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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 19:55
Mourir pour défendre la Vie---
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20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 08:00
Vassiliu parle aux anges

Une contribution de Daniel Labeyrie.

 

 

 

Drôle d'idée des parents d'un tel énergumène, le mettre à la porte de chez lui à dix-huit ans . Cette mise au large d'un jeune révolté sera la chance de sa vie, une vie en chemins de traverse, en voyages ici et ailleurs...

 

Les cabarets de la rive gauche, d'où émergèrent « la femme de sergent », « Charlotte », lui donnèrent l'occasion de se faire les dents ; c'est ainsi que l'artiste jeta du poil à gratter chez les bien pensants de l'époque. La censure l'égratigna quelque peu mais la guerre d'Algérie lui permit ne pas se faire d'illusions sur le monde politique.

 

Outre la chanson « Qui c'est celui-là ? » adaptée d'une chanson de Chico Buarque le Brésilien, la carrière atypique de Vassiliu fut une ouverture sur le monde, sur les rythmes africains au gré de superbes albums riches de petites perles inconnues du grand public.

 

Le succès n'était pas souvent au rendez-vous mais peu importe, la vie, les rencontres, voilà l'essentiel pour ce faux nonchalant amateur de bonne chère et de musiques métissées.

Sa « maison d'amour » fleurait bon la tendresse, la fraternité, la Provence, le chant des grillons.

 

Vassiliu, souffrant depuis quelques années, a quitté la scène par la petite porte mais aujourd'hui, il a le loisir de parler aux anges, ce qu'il savait faire de son vivant avec la délicatesse d'un bel humain.

 

 

 

 

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 09:26
Hervé Cristiani  1947- 2014

Une contribution de Daniel Labeyrie

 

Oui, beaucoup l'ont vu voler, libre comme l'air, libre comme l'oiseau.

L'artiste a tiré sa révérence, discrètement, en plein cœur de l'été comme un météore propulsé dans les étoiles qu'il chantait si bien .

 

L'air de rien, Hervé guitariste aussi talentueux qu'émérite troussait des chansons de haute stature portées par des mélodies qui tenaient la route.

Mauvais élève turbulent dans sa jeunesse, il fut sauvé par la musique : le monsieur avait tous les ingrédients pour créer une œuvre des plus personnelles.

 

Outre le célébrissime « Il est libre Max », de magnifiques chansons se cachent dans sa discographie : « Antinoüs » ( en hommage aux Mémoires d'Hadrien de Marguerite Yourcenar ), « Le poète est mort », « Florentine » ( dans son dernier album « Paix à nos os ») et beaucoup d'autres. Toujours avec ce fil de tendresse et d'émerveillement.

 

Caustique, généreux, Cristiani épinglait le showbizz et son commerce qui ont contribué à la disparition médiatique de nuées d'artistes plus que méritants.

 

Avant que le mal ne l'emporte, le chanteur passait sur de petites scènes ici et là avec enthousiasme mais avec de secrètes blessures qu'il cachait avec la pudeur et la gentillesse qu'on lui connaissait.

 

La quintessence de son œuvre se trouve dans son dernier album paru en 2008 « Paix à nos os ».

 

Paix à votre belle âme monsieur Cristiani !

 

 

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 11:03
La photo est d'Arnaud Baumann.

La photo est d'Arnaud Baumann.

 

