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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:00
Des enfants et des arbres

En célébration de la Sainte Catherine, jour de plantation par excellence, ce message d'espoir.

Pour les sous-titres en français sur la vidéo, suivre les instructions.

Urtebetetze on, bon anniversaire à ma fille, née un jour de Sainte Catherine.

Urtebetetze on, bon anniversaire à ma fille, née un jour de Sainte Catherine.

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 09:00
Sur la Nive, sur l'Adour, Bayonne résiste.

Une contribution de Muriel Toty.

(Note de la blogueuse :   Cela fait déjà plusieurs années que je suis retirée de l'action politique et que j'en éprouve un sentiment de libération. Mais voilà: ces quelques lignes  d'une personne engagée dans la bataille des municipales à Bayonne pour 2014 m'a touchée au plus profond du coeur. Avec son assentiment, je vous les livre. Des paroles comme celles-ci me feraient presque regretter d'avoir choisi de ne pas vivre en ville.C'est dire!
 


Les trains pour Bayonne arrivent à St-Esprit. Comme une naissance, une première empreinte, la première vision, la première odeur, le premier croissant du matin pris par le voyageur fatigué le sera à Bayonne St Esprit. C’est le début du monde de Bayonne, capitale du Pays Basque. Début de tous les mondes, de toutes les diversités, de toutes les langues, de tous les parcours. Quand on cherche quelque chose de différent de particulier, ou que l’on a tout simplement une envie d’ailleurs, il suffit de franchir le pont St-Esprit. Vous remarquerez qu’il s’appelle St-Esprit ce pont et non pas grand Bayonne, réduit ou échauguette, non, c’est bien le pont St-Esprit, de St-Esprit, celui qui relie, qui réunit toutes les Bayonnaises et tous les Bayonnais.
Quand avec Baiona 2014 nous recherchions un local pour poser nos valises d’idées, de propositions et d’envie de changement, nous avons fureté un peu partout, à la recherche d’un bel endroit, clair, spacieux, ouvert et surtout proche des gens. Dès la première visite de « La Manufacture » rue Ste Catherine, l’évidence s’est imposée ; nous avions trouvé la bonne adresse au cœur d’un des quartiers les plus populaires de Bayonne. Et quand on a trouvé la bonne adresse, eh bien on pose ses valises !
La rue Ste Catherine. Véritable colonne vertébrale de St-Esprit distille ses odeurs, affiche sa différence. La rue Ste Catherine, abimée par la vie et des décisions aberrantes qui ont failli la tuer, la rue Ste Catherine résiste à tous les abandons. Elle est porteuse de vie et de diversité. Les boutiques africaines succèdent aux galeries d’art, attention pas l’art des salons que l’on met sous verre, non l’art de la rue, celui qui vit et qui véhicule la couleur et les idées.
On y sent des odeurs de couscous, de kebab, de pizzas, et l’on peut trinquer entre amis à la bolée autour d’une bonne crêpe. On y vient en bus ou à pied, mais on en repart à vélo. On peut se réfugier dans la caverne d’Ali Baba de la lecture pour dénicher des ouvrages improbables qui vous ouvriront des portes sur des mondes inconnus. On y croise des artistes, qui passent la guitare en bandoulière, des jeunes qui cherchent un loyer pas trop cher, des vieux, des mamies avec la baguette sous le bras, des enfants qui courent partout. Pas beaucoup de riches, dans la rue Ste-Catherine mais beaucoup de vie qui rebondit jusque là-haut sur le fronton du rail bayonnais.
Et au bout de la rue Ste-Catherine il y a le cinéma, le Vrai celui qu’on ne trouve qu’à St-Esprit, celui qui est né muet et qui vit dans la couleur du monde. Il nous fait voyager, rêver, rire, réfléchir, il permet les échanges, les discussions lui aussi est une vraie « manufacture d’idée »... Et c’est pour cela que l’équipe de Baiona 2014 ne pouvait pas s’installer ailleurs car elle porte en elle la même diversité de tous ces mondes. Des gens d’ici, de toujours, d’autres qui viennent d’arriver, peut-être de loin, des femmes des hommes investis. Dans notre manufacture on parle fort et longtemps mais on écoute aussi. Toutes les idées sont bonnes à Baiona 2014 et il y en a beaucoup. Elles sont là offertes à tous pour le bien commun, pour une vie belle, simple, joyeuse, pour une ville propre, pour des gens heureux et citoyens car ils sont porteurs de ces idées qui nous relient.
Baiona 2014 n’est pas dans un monde replié, renfermé qui critique qui juge ou qui a peur des différences, non, Baiona 2014 C’est vous, c’est nous c’est moi. Elle nous invite à partager notre univers commun… Et c’est là toute notre différence
Je voudrais terminer par cette histoire lue sur Internet, et qui prend une résonance particulière en ces temps d’élection :
Il était une fois un vieil homme assis sur un banc à l’entrée de Bayonne.

