Une contribution de Daniel Labeyrie.
Uhaldia. Septembre 2009.
Uhaldia, 2009eko Buruilan.
Ce poème est à paraître dans un recueil.
Merci de ne pas le reproduire sans autorisation de l'auteur. La blogueuse fera le lien.
Une contribution de Daniel Labeyrie.
Uhaldia. Septembre 2009.
Uhaldia, 2009eko Buruilan.
Ce poème est à paraître dans un recueil.
Merci de ne pas le reproduire sans autorisation de l'auteur. La blogueuse fera le lien.
Nous pensons donc agir en démocratie. Le peuple a reçu son invitation au bal du pouvoir sur bristol à son nom. Droit voire devoir de vote gravé dans les douleurs de ceux qui, avant nous, se sont battus pour que nous ayons la parole Tournerait-elle la roue de la Fortune ?
Non. Les croupiers du « Casino Royal » ont biseauté les cartes : quoi que nous votions, ce sera le choix du tourteau dans un panier de crabes… Parce que nos oligarques, déguisés en démocrates, sont des prédateurs qui se cooptent, par le biais d’alliances et de reniements. Ce n’est pas la foire au plus riche, c’est la victoire des « relations ». Chacun d’eux a tâté du pouvoir politique, avec les limites imposées par les autres pouvoirs : aucun ne se risquera à s’offrir en pâture aux autres requins de la presse, de la finance, des directions de la culture, des sénats, avec à l’occasion l’artillerie des armées ou des clergés. Parfois de génération en génération, ils ont appris dans les mêmes écoles comment régner. À de subtils détails, les membres du sérail se reconnaissent. Tel juge à Nuremberg en 1946 est l’oncle d’un ancien ministre de la culture, tel autre est fils d’un anonyme. Les cartes sont brouillées pour qui n’a pas le code. Quand un groupe de subversifs, gueux autant qu’inculte en l’art de dominer, retire l’échelle, le pinceau tient bon. Miracle ? Non, précaution et savoir-faire politique : remplacer la peinture par de la colle. Tant pis pour le grand projet de remise à neuf de la maison commune, mais il faut s’accrocher pour réussir, n’est-ce pas ? Le temps de la crise, on resserre les rangs, on se rattroupe ensemble contre un lampiste, un fusible. « Il vaut mieux une victime aujourd’hui que dix demain, mon cher ».
Pire encore, celui qui a dirigé le mouvement, prenant « naturellement » la tête delà rébellion, souvent, est un franc-tireur, oligarque aussi, mais en maraude. C’était le rebelle de la bande. Nous n’avons au final que le droit de choisir les béliers du troupeau de Panurge. La roue tourne, mais la Fortune ne change pas de camp.
Recouverte de fond teint pourtant craquelé, repeinte à neuf aux frais du contribuable, l’oligarchie se travestit en démocratie : un peu de théâtre pour gagner du temps, un peu d’illusion sur grand écran pour être applaudis au soir du dépouillement : rituel où les Grands Singes de l’Âge des Casernes établissent leurs hiérarchies. Bien noter : tout comme les familles de monarques, les oligarques ne sont pas concernés par les broutilles telles que frontières, procès, dettes, à moins qu’un autre clan soit en quête d’un trophée de chasse. Bien noter : il convient que des pékins soit ici et là élus, armés d’un hochet doré, mais sans vrai pouvoir parce seuls. Ils sont l’alibi démocratique, abonnés pour une saison morte à la première page des médias. Leur ascension, puis leurs chutes qui suivront chacune de ses intempestives gesticulations hors des normes du gotha seront un écran de fumée toujours bienvenu. Un coupable, une tête, vite : de ce côté-ci du miroir, la Reine de Cœur non plus n’a pas cœur. « Un de perdu, dix qui attendent leur quart d’heure de gloire ! »
Bienvenue en oligarchie : vous êtes priés d'être admiratifs au passage des longs cortèges de voitures noires qui versaillent les ministres et les barons en nos rues ; vous avez le temps d'admirer, car les feux tricolores sont déconnectés. Des gants blancs prolongés par des torses bleus aux plis amidonnés ventilent l'ordre de marche : l'anonyme attend, les barons finiront par passer encadrés de chevaliers dont les destriers sont au moins des 1000 cm3, enrobés de courtisans avec cartes de presse… Les grandes fortunes font crisser leurs roues au tournant.
