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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 20:26

 

 

 

Une contribution de Gilles Marchal.

Les serpents attirent autant qu’ils effraient. Ils exercent par leur forme une sorte de fascination. Comment cette bête magnifique, âgée de 150 millions d’années a-t-elle pu muter en injure communiste ? 
Il y a de par le monde, 3.000 espèces de serpents dont la majorité mesure moins d’un mètre ; en outre, la quasi totalité de ces reptiles est inoffensive.
La stratégie commerciale des documentaires animaliers a bien pigé que le téléspectateur, toujours en quête de peurs troubles et de gigantisme fantasmatique, marque son intérêt pour le plus gros – le plus grand – le plus dangereux – le plus féroce – çui ki fait l’plus peur… du MONDE.
En exagérant leur taille et leur poids, en mettant la morsure et la constriction comme conclusions létales, les commentaires de ces docs ont atteint un tel point d’abus que s’en est parfois ridicule.
C’est ainsi que l’anaconda géant (Eunectes murinus) dont la longueur record est de 8 mètres, s’est vu attribuer un 18 mètres, capable d’étouffer un hippopotame. Je vous entends déjà : ‘un hippopotame en Amérique du Sud, ha ha ha, ouh le crétin !’

Bah oui peut-être mais le vrai crétin, c’est Pablo Escobar, qui a eu la bonne idée d’en importer kek z’uns en Colombie, pour son zoo personnel, et qu’aujourd’hui on ne sait plus quoi en faire.

         A l’inverse, le ‘serpent minute’ vous fait passer de vie à tripoux en 1 minute. Autant vous déplacer avec un centre anti-poison sur le dos, sinon kapout… Il s’agit en réalité d’une légende ; ce monstre de 10 cm, également nommé ‘serpent des bananiers’ attend sournoisement votre passage, se laisse tomber sur votre tête et clac ! La vérité est qu’il vaut mieux ne pas stationner sous un bananier ; c’est lourd un régime de bananes, 20 kg ; le pire c’est que non seulement vous ne les perdez pas, mais vous les prenez au contraire sur la tronche.

Le cobra à lunettes (ophiophagus Afflelous) tient son nom d’une vague paire de binocles qui se dessine sur son capuchon lorsqu’il est excité ou en colère. On le voit souvent avec son charmeur qui vit à ses crochets. Il convient de dénoncer l’escroquerie de ces joueurs de pungi qui font croire au touriste benêt que le serpent lui obéit au doigt ( ? ) et à l’œil. Mais le cobra, (Najus Beethovenus)  est sourd comme un pot. En revanche, grace à ses fossettes thermosensibles, il peut détecter tout ce qui passe à sa portée et en calculer la distance. Le hic, c’est que pour ce faire, il faut que sa mâchoire inférieure soit en contact avec le sol.

Ah bon ? Mais alors comment ki fait le fâkir pour que le reptile ondule de la toiture ?

Eh bien c’est très simple. Il bat la mesure avec son pied et provoque ainsi les vibrations qui invitent le cobra à se dresser sur sa queue (je sais, n’essayez pas chez vous) et lorsque la pôv bête aperçoit l’abruti qui fait des gestes de son flutiau, il se met en position d’attaque et gonfle son capuchon parce qu’il a peur. Eh oui il a peur et il a raison ; non parce que le charmeur joue comme un cochon, il pourrait tout aussi bien s’essayer au trombone à coulisses, mais parce qu’on a pris soin de lui percer sa glande à venin et pour faire bonne mesure, lui extraire ses crochets. Résultat, le cobra meurt dans les deux mois, et le fâkir, à dada sur son tapis à clous, va en chercher un autre qui subira le même sort.

Moralité, essayons de sauver le serpent à lunettes avant qu’il nous fasse un cobra d’honneur… pour l’éternité. La prochaine fois, je vous parlerai du crotale de Chavignol.

 

 

 

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 15:11

 

Une contribution de Gilles.

 

            Cher Gérard ; l’incompétence est pardonnable et ne demande qu’à s’amender pour peu que l’on s’intéresse au sujet. Mais elle devient lourdingue, looseuse et loufoque, lorsqu’elle est barbouillée de démagogie à la sauce verte, touillée dans le ‘Je sais rien mais je condamne.’

