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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 08:00

http://www.eitb.com/multimedia/images/2010/01/23/233932/233932_charte_hendaye_original_imagen.jpgPhoto EITB: http://www.eitb.com/fr/


"Ce n'est pas le problème de quelques voisins, c'est le problème de la société tout entière", a déclaré Victor Pachon, président du CADE (Collectif des Sassociations de Défense de l'Environnement Pays Basque-Sud des Landes).
Et d'ajouter: "Au Pays Basque, à Toulouse, à Bordeaux, en Italie et en Espagne, il y a le feu partout parce que l'on nous a piétinés ! Une simple étincelle peut mettre le feu à la plaine et ces incendiaires jouent encore avec des allumettes ? Chiche !".



Charte européenne d'Hendaye

Les collectifs opposés aux LGV
Cette déclaration a été élaborée par des associations et mouvements de différents Etats membres de l’Union Européenne (France, Espagne, Italie) qui luttent contre la construction de nouvelles lignes ferroviaires LGV (Lignes à Grande Vitesse) et  de Lignes dédiées fret rapide à grande capacité, et qui se  rassemblent aujourd’hui pour unir leurs forces et mieux faire entendre leurs voix, les problématiques étant partout les mêmes.
L’opposition dépassera donc désormais le cadre local pour devenir européenne.
Nous, citoyens et citoyennes, associations et mouvements de différents états (Italie, France, Espagne) en lutte contre les projets de LGV et de Lignes dédiées fret rapide à grande capacité


Nous constatons tous que :


- ces projets constituent pour les territoires traversés un désastre écologique, socio-économique et humain : destruction de zones naturelles et de terres agricoles, nouveaux couloirs de nuisances et dégradation de l’environnement avec impacts négatifs importants pour les riverains,


- ces projets sont incapables de se traduire en une participation de la population dans les prises de décision. Nous dénonçons l’opacité avec laquelle agissent les gouvernements et les administrations face au profond désaccord social qu’ils suscitent, et leurs mépris des arguments et des propositions des citoyens,


- la justification officielle de la construction de ces nouvelles lignes se fait systématiquement sur des hypothèses de trafics et de rentabilités socio-économiques fausses ainsi qu’une sous-estimation des coûts de réalisation pour mieux « vendre » un projet dont l’utilité réelle n’est pas démontrée ; de nombreuses études ont mis en évidence au contraire la non pertinence de ces projets en termes économiques et sociaux (Rapports Essig en Bretagne, Bermejo au Pays Basque Sud, Citec au Pays Basque Nord, Brossard 1998 et Ponts et Chaussées 2003en Rhône-Alpes, Cahiers de l’Observatoire Technique de la Lyon – Turin en Italie - organisme italien), ainsi que les rapports des Cours des Comptes française et italienne,


- la priorité octroyée aux LGV se fait, avec un coût colossal, au détriment du trafic de proximité et de la priorité au maintien et au développement des réseaux ferroviaires existants, qui ne sont ni entretenus ni optimisés pour développer un transport de fret permettant d’irriguer les territoires et un service public de transport en commun accessible à tous,


- la construction des LGV s’inscrit dans une recherche perpétuelle de création de grandes infrastructures (autoroutes, agrandissement des aéroports, super-ports…) et est contraire à la notion de développement durable. Nous contestons l’expansion aberrante des transports déchaînée par le capitalisme globalisé qui ne permet pas un développement local uniforme, mais au contraire favorise la concentration anormale des trafics et des productions et la délocalisation sauvage.

 

Nous demandons tous :


- à la Commission Européenne et au Parlement Européen en tant que moteurs des politiques des transports à moyenne et longue distance au niveau de l’Union Européenne, l'ouverture d'une réflexion sur l'absurdité et la non-nécessité des grandes infrastructures (LGV, autoroutes, agrandissement des aéroports, super-ports…) et une révision profonde de la stratégie de l’UE relative aux transports européens (TEN-T Trans European Network - Transports).


- aux Gouvernements de la France, de l’Italie et de l’Espagne l’arrêt immédiat des travaux et projets de LGV pour entamer un véritable débat public uniforme à niveau européen sur le modèle de transport, d’aménagement du territoire et de société sous-jacent à ce développement effréné des LGV.


Nous affirmons que des solutions sont à chercher dans :


¬    la régénération, l’entretien et l’optimisation des voies existantes, qui est la solution alternative la plus acceptable d’un point de vue environnemental, et à un coût financier bien moindre que la construction de nouvelles lignes, et qui correspond à la mise en œuvre en France  de l’article 1 de la loi Grenelle Environnement du 3 août 2009 (solution préconisée aussi par le « Livre Blanc de Delors »).