Lui, toi, moi, pensions que le risque de la démocratie, celui d'être un peuple majoritairement stupide avec un gouvernement élu en cette veine, était muselé par la République. Celle-ci est un corset de valeurs sûres qui cimentent les rapports humains. C’est une camisole de force si besoin quand le peuple devient fou. C’est le gazon du terrain de jeu, où les plus nombreux seront l'équipe la plus forte. Les règles du jeu social se tracent à coup de codes pénal et civil des lignes blanches à travers la culture, lignes d’un champ de lice à respecter arbitrairement, sous peine d’un coup de sifflet, d’un arrêt de jeu, d’un stage au vestiaire, d’une exclusion. La République a autant de points communs, de parenté avec le peuple qu’elle gouverne, qu’un gymnase en a avec le corps d’un gymnaste. La démocratie est un cri jailli des tripes du peuple. La république est le solfège qui transforme ce cri en un choral, un hymne national, pour que chacun marchant au même pas, nul ne marche vraiment au sien propre, nul n’ait le pouvoir. Quand les cooptés ne sont pas élus en nos terres, ils sont nommés. Puisque la république est une mascarade où les oligarques assurent leurs carrières, nous pourrons endosser la camisole, mais jamais nous ne pourrons en nouer ou dénouer les manches. Même à dix contre un, la République ou le Royaume s’impose.
Ainsi nos états mijotent nos présents subtilement assaisonnés de miel et de vinaigre.
Les disciples de Platon le savaient déjà. Les pouvoirs fonctionnent en trois temps, où alternent des dominantes : démocrates, républicaines et oligarchiques. Le passage de l’une à l’autre est le temps de la curée des affamés de pouvoirs, et de l’efflorescence des visionnaires : des périodes chaotiques. Chacun attend, le souffle court, que la roue de la fortune s’immobilise.
L’équilibre est instable. La démocratie, en crise, amène l’inertie. Les uns musellent les autres. L’unité est menacée, car nulle majorité n’émerge de l’émiettement des intérêts particuliers. Si aucune oligarchie ne s’empare du levier des pouvoirs, lassé, le peuple demandera de l’ordre, à Varsovie comme à Berlin ou à Antwerpen, hier ou aujourd’hui avant hier. Des l’ordre et des ordres clairs, pour que ça bouge, en flamand ou en wallon, mais que ça bouge !!! Emballée, la machine n’arrive pas à passer à l’équilibre républicain (ou monarchique si vous voulez : dans ce cas, un roi donne le cadre comme un socle républicain…). Elle passe à l’excès de république : la tyrannie. Les régimes qui se nomment « République » en premier lieu sont toujours des régimes dont l’autorité flirte avec une forme de dictature. De toute façon, une fois passés les stades démocratique et républicain, une élite, une noblesse, bref une oligarchie s’est installée, bien solidement, dans les replis des rideaux des bureaux de direction, ou ceux des velums sur les tribunes, ou ceux des nappes sur les tables des décideurs.
En terre de France, après la discipline républicaine de De Gaulle qui a encadré la France dans une Ve République, le corset des valeurs étouffait les enfants de cette France. Elle s’est jetée en Mai 68 dans les parfums de la démocratie, brûlant corsets et soutien-gorges pour que la Liberté guide le peuple en chemise ouverte sur une poitrine généreuse et libérée… Les caciques renvoyés à leur retraite, une autre tribu a pris les rênes des pouvoirs : elle se les partage entre copains. Dévorer ensemble, ça crée des liens, le tout est de bien choisir qui dévorer : quand il y en a pour dix, il y en a pour un.
Nous sommes en une des variantes de l’oligarchie.
