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25 octobre 2008 6 25 /10 /octobre /2008 12:09


Une actualité Un ours blesse un chasseur dans les Pyrénées espagnoles : quelles leçons en tirer ? 25-10-2008 - 08:56

http://paysdelours.com/

Comme à chaque accident homme – ours dans les Pyrénées depuis plus de dix ans, cela s’est produit avec un chasseur, lors d’une battue aux sangliers. Jeudi 23 octobre, un ours a blessé un chasseur lors d’une battue au sanglier en Val d’Aran. Comme à chaque accident homme – ours dans les Pyrénées depuis plus de dix ans, cela s’est produit avec un chasseur, lors d’une battue aux sangliers. Tous les chasseurs le savent, ce mode de chasse est accidentogène, pour la faune (y compris protégée), comme pour l’homme. Des chasseurs sont très régulièrement blessés, ou même tués, par des sangliers, des cerfs, voire même des chevreuils. Ce jeudi 23 octobre, rien ne devait se passer, si ce n’est une rencontre homme-ours dans les Pyrénées, lors de laquelle chacun a pris soin de fuir l’autre. Une rencontre certes impressionnante, mais sans problème si ce n’est une belle peur. Le témoignage du chasseur est formel : l’ours était passé, l’avait dépassé sans se soucier de lui, quand le chasseur a cru devoir l’effrayer pour qu’il parte plus vite … L’ours a interprété cette attitude comme une agression ; il s’est défendu, fort heureusement en ne blessant qu’assez légèrement l’imprudent. Il est donc clair que l’ours n’a pas spontanément attaqué l’homme. Il est important de rappeler ici les consignes en cas de rencontre avec tout grand mammifère : * Ne pas avoir de comportement agressif, ne pas chercher à approcher l’animal * Se signaler à l’animal, en l’interpelant calmement s’il n’a pas détecté votre présence * Quitter calmement le secteur en ménageant à l’animal une possibilité de fuite. L’ours brun reste un animal craintif, fuyant l’homme, ne présentant donc pas plus de danger que tout grand mammifère sauvage (sanglier, cerf …) ou domestique (taureau, vache, cheval). En cas de rencontre à courte distance, un comportement calme et respectueux permet d’en rester à une peur ... réciproque.
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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 16:00

Balou, Ours Brun mâle, originaire de Slovénie, mais de la même espèce que ses frères et soeurs des Pyrénées, le jour de son lâcher, à Arbas, dans les Hautes Pyrénées.



(Signer cette pétition)

Le 7 septembre 2008, l'ours "Balou" est blessé par un chasseur lors d'une battue au sanglier.


Contexte

Le 7 septembre 2008, l'ours "Balou" est blessé par un chasseur lors d'une battue au sanglier.
Il a tiré avant d'avoir identifié l'animal et a blessé l'ours Balou à la patte avant droite.

Depuis, Balou est suivi à distance grâce à l'émetteur qui lui avait été placé lors de son lâcher, le 2 juin 2006 à Arbas. Il se déplace peu, et évite le contact avec l'homme.


Des appâts ont été disposés à son intention et une capture sera tentée s'il s'y nourrit, afin de le soigner.

Pour l'instant, il poursuit ses déplacements, qui restent toutefois limités par rapport à un ours "valide".


Des ours sont parfois observé avec une patte amputée, par exemple en Espagne où une ourse se déplaçant sur 3 pattes a été vue avec 3 oursons.

Les raisons d'agir


Cet accident nous renvoie à la fragilité de la population d'ours dans les Pyrénées : une vingtaine d'individus.

La population progresse (il n'y avait plus que 5 ours dans les Pyrénées en 1995), mais c'est encore insuffisant pour assurer la survie de l'espèce

Il faut :

- assurer une meilleure protection des ours et de leur habitat
- lâcher de nouveaux ours, notamment des femelles dans les Pyrénées

Agissez avec nous !


Nous vous proposons d'envoyer un mail à Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à l'Ecologie, pour demander une meilleure protection de l'ours dans les Pyrénées et la poursuite du programme de restauration de la population.

Plus nous serons nombreux, plus nous serons efficaces !


