Depuis hier soir, je suis au chômage.
L'an dernier, le même jour du mois de juillet, les vacances commençaient. Je les avais inaugurées le soir au retour de l'école, en marchant de la maison jusqu'à Saint-Jean-Pied-de-Port.
Quelques mois plus tôt, s'étaient donné rendez-vous dans mon coeur, sans prendre le temps de m'en avertir, l'espoir, l'angoisse, et malgré l'angoisse, une indicible joie qui m'avait redonné le goût de la marche, me poussait sur les sentiers des heures entières.
Le soir des vacances, j'étais donc partie en vadrouille avec pour but de photographier les environs proches pour en faire profiter mon amour dont j'étais devenue les jambes et les poumons, lui offrir le rêve dont il avait tant besoin, rêver avec lui aussi. Au retour, je lui envoyai ces photos.
Depuis, l'on raconte qu'il n'est plus là, qu'il a rejoint un autre monde.
Je n'arrive pas à le croire. Il est avec moi, partout, tout le temps.
Et pourtant, il me manque cruellement. Allez y comprendre quelque chose!