15000 personnes aujourd'hui à Bayonne pour défendre des droits humains, les droits élémentaires des prisonniers Basques. Merci à Manuel Valls d'avoir, grâce à sa
bêtise crasse et à sa veulerie, permis à bien des gens en Pays Basque, dans l'Hexagone et ailleurs, d'ouvrir les yeux, non pas sur le "problème"(?) basque mais sur la question basque.
N'en déplaise à Monsieur Manuel Valls, par ailleurs pourfendeur de Roms et fanatique de torturomachie, la société basque veut la paix, et ceci des deux côtés de la "frontière".
En attisant le feu comme il le fait ces derniers temps par des déclarations guerrières méprisantes pour les acteurs d'un consensus désormais bien assis ou par l'arrestation d'Aurore Martin
le pyromane Valls prend de lourdes responsabilités.
Je laisse ci-dessous le soin à mon amie Ursoa Parot ainsi qu'à mon ami Gabriel Oyharzabal d'expliquer à ceux d'entre vous qui n'ont pas la moindre connaissance
de la situation des prisonniers politiques basques et de leurs familles le pourquoi de la manifestation du samedi 10 novembre prochain à
Bayonne.
Aujourd'hui, les armes se sont tues en Pays Basque, de la part des Basques, sous la forme d'un pari : le pari de la paix dans la justice. Mais pour que cette
paix et le rétablissement de la justice qui va avec soient assurés, toutes les bonnes volontés actives et la solidarité sont nécessaires.
Une des conséquences importantes de ce conflit est l'existence de 607 prisonnier(e)s politiques qui ne sont pas reconnus en tant que tels alors qu'un traitement
spécifique leur est réservé, que des mesures exceptionnelles leur sont appliquées, bafouant sous certains aspects les propres lois françaises et espagnoles et les droits de l'homme eux-mêmes
(torture, isolement total, incarcération à des milliers de kilomètres de leurs familles, procédures d'exception prolongeant indéfiniment les peines entre trente et quarante ans,..).
A travers les trois derniers cas qui lui ont été soumis dont celui de Martxelo Otamendi, directeur d'un quotidien en langue basque, torturé, Le Tribunal des Droits
de l'Homme européen lui-même vient de condamner, à l'instar d'autres instances internationales, la chape de plomb qui bloque toute enquête sur les milliers d'allégations de tortures concernant
aussi la France puisque de pseudo aveux arrachés sous la torture ont été utilisés dans des procédures françaises.
Le Tribunal des Droits de l'Homme de Strasbourg vient de condamner l'application extra-légale aux prisonnier(e)s basques de peines additionnelles de 10 à 20 ans
supplémentaires, hors jugement, afin de prolonger l'incarcération jusqu'à quarante années (Doctrine Parot).
Ces violations des droits de l'homme ne sont pas acceptées par la majorité de la société basque qui se mobilise pour que la paix prenne racine dans ce pays sur des
bases de justice. Tous les acteurs politiques et sociaux de tout le Pays Basque allant de la majorité des élus aux associations culturelles, mais aussi une forte représentation
internationale**, rassemblent leurs forces et leur action pour que ce pari de la paix soit gagné.
Seuls les deux Etats campent sur leurs positions, font obstruction à la paix en accentuant les mesures répressives et n'offrent aucun geste d'apaisement, rejetant
toute responsabilité.
La société basque et la paix méritent que l'on se mobilise pour elles. Les Basques eux-mêmes ont su être solidaires dans l'Histoire. Si nous sommes concernés par le
respect des droits de l'homme, nous le sommes aussi par le respect des droits fondamentaux des prisonnier(e)s basques et de leurs familles. Notre solidarité active est aujourd'hui nécessaire afin
que ce pari pour la paix soit gagné et que le cycle de violences prenne fin.
.** députés européens, personnalités réunies lors de la conférence de paix d'Aiete à St-Sébastien dont les
artisans de la paix en Irlande (Jonathan Powel, Gerri Adams, Berthie Ahern), l'ONU avec Kofi Annan, etc.
Ursoa Irene Parot Navarro.
