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20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 08:59
Pantxo Etchegoin, Président du jury et Directeur de l'Institut Culturel Basque félicite Veronica Domingo.

Pantxo Etchegoin, Président du jury et Directeur de l'Institut Culturel Basque félicite Veronica Domingo.

 

Verónica Domingo Alonso, de Las Arenas – Getxo près de Bilbao, a été élue lauréate du Prix Itzal Aktiboa 2013 – Jeune Création Art Contemporain.

Licenciée de la Faculté des Beaux-Arts de l’Université du Pays Basque à Bilbao, l'artiste de 24 ans, qui vient de terminer un Masters en Beaux-Arts à l’Université de Norwich en Angleterre, s’était présentée au concours avec un diptyque sur papier fait avec la technique du Monoprint et intitulé "Entre los pliegues de la luz" (Entre les pliures de la lumière).

Le prix, de 2.000 euros, était destiné à récompenser un jeune artiste de moins de 36 ans vivant et travaillant en Pays Basque. Tous les médiums étaient admis, aussi bien traditionnels, comme la peinture et la sculpture, que novateurs, comme la vidéo et les installations. Une trentaine de jeunes artistes, venant de différentes parties d’Euskal Herria (Iparralde, Euskadi et Navarre), ont posé leur candidature.

Parmi les cinq finalistes, un jury composé des personnalités de renom dans le monde de l’art contemporain a tenu à primer Verónica pour la qualité et maturité de son œuvre. La félicitant, Pantxoa Etchegoin, le directeur de l’Institut Culturel Basque et président du jury, a fait éloge aussi bien de l’aspect esthétique de son travail que des liens qu’elle tissait entre l’art graphique et la poésie. Selon les explications de l’artiste, elle s’était inspirée des écrits du poète basque Pablo González de Langarika. Tous les deux, a-t-elle fait valoir, travaillent avec l’encre et le papier, de manière différente, certes, mais dans un même but de transmission de leurs pensées sur la beauté et sur la vie.

Comme deuxième lauréat du concours, Thomas Loyatho d’Hasparren a reçu le Prix de la Ville de Saint Jean Pied de Port, de 800 euros, pour sa peinture à l’huile sur toile intitulée "Arrasortzea". Celle-ci présente une figure humaine dans un paysage post-industriel peint de façon délibérément floue afin d’illustrer l’effet des multiples images dont nous sommes assaillis tous les jours sur la télé, sur Internet et dans les journaux.

Bérenger Laymond, de Bidart, a reçu le Prix Nautilus-Lanzarote, consistant en une résidence d’artiste dans l’île de Lanzarote (Iles Canaries), pour son installation intitulée "En attendant mieux". Construite en carton plume, celle-ci propose une architecture alternative aérienne comme solution utopique aux problèmes contemporains de l’urbanisation galopante.

Parmi les autres finalistes, Anne-Laure Garicoix, de Saint Jean Pied de Port et Bayonne, avait présenté une peinture sur bois, "Les Flamandes de Salvadora", dont le paysage et les personnages ambivalents combinent l'inquiétant et le bienveillant, le sombre et la lumière.

María Jiménez Moreno, de Zizur Mayor, près de Pampelune, avait présenté une installation intitulée "Ofelia" qui traite de la condition de la femme à travers une série de métaphores visuelles, avec en premier lieu des références aux nénuphars qui entouraient l’amant noyée du personnage shakespearien Hamlet.

Aux côtés de Pantxoa Etchegoin, les membres du Jury étaient Marie-Claude Berger, historienne de l’art, Villefranque ;  Frédéric Duprat, Directeur de l’Ecole d'Art de l’Agglomération Côte Basque - Adour, Bayonnne ; Christine Etchevers, peintre, Cambo ; Michel de Jaureguiberry, auteur et collectionneur, Saint Jean de Luz ; Ismael Manterola, historien de l'art, professeur à l'Université du Pays Basque à Bilbao ; Iñaki Olazabal, sculpteur, Zumaia (Gipuzkoa) ; Antón Piñel, hotelier et mécène, Deba (Gipuzkoa).

Les œuvres des cinq finalistes sont visibles dans la Prison des Evêques à Saint Jean Pied de Port jusqu’au 3 novembre – tous les jours sauf le mardi de 11h00 à 12h30 et de 14h30 à 18h30, entrée gratuite. D’autres œuvres des mêmes artistes sont visibles dans le Hall de la Mairie de Saint Jean Pied de Port et dans l’Atelier/Galerie Josette Dacosta au 22 rue de la Citadelle.

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 09:10
Prosti-tueurs?

Un communiqué d'Emazteek diote.

Féminin / Masculin :

            Où en sommes-nous ?      

Emazteek Diote vous invite à en débattre

 le 23 octobre à 20h30

            à Eihartzea 81 rue Francis Jammes à Hazparne

Avec la participation exceptionnelle de 2 membres actifs de

« Zéro Macho »

 

Pour faire suite à notre débat du 8 mars dernier (Principe féminin, Principe masculin, Valeurs masculines, Valeurs féminines) nous vous invitons à poursuivre la réflexion.

