Le blog de Jenofa, citoyenne du monde enracinée en Pays Basque, petite fourmi de l'écologie.Jenofa, ekologiaren xinaurri ttipi bat.
Par Jeno l'écolo
Au hasard de mes lectures de grande insomniaque, j'ai retenu ces quelques lignes du roman de Philippe Heriat "Le temps d'aimer". Première édition: 1968.
Le personnage qui parle parcourt le monde pour filmer des scènes de nature et se bat pour sauver des espèces en voie de disparition.
"Ce qui m'a vite braqué, ce sont les difficultés que j'ai rencontrées. Pas matérielles. Avec les films rapportés de mes voyages, de mes missions quand je décroche une mission, je me débrouille. Mais les obstacles qu'on m'oppose, la chèvre et le chou qu'il faut ménager! A partir du moment où un Office mondial de ceci ou de cela se constitue, c'est un carrousel de considérations à côté du sujet. C'est la politique et la politique la plus traîtresse de toutes : la politique internationale.---
--- Mais je me heurte tout le temps à des intérêts occultes, des murs de silence, des tabous. Dès qu'on met le doigt sur une plaie, il y a un délégué qui se dresse, un individu qui crie: Veto! Motus! La politique, ce sont toujours des individus. Les intérêts privés, l'hypocrisie à tous les échelons, surtout aux plus élevés. Quand l'équilibre biologique est en question, la préservation de la faune et de la flore. Ca ne fait rien : en avant les doubles jeux, les contrordres donnés en douce, les chantages feutrés! Et de la part de ceux dont on se méfie le moins. Les hommes de prestige, ce sont les plus faux jetons--- Je vous fais sourire? Je vous parais naïf?"
Que dire de plus aujourd'hui?
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