Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 15:33
Crédit photo: http://fr.123rf.com/photo_10286153_la-hyene-tachetee-egalement-connu-sous-le-nom-de-rire-hyene-est-un-mammifere-carnivore.html

Crédit photo: http://fr.123rf.com/photo_10286153_la-hyene-tachetee-egalement-connu-sous-le-nom-de-rire-hyene-est-un-mammifere-carnivore.html

 

Une contribution de Gilles Marchal

 

Crocuta crocuta

 

Salut les amis, je suis l’hyène. Ah oui je vous entends déjà les sarcastiques : on dit pô l’hyène on dit LA hyène. Gniârf gniârf laissez-moi rire ou plutôt ricaner ; vous ne dites pas que je sache ; le hippopotame, le hameçon, la hygiène de vie ? Alors pourquoi LA hyène ?

- Le hibou dites-vous, hé ben… dites l’hibou ! Mais que vous êtes compliqués les z’humains ! ! ! ! ! ! ! ! !

 

Mon histoire commence il y a 25 millions d’années, à l’époque je ressemblais à une civette, pas genette la civette et je devais peser dans les 2 kg, un chat musqué poid plume. Je vivotais la nuit et me nourrissais d’insectes, d’œufs ; d’oiseaux les jours fastes.

Jusqu’au pléistocène moyen (1 million d’années) j’ai colonisé l’Europe, vous auriez pu me trouver en bas de chez vous ; quelques unes d’entre nous faisaient la taille d’un lion des cavernes (3m50 de long pour près de 300 kg) et croyez-moi, le « roi des animaux » n’en menait pas large lorsque l’on se croisait.

 

Je m’présente : l’Hyène tachetée, le plus grand prédateur d’Afrique et non pas le lion comme je l’entends dire trop souvent. C’est de la faute à ce « La Fontaine » qui nous a causé bien du tort.

 

Mon pelage est de couleur fauve, tacheté de noir. Je trouve ma tête assez sympatique, en revanche je vous déconseille mes ratounes, en particulier ma molaire inférieure et ma prémolaire supérieure. Si vous mettez votre mimine entre mes mâchoires, attendez-vous à une pression de 3 tonnes par cm2, même le crocodile en verse des larmes. Ah ça je ne risque pas de tomber sur un os, aucun ne me résiste.

 

Ma taille est de 70 à 90 cm au garrot pour un poids qui peut atteindre 86 kg. Chez nous la femelle est plus grande que le mâle et c’est elle qui porte… euh...la culotte. La maturité sexuelle se situe vers deux ou trois ans. Après 110 jours de gestation nous fêtons la naissance de 1 à 3 petits d’1,5kg.

En général, la mère et les enfants se portent bien.

 

Côté allure, je reconnais que mon galop n’est pas des plus élégants, mon dos fuyant et mon arrière train, plus bas que mes membres antérieurs, donne l’impression que je boîte, mais ne vous y trompez pas, je suis capable de courir pendant un quart d’heure à 40 km/h avec des pointes à 60 en cas de besoin.

 

Pour la nourriture, j’ai des goûts simples et éclectiques, je suis un carnivore, un charognard mais surtout un chasseur, bien meilleur chasseur que le lion Faut-il que les hommes soient bêtes. De tous les prédateurs de la savane, je suis la seule à réunir sur moi toutes les peurs, tous les fantasmes, on m’associe aux forces du mal, comparée aux démons de la nuit. Ils inventent de drôles de trucs les hommes, c’est quoi un démon de la nuit, ça s’mange ? Moi la nuit, comme je suis nyctalope, je dîne tard et le jour, je fais comme tout le monde, je déjeune mais on ne me livre pas, il faut que j’y aille.

J’oublie de vous dire que l’on nous a longtemps accusées de déterrer les morts, et nous y sommes, voilà l’hyène monstre biblique assoiffée de sang. On m’a même accusée d’être la bête du Gévaudan.

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 12:13
Catherine Grèze.

Catherine Grèze.