Un an après la Conférence Internationale pour la Paix au Pays Basque d'Aiete et l'arrêt
définitif de la violence armée par ETA à laquelle participaient Kofi Annan (ancien Secrétaire Général des Nations Unies), Pierre Joxe (Ancien ministre de l'Intérieur), … et l'abandon
définitif des armes par ETA, le procesus de paix a peu évolué car Madrid et Paris refusent de négocier avec l'organisation basque.
La Déclaration d'Aiete avait obtenue un large soutien dans l'ensemble de la population basque ainsi que y compris celle du Pays Basque Nord. Mais l'attitude des
gouvernements français sous Chirac, Sarkozy ou Hollande reste dans la répression et le refus de tout dialogue tant qu'ETA ne dépose pas les armes.
Tout le monde s’interroge sur le comportement atterrant du ministre de l’Intérieur français Manuel Valls qui s’aligne sur la dure politique de Madrid. C’est
d’ailleurs dans cette ville qu’il a annoncé qu’il ne laissera pas faire la demande quasi unanime des élus du Pays Basque la création d’une collectivité territoriale spécifique pour le Pays Basque
français !
Et, encore plus surprenant il a fait appliquer une décision d’un mandat européen (MAE) contre une jeune militante de Batasuna (parti légal en France) plongeant dans
la consternation les élus de tout bord mais spécialement les Socialistes, mais aussi la société civile.
Devant ces comportements provocateurs, Herrira, l'association qui demande une nouvelle politique carcérale, l'abandon de la doctrine Parot par l'Espagne (une
politique pénale particulièrement dure et qui ferme la porte à toute évolution), un traitement humanitaire pour les prisonniers très gravement malades ou en fin de vie, le rapprochement des
prisonniers au Pays Basque, la fin de leur dispersion et la fin de l'éloignement des réfugiés basques, organise une manifestation de solidarité le dimanche 10 novembre, à Bayonne. Le
rendez-vous est donné à 15 h, place des Basques.
La manifestation aura le soutien de nombreux secteurs de la société civile comme le barreau des
avocats de Bayonne, de nombreux syndicalistes (CGT, CFDT, SUD, ELB, LAB,...), de 150 élus, de divers collectifs et orgaisations basques (Abertzaleen Batasna, Batasuna, …).
Gabriel Oyarzabal
CONFÉRENCE DE PRESSE
Bayonne – 30 octobre 2012
Bonjour à tous et merci d’être venus.
Nous vous présentons aujourd’hui un dossier qui montre, par des faits, des chiffres, des noms et des témoignages ce que nous
dénonçons depuis des années: l’implication de l’État français dans la problématique des prisonniers politiques basques.
La réalité des prisonniers politiques basques étant constamment en mouvement (arrestations, condamnations, libérations…), ce
dossier représente une photographie de la situation au début de ce mois.
Sur les plus de 605 prisonniers politiques basques, 136 hommes et femmes se trouvent aujourd’hui dans des prisons de l’État
français.
33 familles du Pays Basque Nord ont au moins un prisonnier, certaines deux ou trois. 40 prisonnier-e-s ont leur famille
ici.
Des centaines d’habitants du Pays Basque nord, parents et amis de prisonnier-e-s politiques basques prennent chaque semaine les
routes de la dispersion. 12 accidents ont déjà eu lieu cette année, et la fatigue, la pression, les difficultés financières sont énormes.
La dispersion et l’éloignement, les préventives interminables et les condamnations allongées au maximum, l’isolement et les
mauvais traitements, sont, aujourd’hui encore, les mesures d’exception que l’État français applique aux prisonnier-e-s basques.
Sur les 40 prisonniers dont nous parlons, 3 sont sous le coup de la perpétuité (mesure inhumaine et unique en Europe, même si
l’Espagne parvient au même résultat avec la doctrine appelée “Parot”). Tous les 3 sont emprisonnés depuis 22 ans. Parmi eux Ion Kepa Parot qui s’est vu refuser la conditionnelle pour la
troisième fois la semaine dernière. 18 ont des condamnations de plus de 20 ans. 20 sont incarcérés depuis plus de 10 ans.
144 kilomètres aller, c’est déjà beaucoup pour faire la visite. C’est la distance à laquelle se trouve le prisonnier le plus
proche (Mont-de-Marsan). Que dire de ceux qui se trouvent à Châlons-en-Champagne (950 km), du côté de Lyon ou au sud de l’Espagne?
