Hier,je suis montée de Beherobie à Harpea. C'était l'une des marches que je fais deux fois chaque année depuis 2013 pour vivre une journée seule à seul avec celui qui ne m'a jamais quittée depuis. Et ça, aujourd'hui, pour être seuls,nous étions seuls! Marché des heures sans rencontrer ni homme ni femme ni animal d'élevage si ce ne sont, au départ, six cochons en totale liberté qui faisaient des bisous à trois chevaux à travers un portail et qui ont accepté que je les caresse.
Et puis ensuite, des arbres, en particulier des hêtres patriarches immenses et au sortir de leur couvert, de la gentiane et toutes sortes de fleurs sauvages, des papillons et des sauterelles que je craignais à tout instant d'écraser sur ces sentiers cabossés, glissants car il avait plu cette nuit, profonds (presque des fossés), recouverts d'herbe.
Au retour, je prends une dernière photo et je continue à descendre pendant environ ( je n'avais pas d'heure) 45 minutes, jusqu'à m'apercevoir que je n'avais plus mon appareil. Je suis remontée, j'ai cherché, cherché-- mais n'ai pas retrouvé ledit appareil.
Un ami ( et quel ami!) m'a proposé de repartir avec moi à sa recherche mercredi afin de tenter de sauver au moins les photos. Comment rejeter un pareil geste même si, je l'avoue, je n'y crois pas?
Voilà, je voulais partager avec vous mes photos comme je le faisais avec celui à qui cette marche ( et non cette randonnée -nuance-) était destinée. C'est raté!