Communiqué
Dax : solidarité avec les élus écologistes
Bruxelles, le lundi 16 septembre 2013

 Vendredi dernier, trois élus écologistes de la commune de Dax ont été exclus de la majorité par le Maire Gabriel Bellocq pour avoir participé à la manifestation anti-corrida du 8 septembre. Catherine Grèze, Députée européenne EELV du Sud-Ouest leur apporte son soutien :
« Isabelle Nail-Arrouy, Sylvie Laulom et Jean-Marie Vignes peuvent compter sur mon soutien. Des élus ne peuvent pas  être écartés de la sorte d’un exécutif pour simple militantisme. Participer à une majorité ne doit pas empêcher de pouvoir conserver une liberté de parole et d’opinion. Toute majorité s’enrichit de la diversité des opinions qui la composent.
Le projet écologiste inclue la défense du bien-être  animal et donc la lutte contre la corrida. Dénoncer cette barbarie ne va pas à l’encontre du respect des traditions locales puisque nous soutenons par ailleurs la langue et la culture occitane, la course landaise, les férias ...
Je me rendrai à Dax d’ici la fin du mois afin d’exprimer ma solidarité avec ces trois élus. »
Catherine Grèze
 Contact presse :
Fanny Thibert
 Attachée parlementaire locale

 

 

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 11:40
Circulez, y'a rien à voir!

On savait la pub racoleuse, vulgaire, menteuse. On savait que les valeurs qu'elle transporte sont le contraire de celles qu'il faudrait à la société pour que le monde soit vivable.

Mais ça, j'avoue n'avoir encore jamais vu. J'en suis restée pantoise et j'en suis encore quasi-coite. Si!

Le " carton isssu de forêts éco-gérées", ça encore, on connaît. Cela ne veut strictement rien dire s'il n'y a pas de certification. Et là, c'est le cas: de certification, point.

Mais le plus fort, c'est: "Un bec verseur classique", c'est à dire comme tous les autres, ne présentant pas la moindre originalité et

"Une meilleure prise en main". Vous pouvez tourner et retourner la brique dans tous les sens, elle est exactement la même que celle du kg de sucre de même marque acheté l'an dernier ou l'année d'avant ( oui, j'achète 1 kg de sucre par an).

1 On vous dit qu'une partie de la boîte est la copie exacte de tout ce qui existe ailleurs. On aurait remarqué tout seul.

2 On cherche à nous faire comprendre que l'emballage est bien plus ergonomique que celui qui le précédait, alors qu'il est rigoureusement identique. Une brique, c'est une brique.

Vraiment, la pub nous prend pour des cons. L'ennui, c'est que la pub finit par nous rendre cons.

Partager cet article
Repost0
12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 15:31
Audrey Hoc, réalisatrice.

Audrey Hoc, réalisatrice.

A partir du livre de Gaby Etchebarne "D'ici et d'ailleurs", la jeune vidéaste réalisatrice Audrey Hoc prépare un nouveau documentaire dont voici la bande annonce.

Non, le Pays Basque, ce n'est pas la torture jusqu'à la mort d'un herbivore dans les arènes,  ni les déviances de certaines fêtes qui n'en sont plus, ni les agences immobilières qui bradent l'espace et l'espoir de se loger pour les gens simples, ni l'inculture et la vulgarité de tous les marchands du temple ( et ils sont de plus en plus nombreux) qui s'engraissent sur le dos du pays et du peuple.

Le Pays Basque, pour moi, et pour beaucoup d'entre nous, c'est ce qui nous est montré là. Et c'est pour cela que nous l'aimons.

Milesker Gaby, merci. Merci également à Audrey.

Et pour la petite histoire, parce que je suis trop heureuse de le dire pour m'en priver. Gaby, Audrey et Malika ( que l'on voit sur cette bande annonce) sont signataires pour l'abolition de la corrida.

Pour info, ce documentaire aura besoin d'un coup de pouce financier. Un appel sera lancé, le temps venu. Je vous tiendrai informés.

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 07:10

Dax, le 9 septembre 2013.