Une jeune femme s’approcha et lui dit :
- Je ne suis jamais venu ici ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?

Le vieil homme lui répondit par une question :

- Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens?
- Égoïstes et méchants.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’étais bien contente de partir, dit la jeune femme.

- Tu trouveras les mêmes gens ici, répondit le vieillard.

Un peu plus tard, un jeune homme s’approcha et lui posa exactement la même question.
- Je viens d’arriver dans la région; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?

Le vieille homme répondit de même :
- Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?
- Ils étaient bons et accueillants, honnêtes ; j’y avais de bons amis ; j’ai eu beaucoup de mal à la quitter, répondit le jeune homme.
- Tu trouveras les mêmes ici, répondit le vieil homme.

Un commerçant qui prenait l’air sur le pas de sa porte avait entendu les deux conversations. Il s’adressa au vieillard sur un ton de reproche :
- Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la même question posée par deux personnes ?
- Celui qui ouvre son cœur change aussi son regard sur les autres, répondit le vieillard.
On a beau, tourner, virer dans tout Bayonne, l’appareil photo en bandoulière. On aura beau changer d’angles et de perspectives, on reviendra toujours sur le bord de l’Adour avec Baiona 2014, manufacture d’idées à St-Esprit pour avoir le plus joli point de vue sur la mairie de Bayonne.
La beauté est dans l’œil de celui qui regarde.

 

 

 

Sur la Nive, sur l'Adour, Bayonne résiste.
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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 17:16
Fatals Picards contre Gros con

Comme un petit air de Renaud.

Et vive la Picardie et les Fatals, tiens!

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 17:51

L'excès de pluie, "c'est peu dire" de l'hiver et du printemps dernier a été fatal à mon plus beau pommier, à trois de mes rosiers, à un grand nombre de fleurs vivaces et a même pourri en quelques mois une onduline sur le toit de l'abri des pottok, susceptible de durer trente ans. Pourtant, il y en avait cet été pour se lamenter de la sécheresse!

Et là, je me demande si ce n'est pas reparti pour un tour.

Mais la pluie, vue et entendue comme ci-dessous, que voulez-vous, c'est autre chose!

Milesker, merci Peio et Txema.

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 10:12
Un arbre "caillera" à Uhaldia (rires).

Un arbre "caillera" à Uhaldia (rires).

Puisque c'est la saison des plantations, nous allons encore parler des arbres.

Il y a quelques années, avec deux ou trois copains, j'avais débattu tranquillement de quelques idées fausses les concernant (pas les copains, les arbres).

Je viens de retrouver ces échanges. Je vous les livre ci-dessous, pêle-mêle et bruts de décoffrage.

 

On peut vouloir garder un arbre le plus longtemps possible au mieux de sa forme, quand il est le plus grand, sans branches sèches, sans cavités

Mais un arbre est comme un être vivant. Il naît, se développe, puis commence à s'étioler et meurt, comme nous. Tout cela à un rythme plus ou moins rapide selon l'espèce et selon les conditions du milieu, les aléas climatiques.

Pour beaucoup d'humains, un arbre mort ou même une branche morte, ça fait "sale", ça ne fait pas "entretenu", ça ne fait pas "parc", mais en vérité, un arbre ou une partie d'arbre mort est un lieu grouillant de vie. Comme le dit l'ASPAS, "L'arbre mort, c'est la vie". S'il reste encore en Pays Basque des Rosalie des Alpes qui ont quasiment disparu partout ailleurs, c'est parce que nous avons des hêtres morts ou en dépérissement, debout ou à terre, que tout n'est pas systématiquement  ramassé et "nettoyé". S'il reste encore quelques "colonies" de chouettes chevêches, c'est très souvent là où existent toujours quelques vergers avec des arbres creux , etc, etc.

