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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 18:28

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Ma fille, traductrice "officielle" du CRAC Europe en langue Basque, n'est pas à vendre.

Mais le tee-shirt, oui.

C'est là : http://www.anticorrida.com/boutique/

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 08:00

couve-enbata.JPG

http://www.enbata.info/

Rencontre avec

 Elisabeth Hardouin-Fugier, Professeure des Universités, historienne de l’art et des mentalités.

Elisabeth Hardouin-Fugier publie son 40° livre  La corrrida de A à Z . Cet ouvrage est le 4° sur la corrida, depuis le Que sais-je de la corrida (1995, avec Eric Baratay) jusqu’au Bullfighting, a troubled history, (London, Reaktion Books, 2010) ------L’auteure a aussi développé plusieurs thèmes à la fois picturaux et culturels, la peinture mystique ou la peinture de fleurs. Plusieurs dictionnaires, tels que le  Dictionnaire historique des étoffes et Les Objets de dévotion (2005) sont des outils de travail reconnus.

Comment êtes- vous arrivée à l’animal ?

Toutes mes recherches visent à éclairer un sujet au feu croisé des facteurs culturels. La peinture de fleurs, par exemple, qui m’a occupée dix ans, part évidemment des œuvres et de leurs auteurs, mais prennent en compte les professeurs (j’ai étudié les élèves de Redouté, the pupils of Redouté, 1985), les pressions sociales qui inscrivent ces artistes dans l’histoire du féminisme, : l’exclusion des femmes par les écoles des Beaux-Arts, les vouent à la botanique. Mon livre le Peintre et l’Animal dans la peinture du XIX° siècle souligne l’appropriation de l’animal par l’homme et note l’absence d’images dérangeantes : la célèbre Rosa Bonheur va à l’abattoir pour y apprendre l’anatomie, mais reste aveugle aux procédés cruels de l’époque.

Et comment en êtes-vous arrivée plus précisément au thème de la corrida ?

J’ai été invitée au Second rassemblement mondial contre la violence à Montréal, parce que personne n’avait voulu traiter  la violence sur l’animal. Je me  suis alors interrogée sur la corrida, que je connaissais mal. J’ai interrogé les physiologistes, les éthologues et les sociologues à ce sujet, qu’alors je connaissais peu. J’ai décidé de m’y initier, d’apprendre à lire l’espagnol et d’étudier la corrida sous tous ses aspects. J’ai publié (avec mon jeune collègue historien Eric Baratay) un Que-Sais-Je sur la corrida. Autour de 2000, les connaissances en anthropologie, et en éthologie animale  se sont énormément enrichies, en particulier par des traductions de Canetti ou de Sofsky, et j’ai voulu profiter de ces apports Mon éditeur anglais, Reaktion books, appréciant cet aspect « cross cultural » m’a, demandé un nouvel ouvrage incluant l’Amérique latine et une très belle illustration (Bullfighting, a troubled history). Ma position est celle de l’historien. Je fournis aux lecteurs des renseignement précis peu ou pas publiés, (comme les autopsies des taureaux combattus), je rassemble des textes d’auteurs de toutes époques pour montrer l’évolution des mentalités, je pose les principaux problèmes. Sans pouvoir être exhaustive, mon enquête propose, afin qu’ils  puissent choisir leur position en connaissance de cause.

 

Que pensez-vous de l’abolition des corridas ?

De toute évidence, la corrida accuse un décalage de plus en plus grand avec les mentalités actuelles. La définition de la corrida par Simon Casas (citée de mémoire) « L’humanité est née dans un bain de sang, la corrida n’est qu’une goutte de plus », annonce clairement que la corrida s’inscrit dans une violence terrifiante  dont  aujourd’hui  on a pris conscience. A présent, on sait que cette sinistre perspective n’est nullement inéluctable. La corrida, parodie des exécutions publiques avec supplice ; apparaît donc comme inacceptable, et donc destinée à disparaître. Par ailleurs, les sciences nous confirment une proximité extraordinaire entre l’homme et l’animal, si bien que la torture ludique d’une bête semble plus que jamais intolérable.

A son sujet, peut-on parler de « tradition » ?

Il est hélas vrai que l’homme, depuis des siècles, semble avoir pris du plaisir à blesser des animaux. La corrida récupère des procédés de guerre, de combat et de chasse anciens, et des armes déjà démodées. Ce spectacle combine habilement les blessures que provoquent sur le taureau  dix-sept  armes. Le spectacle payant, enfermé dans un local privé, est alors très lucratif. Sous l’alibi de la bienfaisance, la corrida est considérée par le roi comme un « impôt volontaire » dont profitent en fait  la royauté et l’Eglise. Cet apport financier la maintient malgré l’opposition presque  unanime des philosophes et administrateurs. La corrida est l’un des premiers spectacles de masse de la nouvelle économie capitaliste, techniquement fixé dans un traité (1796). En France, la tentative d’implantation par le dictateur Napoléon III de 1853, se termine par une faillite. La corrida dite espagnole ne se répand guère avant la fin du XIX° siècle. L’expression «  « implantation ou importation espagnole assez ancienne » me semble plus juste. Les jeux taurins français antérieurs, parfois cruels, parfois ludiques,  ne peuvent s’assimiler à la corrida. De plus, asseoir une loi sur la tradition est un procédé juridique aberrant. Les associations opposées à la corrida proclament avec raison : « La tradition est tout sauf une excuse ». C’est une grande première que les députées G. Gaillard (PS) et M. Marland-Militello (UMP) aient déposé à l’Assemblée Nationale française une proposition de loi visant à interdire la corrida en France.

