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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 17:26

Gérard Garat, à gauche, avec Sabalette et Beheretche dans les années 60. (Photo archives Jean Velez)

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L’élite sportive du village basque sur la mer a dû aller chanter dans une église pleine à craquer pour accompagner le retour aux cieux de l’une de ses plus belles étoiles : le pilotari Gérard Garat.

Si aujourd’hui le surf est en vogue tandis que le rugby poursuit son bonhomme de chemin, le grand chistera était, voici un demi-siècle, le jeu qui remplissait les gradins d’Hendaye à Biarritz, et en particulier à Bidart et Guéthary. Et Gérard Garat, en équipe avec d’autres maestros du terroir, accumula les titres de champion de France dans les années 60 et 70, aussi bien chez les cadets-juniors que chez les seniors.


Son épouse Elisabeth évoque en souriant ses innombrables victoires : « Un jour, la fédération en a eu marre de voir toujours Gérard, Pierre Jaccachoury, Jacques Sabalette et Billy Beheretche champions chez les amateurs, et leur a dit qu’on ne voulait plus d’eux, qu’ils aillent s’inscrire chez les indépendants ». Pierre Jaccachoury, qui deviendra plus tard maire de Bidart, déclina l’invitation, mais Gérard Garat se fit un plaisir d’aller relever les défis chez ceux qui avaient le droit de gagner quelques francs en maniant le grand gant.

Après le brutal décès accidentel de Billy Beheretche, rugbyman-pilotari, en 1971, Gérard Garat prit quelque distance avec le sport. Pas longtemps. Il repartit sur les canchas avec le même appétit de victoire, fit longtemps équipe avec le Luzien Jean-Pierre Miura. Gelos, Hiriarte, Bedere eurent aussi la joie de partager des titres nationaux avec celui qu’on n’hésitait pas à qualifier de meilleur spécialiste du grand chistera de tous les temps.

67 ans cette semaine

Modeste et discret, cultivant l’amitié et l’esprit de famille, le champion fit en sorte de passer le témoin, et à Elissaldia, le restaurant-bar-trinquet du village, où sa photo est en bonne place dans la pièce principale, la famille Exposito n’oubliera jamais que si le fils de la maison est devenu un grand joueur, c’est grâce à Gérard. Et que ce même Gérard s’est pudiquement effacé pour que le grand-père de la maisonnée, très malade, aille accompagner le « petit » pour la remise du titre.

Aujourd’hui, la Kostakoak, son club de toujours, le club de Bidart, continue à former les meilleurs jeunes de grand gant. La discipline naguère populaire est désormais plus confidentielle, même si l’été les vacanciers raffolent des envolées. Nous l’avons dit, chacun s’accorde à dire qu’à ce jeu Gérard Garat était invincible. « La seule partie qu’il ait perdue, c’est celle que nous perdons tous, contre la maladie » disaient ses amis, dimanche dernier, au match de rugby du BUC. Gérard Garat aurait eu 67 ans cette semaine.

 

François Trasbot

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 15:07

Pardon aux abonnés qui ont reçu tout à l'heure un brouillon d'article qui s'était permis de partir tout seul sans me demander mon autorisation.

Afin de tenter de  me faire pardonner ce manque de vigilance, quelques images de l'arrivée de Korrika aujourd'hui à Bayonne.

Pour mémoire, Korrika est une course-relais ( de nuit comme de jour) à travers le Pays basque Nord et Sud, en soutien à l'Euskara, la langue basque.

Je n'y étais pas, mais je suis bien contente quand-même.

 

 

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 11:31

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Et d'auto-ironie, aussi. Enfin, en ce qui me concerne. Pour Madame Anne Sylvestre, je ne sais pas.

 

 

V'là l'printemps mais pas pour moi
Ç'ui qui vient sans qu'on l'appelle
V'là l'printemps pour les d'moiselles
Pour tout l'monde et pas pour moi

V'là l'printemps et ça se voit
Ça dégouline de feuilles
Et ça vient sans qu'on le veuille
Mais l'printemps ça sert à quoi ?

