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12 juillet 2018 4 12 /07 /juillet /2018 12:25
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12 juillet 2018 4 12 /07 /juillet /2018 12:19
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17 juin 2018 7 17 /06 /juin /2018 12:45

Interview de Gabriel Durruty le 9 juin 2018 par BABInfo à l'occasion de la journée de la protection des abeilles et de tous les pollinisateurs organisée par le Collectif Su Aski à Bunuze (Bunus) au camping Inxauseta.

Et ci-dessous, en Euskara, une autre interview, plus ancienne, de Gabriel Durruty.

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10 juin 2018 7 10 /06 /juin /2018 08:00

Ce montage photos a été présenté pour la première fois le 9 juin 2018 au Camping Inxauseta du village de Bunus à l'occasion de la journée organisée par le Collectif Su aski(Halte aux feux).

Bideo hori Bunuzen presentatua izan da  2018ko ekainaren 9an, Su aski kolektiboak antolatuko eguna paradan. Egun hori, mendiko suek polenizaltzaileen aurka  ekartzen dituzten kondamenei buruz zen.

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8 juin 2018 5 08 /06 /juin /2018 15:57

Demain, mercredi 9 juin 2018.

Si vous avez du mal à lire, cliquez deux fois sur l'image.

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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 16:39
Création Euskal ttikia

Création Euskal ttikia

Bzzzzz et grrrr!
Bzzzzz et grrrr!
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12 mai 2018 6 12 /05 /mai /2018 08:22
Photo Philippe Junquas

Photo Philippe Junquas

Dans Mediabask.
28 /04/2018 14:45  

Le Collectif de citoyens “Su aski” (Halte aux feux) s’est constitué il y a un an pour dénoncer les effets dévastateurs des feux de montagne, nommés de façon incorrecte écobuages et pour aider à engager une réflexion sur les alternatives à cette pratique. Ses défenseurs ont coutume de la présenter comme traditionnelle alors que, si écobuages il y a “toujours” eu dans les Pyrénées, ils ne se présentaient pas sous cette forme ni avec cette intensité.

Brûler la végétation et le sol, surtout sur des espaces de plus en plus vastes et de plus en plus souvent, provoque de terribles effets :

– pollution de l’air par les particules fines (l’hiver froid et sec de l’an dernier a été particulièrement marqué par quatre mois de particules fines dans nos montagnes) ;

– érosion du sol qui prépare rien moins que le désert (le journal Sud-Ouest parlait récemment de 20 % du territoire hexagonal impacté, avec une mention spéciale pour le piémont pyrénéen. Tiens, tiens !). L’érosion impacte aussi la vie des cours d’eau, la terre qui y plonge colmate le substrat et les œufs des salmonidés sont asphyxiés ;

– destruction de la biodiversité. Effectivement, aucun animal, mammifère, oiseau, insecte pollinisateur ou non ne peut survivre à de tels feux, sans oublier les arbres et tous les végétaux dont les cycles de vie et de reproduction sont parfois très fragiles.

Notons que plus ces feux sont tardifs en saison, plus ils sont dévastateurs. Le report, cette année, de la date butoir de fin mars à fin avril est particulièrement inquiétante :

– cas d’accidents mortels pour des personnes, éleveurs ou randonneurs, prisonniers des flammes –rappelons Estérençuby en 2001– ou de dommages matériels –maison entièrement brûlée à Saint-Etienne-de-Baïgorry l’année dernière.

Si la montagne brûle ainsi en Pays Basque et ailleurs malgré tous les lanceurs d’alerte, c’est en grande partie parce que le système de subventions de la PAC pousse l’éleveur à prouver qu’il dispose de suffisamment d’herbage sans broussailles ou sans arbres. Cette réalité, ce sont des éleveurs eux-mêmes qui en témoignent et avouent qu’ils abandonneraient le feu si le système de subventions changeait.

Derrière les écobuages se pose donc la question cruciale du type d’agriculture que nous voulons, les subventions venant, faut-il le rappeler, des impôts de tous les citoyens.