Je vois bien, comme tous les braves gens, où vous voulez en venir. L’homme inutile, déchu de ses d’Roi, accroché comme une arapède sur le dos du peuple qui souffre… c’est déjà difficile de ne pas pleurer tant l’image nous frappe au cœur, et cela devrait se noyer dans un océan de larmes, écopées au mouchoirs jetables. haaaaaaaaaa ! Pitié ! Pas jetaaaables les mouchoirs (– hi hi jenof)  

Mais non, Juan Carlos ce suppôt-sitoire de Satan, est un adepte du « big five » et s’en va courageusement dans la brousse,  descendre, d’un maître coup de fusil royaliste, l’un des plus beaux monuments de la faune africaine, un éléphant. Bien mâle acquis ne profite etc…

            Laissons la blessure Bourbonesque, du « fils spirituel de Franco » (c’est vraiment nul de dire ça) cicatriser, et intéressons-nous au déplorable forfait.

            Grâce à nous, homo sa pionce sa pionce (comme Jenofa le matin), l’Afrique animale est quasiment détruite. Quelques îlots sont gardés par une armée d’étholos et de chercheurs mais pour le reste, c’est quasiment fini.

            L’éléphant, herbivore strict, est à la tête de toute la faune, du carnassier jusqu’au bousier qui permet de replanter toutes les essences et les herbes, en enfouissant l’étron précieux à bonne température pour assurer la reprise. Le fanfan est le maître d’œuvre de la biodiversité dans son environnement (savane semi-ouverte ou ouverte – déserts – forêts) par sa présence et son physique, il élimine les végétaux envahisseurs, favorise la repousse des herbes, détruit les buissons à mouches tsé-tsé et comme son ennemi irréductible ‘l’hippopotable’, crée des coupe-feux. Oui mais ça c’était avant’ comme dirait Alain Afflelou qui n’hésite pas à piquer la pub des patrons de la binoclitude..

            Si je voulais faire du Charollois, je dirais que le coupable est la décolonisation (ouaf ! Bonjour la provoc !) L’éléphant d’Afrique éliminé par les Africains, c’est pô banal. L’intrusion de plus en grave des paysans des éleveurs sur les réserves et les parcs, précède l’acte de décès de l’espèce à court terme. L’éléphant est désormais nuisible pour les agriculteurs mais va lui expliquer que son maïs transgénique n’a aucune valeur, comparée à la survie de ce bon géant et surtout de ses incisives. Les guerres africaines, la vente d’armes, le trafic d’influence passe par le massacre des pachydermes.

Gérard, laisse donc Juan Carlos, et attaque-toi plutôt à ceux (Américains, Chinois et Français entre autres) qui trafiquent impunément sur l’ivoire. L’éléphant se voit bien sur la photo mais quid  des dents d’hippos, de morses et de narvals ? J’allais oublier mes amis phacochères. Comme disait le grand éthologue Eddy Mitchell ; il y a toujours un groin qui me rappelle.  

             Quand j’étais môme et que je vivais en Côte d’Ivoire, mes potes les Baoulés, partaient régulièrement pour le m’bélé bélé (grande viande) tout le village allait débiter l’éléphant repéré  des semaines à l’avance par les pisteurs et abattu la veille. La bête était malade, boîteuse, évincée du clan.  Aujourd’hui, indistinctement, les carcasses édentées par les braconniers payés trois merdes, pourrissent sur la savane. La viande de brousse décime les espèces grégaires pour nourrir les esclaves de la déforestation. Qui commandite cette boucherie Gérard ? Les noms sont sur internet, vas-y, c’est ton combat et fous la paix à Juan Carlos.

Cette chasse inégalitaire à 34.000 euros est faite sous contrôle, profite à la population indigène, préserve l’espèce. Les trophées et non les individus, sont choisis, suivis et éliminés de toutes façons, par la maladie, les congénères (eh oui Gérard, fréquemment les éléphants se tuent) et le rejet de la matriarche et des mâles célibataires.

            Tant qu’il y aura des Juan Carlos, Loxodonta africana survivra et je ne vois pas ce que Franco vient foutre la dedans.

            Gérard, grand gourou roux, ton combat est juste… à côté de la plaque, mais tu vas te ressaisir, il y a tant à faire.