¬    la décroissance des transports, liée à une transformation profonde du modèle économique et social, en faisant notamment de la proximité et relocalisation de l’économie une priorité,


¬    la restitution en dernier recours de la capacité de décision aux populations directement concernées, fondement d’une authentique démocratie et autonomie locale face à un modèle de développement imposé.
Signatures :

 

 

Les signataires de la Charte d’Hendaye (déclaration commune du 23 janvier 2010) sont :

- pour l’Etat espagnol

Y basque et Corridor navarrais TGV
Collectif AHT Gelditu! Elkarlana (Pays Basque Sud )
Asturies
Conceyu contra’l TAV d’Asturies
Superport Pasaia
Jaizkibel bizirik

- pour l’état italien

LGV Lyon Turin
Mouvement No TAV (Val de Suse - Val Sangone - Turin)

- pour l’état français :

LGV Paca
Var Actions Environnement
Association pour la Protection de l’Environnement Local (APPEL Le Muy)
Eiretage
Environnement Var

LGV Lyon Turin
Le CADS

LGV Bretagne Pays de la Loire
Fédération Alto

LGV SEA (Sud Europe Atlantique)
Collectif Contre les Nuisances du TGV de Chasseneuil du Poitou et de Migné-Auxances (Département 86) : CCN-TGV
Comité TGV Réaction citoyenne (Départements 37, 86, 79, 16, 17 & 33)
ADEMA (Association de Défense de l'Environnement de Migné-Auxance( (Vienne-86)

LGV Poitiers Limoges
Collectif Non à la LGV Poitiers Limoges
Collectif Non LGV Limoges Poitiers, oui POLLT
CGT Cheminots Creuse

LGV Rhin Rhône Sud
Collectif Stop LGV Branche Sud

Traversée Centrale des Pyrénées
Actival : Association Contre le Tunnel Inutile dans les Vallées d' Ailleurs et du
Lavedan  (Pyrénées Centrales)

LGV GPSO (Grands Projets du Sud Ouest)
Association LGPE (Gironde)
LEA (Gironde)
Trait d’Union (Gironde)
Aquitaine Alternatives (Aquitaine)
Très Grande Vigilance en Albret (Lot et Garonne)
Association de Sauvegarde des Landes et Coteaux de Gascogne (Lot et Garonne)
Attac (Landes Côte Sud)
Attac 33 (Gironde)
Les amis de la Terre (Landes)
SEPANSO Aquitaine et ses sections départementales (Aquitaine)
Le CADE (Pays Basque Sud des Landes)
Biharko Hendaia

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 09:00
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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 10:10

A.H.T-ari  EZ !

DIREN TRENBIDEEI  BAI !

 

Aspaldidanik, Estatu Frantsesak eta hautetsi handi batzuek (Grenet, Lamassoure, Rousset eta beste) nahi digute bortxaz A.H.T-a Euskal Herrian plantatu, bazter guziak suntsituz eta hori diruzaile talde batzuen interesen fagoretan (Bâtiments et Travaux Publics).

 

Badu jadanik 16 urte elkarteak asmo horien aurka altxatu direla zeren nabari baita oraiko trenbideak, berrantolatze baten ondotik, aski liratekela oraiko eta geroko trafikoaren segurtatzeko. Beraz, badu 16 urte, gure arduradun omen direnak gutaz trufatzen direla, gure oharrak baztertuz.

 

2006 urtean, Suisse-ko bulego aditu batek gure ikerketen zorroztasuna baieztatu zigun, Réseau Ferré de France (RFF) egituraren gehiegikeriak argira emanez. Aurten 3 herri elkargoek (29 herri eta hiri) Suisse-ko beste bulego ikerle bati (Citec) azterketa berri bat galdegin diote. Eta aditu Suitzarrek gure ikusmoldeak berretsi dituzte. Diote argi eta garbi oraiko trenbideak aski direla.

 

JENDEEN IRITZIEN AURKA, A.H.T. ALDEKOEK BEREN XEDEA INPOSATU NAHIAN.

 

Estatu, R.F.F.eta Akitaniako Lurralde Kontseiluak egitasmoa inposatu nahi digute, jakinez kilometra bakoitz A.H.T.-ak 9 hektara sunsituko dituela. Eta biztanleria engainatzeko, eten gabe xedearen ezaugarriak aldatzen dituzte, erranez beti gure beharren alde jokatzen direla.

Gezurka ari dira ere erranez finantzamendua kasik segurtatua dela, nahiz eta arazo larriak badituzten diruaren biltzeko ; azkenean nork pagatuko du ? Hemengo jendeak !