En Belgique, en France, aux USA, partout où le politique seul échoue si les Familles, les mafias, les lobbies ne daignent pas introniser le prétendant à l’illusion du trône, nous avons la signature de ce Régime. Mais notre oligarchie est en crise : le partage du butin se passe mal, les frontières de l’Empire bouillonnent d’une colère qui désespère de ce monde au point de lui préférer un paradis posthume, hypothétique pour nous, sacrément certain pour eux, au point qu’ils n’hésitent pas à monter combien ils sont déjà mis à morts en se laissant exploser parmi des victimes innocentes, vite débitées en tranches de martyrs ou de complices. En réponse, nous n’avons pas à nous étonner que la comptine de la sécurité, la consolation de l’ordre, la ritournelle de la pureté fascinent les déçus, les oubliés de la tentative de démocratie et de l’échec de l’oligarchie. Elles bercent les dix qui crèvent pour que demain peut-être, cent, mais cent autres, ne connaissent pas ce sort. Or demain et les autres sont une autoroute lointaine, quand on a besoin d’être quelqu’un maintenant. Nos extrêmes de droite ou de gauche, nos dictatures populistes, nos despotismes à la petite semaine sont bel et bien à l’ordre du jour. De nos jours. Ici.
Le sachant, nous pouvons refuser les mascarades, les détournements de nos forces en des actions truquées, perdues d’avance, et les petites dérives chacune acceptable qui mènent à acclamer l’inacceptable, lorsque se profile le simplement efficace, le rationnel en lieu et place du raisonnable. Car sacrifier dix quidams pour sauver cent, logiquement c’est en sauver beaucoup. C’est rationnel. Mais sacrifier dix hommes n’est raisonnable du tout.
Nous pouvons marcher dans des souliers de notre choix, choisir la cadence de nos farandoles.
Nous pouvons retrouver notre liberté, celle qu’étouffent des élections de la peste ou du choléra.
Nous pouvons éviter le piège de faire d’un autocrate le centre, même à rebours, de nos intérêts et de nos actes.
Puisque tous ces systèmes sont des impasses, il n’est pas besoin de système pour tracer notre route.
Regardez bien : quelque chose nous rendra conscient de ce qui vaut la peine d’être vécu, et nous centrera sur ce qui donne la douceur de vivre.
Il n’est besoin que d’amour et d’amitié.
Regardez bien : tout changement d’alliance, tout passage d’une gouvernance à l’autre appellent à se réunir. Or, tout nous sépare, au pays du chacun pour soi, mais une seule chose saura nous réunir : un bouc émissaire.
Le rite du bouc émissaire est très peu connu tandis que les mots « bouc émissaire » sont très à la mode.
Un bouc ?
Prendre un membre du troupeau identifiable, le mythe ou rite biblique dit « un bouc noir ».
Le charger officiellement des fautes des uns et des erreurs des autres.
Émissaire ?
C’est à dire : « envoyé » hors du troupeau. Chassé à coups de pierres et de coups de bâtons dans le désert, loin du troupeau, avec sur son dos la culpabilité en guise de kit de survie. Renvoyé dans un territoire où la vie n’est pas une vie.
Une fois ceci fait, le bouc est oublié. Un lien « sacré » réunit les uns et les autres : une complicité s’est installée. Un ennemi commun évite à chacun les coups des autres.
Pour sortir de ce cercle vicieux, il faut renoncer à ce bouc émissaire, qu’il soit Rom, Wallon, khafir ou fanatique.
Il faut ouvrir les yeux, et lucidement se savoir ni réellement en démocratie, ni en république (ou en monarchie moderne).
Nous n’avons qu’un seul chemin, qu’une seule issue de secours : l’amour et l’amitié, la bienveillance, même envers le bouc noir. Et ce n’est pas facile.
Rien qu’en me regardant le matin dans ma glace, je sais que cette voie est ouverte et sûre. Considérant ce bonhomme dans mon miroir, je sais déjà qu’avec lui, il y a du pain sur la planche…
Même celui-là, je dois lui accorder mon amitié, et ne pas tolérer son intolérance.