Merci de votre soutien, cordialement,

Alain REYNES Directeur de l'équipe de Pays de l'ours - Adet

Alain Uguen Association Cyber @cteurs

Pour signer la pétition:
http://www.cyberacteurs.org/actions/action.php?id=334




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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 10:00


Pour rappel, André Cazetien est Maire Honoraire de la ville de Mourenx.
Ecrivain et poète, il est aussi militant des Verts du Béarn.
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8 septembre 2008 1 08 /09 /septembre /2008 11:17




Un communiqué de l'ADET:

 http://paysdelours.com/

Une actualité
Pyrénées : Pays de l'Ours – Adet portera plainte contre le chasseur qui a tiré sur l’ours Balou
07-09-2008 - 21:30
Tirer avant identification de la cible est une faute grave

Selon l’AFP, citant la Préfecture de l’Ariège, « vers 10H15 ce dimanche 7 septembre, lors d'une battue au sanglier sur la commune de Prades, un chasseur, voyant un animal passer, a fait "un tir d'instinct" et a réalisé ensuite qu'il s'agissait d'un ours ».

Il pourrait s’agir de Balou, un jeune mâle lâché le 2 juin 2006 à Arbas (Haute Garonne).

Si ce déroulement des faits est confirmé, c’est un acte d’une extrême gravité.

  • D’une part la disparition probable de cet animal fragilise le programme de sauvegarde de l’ours dans les Pyrénées, qui, bien qu’encore insuffisant, est par ailleurs un succès. En effet, le nombre d’ours est passé de 5-6 en 1995 à une vingtaine aujourd’hui ;
  • Mais surtout, le tir avant identification est un manquement grave aux règles éthiques et de sécurité les plus élémentaires pour un chasseur; il aurait pu tirer sur n’importe quoi, et même sur n’importe qui ! Il s’agit d’une faute inadmissible et inexcusable.

Nous déposerons une plainte contre ce chasseur pour destruction d’espèce protégée.

Une fois de plus, cet évènement met en évidence la fragilité de la population d’ours dans les Pyrénées.
Nous renouvelons notre demande de relance d’un vrai plan de restauration d’une population d’ours dans les Pyrénées, incluant le lâcher d’un ou deux ours chaque année, jusqu’à ce que la population soit considérée comme viable par les scientifiques.





L'OURS A BESOIN DE VOUS TOUS !

(un message de Patrick Pappola, dit "Papours")


Vous aussi vous êtes certains que l'ours peut être sauvé dans les
Pyrénées et vous en avez marre de constater que des minorités ou que l'inaction de l'Etat rendent cela impossible ?

Arrêtez de vous lamenter et AGISSEZ ! Je propose de créer une liste
de diffusion sur l'ours afin que toute personne qui souhaite agir
puisse le faire, soit au nom de cette liste, soit avec les
associations concernées
par telle ou telle action (légale bien entendu).

Pour rejoindre cette liste, envoyez un message dès ce soir à

actionours@yahoo.fr

Lorsque nous serons au moins 100, une pemière action commune sera
proposée.

Nous ne sommes pas assez à travailler pour l'ours, L'OURS A BESOIN DE VOUS TOUS !

Diffusez cette info autour de vous SVP.

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30 août 2008 6 30 /08 /août /2008 18:30

Et hasard pas franchement joyeux----
Je viens de recevoir le communiqué que je publie ci-dessous. Je descends jusqu'à mon potager pour effectuer quelques menus travaux en m'assurant du regard que les quelques brebis mises à pâturer chez moi depuis quelques jours par un mien voisin sont  toujours là. Je ne les compte pas,  je me  contente de la vue du groupe. Et il faut savoir que dans la race des brebis du Pays Basque Manex à tête noire, les brebis ont des cornes, tout comme les béliers.  En remontant, je vois au loin, sous des noisetiers et au bord du ruisseau, le bélier en train d'agoniser, étendu sur le dos et remuant encore une patte ou la tête à des intervalles de plus en plus longs. Diagnostic : FCO ou maladie de la langue bleue.
Quelques minutes plus tard, le bélier n'est plus de ce monde. Le soir, après les travaux du  regain, le voisin vient  chercher son cadavre. Et moi, je n'ai  pas vraiment envie de chanter ni de danser.

Photo: Françoise Chambier.

Pays de l'Ours-Adet
Maison des Associations
 
Communiqué
Arbas, le 28 août 2008
L’ours et le moucheron
 
Des années que l’Aspap le clame sur les cimes et les ondes : « l’ours, c’est la mort du pastoralisme », « l’estive, un paradis devenu un enfer », sans ours, des Pyrénées tranquilles … Bref, tout irait bien pour l’élevage pyrénéen s’il n’y avait l’ours.
 