Depuis l’interdiction en Catalogne, comment envisagez-vous l’avenir en Pays Basque et en France ?

Le sujet a soulevé partout dans l’Hexagone un vif intérêt. Depuis la fin de la guerre, les français ont été mal informés ou désinformés par une publicité constamment dirigée par ses partisans et saturés d’images limitées aux apparences flatteuses : beaux gestes, tenues scintillantes, lumière attractive et monuments antiques grandioses. Les milliers de signatures d’opposants catalans leur a révélé une autre réalité que transmet aussi l’internet.  Les connaissances renouvelées qu’apportent les scientifiques sur l’animal rendent impossible d’ignorer les souffrances  qui lui sont infligées.

« Pour vous,  l’auréole artistique autour de la corrida est elle  un alibi ? ».

On ne peut nier que la corrida ait de belles apparences. Les costumes scintillent sous la lumière méditerranéenne, même si leurs accumulations de passementerie sont d’une répétitivité obsessionnelle. Les matadors, jeunes et beaux, prennent de belles attitudes, certains manient la cape jaune d’or et fuchsia avec une habileté remarquable. Autrefois, en Espagne, le public constituait un attrait supplémentaire par ses costumes, en particulier féminin. L’ambiance générale, la musique, la participation du public peuvent plaire. Un décor flatteur peut masquer la réalité des blessures infligées à l’animal. En aucun cas, ce décor ne doit être pris pour une démarche artistique. Il manque l’essentiel, la transposition de la réalité, sa transcendance, qui créent ce que Cézanne appelait un « monde parallèle », au-delà de la réalité elle-même. Le spectacle du sang génère souvent une émotion, non assimilable à une démarche artistique. Des artistes ont représenté la corrida, ou s’en sont inspirés. Les œuvres valables ne sont pas très nombreuses, dans une masse énorme de productions commerciales médiocres. Certains peintres andalous, le sachant, ont même quitté Séville pour éviter de tomber dans cette masse. Enfin et surtout, jamais une œuvre artistique ne peut servir à justifier le sujet représenté. Ainsi, la scène abominable d’une crucifixion avait suscité une foule d’œuvres superbes. Sans crucifixion, l’humanité aurait été privé des Trois Croix gravées par Rembrandt. Pour cette raison, va-t-on rétablir la peine de mort par crucifixion ? On peut appeler néronisme la démarche de ceux  qui suscitent une corrida pour inspirer une œuvre d’art, à l’exemple de Néron mettant le feu à Rome dans l’espoir que le spectacle de l’incendie lui inspirera une belle œuvre. Donc, la mise à mort effective d’un animal dans une habile mise en scène peut émouvoir un spectateur, mais  la corrida n’appartient pas au domaine artistique, ni par ce spectacle, ni par les représentations même intéressantes qu’en ont donné des artistes.

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 17:48

 

 

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Le 4 Septembre dernier, à Bayonne, dans la salle de l'Elkartetxe, après une distribution de tracts dans les rues de la ville, conférence de presse du CRAC Europe. De gauche à droite:

Luce Lapin, Porte-parole

Hélène Vaquier, Présidente

Jean-Pierre Garrigues, Vice-président

 

Lors de cette conférence de presse, a été rendue publique la liste des 204 premières personnalités du Pays Basque, signataires de la pétition du CRAC Europe pour l'abolition de la corrida.

A qui le tour?

 

COMITÉ RADICALEMENT

ANTI CORRIDA Europe

pour la protection de l’enfance

Présidence d'honneur : Albert Jacquard,

Jacques Derrida †, Patrick Pelloux

BP 10244, 30105 ALÈS CEDEX

06 75 90 11 93

 www.anticorrida.com

craceurope@gmail.com

 

 

Appel des 204  premières personnalités du Pays basque pour l’abolition de la corrida.

Zezenketaren suntsiketaren alde, lehen Euskal Herriko 204 pertsona eszagutuen en deia.

