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11 mai 2021 2 11 /05 /mai /2021 14:51
La réponse est dans le vent

Hélas pour nous ici, dans les Pyrénées, la réponse, la triste réponse  est souvent dans le vent. En effet, ceux qui brûlent la montagne avec l'assentiment de la PAC et des pouvoirs publics, apprécient les jours de grand vent  où le feu prend mieux et plus vite, accentuant les effets dévastateurs que l'on  connaît  ou plutôt  que malheureusement l'on ne connaît pas assez, surtout en dehors de ce territoire. Le vent du Sud recueille particulièrement  les faveurs des incendiaires et intensifie le phénomène de pollution de l'air puisqu'il souffle en période d'antyclone.

Un grand merci à notre amie Delphine Cingal pour la réalisation de  cette vidéo et pour sa superbe interprétration de ce standard de Bob Dylan.   

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11 avril 2021 7 11 /04 /avril /2021 15:02
A force d'insister----

On va bien  finir par arriver à les faire disparaître, ces foutus arbres!

Photos prises ce jour, dimanche 11 avril 2021, sur les hauteurs d'Uhart-Cize.

A force d'insister----
A force d'insister----
A force d'insister----
A force d'insister----
A force d'insister----
A force d'insister----
A force d'insister----
A force d'insister----
A force d'insister----
A force d'insister----
A force d'insister----
A force d'insister----
A force d'insister----
A force d'insister----
A force d'insister----
A force d'insister----
A force d'insister----
A force d'insister----
A force d'insister----

Au fait, entre autres arguments incontournables, le feu, on le met bien pour supprimer la fougère, non?

Pas à dire, c'est efficace!

A force d'insister----

En haut d'une colline pelée, râpée, dénudée jusqu'à l'os  ("comme un crâne de footeux", aurait dit Gilles), un petit groupe de vautours attend patiemment,  pour déguster nos cadavres exquis, que nous ayons achevé  de détruire une terre qui ne pourra plus nous nourrir.

Patience, les copains, ça vient, ça vient.

 
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6 mars 2021 6 06 /03 /mars /2021 08:31
Irrépressible coup de gueule

Cette semaine qui s'achève, après les horreurs des incendies du week-end du 24 février ( écobuages "mal maîtrisés" comme "ils" disent) , nous nous sommes retrouvés de nouveau à respirer un air  bourré de particules fines, à regarder le soleil à travers ce halo mortifère et les cendres envolées de feux allumés à plus d'un kilomètre de distance, toujours à cause de ces feux pastoraux. Pour le moment, nous vivons une période d'interdiction, mais ne rêvons pas, nous y aurons encore droit d'ici la fin mars.

Or, il y a quelques jours, une amie disait qu'elle était à Cambo au plus gros de la crise, que c'était intenable et que toute son empathie allait aux insuffisants respiratoires. Vous savez, Cambo, cette ancienne ville de cure pour les tuberculeux, aujourd'hui reconvertie  en centre de soins et cures pour un grand nombre nombre de maladies et affections, y compris respiratoires, avec tout son lot de maisons de repos, pensions de familles, etc etc.

Il s'avère que quelqu'un qui m'était plus que cher et a quitté ce monde en 2013, était,  à cheval sur 2012 et ce triste 2013, en train de se battre avec un incroyable courage contre un cancer de la moelle, une rechute au bout de 10 ans. Vous le savez sans doute, parmi les tortures qu'inflige ce type de cancer aux malheureux sur lesquels il a jeté son dévolu, il y a l'attaque aux poumons, aux voies respiratoires.  

La dernière année de sa vie, cette personne, pour bien des raisons, rêvait avec force de venir faire une cure de trois semaines à Cambo dès qu'il aurait atteint le but, qu'il tentait de rendre accessible, de pouvoir se passer au moins une journée entière, de l'appareil que vous pouvez voir ci-dessus.

La faucheuse ne lui en n'a pas laissé le temps.

Un mal, un bien? Qu'arrive-til aux personnes dans son cas qui arrivent dans cette ville du Pays basque nord livré plusieurs mois par an aux incendiaires aidés financièrement par la PAC et soigneusement protégés par une honteuse omerta, le laisser-faire des pouvoirs publics et les encouragements appuyés du député de la quatrième circonscription des Pyrénées Atlantiques?