Et voilà qu’un moucheron ramène brutalement tout le monde à la réalité : la fièvre catarrhale ovine (FCO, ou maladie de la langue bleue, propagée par un moucheron) est en train de décimer les troupeaux pyrénéens.
En quelques jours, la FCO a fait plus de dégâts économiques dans les Pyrénées que l’ours en 10 ans.
 
Et que fait l’Aspap, l’association qui prétend défendre l’élevage dans les Pyrénées ? Que dit-elle ? Que propose t-elle ? Que demande t-elle ? Rien.
Pourtant, qu’un ours s’avise de toucher une brebis, et c’est une déferlante de communiqués, de courriers au Préfet, et de manifestations, parfois violentes.
Et là, alors que les brebis meurent par milliers, rien ?!
 
Depuis longtemps, nous rappelons que l’ours est une des plus petites causes de mortalité de brebis en montagne : 1% environ, soit 300 brebis, pour 30 000 mortes par an le long de la chaîne des Pyrénées. Les asticots sont bien plus « prédateurs », sans parler des chutes, des chiens divaguants, et des maladies.
 
Bien sûr, l’Aspap n’est pas responsable de l’épidémie de FCO.
Toutefois, en focalisant le débat sur la question de l’ours, elle a créé un écran de fumée qui a masqué les vrais problèmes de l’agriculture de montagne.
En entraînant avec elle les responsables professionnels et politiques, elle a mobilisé des moyens humains et financiers qui auraient été tellement plus utiles pour traiter vraiment les problèmes économiques, techniques et sanitaires de l’élevage pyrénéen.
 
L’épidémie de FCO est un évènement dramatique. Elle révèle tristement la piteuse mascarade de l’Aspap. Lutter vaillamment contre un ennemi prestigieux comme l’ours était certes valorisant pour son très médiatique porte-parole, alors qu’un moucheron ne saurait constituer un adversaire à sa mesure, sans doute.
Et pourtant, aujourd’hui, chacun se rend compte à quel point il a été floué :
-    en premiers les éleveurs, certains s’étant très sincèrement impliqués contre l’ennemi numéro 1 qu’était censé être l’ours ;
-    les élus ensuite, sommés de prendre parti pour l’homme ou pour l’ours, comme si opposer l’homme et la nature avait encore un sens;
-    les médias également, ceux qui ont cru à la (séduisante il est vrai) fable des demoiselles d’Ariège luttant contre l’envahisseur et les écolos ;
-    le public enfin, qui découvrira, abasourdi, l’étendue du mensonge, pour autant que l’on médiatise autant les brebis mortes de la FCO que celles tuées par l’ours.
 
La morale de cette histoire est triste : les défenseurs du pastoralisme ne sont pas ceux que l’on croyait. Le retour de l’ours, en apportant des moyens nouveaux aux bergers, a fait beaucoup plus pour l’élevage que l’Aspap qui a caché les vrais problèmes sans n’en résoudre aucun.
Plus dure est la chute pour les éleveurs qui n’avaient pas besoin de ça …
 
Saurons-nous en tirer les leçons ?
 





 
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24 août 2008 7 24 /08 /août /2008 16:30
affiche, source: http://www.letyrosemiophile.com/PUBLICITES-ANCIENNES.htm


Cette affiche m'a été envoyée par Topa, frère des arbres --- et de tout ce qui vit, j'imagine.
Petite précision : ce document date de 1934 et concerne une fromagerie d'Oust, en Ariège.
Un "camembert" ariégeois, ça fait un peu sourire les Normands !...
http://biloba.over-blog.com

Aujourd'hui, si l'image de l'Ours sert toujours à faire marcher le commerce, voire à toucher des subventions de taille  (n'est-ce pas, Monsieur Jean Lassalle?)  il est pourtant  persona non grata dans les campagnes et montagnes, bouc-émissaire de quelques ultra-pastoraux  violents et haineux, preneurs du beurre, de l'argent du beurre, des fesses de la crémière mais certes pas de l'empreinte de l'Ours.
Enfin, bon---, je dois être un peu Ourse. Un repas sans calendos (bio, si possible et sans doute normand si possible aussi---), je n'ose même pas imaginer!
Au fait, y'a rien à boire?