C'est comme les gens qui font la guerre systématique au lierre. C'est vrai que le lierre peut venir à bout d'un arbre, mais tout dépend de l'état de l'arbre, de son âge, etc. Et vu de plus "haut", si le lierre pousse là, ce n'est pas un hasard et il créé un autre milieu, un autre équilibre. Les chouettes hulottes aiment les chênes « lierrés » et on en voit de plusieurs fois centenaires (des chênes, pas des hulottes), qui sont en pleine forme sous leur manteau de lierre aux feuilles vernissées.

L'ONF, après de très nombreuses et graves errances dont pas mal subsistent encore tout de même, a pris l'habitude, sous la pression de ces « foutus emmerdeurs d'écolos », de conserver un certain pourcentage de bois mort dans les forêts qu'il entretient et exploite.

Certaines espèces, les saules en particulier, peuvent être recépées en "têtards", en "trognes" ou en "têtes de saule". C'est beau (enfin, moi, je trouve) et ça plaît un max à nombre d'espèces animales.

Le caractère nuisible pour les arbres du lierre (Hedera helix ) est aujourd'hui nié grâce aux recherches de biologistes de Bialowieza (Parc National de la mythique forêt polonaise à caractère primaire) . En effet, les cas d'arbres pour lesquels Hedera helix semblait nocif sont des individus tous déjà atteint par un oïdium ou autre ravageur (quasi-) invisible, le lierre n'étant qu'un facteur aggravant dans ce cas. Dans cette forêt extraordinaire dans laquelle AUCUNE intervention humaine ne se fait depuis de nombreux siècles, les Turdidés (grives et merles) favorisent grandement Hedera helix en consommant les baies et déposant leurs fientes avec les graines (aux pouvoirs germinatifs accrus après le passage dans l'estomac de l'oiseau) sur des futurs supports de cette liane épiphyte ...

Les très vieux arbres de chez nous, bien qu'ayant été étêtés régulièrement par nos traditionnelles pratiques agro-sylvo-pastorales, sont les seuls gîtes pour toutes cette faune dont parle Jenofa mais aussi pour des lichens corticoles dont les exigences demandent ce type de ligneux, une guilde de champignons pionniers, des coléoptères de toute chitine (le genre Quercus (= chêne) arrive en tête des arbres qui accueille la plus grande richesse spécifique en invertébrés dont un grand nombres spécifiques et aux vieux individus en particuliers, nombre sont devenus très rares, d'autres ont disparu. Un individus de chêne peut abriter jusqu'à 900 espèces de coléoptères et 200 d'insectes gallicoles, sans compter les hétérocères (papillons de nuit) dont les chenilles se nourrissent exclusivement de ses feuilles, chenille qui à leur tour servent de fourrage aux rares chauves-souris citées ci-après. Aussi, dans les diverses cavités creusées à la fois par les insectes et les Picidés (pics) logent - hormis ces pics (6 espèces chez nous), la rare chouette de Tengmalm et d'autres nocturnes, nombres de passereaux, une douzaine d'espèces de chauves-souris (dont les rares murin de Bechstein et la barbastelle), les Léridés (loir, lérot et muscardin), écureuil et autre martre, etc.

 