Tous ces éléments sont détaillés dans ce dossier, nous vous invitons à le lire attentivement.
Cette politique de violation des droits est toujours en vigueur, l’État français n’a toujours pas reconnu l’existence de
prisonniers politiques dans ses prisons ni son implication directe dans le conflit. Et il n’applique toujours pas ses propres lois. Continuant de nier l’évidence, il persiste, comme nous
l’avons encore vu ce week-end, dans la voie répressive, se cachant derrière l’État espagnol quand il s’agit de prendre ses responsabilités.
Mais les temps ont changé, et grâce au travail d’un grand nombre de gens, nous sommes enfin sortis du silence avec lequel ils
nous étouffaient. Un nombre toujours plus important d’acteurs politiques et sociaux, parmi lesquels de nombreux élus de la même couleur politique que le gouvernement en place, fait siennes nos
revendications, car il est évident que le processus n’avancera qu’avec la résolution de cette situation, celle des prisonnier-e-s et la notre.
Ce sont les États qui sont isolés maintenant, et cela nous place devant une occasion sans pareille de les obliger à prendre la
voie de la justice et de faire respecter nos droits. Cela ne dépend que de nous maintenant.
Pour toutes ces raisons, nous voulons souligner l’importance de la manifestation organisée par Herrira le
10 novembre à Bayonne et voulons appeler l’ensemble de la société à venir, comme nous le ferons, y participer.
Il est indispensable de donner à ce rendez-vous l’importance qu’il mérite. Ce sont des droits de nos parents et amis que nous
parlons. Ils sont piétinés chaque jour dans l’Etat français, et nous voulons envoyer un message clair au gouvernement français: nous voulons le respect des droits et nous voulons le retour à la
maison de nos proches. Nous affirmons également partager totalement les revendications exprimées dans le manifeste d’appel à la manifestation du 10 novembre.
Le samedi 2 Juin, une occasion de découvrir une vraie merveille menacée sur la frontière sauvage des Pyrénées, une aventure humaine exceptionnelle, une action
simple et passionnante!
Nous vous invitons à la “Mendi Martxa” (marche en montagne) convoquée pour connaître un endroit unique appellé Antzeri, situé à Zilbeti, declaré ZEC et qui
fait partie du Réseau Natura 2000. Dans ce lieu il y a un magnifique hêtraie et quelques espèces d’ animaux en risque d’éxctinction. Actuellement ils sont menacés par un projet de mine
impulsé par l’entreprise multinationale MAGNA (Filiale ROULLIER). Si le project commence, il fera un dommage irréparable sur 80.000 hêtres et des aquifères seront polluées. En plus, la
structure sociale et économique de la zone tombera entre les mains des grandes enterprises qui vont nous abandonner quand le minerai sera épuisé. C’ est pour ça que la “Coordinadora Monte Alduide” vous invite à la “Mendi Martxa”. Trois heures à pied pour découvrir la zone, le projet, et dénoncer cette
atrocité. La sortie a lieu le 2 juin à 10h. dans le village de Zilbeti. Nous finirons la promenade par un repas auto-géré où les boissons et le café seront offerts.