V'là l'printemps gnan gnan
V'là l'printemps, Denise
V'là l'printemps, Fernand
V'là l'printemps, qu'on se le dise

V'là l'printemps pour un tas d'gens
Faut voir comme ça les énerve
V'là l'printemps, y faut qu'ça serve
Mais l'printemps c'est dégoûtant

V'là l'printemps, Monsieur l'Abbé
V'là l'printemps, Sœur Marie-Ange
C'est-y qu'vous ça vous dérange
C'est-y qu'ça vous fait rêver

V'là l'printemps gnan gnan
V'là l'printemps, Huguette
V'là l'printemps, Florent
V'là l'printemps, faisons la fête

V'là l'printemps, Monsieur l'Préfet
V'là l'printemps, Marne la Comtesse
V'là l'printemps pour toutes les fesses
Et pour tous les porte-monnaie

V'là l'printemps pour les matons
V'là l'printemps pour les bidasses
Et pour les marchands d'godasses
Et pour les marchands d'canons

V'là l'printemps gnan gnan
V'là l'printemps, Simone
V'là l'printemps, Gontrand
Et l'printemps moi, ça m'étonne

V'là l'printemps pour les enfants
Alors là, là, ça fleuronne
Ça verdit, ça papillonne
Alors là, c'est du printemps

Et ça court après le vent
Et ça rit, ça cabriole
Et ça rend la tête folle
Heureus'ment

Heureus'ment y a les enfants
Pour embellir le printemps
S'il y avait pas les enfants
Qu'est-ce que ça s'rait dégoûtant

L'printemps

Anne Sylvestre

 

http://cdn-images.deezer.com/images/cover/49b468c57ab1e4ec05334484f9e46db0/315x315-000000-80-0-0.jpg

Et j'ajoute une jolie surprise, post-publication.

Ca tombe bien, je n'arrive pas à publier un MP3 sur ce blog.

Merci Hélène--- et Matéo, bien entendu!


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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 17:42

Le mardi 19 mars, comme l'an passé (un an déjà, misère!), je suis montée à la Pierre Saint-Martin avec les enfants de l'école d'Ainhice Mongelos  pour une journée de ski de fond, loin de l'agitation  des pistes à tire-fesses et autres remonte-pentes.

Une équipe de France-3 Aquitaine était là en prévision de la "Journée des petits trappeurs" qui doit se dérouler ce dimanche. Apprendre à faire un igloo, se débrouiller sur des skis de fond, marcher avec des raquettes en prenant le temps de regarder les arbres, les lichens, les traces des oiseaux ou des mammifères sauvages dans la neige, approcher les chiens de traîneau, leur parler, comprendre leur mode de vie--- Certes, je n'aime pas trop les stations de ski mais cette approche me paraît autrement plus intéressante que les montées-descentes énergivores. 

 

 

 

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D'ailleurs, si nous parlions de nouveau d'aller à la montagne, au lieu d'aller "à la neige" ou pire encore, "au ski"?

 

Je sais que certains vont m'agonir parce que je montre ces chiens de traîneau et que l'animal doit rester libre ,  ne pas subir le joug de l'être humain. Tant pis, je prends le risque. Le chien est lié à l'homme depuis des milliers d'années. Qui saurait dire, d'ailleurs, lequel des deux a cherché à apprivoiser  l'autre? Les conditions de vie de ces chiens sont respectées à la Pierre Saint-Martin. Ils "travaillent" raisonnablement (leurs soigneurs les aiment, leur parlent, les caressent), ils sont bien nourris et sont, j'en suis certaine ( ma tête à couper) plus heureux que leurs confrères "d'appartement" qui finissent souvent en refuge SPA. Et quand je dis finissent, vous m'avez bien comprise. Mais surtout,  oui surtout -les enfants et les autres seront plus enrichis sensuellement, psychologiquement et affectivement  , il me semble, par cette forme de rapport à la nature et aux animaux que par l'industrie destructrice de la glisse.

Si vous n'êtes pas d'accord, je peux comprendre. Pas la peine de vous énerver. Vous voyez, une certaine expérience me pousse à prendre des précautions. Ah, les zumains! Les chiens de traîneau sont moins agressifs. Je sais, j'ai discuté avec eux.

 

 

 

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 19:00
LURZAINDIA, pour protéger les terres agricoles de la spéculation

La nouvelle société LURZAINDIA a été publiquement présentée lors du 8ème anniversaire d’Euskal Herriko Laborantza Ganbara, le 19 janvier 2013 à Ainhice Mongelos.

LURZAINDIA est une société en commandite par actions (SCIC), un outil d’épargne populaire qui doit permettre de récolter de nouveaux fonds pour l’achat de terres agricoles, afin de les mettre à disposition des paysans et ainsi, empêcher les ventes spéculatives. L’outil est porté par ELB, EHLG, Arrapitz et l’Inter Amap.