Enfin bref, vous le savez la  fidélité aux morts est plus vivace et plus invincible que celle aux vivants.

Alors, pour cet homme, pour ceux qui sont atteints du même mal implacable, je trouve une raison supplémentaire pour me battre contre ces feux dévastateurs à plus d'un titre et j'y puise l'énergie qui pourrait me manquer parfois.

Le jour où j'arrêterai, cela sentira le sapin. Et ce sapin là sera déjà débité en planches, vous n'aurez pas le plaisir d'y mettre le feu.

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12 février 2021 5 12 /02 /février /2021 09:52


Une personne a demandé à Su aski s'il serait possible d'éditer une version sous-titrée en espagnol ( castillan) de sa plus récente  vidéo "Pagadia, Su aski".
Voilà qui est fait.

Si vous préférez, vous pouvez passer par le lien ci-dessous, ce qui vous permettra de vous promener dans le site de l'association.

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28 janvier 2021 4 28 /01 /janvier /2021 11:00

Il s'agit d'une chronique, tout en langue basque, écrite et

lue sur les ondes de Euskal irratiak par Ixabel Cassan de

Gorostarzu, le 25 04 2018.

Texte en français ci-dessous :

 

"J'ai plus de 500 ans moi !

Quand je suis né, Louis XIV n'était pas encore de ce monde, lui!

Dans la montagne d'Irubelakasko il y d'autres grand-pères et grand-mères, merveilleux arbres, des géants.

Parmi les hêtres, je suis le plus vieux et le plus sage. Mes semences étaient puissantes, autour de moi poussait une petite hêtraie. La taille de mes descendants atteignait deux à trois mètres. Cette promesse de hêtraie, ma descendance, était ma fierté.

Mais l'année dernière, pardonnez-mon langage, mais, une saleté de maudit cochon a mis feu à toute la montagne.Or, sur ces versants il n'y avait jamais de bétail, ni brebis ni vaches.

Il n'avait donc pas besoin de faire cela pour vivre de son exploitation agricole!

Alors pourquoi? Pourquoi ? Pour toucher l'argent de l'Europe?

L'argent est un bon serviteur mais un mauvais maître.

Si j'avais pu, je lui aurai donné un coup de pied,

mais je n'ai pas de pieds... alors j'ai besoin de certains humains pour me protéger de certains humains.

C'est pourquoi je m'adresse à vous aujourd'hui.

Ah, c'est sûr—- depuis, la montagne est « propre »! Pas un animal,

pas une abeille, mes rejetons disparus aussi !

Et moi, blessé, atteint---

Vous avez peur des ronces? Dès que les arbres les dépassent, elles disparaissent.

Mais si vous brûlez les jeunes arbres, il n'y a plus de solution !

Il suffit de couper les ronces le long des sentiers, comme le font déjà certains, et le reste se fait naturellement.

Alors, ces feux, ça suffit !

Si l'Homme continue à détruire son unique et merveilleux lieu de vie, dans 500 ans j'ai peur que l'humanité elle même ne s'éteigne.

S'il vous plaît, laissez vivre ma hêtraie.

Assez de feux! Laissez la montagne s'enforester !

 

 

Précision : le vénérable hêtre seigneur et patriarche de la forêt, existe bel et bien. Aux dernières nouvelles, il se meurt de ses brûlures, peu à peu. Le feu des hommes, la folie de l'argent, finiront par avoir raison de lui.

 

Photo de couverture : Ixabel Cassan de Gorostarzu, présidente de la coopérative Otsokop, devant un sequoia, quelque part dans les Pyrénées.

 

Les autres photos sont de Beñat Auriol.

 

 

Xehetasunak : Ohorezko pagoa, oihanaren jauna eta patriarka, benetan bizi da. Azken berrien arabera pixkanaka itzaltzen ari da bere erredurengatik. Gizonen suak, diruaren erokeriak hilgo dute azkenik .

 

Aurkezpenaren argazkia : Ixabel Cassan de Gorostarzu, Otsokop kooperatibaren lehendakaria, « Sequoia » zuhaitz baten aintzinean, nunbait Pirineotan.

 

Beste argazki guziak Beñat Auriolek hartu ditu.

