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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 12:39

 

Je devais avoir 7 ou 8 ans. Un après-midi d'hiver glacial, Boulevard Berthier, à Paris, je m'ennuyais ferme chez des amis  sans enfants de mes parents.

Une dame est arrivée. Elle a demandé un jeu de petits chevaux que mon père est allé chercher.

Pendant que les "grands" continuaient leur conversation, nous avons joué. J'ai gagné. Nous avons énormément ri ensemble.

Je n'ai jamais revu cette personne mais je l'ai toujours gardée dans mon coeur.

Au revoir, Madame Colette Renard!

 

 

 

 

 

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 08:00

en souvenir d'Henri Thoma, mon grand-père,  http://jenolekolo.over-blog.com/article-31786901.html

qui aimait beaucoup cette chanson, et Barbara, bien entendu.

 

Et une pensée pour mon Briard Baztan, parti il y aura bientôt un an et qui ressemblait tant à celui de la photo!
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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 11:40

 

Nancy Bernad - Une grève de la faim contre la discrimination des Rroms

Dépèche AFP >SAINT-ETIENNE, 30 sept 2010 (AFP) - 21h20

Loire: une militante des droits des Roms en grève de la faim admise aux urgences

Une femme de 54 ans qui se déclare en grève de la faim depuis 17 jours pour protester contre la politique "ségrégationniste" menée envers les Roms a été admise jeudi aux urgences du CHU de Saint-Etienne, a-t-on appris auprès de son fils et de l'hôpital. "Une ambulance est venue chercher ma mère à son domicile vers 16H00 pour la conduire au CHU de Saint-Etienne car son médecin a constaté une dégradation de son état de santé, notamment une insuffisance rénale", a déclaré à l'AFP Leny Bernad, le fils de Mme Nancy Bernad. En début d'après-midi, cette dernière avait annoncé son hospitalisation à venir, tout en précisant qu'elle poursuivrait son action à l'hôpital "en acceptant seulement les perfusions". Cette aide-soignante a cessé de s'alimenter depuis le 13 septembre à son domicile de Saint-Etienne pour "défendre jusqu'au bout le respect des droits et de la dignité des citoyens de la communauté rom, notamment en France". Nancy Bernad, dont le père hongrois a été naturalisé français après la Seconde guerre mondiale, a écrit au président de la République, Nicolas Sarkozy, pour demander "l'abolition complète de toutes les lois ségrégationnistes françaises, à l'encontre de la communauté Rom, citoyens européens". Elle dénonce notamment "les mesures discriminatoires prises à leur encontre qui aboutissent à la quasi-impossibilité pour eux de travailler légalement en France".

 

Allez, un petit supplément pour ceux qui ne l'auraient pas vu venir.

(petit souvenir d'avant les dernières présidentielles).


 


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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 22:00

 

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 18:02

 

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 16:46

 

Association Hazketa 2010

Hazketa 2010 a 15 ans. 

C’est pour nous l’occasion de nous rencontrer, de faire circuler l’information sur le fonctionnement du centre d’enfouissement et de rappeler la fermeture prochaine du site de Hasparren.

Une randonnée découverte  est organisée le dimanche 3 octobre 2010 (RDV à 10h au dessus de la décharge d’Hasparren) suivi d’un pique-nique à partir de midi à Eihartzekoborda, quartier Peña . Parcours fléché à partir de la route de la décharge.

Apportez le pique-nique . Des sandwichs au zikiro seront proposés.  L’apéritif  vous sera offert.

Venez nombreux partager un moment de convivialité.

http://hazketa2010.over-blog.com/

Hazketa 2010k 15 urte aurten.

Denak elkartzeko, zikintegiaren ibilmoldearen aipatzeko eta gune onen hestea orroitarazteko parada dugu.

 

Karia hortara, ibilaldi animatu  bat   antolatzen dugu urriaren 3an, igandekari ( hitzordua:

Goizeko 10 etan  ondartegiaren gainekaldean). Ondotik, piknika Peña auzoko Eihartzekobordan. Bidea markatua izanen da.

 

Bakotxak ekarri bazkaria partikatuko dugu eta ogitartekoak proposatuak izanen zaizkizue.

 

Zatozte mementu goxo baten pasatzera.

 

Zintzur bustitzea eskainia izanen zaizue.

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 08:11

   

tableau-de-josette-dacosta.JPG

tableau de Josette Dacosta

 

Exposition d’art contemporain
Arte garaikideko erakusketa
                  
                        
du 2 octobre au 4 décembre 2010 –
2010eko urriaren 2tik abenduaren 4erat

 If Matxikote, Begoña Durruty, Keith Hill                
  Iñaki Olazabal, Josette Dacosta       

22, rue de la Citadelle / Zitadelako karrikan, 22
Saint Jean Pied de Port / Donibane Garazin

 Ouvert les samedis et les dimanches de 14h à 19h
et en semaine sur rendez-vous : 06 71 00 57 23    
 Larunbat eta igandetan idekia arratsaldeko 2etatik 7ak arte
Astean zehar jiteko, hitz-ordu bat hartu: tel 06 71 00 57 23


Vernissage : vendredi, 1er octobre à 18h   -         
Estrenatzea: urriaren 1an, ostiralean, arratsaldeko 6etan

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 16:00

Une contribution de Daniel Labeyrie.