Le babel,
ce mercredi 8Septembre 2010
J'offre cette contribution de Colette Pince
- à la femme qui, le 3 Juin 2006, a depuis le pas de la porte d'un salon de coiffure de Bagnères de Luchon , fait un bras d'honneur aux manifestants pour la cohabitation de l'Homme et de l'Ours dans les Pyrénées
- aux quelques femmes qui, à l'entrée des arènes de Bayonne, ignorent superbement les hommes qui manifestent pour l'abolition de la corrida et hurlent "mal baisées" aux manifestantes.
et, avec beaucoup plus de tendresse et d'empathie, aux tout petits garçons qui, dans les cours des écoles de campagne, annoncent à leurs copains que plus tard, quand ils seront grands,comme métier, ils feront "les travaux", --- traduisez "Je conduirai un camion, un tracto-pelle, une pelle mécanique, un bulldozer".
Comment c'était, déjà, dans la chanson d'Hugues Aufray? Ah oui, ça me revient "Un bulldozer et 200 bras, nous percerons la route". Pas trop étonnée qu'au grand dam de Renaud, il refuse de signer la pétition du CRAC Europe pour l'abolition de la corrida, celui-là!
A tous ces carencés en Yin, donc.
Comme je ne suis pas Elisabeth Badinter avec ses petits pots, pas question de limiter
« masculin » à « homme » et « féminin » à « femme ». C’est la notion de Yang et de Yin que j’aimerais nous voir considérer.
Je vous soumets ma petite théorie ? Allons y !
Postulat : nous sommes sur Terre pour évoluer. Au tout début de notre présence, c’est
par la confrontation avec un milieu modérément hospitalier (dont Claude Allègre continue de dénoncer la méchanceté) que cette évolution devait se produire. Le Yang c’est le courage, la force, la combativité, le mental, l’abstraction, le cerveau gauche et la résolution des problèmes à partir de données identifiées… ce qui donne des solutions forcément incomplètes et majoritairement techniques. Le Yang était adapté à la situation. C’est lui que nous avons donc mis en avant, reléguant le Yin en fin de liste.
Le Yin, c’est la protection, le soin, la douceur, la sensibilité, le pragmatisme, le
cerveau droit et l’approche globale (inconscient compris) des problèmes avec des solutions que l’on est tenté de qualifier de « marquées au coin du bon sens »…
Avec une part de Yin dans le Yang et le contraire, la répartition n’est pas toujours
aussi tranchée. Néanmoins, le Chevalier est hissé tout en haut d’une hiérarchie dont le Paysan nourricier est le marchepied, même s’il existe une tentative isolée de valorisation du Yin avec l’Amour courtois.
Point d’Amour courtois dans notre époque et saturation de Yang. A force de se
confronter à la nature qui, maintenant, crie grâce, notre société y est allé fort dans la
mécanique, la technique, les sciences (à partir des quelques lois de nature que nous parvenons à saisir), le tout fortement dopé par un esprit de compétition lui-même stimulé par le goût du pouvoir et de ce qui permet de l’obtenir : l’argent.
Faut voir les résultats ! Une illustration criante est notre agriculture. Les étables ? Ce
sont des usines. Les animaux ? De marchandises qu’ils étaient déjà, les voici machines. Le tracteur est un tank. D’autres engins lourds lâchent leurs munitions sur la terre : engrais chimiques, pesticides. Quant aux paysans… Par overdose de Yang, la fonction nourricière est devenue violemment empoisonneuse. Tout nous dit que, si nous ne redonnons pas sa place au Yin, le déséquilibre que nous avons laissé s’installer va nous envoyer dans le précipice.
Et redonner sa place au féminin, ce n’est pas permettre à une femme d’exercer la noble
profession de camionneur, mais revoir notre échelle de valeurs. Notre évolution demande un renversement : plus question de tenter d’asservir la nature par exemple, notre rôle, désormais, est de la protéger. La compétition envahit les discours et nos écrans. Que dirions-nous de la remplacer par le dépassement de soi ? Bonne occasion de nous débarrasser de l’avidité égoïste et de la remplacer par un respect empreint de fraternité pour tout ce qui vit.