Pour les habitants de Paris comme pour ceux qui viennent d'ailleurs, le Jardin des Plantes est un lieu où il y a des bêtes pas de chez nous qu'on vient regarder le dernier dimanche du mois, celui où l'on n'a plus de quoi payer l'essence pour aller jusqu'à la mer et en revenir. C'est réduire le Jardin à la seule ménagerie, qui nen occupe qu'une petite partie.
Tout gosse, j'aimais les bêtes. Comme tous les gosses, oui. Moi, plus. J'allais les voir. Au Jardin des Plantes. Au zoo de Vincennes. Tout ça était à portée de vélo. J'y prenais moins de plaisir que je m'en étais promis. Une tristesse me minait. J'ai fini par comprendre : la grille. Il y avait toujours une grille entre le lion et moi, entre moi et l'éléphant. La grille barrait tout. M'étant dit cela, je ne vis plus quelle. Et je me rendais compte que l'animal aussi ne voyait qu'elle. L'espace, pour lui, s'arrêtait là. Deux pas à gauche, deux pas à droite, deux en arrière, mais plus petits. Tristesse, tristesse, écrasante tristesse suintant des cages. Désespérante tristesse de ces corps magnifiques aveulis, de ces muscles qui ne bondissent jamais, de ces regards qui ne comprennent pas. J'ai cessé d'aller les voir.
C'est plus tard que j'ai su que le Jardin des Plantes était avant tout un jardin avec des plantes dedans. J'ai découvert les serres, le labyrinthe qui nen est pas un, la gloriette tout en haut, le jardin alpin... Le Jardin m'attira davantage que n'importe quel autre îlot de verdure dans Paris, plus même que le Luxembourg où, pourtant, Marius rencontra Cosette. Ces strictes géométries à la française , ces longues avenues d'ombre, ces studieux parterres de fleurs, cet invraisemblable silence parlaient à mon coeur, va savoir pourquoi. Peut-être aussi ce parfum tenace de désuétude, ces pierres rongées, tellement dix-huitième siècle ! Buffon y traînait ses souliers à boucles dans la poussière des allées, Jussieu arrosait son cèdre... Moi, j'y venais manger un sandwich sur un banc après avoir bouclé Hara Kiri ou Charlie Hebdo voire les deux ensemble.
Il m'arriva d'avoir à faire je ne sais quel reportage sur, justement, la ménagerie. Je n'y étais plus guère retourné depuis mes galopinades d'antan, je n'y allais pas de bon coeur. Ce devait être, il me semble, dans les années soixante-dix. Je m'en revenais quand, au beau milieu d'un vaste rond-point, elle m'apparut soudain dans toute sa gloire. Rousse intensément, vaste comme l'Univers, vautrée dans la paille en impératrice du monde, écartelée des quatre membres, sur son ventre immense une autre rousseur, son petit, agrippé à pleins poils à ses mamelles gonflées et dardant sur moi des yeux noirs plus qu'humains, c'était la féminité même, l'éclatant triomphe du principe femelle. Elle avait son petit, elle se savait belle, elle nous toisait de haut, nous la foule. La vitre tout autour, elle l'ignorait. C'était fatal: je suis tombé amoureux d'une dame orang-outan.
Je suis revenu la voir. Elle me fascinait. Je la trouvais immuablement dans la même hautaine posture. Affalée, nonchalante, grande ouverte. Souveraine. Toujours son petit aux yeux trop grands soudé à son ventre magnifique. J'appris son nom : Nénette. Je vous jure ! Capturée à Bornéo. Je suppose que dans un zoo new-yorkais on l'aurait appelée Honey, ou Sweetie. Elle s'en foutait. Elle avait fini par me remarquer. Me reconnaître. Elle esquissait un bref sourire, la tête renversée sur la nuque, un bras en l'air, le poing nonchalamment serré autour d'une de ces grosses cordes qui jouaient les lianes de la jungle. J'appris que les orang-outan (Faut-il un s au pluriel? Deux?) ne cessent jamais de se tenir à une liane ou à une branche, ne serait-ce que d'une main. Je regardais fonctionner les mains de ses pieds, délicates merveilles semblant agir pour leur propre compte, toutes rosés en dedans avec de ces lignes qui disent l'avenir.