 

Abo, artiste peintre, margolari

Jean-Pierre Ahado, conseiller municipal d’Uhart-Cize, Uharte Garaziko herriko kontseilari

Aire Ahizpak, chanteuses, kantariak

Mixel Aire, bertsulari

Xole Aire, adjointe au maire d’Urepel, Urepeleko auzapezorde

Daniel Alfaro, conseiller municipal d’Irouleguy, Irulegiko herriko kontseilari

Xan Alkhat, animateur radio, animatzaile

Michel Amade, artiste plasticien, artista

Francis Ancibure, expert judiciaire, psychologue clinicien, psikologoa, judizial ikerle

Joana Arbeletche, actrice de la vie culturelle basque, Euskal kultur biziaren aktore

Pantxika Arrambide, journaliste, irratilari

Txomin Arrambide, ancien maire d’Urepel, Urepeleko auzapez ohia

Bernadette Argain, journaliste, irratilari

Kristof Arotzarena, journaliste, irratilari

Jean Aurnague, musicien, musikari

Michel Aurnague, chercheur au CNRS, ikertzaile

Gilda Ayerdi Caudine, auteure de Témoignage de deux combattants de l’ombre ren autore

Gérard Bagardie, auteur, comédien, metteur en scène, antzerkilari

Jone Barneix, journaliste, irratilari

Josette Barnetche, première assistante réalisation cinéma

 Patricia Bedey, orthophoniste, coauteure de Anitest, psikologoa, « Anisten » autore

Malika Bassagaisteguy, conseillère municipale de Bunus, Bunuzeko Herriko kontseilari

Marie-Claire Bassagaisteguy, conseillère municipale de Bunus, Bunuzeko Herriko kontseilari

Gilles Belondrade, musicien, musikari

Philippe « Nenex » Benech (artiste-photographe), argazkilari

Jean Luc Berho, président de l’association Intxauseta, ren lehendakari

Peio Bereterbide, conseiller municipal d’Uhart-Cize, Uharte Garaziko herriko kontseilari

Maite Berckmans, présidente de l’association Arbres, elkartearen lehendakari

Michel Berhocoirigoin, paysan militant, laborari militante

Lucien Betbeder, maire de Mendionde, Lekorneko auzapeza

Jojo Bidart, journaliste, irratilari

Michel Bidegain, universitaire, unibertsitateko irakasle

Thierry Biscary, musicien, musikari

Jojo Bordagaray, chanteur, kantari

Kiki Bordatxo, musicien ,musikari

Jakes Bortayrou, acteur de la vie politique et culturelle basque, Euskal kultura eta politika biziaren aktore

Popol Boscq, montagnard et acteur de la vie culturelle basque, mendizale eta euskal kultura biziaren aktore

Michel Botella, consultant environnement, ingurumen aholkulari

Jacqueline Bougis, déléguée de l’association Femmes 3000 en Garazi et Baigorri, ko Femmes 3000 elkartearen ordezkari

Étienne Boyer, rédacteur Web, auteur de Mauvais berger, ren autore

Nicholas Bray, journaliste, kazetalari

Zoé Bray, artiste peintre, margolari

Agnès Brives, artiste plasticienne, artista

Lou Bruant, conseillère municipale d’Hendaye, Endaiako Herriko kontseilari

Antton Cabanne, conseiller municipal de Saint-Just-Ibarre, ancien maire, Donaixtiko herriko kontseilarra, auzapez ohia

Gabriel Camou, maire d’Uhart-Cize, Uharte Garaziko auzapeza

Maria Candido, artiste lyrique, kantari

Marie-Hélène Castay, présidente fondatrice de l’association Erleak, elkartearen eraikile eta lehendakari

Marie-Hélène Catalogne, conseillère municipale de Bunus, Bunuzeko Herriko kontseilari

Martine Caplanne, chanteuse et amie des poètes, Kantaria eta poeten laguna

Stephan Carbonnaux, écrivain et conférencier, idazle eta mintzalari

Alain Caudine, professeur d’arts martiaux, arte marzialen erakasle

Laurent Caudine, président des éditions Astobelarra,ren lehendakaria

Piarres Charritton, académicien basque, Euskalzaindiaren kide

Jenofa Cuisset, fondatrice des Verts au Pays basque, cofondatrice du Centre Hegalaldia de sauvegarde de la faune sauvage, Euskal Herriko Berdeen eraikile eta Hegalaldiaren ko-eraikile

Antton Curutcharry, historien,historialari

Bernard Dacosta, écrivain, idazle

Josette Dacosta, artiste-peintre, margolari

Jean-Louis Davant, historien, académicien basque, historialari, Euskalzaindiaren kide

Georges Daubagna, adjoint au maire d’Anglet, Angeluko auzapezorde

Martine Daubagna, trésorière des Verts du Pays basque, Euskal Herriko Berdeen diruzaina

Jean-Stéphane Devisse, directeur d’ONG, ONG baten buruzagia

Jean-Yves Deyris, animateur de Aloes Boucau, ren animatzaile

Marie-Hélène Dubernet, artiste peintre, margolaria

Colette Dubuc, artiste plasticienne, artista

Yvan Dumont, auteur, autorea

Bob Edme, photographe de presse, prentsaren argazkilari

Maritxu Erdozaintzi, conseillère municipale de Bunus, Bunuzeko Herriko kontseilari

Piarres Erdozaintzi, sculpteur, zizelkari

Jean-Michel Erguy, conseiller municipal d’Ispoure, Izpurako herriko kontseilari

Michel Ernaga, maire d’Urepel, Urepeleko auzapeza

Beñat Errecalde, montagnard et photographe, mendizale eta argazkilari

Maialen Errecart, permanente de AEK Garazi-Baigorri ko AEK ren arduradun.

