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23 octobre 2015 5 23 /10 /octobre /2015 18:25
A nu, la racine du saule blanc planté sous forme de bouture de quelques centimètres il y a 15 ans.

A nu, la racine du saule blanc planté sous forme de bouture de quelques centimètres il y a 15 ans.

Depuis trois ans :première taille des noisetiers plantés il y a 42 ans, tempêtes à répétitions et deux pommiers couchés par terre ainsi qu'un acacia (robinier) de plus de 30 mètres de haut, puis les inondations du 4 juillet 2014 qui ont pulvérisé les clôtures mitoyennes en particulier en raison de la glissade d'un autre acacia sur une pente de plus de 100 mètres, puis ERDF et cet été son soi-disant élagage (je me pince!) qui ressemble bien plus à une boucherie d'arbres, plus la récente tempête-tornade de grêle qui a couché trois arbres de trente mètres environ eux aussi, couverts de feuilles.Parmi eux, le superbe tilleul que j'avais planté la veille de la naissance de ma fille, il y aura 32 ans dans un mois et deux jours.

Et moi et moi et moi, avec ma brouette, ma scie, ma hachette et mes petits bras musclés (enfin--un peu) vieillissants.

Au s'cours!Ici, c'est le boulevard de mes enfants  arbres allongés sous leur sépulture de ronces. Arbres, rempart contre les déréglements climatiques, vous en êtes les premières victimes. Ceux et celles parmi les humains qui en sont conscients vous demandent pardon.

De magnifiques amis facebook étaient venus m'aider il y a un mois à parer au plus pressé.

Aujourd'hui, c'est un ami de "Tokia Théâtre" qui s'est dévoué pour faire avancer un peu le schmilblick.

Merci Michel. Milesker Mikel laguna. Et pardon pour le miséarabilisme culinaire. Bio, certes, mais pour le reste---

Au fait, tu as oublié le rouge bio Mendiko. Tant pis pour toi et tant mieux pour moi.

 

Boulevard des arbres allongés sous les ronces
Géant, mon enfant, je te pleure.

Géant, mon enfant, je te pleure.

Home, sweet home

Home, sweet home

Boulevard des arbres allongés sous les ronces
Et pendant ce temps, les deux loustics---

Et pendant ce temps, les deux loustics---

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commentaires

J
Merci Zoé.
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Z
De tout cœur avec toi . Pour la mort de tes arbres , ce beau poème ;<br /> "Dans la forêt sans heures<br /> On abat un grand arbre.<br /> Un vide ver­ti­cal<br /> Tremble en forme de fût<br /> Près du tronc étendu.<br /> <br /> Cher­chez, cher­chez, oiseaux,<br /> La place de vos nids<br /> Dans ce haut sou­ve­nir<br /> Tant qu’il mur­mure encore."<br /> <br /> Jules Super­vielle, in Le for­çat inno­cent
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J
Empathie.
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P
Le poème de Prévert que j'apprenais à mes élèves et qu'une promotion a dite, dans un spectacle théâtral et musical, au Théâtre d'Agen, sous les ovations du public :<br /> <br /> En argot les hommes appellent les oreilles des feuilles<br /> c'est dire comme ils sentent que les arbres connaissent la musique<br /> mais la langue verte des arbres est un argot bien plus ancien<br /> Qui peut savoir ce qu'ils disent lorsqu'ils parlent des humains<br /> <br /> Les arbres parlent arbre <br /> comme les enfants parlent enfant<br /> <br /> Quand un enfant de femme et d'homme<br /> adresse la parole à un arbre<br /> l'arbre répond<br /> l'enfant entend<br /> Plus tard l'enfant<br /> parle arboriculture<br /> avec ses maîtres et ses parents<br /> Il n'entend plus la voix des arbres<br /> il n'entend plus leur chanson dans le vent<br /> <br /> Pourtant parfois une petite fille<br /> pousse un cri de détresse<br /> dans un square de ciment armé<br /> d'herbe morne et de terre souillée<br /> Est-ce… oh… est-ce<br /> la tristesse d'être abandonnée<br /> qui me fait crier au secours<br /> ou la crainte que vous m'oubliiez <br /> arbres de ma jeunesse<br /> ma jeunesse pour de vrai<br /> Dans l'oasis du souvenir <br /> une source vient de jaillir <br /> est-ce pour me faire pleurer <br /> J'étais si heureuse dans la foule <br /> la foule verte de la forêt <br /> avec la crainte de me perdre <br /> et la crainte de me retrouver<br /> <br /> N'oubliez pas votre petite amie<br /> arbres de ma forêt. »<br /> <br /> Jacques Prévert, Histoires, 1946.
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J
"Avant, les arbres étaient des gens comme nous". Jacques Prévert.
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