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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 06:00

Une contribution (textes et illustrations) de Françoise Chambier.

Mauvaises nouvelles pour les ours:

c Une ourse est morte  en Italie, elle s'est noyée  dans un lac après avoir été anesthésiée à l’aide de fléchettes par des gardes-chasses. Tout ça pour lui poser un collier émetteur !

 

c Une ourse a été placée  dans un parc pour cause de troubles du comportement

-         c L'ours JJ3 a été abattu en Suisse le 14 avril 2008, décision prise par le Canton des Grisons qui a estimé que l’ours représentait un danger pour la population.


        

 

 

Berne.
 
   

La seule petite bonne nouvelle dans ce monde de fous, c’est l’installation de poubelles anti-ours dans le canton des Grisons et en Italie au cours des mois de mai et juin ; encore faut-il qu'il reste des ours….

 

  Ferme Robert : c'est tout près d'ici que le dernier ours

de cette région a été abattu en…1757 !!!

 

On peut voir des ours vivants, en captivité "améliorée", à Juraparc à Vallorbe, dans de grands enclos où ils vivent en compagnie d'une meute de loups.

Des arbres, des rochers, de l'eau, un grand espace, des animaux superbes, mais…

Enclos, grillages, et l'homme forcément voyeur,

et les groupes d'enfants, observateurs ou moqueurs.


 


.

       Vallorbe           

Mais revenons à nos moutons ou plutôt à l'ours suisse qui fait partie intégrante du patrimoine de ce pays. 



      Au cours de quelques jours passés dans le canton de Neuchâtel, des restaurants de l'ours, des sculptures d'ours…


Ours et consommation…   


Citoyenne française, suis-je bien placée pour porter un jugement, vivant dans un pays qui n'a pas été capable de maintenir son noyau d'ours autochtones, et où l'arrivée de 5 ours slovènes provoque plus de polémiques que le bouclier fiscal ou la remise en cause des acquis sociaux ?

Et en France ???

A quand des moyens de protection pour les troupeaux, des chiens patous, des zones où l'ours pourra enfin vivre sa vie d’ours à l’abri des hommes?

Arrêtons les  quads et les motos "vertes", les forêts trop  aménagées, les pistes de ski (il y a de moins en moins de neige !), les  battues (on a vu le résultat, Pauvre Cannelle, dernière représentante de la souche pyrénéenne)…


 
 
Une mère attentive qu'on aimerait voir libre.

 Un seul souhait : la création de zones intégrales de protection

où l'ours pourra vivre,

se nourrir et se reproduire en paix ...

 

Françoise Chambier

 

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9 août 2008 6 09 /08 /août /2008 06:00
Triste anniversaire en ce 9 Août 2008. Il y a un an exactement, mourait l'ourse Franska, victime de l'insondable connerie humaine (je n'écris pas "bêtise", ce serait un contresens absolu).  Voir: http://jenolekolo.over-blog.com/article-11724376.html


Plutôt que de m'attarder sur le souvenir de ces lourds moments, je préfère vous proposer la lecture de cet hommage que j'avais rédigé en Juin 2006 pour le "Journal du Pays Basque".

Franska, Ursus Arctos, Ourse Brun, lors de son arrivée dans les Pyrénées, le pays de son espèce, tout comme sa Slovénie natale.
Dors petite soeur de mon coeur. Ou bien, "Dors grand-mère", car un proverbe amérindien dit à l'Ours  "Sois remercié, grand-père, de revenir parmi nous".
Quoiqu'il en soit, belle Franska,  garde pour moi une  place au paradis des "bêtes naïves", comme écrivait Samivel.

 

 

Putain L'ours

 

 

Ca balance, dans les assurances !

Il y a peu, on pouvait lire dans l’édition béarnaise de notre « grand quotidien régional » l’une des nombreuses déclinaisons de l’histoire de l'homme qui a vu l'Ours.

Un palois, agent d’assurances de son état, photographié pour l’occasion dans son bureau tiré au cordeau où pas un dossier ne dépasse, racontait avec force détails racoleurs, histoire de bien se mettre en valeur et en position de « star », sa grandiose épopée lors d’une randonnée dans les Hautes Pyrénées.