Mattin Errecart, acteur de la vie culturelle basque, Euskal kultur biziaren aktore

Allande Erreçarret, ingénieur agronome chargé de mission, laborantzako injineru

Jean-Pierre Etchalus, vétérinaire, marexala

Eñaut Etchamendy, linguiste, hizkuntzalari

Eric Etchamendy, syndicaliste agricole, laborantzako sindikalista

Maryse Etcharren, conseillère municipale d’Uhart-Cize, Uharte Garaziko herriko kontseilari

Margaritta Etchelecu, bénévole des radios basques, Eukal Irratien kide

Mattin Etchepare, conseiller municipal de Mendionde et président de EA, Lekorneko herriko kontseilarra eta EA ren (Iparralde) lehendakari

Jean-Noël Etcheverry (Txetx), formateur, formatzaile

Ketty Etcheverry, psychologue, coauteure de Anitest, psikologoa, « Anisten » autore

Allande Etxart, traducteur, itzultzaile

Lucien Etxezaharreta, journaliste, animateur de la revue Maiatz, kazetalari, Maiatz aldizkariaren animatzaile

Olivier Eudes, auto-entrepreneur, responsable développement de Kuntiki (planches de surf en balsa équitable et résine à base d'huile de lin), Kuntiki entrepresa garapenaren arduradun

Albert Eyheramendy, musicien, musikari

Brigitte Ferry, conseillère municipale du Boucau, Bokaleko herriko kontseilari

Amaia Fontang, syndicaliste, sindikalista

Mireille Fonty, professeure d’arts appliqués, arte erakasle

Philippe Franzen, artiste-peintre, margolaria

Xabi Garat, conseiller municipal de Bunus, Bunuzeko Herriko kontseilari

Ramuntxo Garbisu, journaliste, kazetalari

Prunelle Giordano, illustratrice, ilustraziale

Christiane Giraud, sculpteur, zizelkari

Joseph Goiheneix, maire de Lekumberry, Lekunberriko auzapeza

Laure Gomez, illustratrice, irudigile

Marie-Agnès Gorostiague, journaliste, irratilari

Galéry Gourret Houssein, conseiller municipal de Biarritz eko Herriko kontseilari

Laurence Goyheneche, soigneuse animalière, faune sauvage, abereen sendagile, faunarentzat

Michèle Grosdemouge, conseillère municipale d’Anglet, Angeluko herriko kontseilari

Battitta Guiresse, acteur de la vie culturelle basque, euskal kultura biziaren aktore

Antton Hariñordoki, traducteur, itzultzaile

Eñaut Harispuru, conseiller municipal de Bunus, Bunuzeko Herriko kontseilari

Maite Harlouchet, conseillère municipale d’Ahaxe, Ahatsako herriko kontseilari

Fantxoa Hastaran, acteur de la vie sociale et solidaire, sozial arloan ari dena

June Hennessey, ex-chanteuse de chez Maxim’s, Maxim’s jatetxe  famatuaren kantari ohia

Benjamin Hicaubert, cofondateur de « Le verger de la chevrière », Ahuntzaineko sagardoiaren ko-eraikile

Jon Hicaubert, cofondateur de Le verger de la chevrière, Ahuntzaineko sagardoiaren ko-eraikile

Pantzo Hirigarai, journaliste, auteur de pièces de théâtre, irratilari, antzerkien autorea

Jean-Baptiste Hirigoyen, artiste lyrique et ancien champion de France professionnel de grand chistera, kantaria eta pilotaria

Itziar Madina, journaliste, écrivaine, kazetalari eta idazle

Gil Haran, coordinateur de Euskal irratiak,ren koordinatzaile

Aña Mari Ibañez, maire de Behorleguy, Behorlegiko auzapeza

Gérard Ihidoi, chanteur et conseiller municipal d’Uhart-Cize, kantari eta Uharte Garaziko herriko kontseilari.

Kattalin Indaburu, journaliste, irratilari

Gilen Iriart, acteur de la vie politique et culturelle basque, Euskal kultura eta politika biziaren aktore

Aña Mari Iribarne,conseillère municipale d’Anhaux, Anauzeko Herriko kontseilari

Jean-Bernard Iribarne, dessinateur, marrazkilari

Jean Christian Irigoyen, musicien et conseiller municipal de Gamarthe, musikari eta Gamarteko herriko kontseilari

Gaizka Iroz, photographe de presse, prentsaren argazkilari

Takashi Iwagami, guitariste, musikari

Gari Jaureguy, entraîneur de l’équipe de cycliste junior d’Équateur, Ekuadoreko xirrindula gazte taldearen entrenatzaila

Peio Jorajuria, journaliste, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Herria, kazetalari

Jeanne Krecklebergh, présidente de l’association Emazteek diote, en lehendakari

Daniel Labeyrie, chroniqueur musical et littéraire, musika eta literaturaren kronikari

Louis Labadot, secrétaire de la section PCF de Mauléon, Mauleko PCF en idazkari

Manex Lanatua, poète apiculteur, poeta eta erlezain

Clémence Labrouche, journaliste, kazetalari

Eñaut Larralde, chanteur, kantari

Xabi Larralde, chercheur, ikertzaile.