La vie, vous savez... Je n'oubliai pas la belle captive. Mais je la vis moins, puis plus du tout. Je me le reprochais. Il y a quelque temps, à propos de je ne sais plus quoi, je mentionnai la splendide rousse du Jardin des Plantes. La petite Virginie courut la voir. Elle me dit : II y en a quatre, maintenant! Et Nénette? Elle est toujours là.
J'ai revu Nénette, puisque Nénette il y a. Elle n'était plus majestueusement seule. Il lui fallait partager l'espace. Elle étalait sa gloire flamboyante dans un angle, la paille autour d'elle comme un soleil. Sur son ventre, blotti en grande détresse, son dernier-né, Dayou, on m'a dit son nom. Déjà un grand garçon, mais mal portant, cramponné à sa mère, à ce bloc de vie. M'a-t-elle reconnu? Je suis tout blanc, maintenant.
J'appris les noms des autres: Tubo, encore un fils de Nénette (celui que je lui ai connu ?), et Wattana, fille prodige aux yeux avides d'apprendre, qui sait faire des noeuds (elles sont, paraît-il, deux au monde à en être capables), invente des jeux et vous met mal à l'aise par cette question qu'elle semble à tout moment vous poser, lèvres serrées sur un mince sourire.
Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que le petit Dayou vient de mourir. Il avait huit ans. Les amis des orang-outan le voyaient décliner depuis pas mal de temps. Négligence ? Les orang-outan sont les chouchous des soigneurs. Lacune vétérinaire? La question est posée. Toujours est-il que Tubo, grand frère de Dayou, n'a pas l'air très vaillant lui non plus. C'est le plus beau de tous.
Une chose est certaine. La place d'un orang-outan n'est pas derrière une vitre ou les barreaux d'une cage, aussi dorée soit-elle. Mais c'est le seul moyen pour que les enfants aient l'occasion de voir des animaux ! Non ! Les animaux ne sont pas faits (pour autant qu'ils aient été faits !) dans un dessein éducatif. Savoir qu'il y a quelque part des hardes d'éléphants, de buffles, de girafes (hardes de girafes ?) parcourant des savanes sans fin, même si je ne dois jamais les voir, me remplit d'une joie intense. Et d'abord, aujourd'hui, on a la télé. Jamais aucun safari (encore moins aucun zoo!) ne nous fera voir les animaux aussi intimement, aussi magnifiquement que les reportages faits par des gars qu'on n'admirera jamais assez.
Mais c'est le seul moyen pour conserver des spécimens, maintenant qu'on sait que toutes les espèces sauvages vont disparaître l'une après l'autre, c'est le progrès, que voulez-vous, et en plus avec le carburant vert et la déforestation...
Non et non ! Si des masochistes à bonne conscience peuvent trouver leur compte à contempler des êtres vivants prisonniers en se disant que ce sont les derniers, que tous les autres ont été massacrés, connement, méthodiquement, si vraiment il existe de pauvres ... que de tels spectacles puissent réjouir, qu'ils ne comptent pas sur moi pour les y encourager.
À bas les zoos ! Aussi modernes , aussi perfectionnés soient-ils, ce sont des prisons, des bagnes, des lieux d'infinie tristesse. À bas les ménageries, à bas les cirques, surtout itinérants ! À bas le dressage, à bas le domptage, à bas les spectacles d'animaux savants !
Arrêtez de faire chier les bêtes. Laissez les bêtes sauvages là où elles sont, c'est-à-dire chez elles. Contentez-vous de dévorer vos animaux d'élevage, et, s'il vous plaît, en les faisant souffrir le moins possible. À bas le foie gras !
C'est ça, ricanez. Rotez un bon coup et emmenez votre gosse voir les singes qui sont si laids avant d'aller éparpiller un peu de plomb sur des faisans d'élevage. Mais ne lisez pas ce journal, sale con de chasseur !
En attendant, gens du Jardin des Plantes, occupez-vous de Tubo, sans quoi il va y passer, comme son frère.

