J'avais lu "Lettres d'amour d'un soldat de 20 ans" en 1987, à sa parution.
Et allez-donc savoir pourquoi ceux-là plutôt que d'autres, j'avais copié ces deux extraits dans un carnet:
"Paris tue si on y reste trop longtemps. C'est une ville rapace et versatile qui peut, si l'on n'y prend garde, dissoudre la pensée et corrompre l'amour. "--- "Nous aimons trop la vie et le ciel pour nous laisser emprisonner par le cynisme, la névrose et la vaine agitation des villes."
"On ne peut pas dire qu'on aime le soleil et pas la pluie, qu'on aime les Chinois et pas les Algériens. Tout est bon de ce qui est vivant, on n'a pas à choisir, il n'y a qu'à tendre les bras et étreindre cette vie qui s'offre à nous, le choix se fera de lui-même."
Monsieur Higelin, si vous m'entendez, je tiens à vous préciser que pour moi il n'est pas de plus grand compliment au monde qu'une comparaison à Jean Giono.
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Lettres d'amour d'un soldat de vingt ans
Il y a vingt-cinq ans, Jacques Higelin vécut une de ces histoires d'amour qui ensoleillent à jamais l'existence. Tout au long de son service...
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