Pour, dans les deux cas, des motifs exclusivement religieux (et encore, certains rabbins et imams ne revendiquent pas ce rituel comme obligatoire), des animaux, considérés comme simple « viande », sont égorgés chaque jour sans être étourdis — par électronarcose, choc électrique —, en toute conscience, donc en toute souffrance. L’empathie et la compassion seraient taboues ? Ça nous enlèverait quelque chose, à nous, les humains, de notre prétendue supériorité, d’en faire preuve ? C’est si compliqué que cela de reconnaître que tous les êtres sensibles, quels qu’ils soient, éprouvent réellement stress et grande souffrance ? Récupération (opportune) de l’extrême droite, dont on a l’air de découvrir qu’elle a toujours été plus ou moins raciste — mais pas d’amalgame, les animaux et leurs défenseurs n’y sont pour rien —, et manque de courage politique, de la droite comme de la gauche. Les animaux n’ont besoin ni de l’un, ni de l’autre, ça va déjà assez mal comme ça pour eux. Et puisque j’en viens tout naturellement à parler des politiques, quel mépris, leur silence pour toute réponse, quand on ose, nous, petit peuple, en prenant soin de le faire en nous écrasant au plus bas, demander à ces élites leur position sur la condition animale ! Oui, quel mépris, ce silence dont font preuve ceux qui veulent obtenir (ou garder) le précieux pouvoir à l’égard de ceux qui leur permettent d’y accéder : nous, les électeurs… Comme le dit justement Charb sur ce même site (cf. « Abattage rituel », « Les escrocs du halal ») : « Ce n’est pas en multipliant des dérogations communautaires et religieuses qu’on construit une République laïque. […] le citoyen a le droit de savoir s’il contribue en achetant tel produit au financement des organismes certificateurs qui eux-mêmes financent les cultes. »« Laïque », ce n’est pas un gros mot, sauf si on le détourne intentionnellement de son sens. Ne laissons pas les racistes nous le subtiliser !
• Pétition contre l’abattage rituel sur www.ecologie-radicale.org
et « Marine Le Pen, fausse amie des animaux », sur http://www.politique-animaux.fr/
Luce Lapin
A VENIR :
Colloque pluridisciplinaire les 24,25 & 26 janvier 2012 –
Grenoble, MSH-ALPES : « L'animal »
Toutes sortes de pratiques inédites, relevant à la fois de la science (-fiction), de l’industrie agro-alimentaire et de la mobilisation politique, ont modifié en profondeur le compagnonnage immémorial entre l’homme et la bête. Parallèlement, le croisement des savoirs relatifs aux formes de vie animale a inversé la charge de la preuve de l’idée selon laquelle il existerait un propre de l’homme ou une différence ontologique qui mettrait l’humanité à part de l’animalité et, au propre et au figuré, de ses contaminations.
L’animal est ainsi devenu, dans le sillage de l’écologie, une véritable « question de société ».
En adoptant une perspective pluridisciplinaire réunissant notamment l’anthropologie philosophique et l’histoire de la philosophie, la biologie, l’éthologie et la psychologie, et enfin le droit et l’éthique appliquée, l’objectif du colloque est de faire le point sur la situation contemporaine et d’envisager les perspectives nouvelles qu’elle rend possible.
En cette période que certains appellent " de fêtes", mais qui est une Saint -Barthélémy pour les animaux, André Cazetien a eu une idée.
Lui et moi vous en prions: n'achetez pas de foie gras!
Marguerite Yourcenar nous a quittés un 17 Décembre. C'était en 1987.
Merci les Deschiens.
Samedi 25 septembre, à Paris. Manif, soutenue par Europe Ecologie, One Voice et PETA, en réaction au vote scandaleux, le 8 septembre, du Parlement européen de la révision de la directive 86/609 du 24 novembre 1986, sur la "protection des animaux" de laboratoire. Loin d'être une avancée, c'est au contraire une régression et donc encore plus de souffrance pour, chaque année, 3 millions d'animaux en France, 12 millions en Europe.
Photo Adrien Evanlegista.
C'est un 17 Décembre qu'est partie Marguerite Yourcenar. C'était en 1987.
Dupdup a de la chance --- et du talent.