 

 

 

 

 

 

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14 janvier 2021 4 14 /01 /janvier /2021 10:41

Irulegiko irratian, Pantxo Antxordoki biologiako erakaslea 2019ko apirilaren 2an, Jojo Bidart irratilariarekin.
Résumé en français ci-dessous :
Le 2 avril 2019,sur les ondes de Radio Irulegi, le biologiste Pantxo Antxordoki répond aux questions du journaliste Jojo Bidart.
Il se dit très angoissé par la fréquence et l'importance des feux pastoraux lors de la saison qui vient de se terminer.
Parmi les effets destructeurs de ces feux, il insiste particulièrement sur deux points.
1 L'érosion  accélérée sur les zones incendiées, ainsi que la perte de sels minéraux emportées par les pluies sur des sols dénudés où plus une racine d' arbre ni de  broussaille n'est là pour retenir l'eau dans sa course folle. Le coup de fouet à la pousse de l'herbe qui se manifeste parfois masque la dégradation de la fertilité, et la perte de variété végétale qui s'installe  à terme par l'effet de la destruction absolue d'un écosystème.
2 La perte effarante de biodiversité chez les plantes bien entendu, mais aussi chez les  bactéries, les animaux, du plus petit (y compris les microscopiques) aux plus gros. Ceux d'entre eux qui ne périssent pas dans les flammes ou asphyxiés par la fumée, voient leur milieu de vie dévasté et son condamnés à  "aller chercher ailleurs" un lieu où se reproduire et élever leurs petits.
Pantxo Antxordoki nous rappelle ensuite  que pourtant, notre survie à nous , humains, dépend entièrement de toutes les autres  composantes  du monde vivant, végétales et animales, et que "nettoyer" la montagne  est  synonime de la priver de toute vie.
Il attire également notre attention  sur  le fait qu'autrefois les feux étaient pratiqués avec une bien plus grande connaissance du milieu et une bien plus grande sagesse. Il y a encore quelques décennies, on brûlait  de petites surfaces, on surveillait le feu jusqu'à ce qu'il soit éteint, ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui  où l'on se cache  derrière un "Il nous a échappé" qui  cherche à dédouaner ceux qui ont allumé de leur responsabilité. Et surtout, surtout,  on brûlait  dans le but de nourrir les animaux d'élevage. Aujourd'hui, on brûle souvent des espaces où jamais ne pait un animal d'élevage. On brûle pour "nettoyer" la montagne et ce faisant, comme dit plus haut, on la condamne à mort à plus ou moins long terme.

Si la sagesse ne nous vient pas rapidement, le désert qui se prépare s'installera définitivement.
 

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2 janvier 2021 6 02 /01 /janvier /2021 09:35
Les voeux de Su aski, Zorionak Su askiren partez
Bonjour,
Su aski vous offre quelques fleurs de la montagne, rescapées des feux, afin de vous souhaiter la meilleure année possible.
 
Agur,
Su askik, suetatik salbatuak izan diren mendiko lore batzuk eskaintzen dizkizu,  ahalik eta urte onena zuri ospatzeko.  

 

 
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27 novembre 2020 5 27 /11 /novembre /2020 17:49
Su aski a son site.

Il est tout nouveau. Il vient de sortir.  N'hésitez pas à le visiter. (Lien ci-dessous.)

Et plus si affinités.

 

 

 

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11 novembre 2020 3 11 /11 /novembre /2020 09:06

Merci de nous aider  à faire connaître cet écocide financé par une PAC folle , soutenu par les syndicats agricoles et par bien des élus, le tout dans une omerta  étouffante.

 

Quand une forêt brûle, en partie ou en entier, on en parle, et c'est bien évidemment tant mieux. Quand sur des milliers d'hectares, des arbres isolés, de petits bois, des bosquets, des bouquets d'arbres sont agressés par les flammes et en meurent dès la première année, ou sur plusieurs saisons de feux pastoraux, c'est moins spectaculaire car disséminé et l'on n'en parle pas.

 

Pourtant, chaque année, c'est bien l'équivalent de plusieurs centaines d'hectares d'arbres qui sont ainsi condamnés par une activité humaine qui n'a plus rien à voir avec la tradition, mais représente les effets très pervers des aides de la PAC, qui, mal réparties et mal dirigées, profitent aux plus gros des éleveurs, et participent ainsi au dérèglement climatique.