Vendredi 10 décembre 2010 – Mont de Marsan (40)A65. Ils inaugurent une autoroute…
Le 14 décembre 2010 un représentant du gouvernement et les principaux élus aquitains inaugureront une nouvelle autoroute, l’A65 reliant Langon (33) à Pau (64). Ces
150 kilomètres d’infrastructure s’ajoutent aux 10.950 kilomètres d’autoroutes et au 1.027.154 de kilomètres de routes déjà existants en France 1, aux 5,1 millions d’hectares de sol déjà
artificialisés (soit 9,4% du territoire national) 2. Ils annoncent également les 1.092 nouveaux kilomètres d’autoroutes inscrits dans le projet 2010 de Schéma National des Infrastructures de
Transport 3 ou ayant récemment fait l’objet de déclaration d’utilité publique. Nous sommes atterrés de constater que, non contents d’oeuvrer à leur construction, nos élus locaux et nationaux
célèbrent l’inauguration de ces équipements dédiés à la gloire du moteur à explosion. Nous savons, et ils savent pourtant que :- L’Agence Internationale de l’Energie, dans son dernier
rapport, confirme que le « pic pétrolier » a été atteint en 2006 et que la production de pétrole conventionnel ne dépassera donc plus jamais ce niveau 4. Le krach pétrolier est pour
demain et, comme ils célébraient l’euphorie financière il y a trois ans, ils inaugurent aujourd’hui une autoroute.- La décennie 2000-2009 a été la plus chaude jamais enregistrée 5 et malgré la
crise mondiale, les émissions de CO2 devraient marquer un nouveau record en 2010 6. L’urgence climatique est là, et ils inaugurent une autoroute.- Le trafic automobile diminue depuis 2003 en
France 7 et ils inaugurent une autoroute qui parie financièrement sur un doublement de ce trafic à l’horizon 2020.- La dette publique explose, les services publics sont sacrifiés, et ils
inaugurent une autoroute dont le coût d’1,5 milliards d’euros retombera inévitablement (contractuellement) sur la collectivité. - La crise sociale s’aggrave et ils inaugurent l’autoroute la plus
chère de province, qui coûtera aux usagers 19,70 € pour 150 kilomètres 9.Aucune « mesure de compensation » ni aucun maquillage sémantique sur le registre de « l’autoroute verte » ne
pourra occulter ces réalités ni l’outrage que fait subir cette infrastructure aux territoires qu’elle a traversés et aux individus qu’elle a impactés.Cette célébration est indécente.
Nous appelons à un rassemblement sur le lieu de l’inauguration qui aura lieu sur l’échangeur de Thèze le mardi 14 décembre au matin. Le rendez-vous est fixé
sur la place du village de Thèze à 10h.
Signataires: Alternative régionale Pau-Langon, L'Atelier d'initiatives artistiques et artisanales, Sepanso, Le collectif de défense de
l'environnement Pays basque et sud-Landes, Aquitaine Alternatives, Landes environnement attitude, Code Béarn, CocliPau collectif climat de Pau, Chiche, Attac 64, Attac 33, Attac Landes côte-sud,
Stop-Autoroutes, Agir pour l? environnement, Fnaut, WWF, Les amis de la terre, France nature environnement, Réseau action climat, Le Parti de gauche, Europe écologie région Aquitaine, Nouveau
parti anticapitaliste, Parti communiste 64.
La transition entre la fin du siècle et le nouveau, n’a pas entraîné en Pays Basque, loin s’en faut, un changement d’orientation politique surtout dans le domaine
touristique. Ainsi en 1996 les abertzale souletins, titrant la première partie de leur réflexion : Tourisme : le miroir aux alouettes, affirmaient en
préambule que le poids réel du tourisme dans l’économie souletine ne peut être chiffré avec précision, qu’il représente 20% du chiffre d’affaire des commerçants et qu’il
n’entraîne que la création d’emplois saisonniers et mal payés. S’appuyant sur les chiffres très optimistes de l’office du tourisme ils démontraient que seulement 2,6% des actifs
vivent du tourisme et 44% des fonds LEADER et PCD sont alloués au tourisme 1 million d’euros vont être attribués en 4ans à différents projets. Edifiant non ?
Pourtant le siècle nouveau n’a rien à envier à l’ancien et comme le sillon était tout tracé ce sont aujourd’hui 8 millions d’euros qui sont versés à la filière
touristique. Comment s’étonner alors que les spéculateurs locaux et étrangers: agents immobiliers, notaires, sociétés, particuliers fortunés, mafieux de tout bord, se partagent notre pays
mettant en exergue la possibilité de gagner facilement un maximum d’argent sur de simples transactions qui doivent bien entendu se passer le plus discrètement possible. Ainsi en Basse Navarre ce
sont 30 à 40 hectares de terres que l’agriculture perd chaque année au profit de l’immobilier. Ce sont quelques 40.000 résidences secondaires, ce sont des propriétés entières qui se retrouvent
aux mains de nantis qui n’ont que faire de l’avenir de ce pays et de ses habitants et qui n’aspirent qu’à devenir propriétaire d’un joli coin de verdure à 10.000€ l’ha et d’une chaumière
restaurée…jusqu’à s’en lasser et trouver tout aussi attrayant de la revendre en faisant une confortable plu value.