Nous préciserons que le Collectif est choqué par la récente propagande de la Préfecture qui cherche à culpabiliser d’éventuelles victimes des feux sans placer à aucun moment les incendiaires devant leur responsabilité.

Su Aski, né de la sensibilité et des interrogations d’un groupe de personnes venant d’horizons divers, se veut un lieu d’échanges et de réflexion sur la possibilité d’alternatives à l’écobuage, ouvert au dialogue avec tous les pratiquants de la montagne.

Il souhaite explorer avec la population les pistes existantes pour permettre aux éleveurs et aux autres “utilisateurs” de cette montagne, apiculteurs, cueilleurs, marcheurs, d’exercer leur activité dans le respect du vivre ensemble. Les pratiques doivent évoluer en même temps que les enjeux environnementaux et sociétaux auxquels nous sommes tous confrontés aujourd’hui, adultes ou enfants, campagnards ou citadins. Au cas où, par endroits limités, le feu serait indispensable à l’activité pastorale, des techniques existent, propres et respectueuses. Du matériel existe aussi, qui, s’il reste cher, pourrait être pris en charge par les collectivités territoriales ou par des CUMA.

Nous pensons enfin que certains lieux, en particulier les plus inaccessibles, doivent évoluer sans nulle intervention humaine. Des ravins clôturés en raison de la dangerosité pour les animaux d’élevage et mis à feu quand même, c’est honteux et ce n’est plus du tout acceptable ! Il faut cesser d’envisager la nature comme une ennemie, mais tout au contraire la considérer comme une amie et collaboratrice sans laquelle la vie humaine sera condamnée sur cette planète.

suaski@laposte.net

https://www.youtube.com/channel/UCQQZaEwlDa-oyFKjafJZvsA

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9 mai 2018 3 09 /05 /mai /2018 09:16
Une contribution de Laurent Caudine.
En fait, la retranscription de l'une de ses chroniques, en 2010, sur "Bloga bloga"
 
« Les scientifiques du muséum d’histoire naturelle sont passés ici, et nous n’avons même pas été tenus au courant ». Voilà un peu ce que me répondait un élu à Tardets, il y a quelques années, protestant contre Natura 2000. C’est probablement vrai et sans doute, c’est une chose qu’on peut regretter .Mais, aujourd’hui, j’aurais envie de lui répondre simplement : Ils ne sont pas venus vous voir, peut-être aussi parce qu’ils savent ne pas avoir grand chose à apprendre de nous, souletins, en ce qui concerne la nature… Oui je pense qu’ici, à force de la nier et de la combattre, on a tout oublié d’elle. On ne sait plus reconnaître les fleurs et les arbustes et si on s’y connaît en champignon et en oiseaux c’est surtout lorsque ceux-ci sont comestibles. Le reste serait une vaste foutraille tout juste bonne à être « nettoyée » (car la nature sauvage, c’est sale). Cette foutraille qui grignote nos prairies, mange nos poules et nos brebis est tout juste bonne à mettre le feu.
Un exemple frappant pour corroborer mes arguments. Il a quelques jours les écobuages ont été interdits par arrêté préfectoral. Mais comment ont réagi des paysans en Pays Basque et notamment en Soule, qui n’ont, paraît-il, pas de leçons à recevoir ? Et bien ils ont mis le feu alors que la végétation était extrêmement sèche, affaiblie par les fortes gelées de ces dernières semaines, alors même qu’un vent de sud soufflait. Résultat : une quarantaine d’hectares de végétaux ravagée sur les hauteurs de Haux et une trentaine d’hectares sur les hauteurs de Larrau obligeant les interventions des pompiers de Tardets pour protéger les habitations. Plusieurs hectares sont partis en fumée sur le Mondarrain, le Baigura, sur le Col d'Izpegi, les communes d'Hasparren et d'Anhaux. La liste n’est pas exhaustive en Pays-Basque. Et je ne parle pas des dégâts près d’Oloron, Lasseube et en vallée d’Aspe où plus d’une centaine d’hectares a été touchée.
Qu’on ne se préoccupe pas des arrêtés préfectoraux, c’est une chose. Qu’on n’écoute pas les prévisions météorologiques, c’en est une autre. Mais quand on ne sait plus grand-chose au sujet de la nature, on devrait prendre la précaution de garder ses allumettes dans sa poche. Et ensuite réfléchir au concept de tradition qui est une grosse connerie quand il est cajolé comme le chienchien à sa mémère.
Je suis de ceux qui plaident, avec mes ami(e)s d’Astobelarra, pour que nous cessions cette guerre inutile et d’un autre temps à cette nature sur laquelle nous n’avons aucun droit mais uniquement des devoirs. Cette guerre du feu qui n’a plus aucun sens aujourd’hui est devenue anachronique.
A l’heure où j’écris ces lignes, le mercredi 24 mars 2010, du promontoire de mon domicile qui domine la vallée, j’aperçois encore des feux ! Inconscience, ignorance , bêtise ? Je laisse le lecteur seul juge.
 