Utopie ? Non : nécessité urgente.
Colette Pince.
La page ci-dessous est extraite du blog : "Nature, sauvage et civilisation', de Stephan Carbonnaux et Marie Coquet. dont je vous recommande fortement la fréquentation:
http://stephan.carbonnaux.over-blog.com/
1 21 /06 /2010 17:16
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Randonnée « biographique » |
Pour la deuxième année consécutive, encouragés par l’accueil du public en 2009 (cf.
clichés ci-contre), j’animerai avec Dimitri Marguerat, naturaliste et accompagnateur en montagne, une journée
« Sur la trace de Robert Hainard » à Lescun ce jeudi 24 juin 2010.
Le rendez-vous est fixé devant l’hôtel/chambres d’hôtes du Pic d’Anie à 09h00. Puis nous irons marcher jusqu’au lac de Lhurs. La dénivelée est d’environ 700 mètres.
Vous pouvez encore réserver vos places auprès du CPIE du Pays Basque au :
05 59 37 47 20 ou au 06 14 88 70 21 ou encore : cpie.pays.basque@wanadoo.fr
C’est
une occasion de découvrir sur le terrain l’œuvre du grand artiste, naturaliste et philosophe suisse qu’était Robert Hainard, au cœur d’une une vallée où il était venu chercher le gypaète barbu
dans les années 1950. A l’époque, ce fut une véritable exploration en quête de cet oiseau merveilleux et si mystérieux, histoire que j’ai racontée dans Le Cercle rouge, Voyages naturalistes de Robert Hainard
dans les Pyrénées. Nous évoquerons aussi par touches, et selon les demandes des personnes présentes, de nombreux autres aspects de la vie et de l’œuvre
de Robert Hainard. Voir la page consacrée à la
biographie que j’ai consacrée à cet homme, Robert Hainard, Chasseur au
crayon :
Nous vous attendons jeudi sous un ciel ensoleillé (enfin !).
Stéphan
Clichés des gypaètes :
www.gite-ariege-pyrenees.com/
Le président de la Bolivie, Evo Morales, propose de réaliser une consultation auprès des peuples du monde afin d’obtenir un accord qui puisse sauver la Terre-Mère des abus du Capitalisme.
“Vu que nous avons de profondes divergences entre présidents, consultons le peuple et faisons ce qu’il nous dit”
Evo Morales Ayma. Président de l’Etat Plurinational de la Bolivie.
Appuyez cette initiative en répondant aux questions suivantes:
Etes-vous d’accord pour rétablir l’harmonie avec la nature en reconnaissant les droits de la Terre-Mère ? |
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2 | Etes-vous d’accord pour changer ce modèle de surconsommation et de gaspillage qui découle du Capitalisme ? |
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3 | Etes-vous d’accord sur le fait que les pays développés doivent réduire et réabsorber leurs émissions de gaz à effet de serre chez eux pour que la température ne monte pas de plus de 1 degré? |
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4 | Etes-vous d’accord pour transférer l’argent dépensé dans les guerres vers un budget destiné au changement climatique et qui serait supérieur à celui de la défense. |
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5 | Etes-vous d’accord pour la création d’un Tribunal International Pour la Défense du Climat au sein des Nations Unies afin de juger ceux qui ne respectent pas la Terre-Mère. |
A cette initiative, réponse ( que j'approuve) de babel :
Le dernier point, le coup du tribunal international, c'est carrément de la folie : repartir dans la violence institutionnelle ! En plus, c'est assez sournois, car :
Elle s’appelle Rose. C’est un cochon d’Inde blanc : il y a des roses blanches, donc on a le droit. Elle vit dans notre cuisine depuis 5 ans plus ou moins. On ne voulait pas. Des amis touaregs qui ont un rapport autre que le nôtre aux animaux avaient décidé d’offrir un animal à notre fille pour son anniversaire. Il a fallu éviter le chameau. Certes, il n’aurait pas tenu dans la cuisine, mais cela voulait dire des étés dans le clan près de lui. La petite ayant aujourd’hui à peine 10 ans, c’était donc du 55° à l’ombre en abonnement chaque été, et tout ça, pas en trekking organisé : mais avec le clan, à manger la tagala cuite dans le sable sous des braises de.. de choses sèches combustibles. Et je suis allergique (authentique) à la lumière forte, au soleil. Bref, on a dit «Pas d’animaux, mais faites selon vous». Parce que les animaux qui sont en boîtes, bocaux ou cages : ça nous énerve. Un chat va et vient : c’est sa vie de chat. Idem le chien. Donc on a dit non, et donc on a reçu un cochon d’Inde.