 

Ce pays, déjà si cruellement pauvre en arbres, aux paysages souvent pelés, prépare peu à peu son désert, et les premiers humains à en souffrir seront ceux qui vivent de et sur cette terre, ceux qui la brûlent, elle et son manteau d'arbres, d'arbustes et de fleurs.

 

Bien modestement, Su aski, par cette vidéo, souhaite attirer votre attention sur ces arbres torturés par les flammes jusqu'à leur mort, sans être jamais remplacés.

 

Zuhaitzak zain ditzagun ! Sauvons les arbres !

 

 

Musique : « Quiet Tree », l’Arbre Tranquille, par l’artiste Thoribass

Morceau sous licence libre Creative Commons Attribution,

Source: https://soundcloud.com/thoribass

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr

Téléchargement (8MB): https://auboutdufil.com/?id=573

 

Osoki edo alde batean erretzen denean oihan bat, gertatua aipatzen da eta oso egoki da horrela. Milaka hektareetan, zuhaitz bakanak, sarak eta zuhaitz multzoak garretan edo suhaka sasoin askotan erretzen, ezda hala ageri, barreiatua baitago kaltea eta ez da aipatzen ere.

Alta, ohiturarekin loturarik ez duen jendarteko ekitaldi baten gatik, urtero ehun bat hektare zuhaitz kondenatuak dira, PAC egituraren diru-laguntza gaizki zuzendu eta banatue.k abeltzain gotorrenen alde areagotzen dute klima aldaera.

Zuhaitzez gabetzen ari den herri hau, gero ta gehiago paisaia hutsalekin, ari da bere basamortua eragiten eta pairatzaile lehenak izanen dira hor eta horgoaz bizi direnak, hain zuzen oihanaldeen sara-aldeen eta lorategien erretzaileak.

Bideo honen bitartez, xumeki,Su askik nahi du agerian eman sugarrek hiltzeraino torturatu eta sekulan ordezkatuak izanen ez diren arbola hauen galera. 

Zuhaitzak zain ditzagun!

Musique : « Quiet Tree », l’Arbre Tranquille, par l’artiste Thoribass

Morceau sous licence libre Creative Commons Attribution,

Source: https://soundcloud.com/thoribass

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr

Téléchargement (8MB): https://auboutdufil.com/?id=573

 

 

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25 octobre 2020 7 25 /10 /octobre /2020 18:00

Sport relativement récent en Pays basque. En tout cas, pas plus vieux que la Prime à l'herbe de la PAC. Rapide  développement au moment du passage  aux photos par satellite à la redoutable précision. 

Tu prends du barbelé tout neuf, des piquets d'acacia  fraîchement taillés, tu en fais une clôture flambant ( sans jeu de mots) neuve et tu y mets le feu. Certes , ça coûte un peu mais tu te rattrapes largement  sur l'aide versée par l'Europe, institution  que  tu ne t'empêches quand-même pas de  vilipender. Le plus "fun", c'est de te dire que les Acacias ( ou plus exactement les Robiniers faux acacias, seuls arbres qui trouvent grâce à tes yeux)  tu les as protégés des feux que tu allumes,  dans le but d'en tirer des piquets qui se consumeront ensuite sous l'effet des feux que tu allumes.

C'est pas malin, ça? En fait, ce qui est top, c'est que tu maries le sport et le jeu. Parce qu'avoue, hein, c'est  amusant, non? Coluche nous dirait que c'est un peu comme de faire des noeuds au linge avant de lancer le programme de la machine à laver. La différence , c'est que pour ce jeu le nouvel Omo et  Ariel ne te signent pas de chèque.  La PAC, oui. Tant pis pour la nature et l'avenir de l'humanité, alors que les mêmes sommes pourraient être allouées au maintien de paysans nombreux dans un milieu naturel respecté et restauré.

L'installation progressive mais certaine du désert n'est pas porteuse d'avenir. Et ça, ce n'est pas "fun", mais alors pas "fun" du tout. Les générations futures, ça ne les fera pas rire. A quelle adresse devront-elles envoyer la facture?

 

Herri kirolak Les sports du pays
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