Le réseau international Zéro Macho : « Des hommes de tous pays, âges, origines et professions qui disent publiquement NON au machisme, en particulier sous sa forme extrême qu'est la prostitution »

Après une présentation de « Zéro Macho », de leurs valeurs, de leurs combats, nous reviendrons sur leur dernière pétition contre le système prostituteur.

La parole sera ensuite donnée aux participant(e)s.

Nous vous attendons nombreux-ses.             

 

Feminino/Maskulino : Zertan guade ?

 

Emazteek Diote eztabaida batera gonbidatzen zaituzte

« Zéro Macho » taldearen 2 kideren parte hartzearekin

Urriaren 23a asteazkenarekin 20h30tan

 

Joan den martxoaren 8ko debateari jarraipena emateko (Principe féminin, Principe masculin : Valeurs masculines, Valeurs féminines), gogoetatzera  gonbidatzen zaituztegu.

Zero Macho sare internazionala : »mundu osoko, adin, jatorri eta lanbide guztietako gizonak, matxismoari eta bereziki bere muturreko jarrerari : protituzioari, publikoki EZ erraiten dute, ».

Zéro Macho taldean baloreen eta borroken aurkespenaren ondotik beren prostituzioaren aurkako azken petizioaz hitz egin dugu.

Ondoren hitza parte hartzaileei emanen zaie.

Numbre handian itxoiten zaituztegu

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 17:00

Retrouvé aujourd'hui , en plein accès de rangement, ce poème de Kenneth White, recopié de la main de l'un des contributeurs de ce blog, qui se reconnaîtra.

Durant les cinq ans où le Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage Hegalaldia a été hébergé à la maison, cette feuille trônait au-dessus du téléphone.

A tire d'aile de crécerelle.
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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 15:12
Forêt, notre maison.
 
Le 13 novembre 2013, sortira au cinéma le nouveau film de Luc Jacquet "IL ETAIT UNE FORET", long métrage ambitieux dans les forêts pluviales du Pérou et du Gabon. . "La nature, lorsqu'on tend un peu l'oreille, se révèle d'une rare éloquence", c'est ainsi que le photographe Vincent Munier clôt joliment le résumé de ses impressions du tournage en Amazonie péruvienne où il était l'un des artistes invités en résidence.
 
Bien que bénéficiant d'une sortie France sur plus de 300 copies, "IL ETAIT UNE FORET" a besoin de votre soutien pour s'imposer à cette époque de l'année où se multiplient les nouveaux films.
Merci donc d'aller le découvrir en salle dès le 13 novembre prochain et de faire circuler cette information auprès de vos amis et connaissances.
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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 16:36

 

Une contribution de Daniel Labeyrie

 

 

Dans une grande discrétion médiatique, ce vingt-sixième opus de Jean Vasca est sorti, il y a quelques mois déjà. Toujours solitaire et solidaire, Vasca peaufine sa cathédrale chansonnière, pierre après pierre, polissant chaque mot avec une rigueur et une exigence d'artisan, modelant ses mélodies pour leur donner une aisance de plume jetée aux vents de ces temps incertains.

 

Cette « auberge du temps perdu » résonne comme un coquillage de souvenirs dans le collier des ans.

L'artiste ne se calfeutre pas dans le passé révolu des années Mouffetard et Contrescarpe où la rive gauche offrait ses joyaux, au temps où les marchands n'avaient pas encore pignon sur ondes .

 

C'est vrai le monde va à vau-l'eau mais qu'importe « nous avons en nous les lointains nos îles nos ailleurs » et « la rage encore de vivre ».

 

Oui, nous l'aimons notre cher Vasca entre ses envolées solaires et ses éclats de fraternité piquetés de coups de sang salutaires, notre « pierrot lunaire », notre « ramoneur de mélancolie ».

 

Le chanteur ferraille contre le temps qui passe, mène sa barque contre ces marées de médiocrité qui nous lessivent nos espérances, contre ces hivers de lassitude mais inéluctablement montera « un chant aux mille rimes », un printemps laissera éclater ses sèves et la vie aura toujours le dernier mot.

 

Les quatorze chansons de cet album majeur retrouvent la fine patte musicale de Robert Suhas et les guitares inspirées de Jacky Tricoire, tous deux fidèles de l'artiste depuis des lustres.

 

Entrez dans cette auberge, vos heures grises deviendront des heures d'or, faites entrer vos amis et trinquons tous à la fraternité .

 

 

Daniel LABEYRIE

 

 

Référence : JVCD 026 distribué par EPM SOCADISC

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 10:04
Une composition d'Adrienne Gramoso. Merci Adrienne. Pour ceci et pour tout le reste.

Une composition d'Adrienne Gramoso. Merci Adrienne. Pour ceci et pour tout le reste.