Il regarde, photographie et filme une famille de blaireaux. Les vrais, de merveilleux animaux attachants et attendrissants. Pas ces humains lourdingues, aigris et égoïstes à qui l'on donne ce nom, ce qui est une insulte à ces êtres doux et raffinés.
Vous ne me croyez pas? Allez-donc voir là---- http://www.leblogadupdup.org/2010/04/26/dans-lintimite-du-blaireau-4/
et laissez-vous guider.
Moi, des blaireaux, j'en vois parfois sur le chemin vicinal qui va de la route départementale ( celle qui a bien failli devenir une autoroute si nous ne nous étions pas battus avec force et détermination) jusqu'à ma maison. Quand je promène le chien, la nuit, quelle belle rencontre!
Quand en apparaît un dans les phares de la voiture, quel cadeau! Je le suis lentement, respectueusement, jusqu'à ce qu'il quitte le bitume pour disparaître dans un bosquet.
Malheureusement, souvent, c'est ainsi que je le rencontre
Celui-là, c'est ma fille qui l'a trouvé ce matin, juste en bas de chez nous, heurté par une voiture au bord du chemin fraîchement rebitumé.
D'habitude, c'est un peu plus loin.
En tous cas, sur ce chemin comme sur beaucoup d'autres, on ne peut tuer un blaireau en voiture, je vous l'assure, que si on le fait exprès, ou bien que l'on est total bourré, ce qui va souvent ensemble.
Tiens, ce sont les fêtes du village, en ce moment. Un rapport?
Quoiqu'il en soit, tant pis pour cet animal mais surtout
tant pis pour toutes ces personnes qui se privent de cette joie si simple, si gratuite ( mais la joie peut-elle n'être pas gratuite?), celle de voir tout simplement vivre la
vie.
Oui, Font et Val ont mal tourné, l'un après l'autre et pour des raisons différentes.
Non, aucun d'eux n'a mon assentiment. N'empêche, ça, je ne sais plus trop quand c'était, mais c'était kekchose!!!!!!!!!:
CHIEN ABANDONNE
Comme les » « 300.000 » saligauds,
Qui laissent tomber leurs animaux,
A la veille des congés payés,
Comme les trois cents mille assassins,
Qui abandonnent, chats et chiens,
Sans espoir de les retrouver,
Préméditant, leur saloperie ;
Madame et monsieur sont partis.
Le chien qui remuait la queue,
Avait du bonheur plein les yeux,
Installé sur le siège arrière,
De la 604 en partance,
Pour la grand route des vacances,
Qui doit passer par la fourrière,
Quand l’animal devient trop lourd ;
Avec ces dix kilos d’amour.
Et la voiture s’est arrêtée,
Et la portière s’est refermée,
Tout, c’est passé, comme prévu,
Et la voiture est repartie,
Le chien encore tout étourdi,
Fait celui qui ne comprend plus,
A la même heure, un peu partout ;
D’autres chiens sont devenus fous.
Appui, sur l’accélérateur,
110, 120, 130 à l’heure,
« Le chien va-t-il nous rattraper ? »
Il avait beau être bâtard,
Il était capable d’avoir,
Des accès de fidélité,
Effectivement, le chien courrait ;
Après l’auto qui s’enfuyait.
Les maîtres se sont retournés,
Un court instant pour vérifier,
Si le chien les suivait encore,
Mais, le code, nous a dit cent fois,
Qu’il faut regarder devant soi,
Et, la route a compté « Deux morts »
Après l’horrible collision ;
D’une 604, et d’un camion.
« C’est vrai, que les Routiers !
Sont sympa des fois ;
Vous n’ pensez pas ? »
Alors le chien, s’est arrêté,
On ne sait pas s’il a pleuré,
On ne sait pas, s’il s’est marré,
Il est parti, à travers champs,
Loin des rumeurs de l’accident,
La queue flottant, au vent d’été,
Une petite fille l’a recueillie ;
« Et mort aux cons ! Et vive la vie ! »
Au passage, un clin d'oeil à Monsieur Bashung:
"Tu sais, tu sais c'est comme ce type qui voudrait que j'me soigne
Et qu'abandonne son clebs au mois d'août en Espagne"