Mattin Larzabal, journaliste, irratilari

Alice Leiciagueçahar, porte-parole des Verts du Pays basque, Euskal Herriko Berdeen botz-eremaile,Conseillère régionale d’Aquitaine, Akitaniako konsteilari, fondatrice et ex-présidente de l’association Garazikus, en eraikile eta lehendakari ohia

Annick Lestrade, déléguée syndicale (santé), sindikalista

Maritxu Lopepe, journaliste, kazetalari

François Madin, vétérinaire, marexala

Itziar Madina, journaliste, écrivaine, kazetalari eta idazle

Julen de Madariaga, avocat retraité, abokatu erretretan

Pascale Madonna, designer

Maite Maniort-Hennebutte, avocate retraitée, abokatu ohia

Pantxika Maitia, animatrice culturelle, animatzaile

Monique Marcadé, Parti socialiste 64

Nathalie Marcadé, Parti socialiste 64

Dimitri Marguerat, naturaliste, naturalista

Erramun Martikorena, berger et chanteur, artzain eta kantari

Pascale Martin, chanteuse, musicienne – Duo Elegance, kantaria, musikaria

Florent Marcellesi, porte-parole des Verts d’Euskadi, Euskadiko berdeen botz eramaile

Jean-Pierre Massias, universitaire, unibertsitalaria

François Xavier Maurin, champion de France de surf en 1970, champion de France de Longboard en 1990, Frantziako surfaren xapeldun 1970an eta Frantziako longboardaren xapeldun 1990an

Maiana Mendiburu, animatrice radio, animatzaile

Paul Mendiburu, conseiller municipal de Mendionde, Lekorneko Herriko kontseilari

Panpi Mercapide, technicien et animateur radio, teknikalari eta animatzaile

Beñat Minondo, conseiller municipal de Bidarray, Bidarraiko Herriko kontseilari

Beñat Molimos, conseiller municipal de Bunus, Bunuzeko Herriko kontseilari

Gabi Mouesca, ancien directeur de l’Observatoire international des prisons

Annette Mugenthaler, coordinatrice des Verts de Navarre, Nabarreko Berdeen koordinadore

Pascale Nolla, chanteuse et professeure de chant, kantari

Panpi Olaizola, conseiller municipal d’Espelette, Ezpeletako herriko kontseilari

Daniel Olçomendy, maire d’Ostabat, Izurako auzapeza

Denise Olhagarai, musicienne, musikari

Bernadette Oillarburu, conseillère municipale, ancien maire de Juxue, Jutxiko herriko kontseilarra, auzapez oiha

Luxi Oillarburu, conseillère municipale de Gamarthe, Gamarteko herriko kontseilari

Beñat Oteiza, permanent du PNV en Iparralde, ko PNV ren arduradun

Menane Oxandabarats, permanente d’Aberzaleen Batasuna ren arduradun

Philippe Oyhamburu, artiste, artista

Beñat Oyharzabal, chercheur en linguistique, hizkuntzalari

Victor Pachon, instituteur retraité, erakasle erretretan

Manex Pagola, auteur-compositeur interprète, musikaren autore-musikagile eta interpretatzaile.

Iraultza Partarrieu, photographe, argazkilari 

Patricyan, artiste, artista

Claude Perez, musicien, chanteur, « Duo Elegance », musikari, kantari

Bernard Perez, artiste plasticien, artista

Line Pierné, présidente de l’association Femmes 3000 en Aquitaine, Akitaniako Femmes 3000 elkartearen lehendakari

Colette Pince, cofondatrice de Pays basque Écologie, ren eraikile

Antton Pochelu, sculpteur, zizelkari

Jean Queheillalt, conseiller municipal d’Uhart-Cize, Uharte Garaziko herriko kontseilari

Martine Razin, chargée de mission, Ligue pour la protection des oiseaux, LPOren arduraduna

Aitor Renteria, journaliste, kazetalari

Rémi Riviere, journaliste, kazetalari

Alatz Robles Arangiz, écrivain, idazle

Irkus Robles Arangiz, artiste peintre, margolari

Naia Robles Arangiz, chanteuse,kantari

Ugutz Robles Arangiz, conteur, kondalari

Luc Rolland, céramiste, zeramikalari

Marie-Claire Sabarots, conseillère municipale d’Ascarat, Azkarateko herriko kontseilari

Andde Sainte Marie, acteur de la vie politique basque, politika biziaren aktore

Anthony Sans, conseiller municipal d’Etchebar, Etxebarreko herriko kontseilari

Peio Serbielle, chanteur, kantari

Peio Setoain, maire des Aldudes, Aldudeko auzapeza

Vera Sorokine, artiste, artista.

