Bergers et éleveurs des Pyrénées,
nous (mes amis protecteurs de la nature et moi-même) vous respectons, vous et votre métier.
Nous savons très bien que, dans le dossier sur l'ours, l'inacceptable n'est commis que par une minorité de violents qui refusent le dialogue depuis toujours, lui préfère les injures, les
menaces et les coups et se complait dans un victimisme larmoyant.
Mais aujourd'hui, nous en sommes arrivés à un point de non retour où il devient évident que ni ne dit mot consent.
Ces gens-là entachent l'image de votre métier et de la population des Pyrénées face à l'Hexagone et à l'Europe.
La balle est aujourd'hui entre vos mains.
C'est à vous de dénoncer leurs paroles et leurs actes, à vous de les marginaliser.
Ce faisant, vous le savez bien, vous ne renierez ni vos racines, ni votre culture, ni votre milieu. Bien au contraire. Et vous savez bien aussi que faire de l'ours un bouc-émissaire, à
l'heure de la mondialisation, de la concentration maximale, de l'agribussiness, des monocultures, des monoélevages, des OGM et j'en passe, n'est ni très honnête ni très glorieux, c'est
peu de le dire.
Toute personne qui réfléchit un tant soit peu se rend vite compte que dans nos contrées, respecter l'ours, c'est aussi respecter le pastoralisme.
Bon, je ne suis pas plus catho que ça, mais l'idée de "séparer le bon grain de l'ivraie"---hein---tout de même----
D'autant que, amis de la Conf et d'ELB, vous êtes bien placés pour savoir que ceux qui se plaignent le plus ne sont pas les plus à plaindre. Non???????????????????????????????

Le 1er Avril 2006 (mais hélas, ce n'est pas une blague), les premières exactions des ultras à la Mairie d' Arbas (65)
Le 13 août 2007
Communiqué de Ferus http://ours-loup-lynx.info/
ADET Pays de l'ours http://www.paysdelours.com/
WWF http://www.wwf.fr/
Remplacer chaque disparition suspecte d’ours par deux lâchers !
Plusieurs dizaines de plombs ont été retrouvés dans le corps de Franska lors de son autopsie.
Même s'ils ne sont pas la cause directe de la mort, Franska était blessée et on ne peut exclure que cela ait influé sur son comportement.
Qui sait si Franska aurait traversé cette route à ce moment-là si elle n’avait été dérangée, pourchassée, stressée et blessée ?
Après les insultes, les pressions, les menaces, les manifestations violentes, le saccage de la mairie d'Arbas, les agressions, le miel contenant du verre pilé, les battues
illégales en plein été, voici maintenant les coups de fusil !? Ca suffit !
Combien de temps allons-nous laisser une poignée d’opposants braver toutes les lois pour une cause dont ils ont été déboutés par les tribunaux à plusieurs reprises ?
Est-il admissible que dans un état de droit une minorité cherche à détruire par la violence ce qui a été démocratiquement décidé ?
Il serait inacceptable que l'on recule sur ce dossier emblématique de la protection de la biodiversité en France sous la pression de quelques délinquants violents.
La seule réponse possible est le remplacement automatique par deux individus de tout ours retrouvé mort suite à des actions illégales d’opposants.
Nous en appelons au Gouvernement pour rétablir l'état de droit dans les Pyrénées et faire respecter la loi et la décision démocratique de restaurer une population viable d’ours
dans les Pyrénées.
Le 3 Juin 2006, à Toulouse,manifestation pacifique pour la cohabitation pastorale.
Elle avait été déplacée géographiquement, à cause des menaces de quelques d'individus violents et dangereux.
A leur tête, l'Ariégois Philippe Lacube, "pauvre et misérable éleveur" (snif!!!!!!!), dont, en vérité, bien des amis de l'ours aimeraient avoir les fins de mois.
Le 16 Mai 2006, ils avaient remis ça.
Ils ne s'en prennent pas qu'aux ours.
Qui peut accepter ça?
Témoignage de Aude Arcangeli
Aude Arcangeli est l'épouse de François Arcangeli, le maire d'Arbas. Lors du saccage du village d'Arbas, le premier avril, elle était restée enfermée avec ses enfants pendant que
la police protégeait leur maison.
« Ils revenaient de Bagnères, l'occasion était trop belle, ils n'ont pas résisté… ils sont monté jusqu'à Arbas. 4 ou 5 bus, des voitures, tout ce monde immatriculé 09.
Le samedi, la place d'Arbas est pleine d'enfants, d'autant plus que cet après midi il faisait très beau. Donc plein de gamins, de 3 à 15 ans. A peine descendus des bus, les
manifestants (qui n'avaient bien évidemment prévenu personne de leur venue) ont balancé des pêtards (les restes de Bagnères…) à l'aveuglette… certains ont atterri au pied des enfants.
En voyant arriver les bus, les gens qui vivent sur la place se sont bien entendu douté de quelque chose et, échaudés par le 1er avril, on tenté de rapatrier les enfants au plus
vite. Peine perdue, les manifestants les ont bousculé, une dame qui cherchait sa petite de 3 ans s'est pris un coup de tête (volontaire) par un homme bien énervé.
Un éleveur de brebis d'Arbas, pro-ours, s'est retrouvé sous 6 personnes, sa femme a reçu un coup de poing. Un habitant d'Arbas, entouré de ses 2 enfants, a reçu un pétard à ses
pieds, il a "pêté les plombs", d'où énorme bagarre, et je ne m'étends pas sur les bras d'honneur, les insultes, les menaces de mort, les menaces : « On viendra à la fête à Arbas et ont va foutre
la merde, on va tout pêter, on va venir vous emmerder ».
Ils sont partis après 20 minutes de tension. Les gens d'Arbas n'en peuvent plus. Les antis ours essaient de les remonter contre François « C'est votre faute, vous n'avez qu'à
désavouer votre maire ».
Mon fils, qui a vécu le 1er avril enfermé dans sa maison avec son petit frère et moi qui était sur la place à ce moment là, pour fêter l'anniversaire d'un copain avec une dizaine
d'autres enfants, était traumatisé, en larmes, terré au fond d'une maison, il était persuadé que les manifestants allaient revenir chez nous, où je gardais le plus jeune qui faisait la sieste,
pour nous tuer, il était inconsolable. J'en ai marre.
Il y avait bien évidemment M. Philippe Lacube, qui, après avoir conduit ses troupes jusqu'à Arbas, jouait les modérateurs en tirant quelques uns par la manche pour qu'ils ne
frappent pas trop fort, sinon, toujours les mêmes. Les enfants d'Arbas ont eu des réflexes (malheureusement la force de l'habitude ?) : ils ont relevé tous les numéros d'immatriculation et ont
sorti les téléphones portables pour filmer et prendre des photos. La gendarmerie, arrivée après la bataille malgré les multiples coups de fil « Ah bon si ils ne font que lancer des pétards
alors c'est pas grave !» a récupéré tout ça.