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Le docteur André Dufilho fut médecin dans la vallée de Baigorri de 1937 à 1952.
Plus tard, il écrivit "Docteur, un cheval vous attend", livre qui relate de manière vivante et émouvante sa vie et celle des habitants de la vallée durant cette période.
Plus tard encore, il adressa à LEIA, l'association qui pendant 10 ans s'est battue ( et a gagné) pour empêcher la réalisation d'une route deux fois deux voies dans les Pyrénées basques, un courrier de soutien. Et, bien entendu, il adhéra à l'association.
En lisant les quelques lignes ci-dessous, j'ai repensé à cet engagement d'humaniste envers LEIA, envers ce pays, envers la nature.
Merci docteur.
Milesker jaun sendagilea.
Je publie le texte ci-dessous car hélas il décrit parfaitement ce que nous vivons encore aujourd'hui sur la côte basque.
Quant à Colette Magny, et bien, c'est Colette Magny. Voilà. C'est suffisant, non?
Pierre Esperbé - Le Printemps des Poètes
Site internet officiel de l'association 'Le Printemps des Poètes'
2=1><1=2 Deux égal Un ou Théorie de l'infinité partielle et inversible c'est aussi la fluidité géométrique de l'univers dont les frontières intemporelles se caractérisent par la tolérance multiforme , contenant autant qu'elle sont contenues , elles sont synthèses de toutes les représentations possibles , impossibles , imaginables , imaginées , "inimaginaires" par les êtres pensants mais pas seulement de ce qui peut ou ne peut pas être. Ainsi le Multivers se conjugue à l'impermanente permanence du mouvement infini , partiel et inversible. Le Point Est ligne et la ligne n'est Point.
Un livre de Cyril Duclos; 130 pages 25 euros
A commander à : Cyril Duclos 2 route de Valence 32410 Beaucaire
France
Et comment ne pas partager avec vous l'hommage ci-dessous, qui s'envole vers notre ami Luc Romann? Leila Duclos et son papa, Cyril.
Celui que j'aime est un cyprès. (Note de la blogueuse)
"Dans les collines, il y a toujours cet arbre à côté des fermes ; vous savez pourquoi, vous?
- Ah, mon bon monsieur, moi, je sais, je vais vous dire.(...) de mon temps, on plantait le cyprès, vous savez pourquoi? Parce que c'est un arbre beau chanteur. (...) C'est profond, c'est un peu comme une fontaine, tenez. (...) Ici on ne pouvait pas se payer le luxe de faire couler tant et plus . Ici, on mesurait l'eau à la burette.(...) Donc, pour remplacer la fontaine on plantait un cyprès au bord de la ferme, et comme ça à la place de la fontaine d'eau on avait la fontaine de l'air avec autant de compagnie, autant de plaisir."
Jean Giono - Solitude de la pitié
La photo est extraite du site ci-dessous:
A Manosque, sur le chemin de la Thomassine ...
Encore et toujours , suivons le bon guide en la personne de Jean-Louis Carribou (1)! C'est toujours un plaisir de mettre nos pas dans les siens et par la même occasion dans ceux de Jean Giono !! ...
http://jeangiono.blogspot.fr/2015/05/a-manosque-sur-le-chemin-de-la.html
Jean-Pierre Andrevon, comme Pierre Fournier, souvenir bien vivant de mon adolescence militante à Jeunes et Nature et accro à Charlie.
Je viens de recueillir sa signature de la pétition personnalités du CRAC Europe pour l'abolition de la corrida.
Et en prime, j'ai reçu avec bonheur ces quelques dessins. Je vous les offre.
Que dire, à part que j'adore?
Corrida basta! Viva la vida!
Il vivait avec sa chienne et son chat. C'était en bordure d'une grande forêt.
Comme il était triste de ne plus entendre bramer le cerf, traqué par des viandards ! "Ma campagne sera bientôt vide", s'attristait-il. Et c'est bien des animaux dits sauvages qu'il parlait. Vous savez, ceux que d'aucuns ont baptisés "gibier".
Un soir d'août 2012, il m'avait écrit ceci :"Ce putain de clavier bien pratique ne vaut pas la plume et le papier, ambassadeurs inégalés de la pensée, garde-fous de la timidité et complices des chats".
Je dédie ce court "post" à Elisabeth et Michel qui viennent de perdre leur fidèle Mélina, membre de leur famille depuis 17 ans.Bon voyage, Mélina.
Poème: Les chats, Charles BAUDELAIRE. Poésie Française est à la fois une anthologie de la poésie classique, du moyen-âge au début du XXème siècle, et également un espace de visibilité po...