Jean-François Terrasse, cinéaste animalier, zinegile eta ornitologo

Marie-Ange Thébaud, responsable associative (écologie), elkarte munduaren arduradun, conseillère municipale de Boucau, Bokaleko herriko kontseilari

Henriette Uhart, conseillère municipale de Bunus, Bunuzeko Herriko kotnseilari

Patxiku Uranga, libraire, auteur de Trois fuites, ren autore

Asisko Urmeneta, dessinateur, marrazkilari

Valérie Valentin, présidente de l’association Chat des rues, elkartearen lehendakari

Catherine Vandevyvere, traductrice d’édition, edizioko itzultzaile

Johann Villanua, berger et poète, artzain eta poeta

Maryse Voisin, sculpteur, premier grand prix de Rome 1968, zizelkari

André Weiss, ingénieur retraité, injineru erretretan

Daniel Xalbador, auteur-compositeur-interprète, musika egile eta kantari

Jean-Claude Ybargaray, maire de Lacarre, Lakarreko auzapeza

Véronique Zenoni, vétérinaire ostéopathe, marexala

Amaia Zubiria, chanteuse, kantaria

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 20:02

Demain, il faut quitter les champs et les chants (d'oiseaux) et se traîner en bagnole (beurk) jusqu'à Bayonne.

Bayonne est une ville--- belle, mais moi, les villes-------

Et surtout la banlieue commerciale  qui s'étale peu à peu et qu'il faut traverser.--Quelle souffrance! Ben oui, excusez-moi, je suis écolo tendance Charbonneau.

D'autant que Bayonne, hélas, est aussi une ville de sang où se déroulera demain l'avant -dernière corrida de l'année. Re beurk.

 

Mais allons! Voyons les choses sous leur meilleur jour. Demain, je retrouve mes amis du CRAC http://www.anticorrida.com/

pour, avant un point-presse, distribuer un tract dont voici le texte:

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Les Basques refusent la barbarie des arènes !

La corrida, ce n’est pas, contrairement à ce que l’on cherche à vous faire croire, des couleurs, de la musique, quelques pas de danse autour d’un taureau ravi de se trouver là.

La corrida n’est pas une tradition, c’est tout juste une coutume limitée géographiquement, née au xviiie siècle pour des raisons militaires et guerrières.

La corrida, c’est la mise en scène de la torture d’un herbivore jusqu’à sa mort en d’atroces souffrances, au milieu des cris, des rires et des « olé ».

Ce spectacle immonde n’est possible, en France comme en Espagne, que par l’octroi de subventions publiques, directes ou détournées, qui proviennent en réalité de l’argent versé par les contribuables, et même s’ils sont opposés à cette barbarie.

Dans un grand nombre de villes taurines, l’entrée aux arènes est offerte aux enfants de moins de 15 ans, à un âge où la sensibilité est à vif et où les valeurs morales et éthiques se mettent en place.

Dans les écoles de tauromachie, on apprend à de jeunes enfants à torturer et à tuer des veaux à l’arme blanche, sans se préoccuper de leurs lamentations et de leur souffrance.

À Bayonne, le flou le plus complet est entretenu par la municipalité quant aux documents comptables concernant les corridas. Difficile pour la municipalité, dont le maire, Jean Grenet, est un aficionado forcené et influent, par ailleurs coprésident du groupe d’études sur la tauromachie à l’Assemblée nationale, d’avouer qu’une grande partie de l’argent des contribuables sert à combler le déficit des activités tauromachiques. Éloquent : 247 255 euros de déficit en 2007…

Voici quelques années, Olivier Baratchart, directeur des arènes de Bayonne, toujours en poste à ce jour, avouait que la corrida était « indéfendable et cruelle ».

L’information du public et l’évolution des mœurs suscitent de par le monde une révolte toujours grandissante contre cette abomination. En Espagne, les Canaries, puis la Catalogne, ont déjà tranché et l’ont interdite. En France, une proposition de loi a été déposée en juillet 2010 par les députées Muriel Marland-Militello (UMP) et Geneviève Gaillard (PS). Les lobbys résistent, s’organisent. Seule la pression populaire pourra venir à bout de ces réseaux où l’argent roi et les combines politiques se croisent et se recroisent.

Aidez-nous, signez notre pétition ! Soutenez notre combat pour la dignité animale, qui est aussi un combat humaniste. Rejoignez les 50 000 citoyens signataires de notre manifeste ainsi que les 200 personnalités du Pays basque — parmi lesquelles Aire Ahizpak, chanteuses, Eñaut Etchamendy, linguiste et académicien, Amaia Fontang, syndicaliste, Maite Hennebutte-Maniort, avocate, Mattin Larzabal, journaliste, Peio Serbielle, chanteur — qui demandent l’abolition de cette barbarie !