Ce jour là, il a vu l’ours de tout près, à deux mètres de distance et on le croit. A ce stade du récit, on se dit qu’il a du tout faire pour se rendre invisible, inaudible, inodore. Des origines à nos jours, l’histoire des rencontres entre l’homme et les animaux sauvages, supposés dangereux ou non, nous enseigne que la discrétion est obligatoirement de mise, soit pour s’en protéger, soit pour avoir la joie de pouvoir les contempler à loisir.

Remuer un minimum, lentement, ne pas crier, surtout ne pas courir ni faire de gestes brusques.  Dans l’écrasante majorité des cas, l’animal ne devient agressif que s’il se croit menacé, lui ou sa  famille, donc s’il voit quelqu’un gesticuler ou qu’il l’entend crier ou parler fort. Dans le cas de l’ours, on sait même que lorsqu’il se dresse à la verticale, il ne s’agit pas d’une posture d’intimidation ou de menace, mais du besoin de humer l’air pour se renseigner, grâce aux effluves, sur l’étrange bipède qui s’agite devant lui.

Et qu’a-t-il fait, notre aventurier palois du week-end ? Après que son cerveau ait émis cette pensée profonde qui restera éternellement gravée dans les annales de la culture pyrénéenne,  « Putain, l’ours ! », il s’est pris à hurler de toute la force de ses poumons pour alerter son beau-frère qui trop éloigné de la scène, n’entendait rien du tout.

En revanche,  il a réussi  à transmettre sa panique à une dizaine de randonneurs qui se trouvaient plus près de lui. Ces dix personnes se sont alors précipitées sur deux cabanes de bergers pour y trouver refuge. Au vu des portes fermées, tout en vociférant elles-aussi, elles ont essayé de les forcer. Heureusement qu’elles n’y sont pas arrivées, la faute aurait ensuite été mise sur le dos du bouc-émissaire à la mode, l’ours !

Pendant ce temps, notre assureur courait comme un dératé afin de rejoindre son cher beau-frère qu’il engueulait copieusement pour ne pas avoir entendu ses cris et lui avouait sa crainte de voir l’ours le « croquer » (sic !).

De retour dans son bureau, il fait durer la  (délicieuse ?) sensation de peur « Je me demande ce qui se serait passé si j'avais été là avec des gamins », déclare-t-il.

Mais rien du tout, cher Monsieur, rien de plus que ce qui s’est passé. D’autant que nombre d’enfants d’aujourd’hui, citadins ou ruraux, en savent plus sur les choses de la nature que leurs aînés. Des enfants auraient peut-être su calmer votre panique ridicule.

Ceci posé, vous pouvez être content de vous. En toute innocence et à l’insu de votre plein gré comme disait l’autre, vous avez prouvé en étalant dans un journal la stupidité de votre comportement, que l’ours n’est pas du tout le monstre sanguinaire, d’une dangerosité extrême que quelques violents paranoïaques cherchent à dépeindre. Indifférente à cette scène de film à la De Funès,  à ce  tintamarre cacophonique, cette excitation tous azimuts, cette  sueur et ces phéromones de trouille si peu glorieuse dont vous deviez tous offenser ses narines, la très  belle reine Franska, car c’était elle sans nul doute, a passé son chemin en vous ignorant superbement. Quelle classe ! Merci à vous, donc. Et pour vous prouver ma gratitude et celle des ours, je vais me permettre un conseil : vous devriez laisser tomber les assurances et vous lancer dans le cinéma comique à effets faciles. Votre avenir y est --- assuré.   

 

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 18:00

http://www.grottes-isturitz-espaceculturel.com/article-20569578.html

 XAN NAIZ NI

Voyage en terres sauvages (Pays Basque, Landes)
Un film de Marc Large, Peio Serbielle et Patrice de Villemandy
Rencontre avec les auteurs

L'Espace Culturel Isturitz Oxocelhaya n'a pas oublié que l'ours a vécu sur ce site et occupé les grottes en alternance avec l'homme, comme en témoignent vestiges archéologiques ou griffures sur les parois…

Marc Large est écrivain et auteur de bande-dessinées, et vient de publier aux éditions du Cairn le livre "Xan de l'Ours". Peio Serbielle est chanteur et compositeur. Son dernier album paru a pour titre "Naiz". Avec le cinéaste Patrice de Villemandy ils nous présentent une création commune : XAN NAIZ NI. Un documentaire, fresque sauvage avec des paysages fantastiques du Pays Basque et des Landes… Le film, d'une durée de 26 minutes, est accompagné de textes de "Xan de L'Ours" et de la musique de Peio Serbielle.
La projection aura lieu sous les étoiles et sur l'esplanade des grottes. Elle sera suivie d'une rencontre avec les deux auteurs : regard croisé de deux artistes contemporains sur leur propre travail et les références culturelles qui les nourrissent.
Dans cette rencontre, une volonté double : décloisonner les arts "qui s'enrichissent toujours lorsqu'ils se parlent", et amener cette rencontre dans des lieux les plus divers, comme ici sur le site des Grottes d'Isturitz et Oxocelhaya.