"Mon exécration des courses de taureaux s’est étendue petit à petit jusqu’à ceux qui les fréquentent. L’idée que des hommes peuvent prendre de l’amusement, les uns à tâcher de rendre féroces des animaux qui ne l’étaient pas, les autres à voir agoniser des chevaux éventrés, recousus puis éventrés une deuxième fois, me fait envelopper les seconds du même dégoût que m’inspirent les premiers. Je me suis même brouillé avec pas mal d’amis coupables d’avoir assisté en curieux à l’infamie des corridas, tant est profond l’abîme que creuse entre eux et moi leur honteuse curiosité.
Il est communément admis que le côté « Art » des corridas en sauve le côté monstrueux.
Je connais l’argument : il avait déjà cours au temps du roi Salomon, alors que le sacrificateur précipitait dans la gueule embrasée de Moloch des enfants hurlant d’épouvante. La vérité est qu’on parle d’art plus facilement qu’on n’en fait, et qu’il est plus facile d’en faire avec le martyr des bêtes qu’avec les sept notes de la gamme, les sept couleurs de l’arc-en-ciel, les vingt-cinq lettres de l’alphabet ou le contenu d’un baquet de glaise."

Georges Courteline.

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 07:15
Laver Euskadi du sang des taureaux ( et des chevaux)

Je sais, je sais, le texte de la pétition à laquelle vous allez avoir accès en cliquant sur le lien que vous trouverez ci-dessous est en Castillan, enfin--- en Espagnol, quoi.

Mais je vous indique aussi ci-dessous le lien du traducteur Google. Approximatif, j'en ai bien conscience, mais cela devrait vous suffire.

Il s'agit d'une lettre pétition adressée à Bakartxo Tejeria Otermin, Présidente du Parlement d'Euskadi, afin d'obtenir l'abolition de la corrida sur tout le territoire  et le basculement de l'argent public gaspillé dans cette barbarie à des fins sociales.

Merci par avance de votre signature.

Laver Euskadi du sang des taureaux ( et des chevaux)
Partager cet article
Repost0
2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 08:07
Conscience. Quarante ans et l'éternité.

Gilles Marchal avait écrit et enregistré cette chanson en 1973.

Aujourd'hui, 2 septembre 2013, il aurait eu aurait 69 ans.

 

Partager cet article
Repost0
28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 15:08
Chanson---

Quand il est entré dans mon logis clos,

J’ourlais un drap lourd près de la fenêtre,

L’hiver dans les doigts, l’ombre sur le dos…

Sais-je depuis quand j’étais là sans être ?

Et je cousais, je cousais, je cousais…

-Mon cœur, qu’est-ce que tu faisais ?

Il m’a demandé des outils à nous.

Mes pieds ont couru, si vifs, dans la salle,

Qu’ils semblaient, -si gais, si légers, si doux,-

Deux petits oiseaux caressant la dalle

De-ci, de-là, j’allais, j’allais, j’allais…

-mon cœur, qu’est-ce que tu voulais ?

Il m’a demandé du beurre, du pain,

-ma main en l’ouvrant caressait la huche-

Du cidre nouveau, j’allais et ma main

Caressait les bols, la table, la cruche.

Deux fois, dix fois, vingt fois je les touchais…

-Mon cœur, qu’est-ce que tu cherchais ?

Il m’a fait sur tout trente-six pourquoi.

J’ai parlé de tout, des poules, des chèvres,

Du froid, du chaud, des gens, et ma voix

En sortant de moi caressait mes lèvres…

Et je causais, je causais, je causais…

-Mon cœur, qu’est-ce que tu disais ?

Quand il est parti, pour finir l’ourlet

Que j’avais laissé, je me suis assise…

L’aiguille chantait, l’aiguille volait,

Mes doigts caressaient notre toile bise…

Et je cousais, je cousais, je cousais…

-Mon cœur, qu’est-ce que tu faisais ?

Marie Noël

Poème extrait du recueil "Les chansons et les heures".

 

Partager cet article
Repost0
25 août 2013 7 25 /08 /août /2013 09:34
Photo parue dans la page Facebook de "Zéromacho".

Photo parue dans la page Facebook de "Zéromacho".

