mais ce serait déjà une part énorme du travail accompli, grâce à vous !!!
Le premier palier est une étape intermédiaire pour pouvoir assurer le commencement du projet. : les repérages ainsi que 4 jours de tournages. Bien sûr, restera à financer l’autre moitié ! Néanmoins l’acquisition de cette base est une façon de marquer ce début de construction et de vous remercier, vous, pour votre soutien !
Pour participer à la collecte, merci de bien vouloir cliquer sur le lien tout en bas de cette page .
Audrey Hoc - Institut culturel basque
Institut culturel basque Château Lota - BP 6 - 64480 Ustaritz Tél.: 05 59 93 25 25
http://www.eke.org/fr/acteurs-culturels/partaideak/audrey-hoc
D'Ici et d'ailleurs. Paroles d'immigrés au Pays Basque
Présentation du projet Au Pays Basque il n'y a pas que des Basques ! Il y aussi des immigrés qui viennent s'y installer, des immigrés venus de loin : d'Afrique, d'Amérique, d'Asie. Comment cela...
http://www.pickandboost.com/fr/project/11/dici-et-dailleurs-paroles-dimmigres-au-pays-basque.html