La première campagne de collecte doit réunir 350.000€. Si vous souhaitez souscrire à LURZAINDIA ou pour tout autre renseignement n’hésitez pas à consulter le site http://www.lurzaindia.eu/index.php/fr/.


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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 15:28
Aujourd'hui, vers 12 h30, Korrika numéro 18 quittait la Navarre pour entrer en Basse Navarre par le pont d'Arnegi '"Arneguy".
Pour ceux qui ne connaissent pas, Korrika est une grande course-relais qui parcourt   le Pays Basque, Nord et Sud, pendant dix jours et dix nuits, sur environ 2300 km et dont le thème est la défense de la langue basque, l'Euskara.
Vous pouvez en savoir plus ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/Korrika
Après avoir "livré" à une amie quelques bébés arbres de chez moi pour replantation du côté d'Hazparne (Hasparren), je me suis rendue à Arnegi.
P1010292.JPGUne équipe se prépare.
P1010294.JPGFin de la descente de Luzaide ( Valcarlos) et arrivée à Arnegi.
Puis, je suis allée moi-même parcourir mon petit kilomètre à Donibane Garazi ( Saint-Jean-Pied-de-Port)
P1010299-copie-1.JPG
Les enfants des ikastola se préparent.
P1010302.JPGKorrika va entrer dans Donibane.

P1010303.JPGEnviron 300 personnes, sans doute plus ( pas facile de compter tout en photographiant, en courant et en scandant "Tttipi ttapa korrika"!) traversent la petite capitale de la Basse Navarre.

P1010305.JPGBonne fin de route, Korrika! Et à dans deux ans!
Quelques vidéos de Korrika, sur Kanaldude, télévision associative http://www.kanaldude.tv/
Et pour ceux qui voudraient apprendre la chanson de l'édition 2013:

Bien entendu, également, le site officiel de Korrika:

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 18:33

Le 27 février dernier, j'avais préparé cette photo et ce texte ci-dessous. Plus motivée que moi!---

P1010299.JPG

 

 

"Pour retrouver enfin comme "avant" mon loup de la plaine sylvestre, je suis prête à gravir les plus hauts sommets de l'amour, et même à déplacer des montagnes de tendresse tout en suivant la ligne de crête de cordillères de patience, s'il est besoin.

Une hivernale en solitaire (très solitaire), sans sponsoring.

Bon, il faut que je vous laisse, là, je ne suis pas arrivée! Surtout que mon camp de base n'est après tout qu'à 229 mètres!

 

Aïe! J'ai oublié les lunettes de glacier! Mais où donc les ai-je mises? Ah la la! Je ne vais peut-être partir que demain, en fin de compte."

 


Et puis bon, les conditions météorologiques de la carte du Tendre ne s'y prêtaient pas. Et  de plus, j'ai rencontré un méchant virus au camp de base (ou tout près). Alors, j'ai reporté l'attaque des faces Nord---- euh---- pour commencer, celle du pic d'Orhy--- pour se mettre en jambes, faut y aller progressivement.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b7/Pic_d_Orhi.png/280px-Pic_d_Orhi.pngok, ok, c'est en été. Mais la dernière fois que j'ai voulu le photographier en hiver, les piles ont gelé. Ou alors, c'était au Cervin. Enfin, je ne sais plus, pardonnez-moi.

 

Alors, j'ai repoussé ma quête du Graal. Mode pause, la quête du Graal.

 

Mais comme je commençais à me sentir un petit peu mieux  (quinze jours plus tard) et à recompter mes sachets de nourriture lyophilisée, il s'est mis à neiger  à gros flocons sur mon camp de base.

P1010279.JPGMême les éléments se liguaient contre moi.

 

Qu'auriez-vous fait à ma place? Eh, comme moi, té! Vous auriez décidé d'attendre le printemps en constituant quand-même la cellule de crise afin de pouvoir  tenir en attendant des jours meilleurs.

P1010282.JPG

 

 

Pas une raison pour négliger l'entraînement et la préparation physique. Une urgence et, n'écoutant que mon courage,  j'ai décidé d'aller à pied du camp de base au chef-lieu de canton.  De toutes manières, la voiture ne serait pas sortie de la cour. Le poids de la neige de printemps, lorsqu'il ne cassait pas les branches des arbres et arbustes, les faisait ployer jusqu'au sol. Et tout ça à cause des zécolos qui plantent plein de trucs partout et qui ne taillent rien!