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 09:09

Les puces de Luce-----

 

Charlie-4-Sept.JPG

 

Et comme Charlie Hebdo est le journal indispensable, je vous rappelle cette bonne vieille maxime bien de chez nous. "Si vous ne pouvez pas acheter Charlie, volez-le!".

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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 12:19

Nous aussi, en Pays Basque, nous abolirons la torturomachie.

 

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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 09:45

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Hier, devant la librairie Kukuxka de Saint Jean Pied de Port, Madame Elisabeth Hardouin Fugier, historienne de l'art et des mentalités, dédicaçait son dernier livre "La corrida de A à Z". Comme toujours, un vrai travail d'historienne qui ne prêche contre la corrida que par l'énonciation des faits bruts.

A côté d'Elisabeth, une militante du CRAC Europe  

http://www.anticorrida.com/

Derrière elles, une oeuvre du peintre Abo

http://www.alain-bougisditabo.com/

lui aussi partisan de l'abolition.


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14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 10:41

Deux séances de dédicace en librairie les 21 et 22 Août.

 

A partir de 9 h30, le samedi 21 Août librairie Victor Hugo, 9 rue Victor Hugo, Biarritz, Elisabeth Hardouin Fugier dédicacera son dernier livre.

 

Librairie_Victor_Hugo_Biarritz-b05c7-9039a.jpg

 

Librairie Victor Hugo à Biarritz.

 

 

 

Kukuxka.jpg

La librairie Kukuxka, de notre ami Patxiku Uranga, à Saint Jean Pied de Port.

 

Dimanche 22 août, à partir de 16 heures, Patxiku Uranga, signataire de la pétition du CRAC Europe, Comité Radicalement Anti Corrida pour la protection de l’enfance, accueillera à la librairie Kukuxka, 3, rue de la Citadelle, à Saint-Jean-Pied-de-Port :

                Élisabeth Hardouin-Fugier

Historienne de l’art et des mentalités, à l’occasion de la sortie de son dernier livre :

                                  La Corrida de A à Z

Les nombreuses illustrations de cet ouvrage seront projetées sur écran.

Chacun(e) pourra s’entretenir avec l’auteure.

Toute la journée, deux toiles du peintre Abo, lui aussi signataire de la pétition du CRAC Europe, seront exposées dans la librairie.

                                                    “

Liburu baten izenpedura

Agorrilaren 22an, igandez, arratsaldeko lauetik goiti, Patxiku Urangak, CRACen petizioaren izenpetzaile, Kukuxka liburu dendan, 3 Citadelaren karrikan, errezibituko du

                  Élisabeth Hardouin-Fugier

arteko eta mentalitateko historiolari, liburu berri bat ateratzen duelako

                        

                       La Corrida de A à Z

Hardouin-Fugier andereak bere liburua izenpetuko du. Irudiak pentaila batean aurkeztuak izanen dira. Pertsona bakotxak autorearekin hitz egiten ahalko du.

Egun osoan, Abo margolariaren bi margolan han izango dira. Abo artista ere, CRAC Europe aren petizioaren izenpetzale da.

Sartze librea.

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 12:06

franco.JPG

Dessin de Cabu . Charlie Hebdo.

Edito d'Enbata 5 Août 2010

 

http://www.enbata.info/Edito,130.html

 

