20 juillet 2009
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18:00

Mon ami Daniel Labeyrie vient de publier ce recueil de poèmes.
Daniel habite Bayonne mais passe beaucoup de temps dans le jardin de Colibri, sa maison natale, à Came.
Il a déjà publié "Le petit livre de l'arbre", malheureusement épuisé depuis longtemps.
J'ai fait connaissance de Daniel en 1974, quand il enseignait à Saint-Jean-Pied-de-Port.
Depuis lors, s'il lui arrive de parler de poésie, je peux témoigner qu'il n'a jamais écrasé de fleurs sauvages, même pas une par inadvertance.---
Pour présenter "Quatre saisons pour un regard", je donne la parole à Marina Rivero, de l'association Escalazur :
"Oui, la poésie est vivante, bien vivante, même si pour certains, elle reste terre inconnue, rivage bordé de récifs où l'on n'ose pas s'aventurer. Du moins en tant que lecteur, car nombreux sont ceux qui aujourd'hui se décrètent poètes. Daniel Labeyrie, lui, ne se définit pas, ne nomme pas ces textes écrits pour le plaisir. Celui de capturer l'instant et de l'offrir à ceux qui sauront avec lui le savourer.
Ce n'est pas son premier contact avec l'écriture. Epris de musiques du monde et de chansons, il fait partager dans plusieurs revues ses découvertes et coups de coeur. Avec obstination et tendresse, il a transmis à des générations d'enfants le goût des mots qui chantent. Aimant les voyages, il va chercher loin le bonheur de revenir dans sa maison d'enfance, au sein d'une nature dont son regard amoureux note le moindre changement.
C'est là le thème de ce recueil d'"instantanés" plein d'attention portée au monde et à toutes les créatures vivantes. Proches des haikus japonais par leur dépouillement, ils s'en écartent par les références personnelles, la place accordée au passé et aux souvenirs.
A nous, lecteurs, de prolonger le regard de l'auteur et de faire raisonner intensément ces instants fugaces. Peut-être pourrons-nous parler alors de poésie?"
