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Le blog de Jenofa, citoyenne du monde enracinée en Pays Basque, petite fourmi de l'écologie.Jenofa, ekologiaren xinaurri ttipi bat.

Gypaètes: et de deux!

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COMMUNIQUE DE PRESSE- 14/01/2008
 
L’Association Hegalaldia, gestionnaire du Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage à Ustaritz, a recueilli 2 Gypaètes barbus en l’espace d’un mois. Il s’agit du rapace nécrophage le plus menacé d’Europe.
 
Le premier a été découvert à Bagnères de Luchon, le 12 décembre 2007, par des chasseurs de Haute-Garonne, partenaires du réseau « Casseur d’os » chargé du suivi scientifique de l’espèce. Après que l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage 31 ait été alertée, il a été confié à Lydia VILAGINES, vétérinaire du programme «  Pyrénées Vivantes ». Les premiers soins lui ont été donnés par le docteur FEIX à Toulouse. Il a été acheminé dès le lendemain vers le centre d’HEGALALDIA.
Il a de gros troubles neurologiques à une patte qui l’empêchent de se déplacer correctement sans attelle. Les causes de ses lésions restent inconnues. Il est suivi par le Dr Delphine David, vétérinaire ostéopathe à Ustaritz, et par le Dr L.Vilagines. Son pronostic reste réservé.
 
Le deuxième a été recueilli le 11 janvier 2008 à Sarrance (Vallée d’Aspe, Parc National des Pyrénées) après avoir été percuté par une voiture en bordure de la RN134. Il a été transféré par un agent du Parc National des Pyrénées. La radio a révélé la présence de 2 plombs ; hématomes et plaies démontrent que les impacts datent d’une semaine environ.
 
Ces 2 oiseaux emblématiques ont été transférés sur le Centre de Sauvegarde d’Hegalaldia, spécialement équipé pour la réhabilitation des grands rapaces  pyrénéens.
 
 
Un gypaète barbu tiré dans les Pyrénées-Atlantiques
 
Vendredi 11 janvier, un gypaète barbu a été récupéré, blessé, dans la Vallée d’Aspe. Radiographié dès son arrivée dans les locaux du groupe vétérinaire d’Oloron (Pyrénées-Atlantiques), la présence de deux plombs de chasse a été détectée et indique qu’il a été tiré. Or, ce rapace de 2,80 mètres d’envergure est le plus rare et le plus menacé d’Europe, avec moins de 150 couples nicheurs. 
 
Les agents du Parc National des Pyrénées, du secteur de la vallée d’Aspe, ont récupéré vendredi 11 janvier, un gypaète barbu adulte accidenté par un véhicule sur la Nationale 134 à Sarrance (Pyrénées-Atlantiques). Radiographié dès son arrivée dans les locaux du groupe vétérinaire d’Oloron (Pyrénées-Atlantiques), la présence de deux plombs de chasse a été détectée et indique que cet oiseau, rarissime et emblématique des Pyrénées, a été tiré. Pourtant, avec ses 2, 80 m d’envergure, il est impossible de le confondre avec une palombe, une grive ou une bécasse !
 
Le gypaète barbu est le rapace le plus rare et le plus menacé d’Europe avec moins de 150 couples nicheurs, dont la majorité vivent dans les Pyrénées. Nécrophage de la même envergure que le vautour fauve, il est au bord de l’extinction en Corse et en Crète. Dans les Alpes, où il est réintroduit depuis plus de 20 ans, on compte seulement 13 couples nicheurs.
 
Dans les Pyrénées, plus d’une cinquantaine d’organismes participent à sa sauvegarde dans le cadre d’un plan de restauration ministériel, coordonné par la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux), : le Parc national des Pyrénées, des associations naturalistes, l’Office national des forêts (ONF), l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), les fédérations de chasse de la Haute-Garonne, de l’Ariège et des Pyrénées-Orientales…Ce plan est financé par les Conseils généraux et régionaux du Massif Pyrénéen, l’Etat et l’Europe. Par ailleurs, plusieurs programmes transfrontaliers ont œuvré à la conservation de ce rapace dans cette région.
 
Ce magnifique « casseur d’os » a été victime de l’acte de braconnage d’un irresponsable et ce geste pénalise tout le monde cynégétique.
Le 12 décembre dernier, ce sont des chasseurs de la Fédération de Haute-Garonne qui ont sauvé un autre gypaète barbu adulte, découvert blessé près de Bagnères de Luchon (Haute-Garonne).
Ces deux gypaètes blessés en moins d’un mois, ont été recueillis par le Centre de soins pour les oiseaux du Pays Basque, Hegalaldia. En raison de leur extrême fragilité, ces grands rapaces resteront en isolement durant leur période de soins. Espérons qu’ils pourront survoler à nouveau les sommets pyrénéens, pour le grand plaisir de tous les montagnards épris de beauté et de nature.
 
Contacts
Claire LUX, Attachée de presse LPO
01 53 58 58 34
Martine Razin, Mission rapaces LPO
05 59 41 99 90
Philippe Serre, Mission rapaces LPO
05 59 21 65 53
 
 
 
 
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L
il est certain que Scoop le labrit irrascible et Willow le "bébé" Bas rouge (13 mois, il m'arrive à la taille) verraient d'un très mauvais oeil l'arrivée d'intrus à 4 pattes, mais si tu peux te libérer quelques jours en leur trouvant une solution confortable, et que ma tribu nombreuse et bruyante ne te fait pas peur, c'est de bon coeur !!!
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J
Et c'est qui qui va s'occuper du Briard et de la vieille chatte Poiluche aveugle??????????????????<br /> Bon, à étudier tout de même.<br /> Mais un copain me disait l'autre jour que, effet du déréglement climatique, cet oiseau commençait à occuper d'autres régions.
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L
je ne sais pas au juste qui a contrer le projet, à l'époque je devais encore être dans mes montagnes.<br /> <br /> Mais je pense à une chose, toi qui aimes observer les oiseaux, si tu veux voir quelques guêpiers, viens faire un tour par ici au début de l'été, il sviennent nicher sur les rives du Doubs. Mais dépêches toi, leur nombre diminue d'année en année.<br /> Bisou
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J
Tu fais allusion au Canal Rhin-Rhône, j'imagine.<br /> Si c'est le cas, au moins, on ne peut mettre ça sur le dos de la Dom!<br /> Quand je pense à tous ces gens qui lui reprochent d'avoir réussi à lui tordre le cou à cette autoroute fluviale!<br /> Pourtant, il me semble que dans cette société, on n'a pas le choix entre l'autoroute, le TGV, le Canal et l'aéroport.<br /> On a tout ça. Moi, ce n'est pas mon choix.
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L
Chacun sa croix !!!<br /> Chez nous c'est le projet d'un canal à grand gabarit que les politiques nous déterrent régulièrement. <br /> Que ce soit en Pays Basque ou dans notre "vert" Jura, il y a toujours des endroits à salir au nom du progrès et du profit.<br /> En ce qui concerne Dudule, je scrute le journal, mais en vain, gardons espoir quand même.
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