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Sur le chemin, j'ai rencontré trois douaniers qui faisaient une bataille de boules de neige ( ah, ces feignants de fonctionnaires!)  mais je n'avais pas l'appareil-photo avec moi, ce qui fait que j'ai perdu une occasion de délation, misère!

Ce soir, tout a fondu et je réalise l'étendue des dégâts et des travaux à faire. Demain, après-demain et pendant un paquet de jours,  faux, sécateurs, faucille, et j'en passe. Renforcement des clôtures aussi, par tous les branchages récupérés car la neige a tout écrasé et les deux Pottok commencent à lorgner vers la route.  Faudra repousser le départ pour la quête du Graal. Ca va plus le faire en hivernale, à force!

Au beau milieu de tout ça, dites-moi, vous n'avez pas oublié de nourrir les oiseaux?

 

 

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 17:56

 

 

Une contribution de Daniel Labeyrie

 

Retour au verger

         Héroïque petite fauvette !

Jean ANOUILH

         En cette fin de matinée du 11 mars, je tiens à signaler au jardinier que je suis de retour, au terme de ma migration hivernale qui m'a permis de survivre dans des contrées plus hospitalières.

         Cette matinée peu ensoleillée n'est certes pas des plus agréables mais, quelle joie de retrouver ce cher verger où les mésanges vont et viennent se délectant de la ration hebdomadaire de graisse végétale généreusement offerte par l'ami des oiseaux. Ces volatiles n'acceptent que du bout du bec ma présence car je ne suis qu'une visiteuse de la belle saison.

         J'ai lancé quelques trilles mélodieuses alentour, histoire d'informer le printemps de la nécessité de sa venue prochaine. L'abondance de graines dans la petite maisonnette cachée dans le laurier me procure un réel bienêtre après un long et périlleux voyage.

         Calfeutré dans sa cuisine tout près des ondoyantes flammes de l'âtre, le jardinier m'a aperçue derrière les carreaux de la fenêtre : il m'a semblé que son visage reflétait une joie non dissimulée à la vue du retour du passereau.

         Les écureuils jouent sur les branches du peuplier et le milan royal se querelle avec les corneilles ; tout cela est immuable dans ce coin de campagne.

         Amèrement, j'ai constaté que les rangées de platanes longeant la rivière ont été victimes de la tronçonneuse comme quoi, le genre humain éprouve toujours aussi peu de respect à l'égard du monde végétal.

         Notre couple commence à envisager la construction annuelle de notre nid : nous choisirons probablement une cachette dans la haie de chèvrefeuille mais personne ne connaitra réellement  son emplacement.

         J'encouragerai de mes mélodies le jardinier lorsqu'il maniera la bêche dans son potager. J'aime bien me cacher dans les frondaisons car je sais qu'il aimerait bien m'apercevoir mais je j'éprouve un grand ravissement dans mes allées et venues discrètes de branche en branche sans faire montre de mon plumage.

        

         Ces propos doivent sembler dérisoires  car je ne suis qu'une fauvette et mon rôle sur cette planète se borne à une existence d'une modestie désarmante.

         Je chante, ce n'est pas pour vous déplaire dans ce silence inquiétant des campagnes .

         Tout simplement, je vis ma vie de petit oiseau migrateur dans un monde de bruit et de fureur...

Daniel LABEYRIE

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 10:00

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/eb/Chardon_bleu_des_Pyr%C3%A9n%C3%A9es.jpg/400px-Chardon_bleu_des_Pyr%C3%A9n%C3%A9es.jpg

 

 

Une contribution de Daniel Labeyrie

 

 

 

Cher jardinier au cœur sensible

Ne me prends pas pour cible

Avec ta dose de mortelle pitance

 

 

Cher jardinier pense au chardonneret

Privé de mes savoureuses sommités

En ce temps de bec vide et de disette

 

 

Cher jardinier songe à virer de bord

Jette aux orties tes formules de mort

Soyons amis à la bonne franquette

 

 

Cher jardinier aie pitié du monde végétal

Abandonne à jamais cette potion fatale

Laisse moi saluer l'imminent printemps

 

 

Cher jardinier émérite ami des oiseaux

Y compris des freux et noirs corbeaux

Laisse moi fleurir un p'tit bout de mon temps

 

 

 

Daniel LABEYRIE

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 08:58

C'était le 2 mars 2013, à Uhaldia, dans la salle ( une ancienne étable) qui a hébergé pendant 5 ans l'infirmerie d'Hegalaldia, le Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage.


Merci à Jean-Christian et David pour cette jolie soirée. Et à Jean-Yves pour la vidéo.

 

 

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