Cavanna
Charlie Hebdo n 801 mercredi 24 octobre 2007

 

 

 

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 16:14

Georges a rejoint le chanteur basque Imanol au paradis des musiciens.

Une contribution de Daniel Labeyrie

 

Humblement

 

         Humblement, il est parti, l'homme à la voix douce, l'homme libre qui toujours chérit la liberté et qui croqua le bonheur en étreintes sensuelles, parti du côté de la Méditerranée où la mémoire des vagues se souvient toujours des belles âmes.

 

         Le pâtre grec , cheveux tressés d'étoiles, maintenant tutoie les anges dans cet ailleurs que toujours les humains dessinent dans leur imaginaire.

 

         Monsieur Moustaki, vous avez cultivé l'art de la nonchalance  active en prenant votre temps pour coudre des refrains simples et profonds sans jamais frayer avec les vendeurs de vent. Chez vous soufflait un vent ou plutôt une brise de fraternité qui s'insinuait dans vos ballades dans un bel esprit d'universalité et de tolérance.

 

         Votre voix caressante jamais n'usa de l'invective mais le bel idéal de liberté était bien accroché à vos sandales de vagabond universel. Les frontières chez vous n'avaient pas la moindre réalité : de la Lusitanie au Brésil en passant par la Grèce et l'Espagne, la chanson naviguait allègrement toutes voiles dehors au son de la guitare et autres cordes sensibles.

 

         Monsieur Moustaki, vous n'avez jamais démérité, déclarant l'état de bonheur permanent même si les mercenaires cultivent toujours leurs champs de guerre aux quatre coins de la planète.

 

         Du petit garçon d'Alexandrie au baladin fauché de Paris, de l'homme à la moto à l'éternel amoureux, du saltimbanque lettré à l'amant du soleil, votre guitare s'est tue mais votre voix demeure en nous, bienveillante et bienfaisante.

 

         Monsieur Moustaki, merci !

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 16:53
A Guanes Etchegaray

Une contribution de Piarres Erdozaintzi.

 

Guanes,

 

Ta présence désormais se conjuguera au passé.

Tu nous manqueras cruellement.

Tu étais un artiste à facettes multiples, intelligent, cultivé et ouvert.

Pleinement engagé dans la sculpture  et la peinture, tu t’adonnais aussi à la percussion dans une formation musicale.

Ton art était ta raison de vivre, ton incessant cheminement vers la sagesse, la tâche à accomplir sans concession.

Le respect de l’autre, de la vie en général te caractérisait. Ainsi, tu as sans doute, pour l’essentiel travaillé sur des matériaux de récupération que tu recueillais au hasard de tes parcours. Matières diverses et variées des plus durables( bois, roche , métal) aux plus éphémères ( plastique, carton, corde) que tu savais façonner, assembler , colorer admirablement et aussi soumettre parfois à l’épreuve du feu. Ta peinture si subtile dans sa tendance figurative se dégage volontiers de la réalité pour la recréer et s’engage aussi audacieusement dans des compositions plus abstraites, originales d’une profonde sensibilité personnelle. Outre des fonds de pots qui constituaient souvent tes palettes enrichies de pigments naturels dont tu connaissais l’usage, tes palettes elles-mêmes constituaient par le hasard de la juxtaposition des couleurs, la trame d’une œuvre nouvelle.

Guanes, pour ton œuvre, ta sincérité, ta générosité d’artiste, ta grandeur et ton humanité, merci infiniment.

 

Piarres Erdozaintzi.

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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 17:26

Gérard Garat, à gauche, avec Sabalette et Beheretche dans les années 60. (Photo archives Jean Velez)

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L’élite sportive du village basque sur la mer a dû aller chanter dans une église pleine à craquer pour accompagner le retour aux cieux de l’une de ses plus belles étoiles : le pilotari Gérard Garat.

Si aujourd’hui le surf est en vogue tandis que le rugby poursuit son bonhomme de chemin, le grand chistera était, voici un demi-siècle, le jeu qui remplissait les gradins d’Hendaye à Biarritz, et en particulier à Bidart et Guéthary. Et Gérard Garat, en équipe avec d’autres maestros du terroir, accumula les titres de champion de France dans les années 60 et 70, aussi bien chez les cadets-juniors que chez les seniors.