Entrée : 10 € - réduit : 5 €
Les auteurs dédicaceront leurs ouvrages respectifs.


XAN NAIZ NI Bidaia lur basatietan gaindi

Uztailaren 26an, larunbata, 21:30 - Harpeen enparantza, gauaz

Xan Naiz Ni
Bidaia lur basatietan gaindi (Euskal Herria eta Landak)

Marc Large, Peio Serbielle eta Patrice de Villemandy-ren filma.
Egileekilako topaketa

Izturitze-Otsozelaiako Kultur Eremuak ez du ahantzi hartzak eta gizakiak harpe hauek txandaka okupatu dituztela, bertan aurkitu diren aztarna arkeologikoek edo paretetan agertzen diren atzaparkadek frogatzen duten bezala…

Marc Large idazle eta komiki egilea da. « Xan de l’Ours » liburua plazaratu berria du, Cairn argitaletxean. Peio Serbielle kantari eta musikagilea da. Bere diska berria « Naiz » izenburupean argitaratua du. Patrice de Villemandy zinegilearekin batera, sorkuntza amankomun bat aurkezten digute : XAN NAIZ NI. Dokumental bat da, bidaia bat Euskal Herri eta Landetako fantasiazko paisaietan zehar… 26 minutuko filma, « Xan de l’Ours » liburutik hartu testuek eta Peio Serbielle-ren musikak lagundurik.

Proiekzioa izarpean iraganen da, harpeen enparantzan. Horren ondotik, bi egileekilako elkartze bat proposatuko dugu : bi artista garaikideen begirada gurutzatuak beren lanari eta hau aberasten duten kultur erreferentziei buruz.
Topaketa hori nahikari bikoitz batek gidatua da : « elkarri hitz egiten diotenean beti elkar aberasten duten » arteak askatzea eta topaketa hori lekurik desberdinenetara eramatea, Izturitze-Otsozelaiako harpeetan gertatuko den bezala.
Kari horretara, artista bakoitzak bere lana izenpetuko du.

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16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 12:00
 Ce texte, signé d'André Cazetien, maire honoraire de Mourenx et militant des Verts en Béarn est paru le 13 Mai dernier dans "La République des Pyrénées."


 A propos des trois oursons

 

Trois oursons viennent de naître au parc animalier de Borce . Trois magnifiques petites bêtes dont la photo très émouvante, vient d'être publiée dans les médias . Tout ce qui naît grandit, se développe, est un enrichissement de la vie et souvent un enchantement pour les humains que nous sommes ou croyons être . Mais, car il y a un mais, celà suffit-il à notre bonheur ? Les trois oursons sont destinés à vivre en captivité . Autour d'eux,  au-delà du grillage de l'enclos, il y aura la grande et si belle montagne, celle du " Moussu " , de ce grandiose animal en liberté . La montagne Pyrénéenne peut-elle devenir orpheline, par la faute de l'homme, de la bête dite sauvage qui se redresse sur ses deux pattes pour bien nous regarder ? René Rose, maire de Borce, initiateur de ce parc animalier, es-tu d'accord pour l'introduction au plus vite, en urgence, de deux ourses dans ta vallée, notre vallée aussi, afin que Cannelito, le petit de Cannelle, puisse perpétuer le goût de la liberté ?

André Cazetien.


                                Cannelle et son petit Cannelito. Photo Jean-Jacques Camarra        

 

Et moi, je ne peux m'empêcher de penser  à ces paroles de Colette,

http://fr.wikipedia.org/wiki/Colette

dans son recueil de Chroniques "En pays connu" :

"Il n'est ni beau visage humain, ni pelage de neige, ni pennes d'azur qui m'enchantent, s'ils sont marqués de l'ombre intolérable et parallèle des barreaux".

 

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