Les forêts à caractères primaires, disparues de l'Europe de l'Ouest suite au déboisement progressif initié au Néolithique, ont comme exemple en Europe la forêt polonaise prénommée. Celle-ci donne une très bonne idée de ce qu'était nos paysages post-glaciaires, avant l'apparition de l'élevage et de l'agriculture. La diversité des essences est importante et toutes les strates sont représentées et les boisements sont mixtes (ormes - tilleul - chêne - aulne - frêne - épicéa - charme... dont les proportions changent d'une station à l'autre en fonction des conditions édaphiques et hydriques). Malgré la pauvreté du sol (essentiellement sableux !), les plus grands spécimens européens sont dans cette forêt : épicéa 53 mètres, chêne et tilleul dépassant 40 mètres. Les circonférences sont aussi impressionnantes, sans communes mesures avec nos contrées, aux conditions climatiques et pédologiques pourtant plus riches !!! Mais l'information principale qu'apporte Bialowieza est que tous les organismes vivants vivent très bien dans cette forêt, qu'elle se porte très bien malgré des ravageurs périphériques des boisements exogènes intensifs apparus dans les années 80, que les populations animales se portent bien, herbivores (cerfs, chevreuils, daims, élans, sangliers, castors), comme carnivores (loups, lynx, loutre), que la qualité des bois est exceptionnelle et sans équivalent. Chablis, chandelles et volis partout, de toutes les tailles et toutes les formes : sur la dendromasse (biomasse en bois), environ 40 % est du bois mort ! Ceci explique la présence unique en Europe d'insectes connus chez nous par nos naturalistes du XVIII ème siècle et aujourd'hui disparus.

 

Nos trognes ou arbres têtards, qu'ils soient chêne, hêtre ou frêne sont de forts enjeux pour notre patrimoine naturel puisqu'ils sont les ultimes refuges pour cette faune, jadis dans nos grandes forêts "vierges" européennes. Les LAISSER TRANQUILLES sans AUCUNE INTERVENTION est la meilleur des gestions que l'on peut en faire de nos vieillards arborescents.


 


 

 



 

 

 

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 11:55
Photo Wikipedia.

Photo Wikipedia.

Une contribution de Daniel Labeyrie

 

 

Je glisse sur les ailes de la nuit

Déployant mes bras de plumes

J'habille les rayons de lune

De mon vol léger comme brume

 

 

 

Mes yeux ouverts sur le mystère

Naviguent toutes voiles dehors

Dans les ténèbres fleuries d'étoiles

Je ne suis qu'un oiseau de passage

 

 

 

Posée sur la branche d'un chêne

Je médite sereine dans la quiétude

Et le subtil frémissement des feuilles

Effleure à peine ma collerette

 

 

 

Moi la dame blanche des clochers

Je laisse s'égrèner les heures

Attendant les premières lueurs de l'aube

Pour me blottir dans le feutre de l'oubli

 

 

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 09:00
Rendez-vous reporté

Il y a très exactement un an ce jour, ma fille et moi allions passer une journée à Kanbo (Cambo). Diverses tâches nous y attendaient. Mais surtout, surtout--- je devais prendre des photos du parc des thermes, cet étrange lieu hors du temps où toutes proportions gardées, on se sent transporté dans "La montagne magique" de Thomas Mann et où, à tout instant, l'on s'attend à voir entrer des calèches transportant messieurs en gibus et dames en crinoline.

Nous étions, celui que j'aime et moi, entièrement tendus comme des arcs vers l'espoir d'une cure qu'il aurait pu faire l'été dernier et où nous aurions pu nous rencontrer enfin physiquement puisqu'il paraît qu'il ne peut y avoir d'amour reconnu par la société sans cette rencontre là, que nous attendions, bien entendu. La camarde n'en a pas voulu ainsi, elle l'a fauché avant.

Pourtant il est là, sur ces sentiers, dans ces arbres, sur le bord de cette Nive qui coule vers l'Adour, puis vers l'Océan.

Rendez-vous reporté
Rendez-vous reporté
Rendez-vous reporté
Rendez-vous reporté
Rendez-vous reporté
Rendez-vous reporté
Rendez-vous reporté
Rendez-vous reporté
Rendez-vous reporté
Rendez-vous reporté
Rendez-vous reporté
Rendez-vous reporté
Rendez-vous reporté
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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 13:39
Novembre: allez, on plante.
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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 13:22
Photo Richard Cuisset

Photo Richard Cuisset

Pour  Gilles qui savait dire "Egun on", qui  aimait les chiens sans collier et les fleurs sans vase, ce cadeau, un jardin, quelque part en Pays Basque.

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 12:21

Je viens seulement de découvrir cette vidéo, grâce à "Images du Pays Basque".

Pourtant, à l'époque, j'avais publié quelques photos. Voir-ci- dessous.

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