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4 avril 2018 3 04 /04 /avril /2018 16:24

Sur tout le territoire de l'Hexagone, en zone rurale ou péri-urbaine on risque de se prendre une balle de fusil de chasse si l'on sort de chez soi ( et même cette année, une femme a été tuée dans son jardin) et ce pendant de très nombreux mois.

Nous, dans les Pyrénées atlantiques, nous avons  encore plus de chance! Si, si! Largement encouragés par le Préfet et une kyrielle d'organismes officiels qui encensent ( si j'ose dire) les incendiaires et tentent de faire culpabiliser tant qu'il est possible les randonneurs, nous connaissons les feux de montagne, injustement baptisés écobuages. Théoriquement, ils doivent s'arrêter le 31 mars, mais une année pluvieuse comme celle que nous connaissons, la date est repoussée au 30 avril.

Celui dont vous voyez les photos prises par un membre du Collectif Su aski (Halte aux feux), se situait au-dessus du village d'Esterençuby le 30 mars dernier. Vous connaissez les effets sur la qualité de l'air ( particules fines), sur l'érosion du sol, sur la biodiversité. Dites-vous que plus on avance en saison, plus les dégâts sont grands, en particulier sur la faune. Le désert avance et il n'avance pas seul,on le pousse---

Regardez ces images et imaginez-vous pris dans ces fumées lors d'une balade pour laquelle vous n'avez pas forcément pensé à farfouiller sur le net afin de  connaître la cartographie et le calendrier des écobuages autorisés. Ah oui, parce que j'ai oublié de vous dire, il y a les non autorisés aussi! C'est accueillant chez nous, vous ne trouvez pas?

 

Viens chez moi, y'a du feu.
Viens chez moi, y'a du feu.
Viens chez moi, y'a du feu.
Viens chez moi, y'a du feu.
Viens chez moi, y'a du feu.
Viens chez moi, y'a du feu.
Viens chez moi, y'a du feu.
Viens chez moi, y'a du feu.
Viens chez moi, y'a du feu.
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30 mars 2018 5 30 /03 /mars /2018 17:12
L'écobuage comme argument touristique, ça le ferait, non?

Lu et vu il y a peu sur une page facebook: 

"Magnifique écobuage sur le pic de Behorleguy. Bravo et merci de partager cette splendeur avec nous".

"Un écobuage maîtrisé, les pompiers admiratifs"!

Non, vous ne rêvez pas, il y a encore des gens pour écrire ce genre de choses. Une intense pollution aux particules fines, un sol qui se délite, une biodiversité à laquelle on achève de faire la guerre. Bah, qu'importe, c'est beau non? Pffffff! Ca se passe aujourd'hui en Pays basque.

Terrifiant, écoeurant, lamentable! 

A quand la visite (payante bien entendu) des écobuages dans les circuits touristiques?

Effarant!

 

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