Tout ça pour ça...
Une fois chez nous, il fallut négocier avec la Bête. Après quelques câbles et des meubles rongés en 2 h, le verdict est tombé. Perpétuité. J’avais le projet de marquer «Guantanamo» au-dessus de sa cage, mais on manquait de mini combinaison orange. On a fait un pow-wow. En taule, oui, mais avec tout ce qui lui faut pour être bien. Recherches. Et là je lis, non pas une fois, mais sans cesse :
«Comme le cochon d’Inde est timide et qu’il aime se cacher éviter de lui donner de quoi se terrer, sinon vous ne le verrez pas…».
Puisqu’il aime ça, ne lui donnez pas ça.
Barbares.
Il aime ça, cet animal : pourquoi le contraindre à s’exhiber ?
Alors ?
À la campagne, on récupère du foin, du vrai, pas du sous plastique, et de la paille. Venus d’étables comtoises, siou plait ! Et je lui en mets des boules jusqu’en haut de la cage, alors elle creuse un nid et mange dedans, au chaud, en rongeur.
Quand elle a fait son trou, et qu’elle en a envie (c’est une fille), elle se dépêche (comme un fainéant de cochon d'Inde, faut pas pousser) et se dresse contre le grillage, et attend un câlin. Que je lui donne.
Mais à chaque, me reviens cette stupidité :
«Évitez de donner ce qu’il aime à ..» à quoi ? Votre jouet à poils ?
Ce n’est pas un jouet, c'est Rose. . Je la prends si elle appelle : ça veut dire qu’elle veut des câlins. C’est elle qui décide : c’est sa vie. Déjà qu’elle a pris pérpét. Mais parfois, je lui réponds que non, pas le temps, les mains dans le boulot...
C’est juste un cochon d’inde, et il faut prendre garde à ceci, je répète :
«Comme le cochon d’Inde est timide et qu’il aime se cacher éviter de lui donner de quoi se terrer, sinon vous ne le verrez pas…».
Barbare.Au contraire, vas-y la belle, planque-toi, roule-toi dans ton trou. C’est ton truc...
15 cms de graisse dédaigneuse comme un empereur chinois. Caché comme un moine dans sa cellule. Gourmande comme une diva muette.
Et elle mérite le respect.
Contrairement aux modes d’emploi collés sur le dos des animaux (au nom de quelle réification - oui, réification : c’est le bon mot - ?), s’il aime se cacher, il aura sa cachette.
Je n’aime pas les vendeurs animaliers qui recommandent de contrer la nature des animaux.
D’ailleurs, je n’aime que très peu le commerce animalier.
Rose ne vivra pas plus longtemps que la moyenne des petits rongeurs. Elle est une petite vieille déjà.
On a prévenu : une fois, pas deux…
Inch Allah !
babel
http://www.myspace.com/lebabel
ps : la blogueuse, pour le titre, s'est permis d'emprunter à Monsieur Malherbe
http://www.etudes-litteraires.com/malherbe.php
http://www.myspace.com/lebabel
Si ce rapide tour d'horizon vous a plu, ne vous privez surtout pas d'aller faire un tour là :http://julos.les-forums.com/topic/711/des-nouvelles-du-climat/