Par 68 voix contre 55, le Parlement autonome catalan a porté l’estocade aux corridas dans la Generalitat. La Catalogne devient ainsi la deuxième autonomie d’Espagne à interdire la tauromachie après les Canaries en 1991. Ce vote est intervenu après la saisie du Parlament par la plateforme Prou (Assez !) qui avait recueilli l’année dernière plus de 180.000 signatures pour réclamer la révision d’une loi catalane interdisant de tuer ou maltraiter des animaux lors de spectacles publics, à l’exception des courses de taureaux. La démocratie de proximité, qui mobilise les citoyens sur des sujets sociétaux essentiels, fonctionne bien dans les systèmes décentralisés. La Confédération helvétique avec ses votations en administre la preuve régulièrement. Les autonomies sont à l’écoute des exigences citoyennes et légifèrent dès lors que leur statut le leur permet. C’est là leur force. Les pays centralisés, en revanche, persistent à verrouiller les initiatives populaires, même si la saisie de la représentation nationale est inscrite dans leur constitution. C’est le cas de la France. Le vote du Parlament ne fait qu’entériner la désaffection du public catalan pour les corridas. Mais il apparaît aussi comme une démonstration de force envers le gouvernement de Madrid. Il vient après que le tribunal suprême a définitivement châtré l’Estatut déjà pourtant passablement rogné par le Parlament lui-même. Convergencia i Unio, qui avait été précisément le grand artisan de l’édulcoration du Statut lors de son vote en septembre 2005, et le Parti socialiste catalan avait laissé la liberté de vote à leurs députés. Sans surprise, la grande majorité des modérés catalans ont approuvé l’interdiction et la quasi-totalité des socialistes, José Montilla, le chef du gouvernement, en tête, ont voté contre. Le PP s’est empressé de réclamer l’adoption par les Cortés d’une loi qui prévaudrait sur celle de Barcelone. Leur intention est d’inscrire la tauromachie au "patrimoine culturel" de l’Espagne afin de protéger cette tradition. Nul doute que la majorité du PSOE suivra le PP si l’initiative est confirmée. On peut comprendre la fureur des éditorialistes des médias espagnols qui voient le vote catalan comme un défi au pouvoir central et à l’hispanité. Il l’est forcément et les responsables politiques de la gauche catalane ne s’en cachent pas. Mais il est bien plus que cela. Il exprime la maturité d’une société catalane qui a une autre idée de la tradition culturelle que ces spectacles sanguinolents, cruels et ridicules, dont le régime franquiste avait fait l’emblème, avec le flamenco, de l’hispanité. L’obsession recentralisatrice des deux partis qui alternent au pouvoir à Madrid s’accommode mal de l’affaiblissement de ces marqueurs emblématiques. Ils sont conscients que la tauromachie ne suscite plus l’admiration que d’une minorité d’Espagnols. Même si cette minorité est forte précisément dans ses bases régionales telles que l’Andalousie, la Castille, la Navarre et, malheureusement, le Communauté autonome basque. Dès lors, le pouvoir madrilène mettra tout son poids pour en garantir la survie. Les défenseurs de la tauromachie, particulièrement les aficionados de nos contrées septentrionales, appellent au respect des traditions séculaires. C’est aller un peu vite en besogne : les corridas sous leur forme actuelle n’apparaissent que vers la fin du XVIIIème siècle en Espagne et sous le second empire en France. A peine un siècle et demi. On aimerait bien que les défenseurs de cette prétendue « culture » traditionnelle mettent la même ardeur à défendre et sauvegarder des langues et des cultures (au hasard basques ou occitanes) qui, elles, sont garanties séculaires et même millénaires. Les Catalans qui, eux, parlent catalan ne s’y trompent pas. Ils savent distinguer ce qui appartient à la véritable culture et ce qui relève d’un folklore aussi cruel qu’obsolète.

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 12:02

Le 1er Août,  ("N'oubliez pas d'embrasser les Itziar"), j'étais présente là:

Beire-et---008.jpg

c'est à dire au Centre de tourisme rural du village de Beire, en Navarre, à 118 km de chez  moi (Basse Navarre), 45 km de Pampelune et 3 km d'Olite.

C'était la dernière des trois journées d'été des jeunes Verts espagnols.

Là bas, il faisait chaud (très) et beau (très). Le matin, nous avions abandonné la pluie et le brouillard, une fois passés le col d'Ibañeta, Roncevaux et Aroizberri (Espinal en Basque, le village de Leny Escudero). Le soir, au retour, nous les avons retrouvés au même endroit. Depuis, il pleut toujours, merci. Et il fait toujours froid, merci.

C'est fou comme on peut se sentir dépaysé(e), même sans quitter son pays ( car la Navarre, tout comme la Basse Navarre, c'est le Pays Basque) sans s éloigner de son point d'attache ni loin ni longtemps!

Mais ce n'est pas pour vous entretenir de voyages intérieurs ou extérieurs, ni même de climat, que je rédige ce "post".

Vous ne le savez peut-être pas mais les Verts d'Euskadi et les Verts de Navarre, comme les Verts de toute l'Espagne, les "jeunes"

Beire-et---001.jpg

 

comme les moins jeunes sont particulièrement engagés à tous les niveaux dans la défense des droits des animaux en tant qu'êtres doués de sensibilité.

 

A Beire, j'ai trouvé ce billet ( faux) ;

 

billet.JPG

et au dos du même faux billet, ce texte:

 

castillan.JPGAutrement dit, en Espagne, 564 millions d'euros sont alloués par les administrations publiques aux activités torturomachiques, ce qui représente annuellement 12 euros par habitant. Ce n'est pas rien quand-même!  Dans chaque pays, quand on paye ses impôts, on sait qu'une partie, et non des moindres, ira à l'armement ou à nombre d'autres productions pas très appétissantes Les espagnols, eux, souvent et de plus en plus contre  leur gré, subventionnent par leurs impôts un archaïsme  d'un romantisme moisi et poussiéreux,  macho-facho-militaro -barbaro- cruel, une pseudo culture mais un vrai business, qui se nomme la corrida. Difficile pourtant de croire que le peuple d'Espagne n'a  pas de besoin plus urgent!

Remarquez, la France n'est pas immaculée elle non plus. Difficile de remonter toute l'arborescence des subventions directes ou masquées et détournées. Mais on connaît le cas de la CAF (Caisse d'Allocations familiales)  subventionnant localement des écoles de tauromachie où l'on apprend à des enfants à torturer des petits veaux à l'arme blanche. Enfin, si en même temps,  à ces bambins, on leur martèle  qu'il faut travailler + pour porter une Rollex avant l'âge de cinquante ans, vous me direz que la morale est sauve------






 


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