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/charles_baudelaire/les_chats.html
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"Le meilleur ami du chat, c'est l'écrivain. Personne n'en a jamais mieux parlé que lui. Et les chats le savent bien. [Chat Plume] révèle les rapports étroits qu'entretiennent ces deux êtres ...
http://www.babelio.com/liste/2317/Chat-plumedes-ecrivains-parlent-de-leurs-chat
Un ami m'annonce tout à l'heure "Je viens de tomber sur un livre de Jean-Pierre Chabrol. Tu connais?"
Alors, tout à coup, grosse bouffée de souvenirs,livrés à lui à la hâte et recopiés ici, bruts de décoffrage.
Quand j'avais 16 ans (en 69), je l'écoutais à la radio, dans la cuisine de l'appartement parisien, avant de partir au lycée. Remarquable conteur. Remarquable journaliste, remarquable reporter également. Et ce qu'il disait m'allait droit au coeur. J'ai lu "Contes d'outre-temps". Ca me passait partout, comme aurait dit Claude Villers. Puis, je lui ai écrit, je voulais lui demander de nous recevoir, deux copains de Jeunes et Nature et moi.Nous voulions lancer une série d'entretiens avec des auteurs. C'est fou, je m'en veux mais je n'ai pas gardé sa réponse. Il nous disait de venir mais qu'il ne pourrait nous accueillir, sa maison étant en travaux. Il s'était arrangé avec son "secrétaire " qui était d'accord pour nous héberger. Il s'agissait de la famille Fontayne. Le père avait été 20 ans directeur du Théâtre Quotidien de Marseille puis était revenu dans les Cévennes élever des chèvres et organiser des balades avec les ânes.Là, sur les flancs du Mont Lozère, le nom de la troupe était devenue " Théâtre Quotidien des Montagnes", ce qui n'est pas sans ramener au TNP, Théâtre des Nombreux Pâturages, que nous connaissons à Bunus en Pays basque. Nous sommes restés cinq jours pendant les vacances de Pâques. Il faisait plutôt frisquet, pour parler édulcoré.Un soir, Jean- Pierre Chabrol est venu manger, en manches de chemise retroussées alors que nous en étions à regretter amèrement de ne pas avoir pensé à prendre une quatrième couche de chandails. Il était accompagné de Raoul Sangla. Brassens était reparti la veille.Ferrat était passé huit jours plus tôt. Je ne me rappelle plus qui devait arriver le lendemain, Isabelle Aubret peut-être. C'est fou, quand j'y pense maintenant : à l'époque, tout cela nous semblait parfaitement normal, dans l'ordre des choses. Nous n'avions pas la moindre conscience de la chance que nous avions.
Un après-midi, nous étions partis au Mas des Plos et un enfant de la Tribu Fontayne avait trouvé un vieux Mauser du maquis, ce fameux maquis cher à l'auteur. Presque trop beau pour être vrai! Un peu comme si un hypothétique Office du tourisme avait préparé la scène rien que pour nous!
On n'a jamais fait notre entretien. Tout à coup, la tâche nous était apparu comme bien trop lourde pour nos frêles épaules.
On s'est un petit peu accroché avec lui. Il plaçait les naturels bien avant la nature. Et nous, du haut de notre farouche adolescence, ça nous agaçait. Quelques années plus tard, Michel Fontayne nous avait écrit qu'il avait changé d'avis entre temps et nous n'avons pas eu la prétention (heureusement!) à un quelconque moment, d'avoir été à l'origine de ce changement.
Depuis, j'ai presque tout lu de lui de ce qui a été publié pour le grand public, en aimant de plus en plus. Je compte bien dresser la courte liste de ce que je n'ai pas encore lu afin de combler cette lacune.
Une courte citation extraite du premier livre que j'avais lu de lui "Un cycliste a mis pied à terre à côté de moi. Il a tendu l'oreille une minute et, avant de repartir d'une pédale allègre, il a jeté "Ils ne peuvent pas s'entendre. Il lui parle marché commun et productivité. Elle lui parle de l'art de vivre". La courte nouvelle s'appelle "La fille de mai". Et oui, le livre est paru en 1969 ---
Et une autre extraite de ma toute dernière lecture de Jean-Pierre Chabrol "Portes d'embarquement": "Je sirote, je m'ennuie, je me sens sale---J'en ai ma claque de leurs histoires de chasse, de tir, d'hommes chasseurs, d'hommes forts"---
Toujours en phase. Et au bout de trois jours de pluies glacées, heureuse de rendre hommage à ce Cévenol qui commençait l'une de ses nouvelles par "Je suis du pays des pluies heureuses".
Francis Lemarque à la guitare et au chant.
Le site de ses enfants et amis.