Je les vois, je les entends déjà, tous mes amis , naturalistes et scientifiques de tout poil, ceux d'hier, ceux d'aujourd'hui, ceux de toujours. Ils vont me dire,
m'écrire : "Mais l'écologie est une science, tu le sais bien! C'est la science qui étudie les relations des êtres vivants entre eux et avec leur milieu. Ce ne doit être que cela. Le
sentimentalisme d'un côté et la politique de l'autre ont brouillé les pistes et dévoyé le sens du mot. Tu n'es pas pour rien dans cette dérive puisque tu participes aux
deux".
Bon, les copains, plus la peine de m'exprimer tout ça. J'ai pris les devants. Je l'ai fait à votre place. J'assume alors les
propos qui vont suivre et qui vont vous paraître bien iconoclastes. Je vous offre cette définition, ambitieuse et exaltante (naïve? Tant pis!) que je viens de lire à l'instant
dans la lettre hebdomadaire de Gérard Charollois, Président de la "Convention Vie et Nature pour une Ecologie Radicale".
Aujourd'hui,
dimanche 30 Septembre 2007, elle me convient parfaitement.
Et je crois que je vais l'inscrire sur un mur de mon Bureau. Enfin----si je trouve encore une petite place.
"Etre écologiste, c'est vouloir changer le rapport à l'autre, aux humains, à la Nature, aux animaux. C'est demander l'abolition de toutes les formes de mépris du vivant et de la
souffrance des êtres sensibles".

Un Oreillard, actuellement en soins au Centre Hegalaldia. En de bonnes mains. N'est-ce pas, Laurence et Stephan?