Son épouse Elisabeth évoque en souriant ses innombrables victoires : « Un jour, la fédération en a eu marre de voir toujours Gérard, Pierre Jaccachoury, Jacques Sabalette et Billy Beheretche champions chez les amateurs, et leur a dit qu’on ne voulait plus d’eux, qu’ils aillent s’inscrire chez les indépendants ». Pierre Jaccachoury, qui deviendra plus tard maire de Bidart, déclina l’invitation, mais Gérard Garat se fit un plaisir d’aller relever les défis chez ceux qui avaient le droit de gagner quelques francs en maniant le grand gant.

Après le brutal décès accidentel de Billy Beheretche, rugbyman-pilotari, en 1971, Gérard Garat prit quelque distance avec le sport. Pas longtemps. Il repartit sur les canchas avec le même appétit de victoire, fit longtemps équipe avec le Luzien Jean-Pierre Miura. Gelos, Hiriarte, Bedere eurent aussi la joie de partager des titres nationaux avec celui qu’on n’hésitait pas à qualifier de meilleur spécialiste du grand chistera de tous les temps.

67 ans cette semaine

Modeste et discret, cultivant l’amitié et l’esprit de famille, le champion fit en sorte de passer le témoin, et à Elissaldia, le restaurant-bar-trinquet du village, où sa photo est en bonne place dans la pièce principale, la famille Exposito n’oubliera jamais que si le fils de la maison est devenu un grand joueur, c’est grâce à Gérard. Et que ce même Gérard s’est pudiquement effacé pour que le grand-père de la maisonnée, très malade, aille accompagner le « petit » pour la remise du titre.

Aujourd’hui, la Kostakoak, son club de toujours, le club de Bidart, continue à former les meilleurs jeunes de grand gant. La discipline naguère populaire est désormais plus confidentielle, même si l’été les vacanciers raffolent des envolées. Nous l’avons dit, chacun s’accorde à dire qu’à ce jeu Gérard Garat était invincible. « La seule partie qu’il ait perdue, c’est celle que nous perdons tous, contre la maladie » disaient ses amis, dimanche dernier, au match de rugby du BUC. Gérard Garat aurait eu 67 ans cette semaine.

 

François Trasbot

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 19:02

avec quelques autres avant toi (Chiquito de Cambo) http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Apesteguy

et après toi,( Waltari) http://www.lemonde.fr/sport/article/2010/10/07/waltari-le-pelotari-cubain-qui-a-conquis-le-pays-basque_1421896_3242.html

 

a fait bouger les lignes.

 

 

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A l'époque, j'avais 14 ans et je vivais à Paris, je m'appelais Geneviève, choix de mon papa. Moi, si l'on m'avait demandé mon avis, j'aurais opté pour le choix de maman, Sylvie, la Sylve originelle, la grande forêt, enfin, bon,, la nature, quoi! Oihan, Oihantxo, Oihana!

 

Cet après-midi, j'avais un rendez-vous chez un médecin, et, dans la salle d'attente, je suis tombée sur cet article de la revue "Pilota", en date d'Octobre 2012.

 

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Au revoir, Battitta. Ikus arte!

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 12:35

 

 

 

 

 

 

         Pieds nus, les scènes des quatre vents du monde vous portaient, la voix râpeuse et légère comme brise atlantique. Sans vous, les Îles du Cap Vert ne seraient que tas de rochers inconnus, terre de misère et d'exil.

 

         Vous fûtes la grande voix de ce petit archipel balayé par les vents, vos «  mornas » nous ont bercés sous écrin de guitares et de cavaquinhos.

De pays en pays, vous portiez dans votre humble dignité ces beaux chants de l'âme teintés de cette nostalgie subtile que l'on nomme chez vous

 «  sodade ».

 

         Vous n'avez jamais cultivé l'arrogance des stars, vous chantiez simplement le cœur à nu , avec cette générosité qui sied aux êtres qui ont connu les mauvais coups du sort.

 

         Votre cœur vous a lâchée, triste destin, mais vous étiez sur votre terre natale lorsque la camarde vous a fait signe.

 

         Votre mission est accomplie mais longtemps, longtemps, longtemps, madame, votre voix va résonner dans nos mémoires...

 

         Obrigado Cesaria...

 

 

Daniel Labeyrie

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 23:12

Avec tout mon amour.

 

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