 

 

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 11:31

 

 

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Une contribution de Gilles Marchal

 

Excellente nouvelle. Alain Afflelou, nouveau bienfaiteur des torils a décidé de mettre fin à cette intolérable barbarie, qui consiste à accorder au pantin de service une ou les deux oreilles de la bête.
Ce geste que je qualifirai de sportif, ne changera rien quant au sort de la bête ensanglantée, titubant d'épuisement et prostituée face à un public plus ignare qu'ignoble, mais ce geste commercial est tout de même une avancée.
Alain Afflelou, très "à cheval" sur son image, s'est aperçu que l'acuité visuelle du taureau était plus faible que celle de la plupart des spectateurs, débiles mais voyants, qui participent au spectacle.
Quoi de plus beau que de communiquer, l'image du taureau affublé de lunettes 'Alain Afflelou'.
Avec Alain Afflelou le "fauve" peut voir la mort en face !
C'est beau, c'est grand mais comment maintenir des lunettes sur un taureau sans oreilles?
D'accord, vous allez me dire, n'a n'a rien à fout' le taureau, l'a pô besoin de lunettes 'Alain Afflelou' pisqu'il est mort. Eh oui, vous avez raison et c'est l'image de marque du lunetier qui en prend un coup.
Même les taureaux tués par Alain Afflelou portent des lunettes Alain Afflelou.
Tout compte fait je ne sais pas si c'est vendable; faudrait lui en parler, ça irait mieux sur les serpents. Les touristes sont déjà assez cons pour s'extasier devant un cobra qui danse au son du flutiau  d'un charmeur de serpents qui pue des pieds, alors que comme le ventre affamé, le serpent n'a pas d'oreilles. Rendez-vous compte le coup de pub: Même le serpent à lunettes porte des lunettes Alain Afflelou.
Elle est pas belle la vue !

 


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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 10:47

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/32/E8474-Almaty-hotel-creature.jpg/250px-E8474-Almaty-hotel-creature.jpg

Photo wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Scutig%C3%A8re_v%C3%A9loce

 

 Une contribution de Gilles Marchal , en réponse à un commentaire de mon frère, visible ici: http://jenolekolo.over-blog.com/article-araignees-mes-amours-100822038-comments.html#anchorComment

 

 

Cher Monsieur Cuisset,


Je suis un fervent militant de l’UMP (Union des Mille Pattes) et je vois bien que par ce nom vernaculaire – scutigère véloce – vous moquez, sous couvert d’une éthologie approximative, le président vénéré de notre mouvement. Oui monsieur, notre scutigère est véloce et il ne pédale pas avec un millier de pattes comme vous le sous tendez mais quinze paires seulement. C’est un travailleur acharné, il est partout, possède des antennes devant, derrière ; on ne sait jamais à quelle partie de son corps "d’albatros" l’on s’adresse. Parle à mon cul ma tête est malade n’a aucun sens avec la scutigère vélocipèdiste qu’il représente, tant les extrêmités se ressemblent. Après une longue journée de travail et une nuit passée à assurer la pérennité des myriapodes italo-hongrois, notre président peut dire sans faillir : J'’ai la tête dans l’cul. Je mets au défi quiconque peut démasquer l’une ou l’autre sans se tromper. L’UMP est la plus grande concentration d’arthropodes de l’Hexagone. Le scutigère est un gagneur, mais ne scutigère pas la défaite. Il se nourrit principalement de termites errants et ne dédaigent pas les blattes belges. Monsieur Cuisset, avant de passer la bague à iule, rejoignez l’Union des Mille Pattes, le parti du peuple, le mille pattes des maisons. Je vous en serre cinq paires et vous rend l’antenne (m’en fiche m’en reste trois).

Gilles.

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 18:07

 

 

Petit mot à l’usage des menteurs.

Une contribution de Gilles Marchal.

 

        

         Les ursidés avaient une petite trentaine de millions d’années alors que nous n’étions pas encore, la grande méprise de Mère nature. Notre ours brun est sensiblement ressemblant à l’ours des cavernes. Pour sa part, l’Homo sapiens a fait le chemin inverse, il est sorti des cavernes pour entrer dans les tavernes et depuis qu’il est ‘intelligent’, il raconte pis que pendre à propos de celui qui était vénéré  dans toutes les civilisations… sauf la nôtre.

         Il y a vingt mille ans, à la belle époque du paléolithique et de la dernière glaciation, trois espèces vivaient ici ; l’ours des cavernes, l’ours blanc (eh oui !) et notre Nounours.