 

Aipatutako egiturek ez dute herritarren nahia errespetatu nahi. Bost herri-galdeketa (Uztaritzen, Mugerren, Milafrangan, Hiriburun eta Lehuntzen) antolatuak izan dira. Eta 100-etik 90-ak A.H.T.ren aurka agertu dira. 2010-an, beste herri-galdaketa batzuk antolatuak izanen dira.

 

KARRIKETAN AGER GAITEZEN !

 

Gaurregun, Suitzar Citec enpresak gure ikusmoldeak baieztatzen ditu, izan diten teknika, dirutza eta ingurumenaren arlokoak ! Gure aldarrikapenak erakuts ditzagun ozenki !

 

DEI EGITEN DUGU HERRITAR GUZIEI URRIAREN 17-AN, ARRATSALDEKO 17-ETAN, BAIONAKO LAUGA PLAZAN, BILTZERA.

 

HAN, HAUTETSI, ELKARTE ETA HERRITARRAK AINITZ IZANEZ AHO BATEZ GURE NAHIKARIA ERAKUTSIKO DUGU LEMA HONEKIN :

 

ATERABIDE BAKARRA : DIREN TRENBIDEAK ANTOLA ETA JENDEEN BIZIMOLDEA BABESTU !

 

CADE, HERRIEN ELKARTEAK, LAB SINDIKATA.

 

 

du                                  Samedi 17 octobre, manif

                            contre les voies nouvelled LGV

                      17 heures, rond-point Lauga à Bayonne.

C

M

 

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 08:49

Le CADE (Collectif des Associations de Défense de l'Environnement) répond à Réseau Ferré de France.



       

"RFF, Rousset et Juppé exaspèrent les populations !" estime le Collectif des associations de défense de l'environnement, en pointe dans le combat contre la création d'une nouvelle ligne LGV au Pays Basque. Quelques jours après la remise des conclusions du bureau d’études Citec annonçant que les voies ferrées existantes pourraient accueillir le trafic ferroviaire pendant au moins un demi siècle, la visite du sénateur Carrère à Anglet pour un débat interne au PS (où les opposants n’ont pas eu l’autorisation d’entrer) et la récente démolition en règle de l’étude Citec par Réseau Ferré de France sont l'occasion pour le CADE d'un démontage du discours des promoteurs de la LGV.

« Les voies existantes n’assurent pas une continuité du réseau européen »nous dit M Maudet de RFF
Pourtant, avant le débat public de 2006 l’option envisagée par l’Europe était l’aménagement des voies existantes pour le Pays Basque et la modernisation des voies existantes de Bordeaux à Dax (résultat d’un précédent « Débat préalable Tours-Bordeaux-Dax »). La continuité était donc assurée ! Pendant le débat public de l’automne 2006, l’option M1 existait dans les documents RFF (voir ci-dessous) sans que cela ne mette en danger la continuité du réseau européen.

La mauvaise foi de RFF exaspère les populations !


« 320 trains par jour cela pose des problèmes de sécurité et d’environnement » nous disent de concert M Carrère et M Maudet chef de projet RFF.
C’est tout simplement falsifier l’étude Citec qui étudie la capacité maximale des voies à l’horizon 2015-2020 sans d’autres modifications des voies que la rénovation en cours actuellement et à l’horizon 2030-2060 avec deux nouveaux aménagements (sur lesquels nous reviendrons) qui pourraient porter les capacités à 320 trains et ainsi transporter 42 millions de tonnes par an. Ce sont la les capacités et non pas les prévisions car, la demande de RFF est de 20 millions de tonnes en 2020 (dont 13 à Hendaye) et cela a été jugé « trop optimiste » par la précédente étude indépendante SMA. De fait, si l’on compare le tableau de marche RFF, nous devrions être aujourd’hui à 8 millions de tonnes/an à Hendaye (pour atteindre 13 millions en 2020) et nous ne sommes qu’à 2,202 millions de tonnes réellement avec une stabilité qui avoisine les vingt ans. Il convient donc de comprendre l’étude Citec comme : On pourra faire passer 320 trains pour 42 millions de tonnes en 2060 mais on aura vraisemblablement 10 à 12 millions de tonnes/an ce qui constitue l’objectif des opposants que nous sommes. (voir document ci-dessous)
Effrayer les riverains des voies existantes, c’est de bonne guerre, surtout lorsqu’on ne les a jamais consulté au cours des décennies précédente et que le projet prévoit tout de même le passage de tout le fret sur les voies existantes dans la région bordelaise (le problème de la sécurité et de l’environnement est-il évoqué là-bas ?)

La mauvaise foi de M Carrère et RFF exaspère les populations !