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 08:45
Photo Wikipedia

Photo Wikipedia

Une contribution de Daniel Labeyrie

 

 

Ecureuil sans foi ni loi

Tu te prends pour le roi

 

 

Sous le noyer tu vas et viens

Tu te démènes soir et matin

 

 

Entre tes dents et tes doigts

Adieu mon beau tas de noix

 

 

Margoulin tu me rends chagrin

A voler ainsi mon butin

 

 

Quand tu m'aperçois

Tu n'es jamais aux abois

 

 

Ecureuil tu assures tes arrières

Sautant vite sur la barrière

 

 

Ne  restent que coquilles vides

Pour mon estomac avide

 

 

Je reste seul sur le seuil

A ta santé ami l'écureuil

 

 

 

Daniel LABEYRIE

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 17:05

Grâce aux photos de Sylvie Laulom, un autre regard sur le périple de retour à la maison avec les pottok, Altxor et Gaztain.

Et une bonne nouvelle : l'an prochain, nous pourrons de nouveau profiter de la lande d'Aincille. Donc, sachez-le, début mai, nous repartons. Avec vous, si vous le désirez. Et je l'espère.

Pour ceux et celles qui auraient raté le reportage précédent, le lien se trouve tout en bas de ce "post".

Transhumance, on en remet une couche
Transhumance, on en remet une couche
Transhumance, on en remet une couche
Transhumance, on en remet une couche
Transhumance, on en remet une couche
Transhumance, on en remet une couche
Transhumance, on en remet une couche
Transhumance, on en remet une couche
Transhumance, on en remet une couche
Transhumance, on en remet une couche
Transhumance, on en remet une couche
Transhumance, on en remet une couche
Transhumance, on en remet une couche
Petit retour en arrière, tout spécialement pour Adrienne. http://jenolekolo.over-blog.com/article-y-a-t-il-des-arbres-au-paradis-des-historiens-117078013.html

Petit retour en arrière, tout spécialement pour Adrienne. http://jenolekolo.over-blog.com/article-y-a-t-il-des-arbres-au-paradis-des-historiens-117078013.html

Transhumance, on en remet une couche
Transhumance, on en remet une couche
Transhumance, on en remet une couche
A l'année prochaine.

A l'année prochaine.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 17:12
Altxor et Gaztain: le retour

Vous vous souvenez du voyage d'Altxor et Gaztain par la montagne en direction de leurs quartiers d'été? Vous pouvez vous rafraîchir la mémoire en cliquant sur le lien en bas de cette page.

Aujourd'hui, 21 septembre, en une grande compagnie de 16 personnes et après le pique-nique sous les grands arbres, nous avons fait le chemin en sens contraire, encore sous un temps radieux.

Espérons qu'au mois de mai prochain, nous pourrons reconduire l'opération. C'est vital, car le terrain de la maison ne peut les accueillir toute l'année.

Un grand merci à tous les participants. En particulier à Yves qui a mené Gaztain sur tout le trajet, à Marie qui a tenu Altxor d'une main de maître, remplacée par moments par sa petite soeur Ambre qui s'est aussi débrouillée comme un chef, à Stéphanie qui a porté Elorri sur son vélo. Enfin, merci à tous, donc, pour la bonne humeur et pour cette belle et bonne journée.

Et rendez-vous à la prochaine transhumance.

 

 

Altxor et Gaztain: le retour
Altxor et Gaztain: le retour
Altxor et Gaztain: le retour
Altxor et Gaztain: le retour
Altxor et Gaztain: le retour
Altxor et Gaztain: le retour
Altxor et Gaztain: le retour
Altxor et Gaztain: le retour
Altxor et Gaztain: le retour
Altxor et Gaztain: le retour
Altxor et Gaztain: le retour
Altxor et Gaztain: le retour
Devant le portail du pré. Trop impatients pour attendre d'être rentrés.

Devant le portail du pré. Trop impatients pour attendre d'être rentrés.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 06:00
Gilles Marchal, le 21 septembre  et la barbarie constitutionnelle

Il y a un an, le vendredi 21 septembre 2012, je quittais l'école de Bunus pour me rendre à celle d'Ainhice Mongelos. Il était environ 12 h20. C'était une journée superbe, lumineuse, chaude, mais c'était également le jour où le Conseil constitutionnel devait rendre son verdict (hélas largement prévisible, vu la composition du dit Conseil) qui déciderait de savoir si la corrida était ou non constitutionnelle dans l'Hexagone.

 

Le téléphone portable que j'avais depuis quelques mois et que je n'ai plus, a sonné. J'ai entendu la voix de Gilles" Voilà, ça y est! La barbarie est constitutionnelle en France. Je suis dégoûté!".

 

Et le soir, je recevais ce courriel:

"Tu sais, je suis déçu par cette victoire sans pudeur des corrideurs. Il te faut du courage. Moi, j'aurais baissé les bras.

La chasse commence demain, je vais voir ces sales bâtards monter la rue et tirer des faisans d'élevage. Des tueurs de poules.

J'ai appris qu'une harde de cerfs allait être liquidée. Ma campagne est bientôt vide".

Gilles, t'inquiète. Rien n'est simple, hélas. Mais nous ne baissons pas la garde.

Et moi, j'ai bien noté ton message. Il est gravé dans chacune de mes cellules.

 

A 12 h20, le 21 septembre 2012, j'étais là.

A 12 h20, le 21 septembre 2012, j'étais là.

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