Tout comme celle qui nous préoccupe aujourd’hui. Située à Larraine, moins de trois hectares de terre avec une grange que leur propriétaire désire mettre en vente.
Le paysan qui les exploite depuis deux générations tout naturellement est prêt à les acquérir. Ces terres bien pentues, expertisées par la SAFER 20.000€, mais dont la valeur agricole n’excède pas
6 000€, après le passage du dit agent immobilier, atteindront 55 000€ (dont 5.000€ d’agence) puisqu’un client fortuné, d’origine souletine mais vivant à Ziburu désire les acquérir
à ce prix là. Dans l’immédiat, même si la terre ne l’intéresse pas, il projette de transformer la grange en… habitation saisonnière.
Une transaction que la majorité du conseil municipal de Larraine est loin d’accepter puisque ayant pris conscience des dangers de la spéculation (perte des terres
et des habitations, impossibilité de transmettre la propriété aux descendants, installation impossible….), elle a voté à la majorité une nouvelle fois, une deuxième délibération pleine de
bon sens et qui devrait servir d’exemple, pour que le prix de vente soit revu à la baisse et pouvoir exercer son droit de préemption. Pour l’heure, les ministères concernés ayant accepté le
droit de préemption et même si la SAFER soutient la décision du conseil municipal nous dénonçons leurs « critères » d’expertise (ou le pouvoir qui lui est octroyé ) qui entrouvrent la
porte à la spéculation, nous n’acceptons pas que la terre soit dissociée des granges et autres habitations et exigeons que le nouvel acquéreur se retire de cette honteuse
spoliation-transaction.
La terre aux paysans ! Le Pays Basque doit vivre !
13h: Casse-croûte gascon et animations sous la halle
Après les manifestations de Bayonne (12000 personnes), Langon (3000) et Hendaye (15000) la prochaine mobilisation contre les projets de Lignes Nouvelles à
Grande Vitesse aura lieu à Nérac samedi 6 mars.
Car aujourd'hui c'est de toutes parts que les habitants du Sud-Ouest s'élèvent contre ce projet insensé.
La Coordination Vigilance LGV appelle à participer en nombre à cette manifestation.
Des transports en commun par autobus ou co-voiturage vont être mis en place (renseignements auprès des mairies et sur le site http://www.adiu.fr
La
coordination Vigilance LGV a pris connaissance, sur le site GPSO où elles sont publiées depuis le 8 janvier, des cartes des tracés des LGV qui auraient dû être décidés en Comité de Pilotage réuni
aujourd'hui 11 janvier, à Bordeaux.
Cette
publication anticipée de décisions pas encore prises confirme que la concertation à la mode RFF, présentée comme une grande avancée démocratique, n'est que de façade.
La
coordination s'interroge sur la logique qui a prévalu lors de la définition de ce tracé particulièrement tortueux et qui n'évite pas pour autant certaines zones habitées ni les zones naturelles
les plus sensibles. Les cartes des enjeux humains et des enjeux naturels auraient elle été croisées avec celle des tractations secrètes ?
Elle
considère que la promesse d'une « halte ferroviaire » en Sud Gironde est une insulte faite aux populations et s'apparente à la verroterie distribuée autrefois aux
populations indigènes.
La
Coordination Vigilance LGV redit son opposition totale à ce projet toujours aussi inutile comme cela a été largement démontré. Sa réalisation serait une catastrophe environnementale,
financière et sociale!
Elle
maintient son opposition aux projets de lignes nouvelles Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne quel que soit les fuseaux retenus.
Elle
demande la modernisation et la mise aux normes des lignes existantes, conditions nécessaires et suffisantes pour offrir rapidement une meilleure desserte de proximité tout en permettant le
transport du fret et la circulation des TGV, ceci pour un niveau d'investissements bien inférieur et des dégâts environnementaux infiniment moindres.
En
conséquence la Coordination Vigilance LGV appelle les élus et les citoyens à continuer à se mobiliser contre ce projet insensé et à se joindre à la manifestation organisée à Hendaye le 23 janvier
pour protester contre les projets de lignes nouvelles.
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