         L’ours brun est un animal féroce, cruel, inhumain ; ce dernier adjectif me le rend décidément fort sympathique. Que je sache, l’ours brun pyrénéen (métaphore puisque disparu) hiberne peu, à part les feignasses dans mon genre, adeptes du ‘bouchon rectal’. Je déconseille toutefois le TR de vérif, car il ne dort que d’un œil et a le fondement chatouilleux

         L’ours brun, en tout cas, n’est guère dangereux pendant sa période d’hivernage ou de reposées prolongées. D’autant moins que le pastoralisme est rare en hiver. Je rappelle tout de même aux bergers que l’estive se pratiquait déjà il y a 10.000 ans et que la transhumance ne se faisait pas, l’ordinateur dans le sac et le portable en poche. Il me semble qu’à cette époque l’ours n’était pas rare et devait se servir sur le troupeau en alternance avec le loup. Pour autant, la race ovine ne s’est pas éteinte.

Le régime alimentaire d’Ursus arctos est pour le moins hétérogène et se décompose ainsi : 36% de fruits et de baies – 39% d’autres végétaux – 9,4% d’insectes – 8,1% de mammifères sauvages et et de 7,5% de bétail domestique. Je vous passe le miel les grenouilles et le poisson.

         Il s’est pourtant trouvé un brave berger (originaire sans doute des Bouches du Rhône) qui a accusé un ours de lui avoir tué 109 brebis en un an, ce qui nous donne près de 5 tonnes de viande pour le pépère, soit 30 kg par jour sans compter les 90 kg quotidiens de végétaux. Il devait s’appeler Gozilla. Pour un omnivore, ça fait peur.

La situation de l’ours dans les Pyrénées est désespérée et entre nous, il se nourrit plutôt de baies que de bêêêêe.

         S’il vous plaît, faisons-lui une petite place.

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 19:10

 

 

 


Une contribution de Gilles Marchal.

La corrida n’est pas si ancienne dans notre histoire, elle date de la moitié du 18ème siècle. Il est curieux de constater que le Siècle des Lumières a donné de l’espace à des jeux brutaux et à des pratiques barbares.

Je n’apprécie pas particulièrement les courses de taureaux, sauf pour espérer, comme une grande partie du public, que le fauve poursuive le « faisan vénéré » avec la ferme intention de lui fabriquer un second trou de balle. Alors, sous les ôôôôôô éberlués de la foule crétinisée, le pantin exécuterait un soleil, avant de s’écraser comme une bouse de bovidé, sur le sable souillé de l’arène.

Ce supplément est malheureusement trop rare, tant les précautions sont prises pour protéger le faisan et abattre le taureau.

Je vois aussi, ce rang de vieillards, abrutis par la clique aux cuivres criards qui agite mollement les mouchoirs trop rarement orange, (l’indulto) en accordant, une oreille ou deux, à l’infatué petit personnage qui tourne courageusement le dos à la bête, morte de souffrance et d’épuisement.

-  Tiens toi droit connard, les fesses en arrière, la queue rembourrée de coton hydrophile (de pute) et toi, populace odieuse, qui pue la sueur et la frite, salue ton héros, lève ton pouce à la romaine, ce qui tend à prouver, que dès le combat fini, les hommes libres faisaient du stop.

         Il faut revoir les règles de la corrida. Plutôt que de la supprimer sans aucune chance d’y parvenir, pourquoi ne pas instaurer la corrida Halal. Je n’y vois que des avantages.

Terminés le défilé de bimbeloteries, les chevaux, picadors, les peones, les banderilles et le sable sur l’arène remplacé par du ciment. Apparaîtrait alors le futur héros, engoncé dans son arbre de Noêl, muni d’un seul couteau et chaussé de patins à roulettes pour mieux esquiver.

AAAh quelle allure. Plus de muleta (de toutes façons le taureau s’en tape, il ne distingue pas les couleurs)

         Et hop, on lâche la bête et c’est parti ! le jeu consiste à égorger le taureau sans préalable. Un combat royal halal à la loyal (faut le dire vite)

Evidemment, il y a peu de chances que le matador réussisse dans cette entreprise hasardeuse mais équitable.

Enfin après le combat, le train d’arrastre, un attelage de deux mules serait chargé d’évacuer la dépouille de l’un ou de l’autre.

         Des taureaux, il y en aura toujours, mais des cons, capables d’aller se faire éventrer sur l’autel de Sainte Blandine, pour faire plaisir au mouchoir fripé du président, il faut espérer que le postulant se raréfiera. Quoique …

Gilles Marchalal.

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