« Le temps de succession des trains de 3 mn ne peut pas s’appliquer en France. » nous dit M Maudet.
Il est exact qu’actuellement les temps de succession entre deux trains sont de 6 mn en France. Cependant, comme on peut le voir ci-dessus, l’horizon envisagé est 2030-2060. Or d’ici là, il est évident que le système ESTC (Système Européen de Contrôle des trains) sera étendu à l’ensemble de l’Europe et il permet lui le temps de succession de 3mn déjà appliqué dans d’autres Pays. (Serions nous plus crétins que les Suisses ?). D’ailleurs il suffit d’aller sur internet pour trouver une circulaire européenne du 4 juillet 2005 pour constater que l’union européenne appelle au déploiement de ce système dans toute l’Europe.

La mauvaise foi de RFF exaspère les populations !


« Retoucher les voies et les quais latéraux en gare de Bayonne c’est trop lourd et trop compliqué » nous dit M Maudet.
Il s’agit d’un point de l’étude Citec qui suggère d’aménager les voies de la gare de Bayonne de manière à éviter que les trains terminus dans cette gare ne cisaillent les voies principales. Cette disposition augmente encore la capacité des lignes existantes.
Mais pour qui nous prend-il ? Alors qu’on s’apprête à débloquer des sommes vertigineuses pour la seule gare de Bayonne, alors qu’on envisage même de la déplacer plus tard vers St Bernard ces travaux d’une simplicité biblique (mais qui permettraient de résoudre le problème des rebroussements en gare de Bayonne) seraient trop lourds ? Il serait plus judicieux de nous dire : « oui je vous prend pour des crétins et ces travaux nous ne voulons pas les faire même s’ils étaient gratuits. (car ce serait accepter la solution de terminus central évoqué par la contre étude) »

La mauvaise foi de RFF exaspère les populations !


« Les gains de temps de la ligne mixte à 220 km/h seraient significatifs » nous dit M Maudet.
C’est ignorer le document RFF de la page 100 du débat public où les temps de parcours Bayonne-Paris s’établissaient ainsi : Bayonne Maubec-Paris : 3h 03, Bayonne gare nouvelle-Paris : 3h 02. C’est ignorer que le projet prévoit « 3 ou 4 TGV par sens seulement sur les voies nouvelles au sud de Labenne et encore après avoir fait un petit détour sur les voies existantes par Ondres, Tarnos, Boucau, Bayonne et reprise compliquée de la voie nouvelle.

La mauvaise foi de RFF exaspère les populations !


« L’étude Citec n’a pas prévu le cadencement des TER entre Hendaye et Dax » dit M Carrère aux militants socialistes.
C’est faux ! Certes l’étude dit en conclusion qu’il peut y avoir « concurrence pour l’utilisation de la capacité entre les besoins du trafic fret et un éventuel réseau de type RER » mais cela concerne les éventuels 320 trains par jour dont on vient de voir que nous ne les atteindrons jamais. Par contre, dans le tableau des conclusions ci-dessus on retrouve bien dans les 70 trains de voyageurs (que l’étude qualifie « d’hypothèse volontariste ») les 20 TGV et les 50 TER envisagés par RFF.
Ajoutons enfin que l’étude a pris en compte :
- 4h de nuit sans aucun train.
- Durant 3 autres heures de nuit le graphique n’est saturé qu’à 70%.
- La période de mi-journée est considérée comme période de pointe en trafic voyageurs.
- Seul le 80% de la capacité théorique en sillons fret est finalement retenu afin d’offrir des périodes de respiration au graphique et garantir la stabilité de l’horaire.

La mauvaise foi de M Carrère exaspère les populations !


La reconstruction du pont de fer sur l’Adour.
Au cours de la réunion de concertation du vendredi 18 septembre à Bayonne, réunion où le CADE a du s’inviter tout seul, nous avons souhaité que tant qu’à reconstruire le pont de fer, on le fasse comme RFF l’avait prévu dans le scénario de « mixité courte » publié dans le Cdrom du débat, c'est-à-dire avec trois voies au lieu de deux. Réponse : « RFF n’a pas retenu cette option ». Question : pourquoi ?, réponse : « parce qu’elle n’a pas retenu cette option ! » C’était bien une réunion de concertation RFF !

Oui RFF exaspère les populations !...



C’est pourquoi, le 5 oct à 19h à Lahonce, le 8 oct à 19h à Ustaritz, les populations se déplaceront aux réunions d’information de leurs élus et des associations.


C’est pourquoi le 17 oct elles s’exprimeront dans la rue à 17h devant la salle Lauga.

 

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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 21:00

AHTrik ez! LGV, non merci!
Bien assez  injuriée et souillée comme ça, la Rhune dit non au TGV!





Michèle, merci pour les photos!
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