Une contribution d'Henri Boulbès

 

"Un article dont le moins qu'on puisse dire est qu'il est très complaisant. Qu'on en juge : le bordel est présenté comme un lieu convivial, ""tapas et tapins"(dans l'URL), les "clients français [sont nombreux à en ] raffoler" ; c'est "un bar bien connu pour les délices qu’il recèle", et ses habitués "l'appellent communément "la F" – en quelque sorte le petit bar sympa du coin ! Quant aux prostituées, elles viennent, selon le tenancier, d'un "pays de cocagne", d'un "eldorado". L'article précise d'une île "réputée pour la prostitution" – comme la région de Bordeaux pour ses grands vins ! L'article ne se demande pas ni pourquoi ni comment elles sont venues, par quelle filière, et ne les interroge pas là-dessus. Il reprend, sans la moindre distance, l'affirmation de l'une d'entre elles, qui assure "qu’elle travaille pour elle, sans contrainte. J’aime ce que je fais. Je suis libre". Il ne s'interroge pas non plus sur leur devenir après La Frontera : pourquoi n'y restent-elles que 21 jours ? Où vont-elles ? A la boite de nuit King size du même proxénète ? Même flou sur la destination de l'argent. Peut-on croire qu'elles ne versent qu'une pension -"logées, nourries, blanchies" – et qu'elles empochent ce qu'elle gagnent". Leur vie dans ce bordel est-elle aussi idyllique que voudrait le faire croire l'article ? Toutes ces questions ne sont pas posées, le glauque, le sordide, la violence, les souffrances, sont gommées..... Du côté clients, qui, avant, allaient voir des "films coquins", ils sont des "lapins" - ce qui, en France, n'est pas une injure, au contraire. On reconnaît là le discours égrillard qui a servi et sert encore à légitimer les bordels. De plus, ils sont présentés comme inoffensifs, ce sont "des mal-aimés, vieux beaux narcissiques, jeunes puceaux hésitants et autres amateurs de sensations fortes". Même en bande ils sont "habillés comme un carré d’as. Parfumés, bien coiffés", et ils sont un peu pathétiques (les vieux beaux), touchants (les puceaux), voire naïfs quand ils s'imaginent être choisis... La violence de la prostitution et du proxénétisme est, là encore, effacée : on pourrait presque croire que le bordel est le monde des bisounours ! Pas de recul critique non plus sur la prostitution, qui est "le plus vieux métier du monde", ce sont des "ouvrières du sexe", qui attendent le "client" : la relation prostitutionelle est admise sans discussion comme un acte économique ordinaire. Conclusion : sans le dire ouvertement, l'article fait, clairement, l'apologie de la prostitution et prend la défense des bordels. A l'heure ou se prépare un grand débat sur la pénalisation des clients, il nest pas inutile de rappeler que d'autres hommes dénoncent la réalité de la prostitution, et travaillent à son abolition. Entre autres, ceux du réseau Zéromacho : je vous invite à consulter leur site ; il est riche d'informations, de témoignages, et de réflexions qui permettent de répondre aux arguments et aux clichés éculés de ce genre d'article."

NB: le titre de ce "post" est de la blogueuse, qui assume. Non content de faire à longueur de pages la retape pour la torture des taureaux dans les arènes, "notre" grand quotidien régional en fait maintenant aussi pour la traite des femmes.

Partager cet article
Repost0
23 août 2013 5 23 /08 /août /2013 18:35

Je vis à une cinquantaine de km de l'Océan. Et je ne l'ai pas encore vu de l'année, pas plus que l'an dernier. Ni respiré, ni entendu, ni touché. Jusqu'à quand?

Alors, voilà, je vous offre et je m'offre cette vidéo.

Partager cet article
Repost0

Présentation.agerpen

  • : Le blog de Jeno l'écolo Jenofanimalhumaniste
  • : Le blog de Jenofa, citoyenne du monde enracinée en Pays Basque, petite fourmi de l'écologie.Jenofa, ekologiaren xinaurri ttipi bat.
  • Contact

Rechercher Sekatu.