Buruila-005.jpg

Uhaldia. Septembre 2009.

Uhaldia, 2009eko Buruilan.

iraila.JPG

Ce poème est à paraître dans un recueil.

Merci de ne pas le reproduire sans autorisation de l'auteur. La blogueuse fera le lien.

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 16:47
  

Samedi 25 septembre, à Paris. Manif, soutenue par Europe Ecologie, One Voice et PETA, en réaction au vote scandaleux, le 8 septembre, du Parlement européen de la révision de la directive 86/609 du 24 novembre 1986, sur la "protection des animaux" de laboratoire. Loin d'être une avancée, c'est au contraire une régression et donc encore plus de souffrance pour, chaque année, 3 millions d'animaux en France, 12 millions en Europe.

 

-cid_01d901cb5c01-b3217c70-0a01a8c0-jpgf550c162883.jpgPhoto Adrien Evanlegista.

 

  

 
 
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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 08:00

couve-enbata.JPG

http://www.enbata.info/

Rencontre avec

 Elisabeth Hardouin-Fugier, Professeure des Universités, historienne de l’art et des mentalités.

Elisabeth Hardouin-Fugier publie son 40° livre  La corrrida de A à Z . Cet ouvrage est le 4° sur la corrida, depuis le Que sais-je de la corrida (1995, avec Eric Baratay) jusqu’au Bullfighting, a troubled history, (London, Reaktion Books, 2010) ------L’auteure a aussi développé plusieurs thèmes à la fois picturaux et culturels, la peinture mystique ou la peinture de fleurs. Plusieurs dictionnaires, tels que le  Dictionnaire historique des étoffes et Les Objets de dévotion (2005) sont des outils de travail reconnus.

Comment êtes- vous arrivée à l’animal ?

Toutes mes recherches visent à éclairer un sujet au feu croisé des facteurs culturels. La peinture de fleurs, par exemple, qui m’a occupée dix ans, part évidemment des œuvres et de leurs auteurs, mais prennent en compte les professeurs (j’ai étudié les élèves de Redouté, the pupils of Redouté, 1985), les pressions sociales qui inscrivent ces artistes dans l’histoire du féminisme, : l’exclusion des femmes par les écoles des Beaux-Arts, les vouent à la botanique. Mon livre le Peintre et l’Animal dans la peinture du XIX° siècle souligne l’appropriation de l’animal par l’homme et note l’absence d’images dérangeantes : la célèbre Rosa Bonheur va à l’abattoir pour y apprendre l’anatomie, mais reste aveugle aux procédés cruels de l’époque.

Et comment en êtes-vous arrivée plus précisément au thème de la corrida ?

J’ai été invitée au Second rassemblement mondial contre la violence à Montréal, parce que personne n’avait voulu traiter  la violence sur l’animal. Je me  suis alors interrogée sur la corrida, que je connaissais mal. J’ai interrogé les physiologistes, les éthologues et les sociologues à ce sujet, qu’alors je connaissais peu. J’ai décidé de m’y initier, d’apprendre à lire l’espagnol et d’étudier la corrida sous tous ses aspects. J’ai publié (avec mon jeune collègue historien Eric Baratay) un Que-Sais-Je sur la corrida. Autour de 2000, les connaissances en anthropologie, et en éthologie animale  se sont énormément enrichies, en particulier par des traductions de Canetti ou de Sofsky, et j’ai voulu profiter de ces apports Mon éditeur anglais, Reaktion books, appréciant cet aspect « cross cultural » m’a, demandé un nouvel ouvrage incluant l’Amérique latine et une très belle illustration (Bullfighting, a troubled history). Ma position est celle de l’historien. Je fournis aux lecteurs des renseignement précis peu ou pas publiés, (comme les autopsies des taureaux combattus), je rassemble des textes d’auteurs de toutes époques pour montrer l’évolution des mentalités, je pose les principaux problèmes. Sans pouvoir être exhaustive, mon enquête propose, afin qu’ils  puissent choisir leur position en connaissance de cause.

 

Que pensez-vous de l’abolition des corridas ?

De toute évidence, la corrida accuse un décalage de plus en plus grand avec les mentalités actuelles. La définition de la corrida par Simon Casas (citée de mémoire) « L’humanité est née dans un bain de sang, la corrida n’est qu’une goutte de plus », annonce clairement que la corrida s’inscrit dans une violence terrifiante  dont  aujourd’hui  on a pris conscience. A présent, on sait que cette sinistre perspective n’est nullement inéluctable. La corrida, parodie des exécutions publiques avec supplice ; apparaît donc comme inacceptable, et donc destinée à disparaître. Par ailleurs, les sciences nous confirment une proximité extraordinaire entre l’homme et l’animal, si bien que la torture ludique d’une bête semble plus que jamais intolérable.

A son sujet, peut-on parler de « tradition » ?

Il est hélas vrai que l’homme, depuis des siècles, semble avoir pris du plaisir à blesser des animaux. La corrida récupère des procédés de guerre, de combat et de chasse anciens, et des armes déjà démodées. Ce spectacle combine habilement les blessures que provoquent sur le taureau  dix-sept  armes. Le spectacle payant, enfermé dans un local privé, est alors très lucratif. Sous l’alibi de la bienfaisance, la corrida est considérée par le roi comme un « impôt volontaire » dont profitent en fait  la royauté et l’Eglise. Cet apport financier la maintient malgré l’opposition presque  unanime des philosophes et administrateurs. La corrida est l’un des premiers spectacles de masse de la nouvelle économie capitaliste, techniquement fixé dans un traité (1796). En France, la tentative d’implantation par le dictateur Napoléon III de 1853, se termine par une faillite. La corrida dite espagnole ne se répand guère avant la fin du XIX° siècle. L’expression «  « implantation ou importation espagnole assez ancienne » me semble plus juste. Les jeux taurins français antérieurs, parfois cruels, parfois ludiques,  ne peuvent s’assimiler à la corrida. De plus, asseoir une loi sur la tradition est un procédé juridique aberrant. Les associations opposées à la corrida proclament avec raison : « La tradition est tout sauf une excuse ». C’est une grande première que les députées G. Gaillard (PS) et M. Marland-Militello (UMP) aient déposé à l’Assemblée Nationale française une proposition de loi visant à interdire la corrida en France.

Depuis l’interdiction en Catalogne, comment envisagez-vous l’avenir en Pays Basque et en France ?

Le sujet a soulevé partout dans l’Hexagone un vif intérêt. Depuis la fin de la guerre, les français ont été mal informés ou désinformés par une publicité constamment dirigée par ses partisans et saturés d’images limitées aux apparences flatteuses : beaux gestes, tenues scintillantes, lumière attractive et monuments antiques grandioses. Les milliers de signatures d’opposants catalans leur a révélé une autre réalité que transmet aussi l’internet.  Les connaissances renouvelées qu’apportent les scientifiques sur l’animal rendent impossible d’ignorer les souffrances  qui lui sont infligées.

« Pour vous,  l’auréole artistique autour de la corrida est elle  un alibi ? ».

On ne peut nier que la corrida ait de belles apparences. Les costumes scintillent sous la lumière méditerranéenne, même si leurs accumulations de passementerie sont d’une répétitivité obsessionnelle. Les matadors, jeunes et beaux, prennent de belles attitudes, certains manient la cape jaune d’or et fuchsia avec une habileté remarquable. Autrefois, en Espagne, le public constituait un attrait supplémentaire par ses costumes, en particulier féminin. L’ambiance générale, la musique, la participation du public peuvent plaire. Un décor flatteur peut masquer la réalité des blessures infligées à l’animal. En aucun cas, ce décor ne doit être pris pour une démarche artistique. Il manque l’essentiel, la transposition de la réalité, sa transcendance, qui créent ce que Cézanne appelait un « monde parallèle », au-delà de la réalité elle-même. Le spectacle du sang génère souvent une émotion, non assimilable à une démarche artistique. Des artistes ont représenté la corrida, ou s’en sont inspirés. Les œuvres valables ne sont pas très nombreuses, dans une masse énorme de productions commerciales médiocres. Certains peintres andalous, le sachant, ont même quitté Séville pour éviter de tomber dans cette masse. Enfin et surtout, jamais une œuvre artistique ne peut servir à justifier le sujet représenté. Ainsi, la scène abominable d’une crucifixion avait suscité une foule d’œuvres superbes. Sans crucifixion, l’humanité aurait été privé des Trois Croix gravées par Rembrandt. Pour cette raison, va-t-on rétablir la peine de mort par crucifixion ? On peut appeler néronisme la démarche de ceux  qui suscitent une corrida pour inspirer une œuvre d’art, à l’exemple de Néron mettant le feu à Rome dans l’espoir que le spectacle de l’incendie lui inspirera une belle œuvre. Donc, la mise à mort effective d’un animal dans une habile mise en scène peut émouvoir un spectateur, mais  la corrida n’appartient pas au domaine artistique, ni par ce spectacle, ni par les représentations même intéressantes qu’en ont donné des artistes.

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