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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 14:32

Journal Sud-Ouest. Edition Pays Basque. Mercredi 2 Septembre 2009

Les anti-taurins sont une composante déterminée des pro-ceci et anti-cela.
Les taurins, sont-ils  une composante déterminée des pro-ceci et anti-cela?  Moi, j'avais toujours compris qu'ils étaient à fond pour la corrida. Mais c'est vrai que l'on peut se poser la question puisque eux auront carrément le droit, samedi, d'entrer dans les arènes de Lachepaillet, à Bayonne. Alors, je me suis peut-être trompée, après tout. Peut-être qu'ils n'y entrent pas pour affirmer leur position pro-torturoromachique.
Allez savoir! Si ça tombe, ils vont payer leur place par souci humanitaire. Il y a sans doute des coeurs sensibles parmi eux, soucieux d'aider ce pauvre Monsieur Grenet, maire de Bayonne et premier aficionado de France, à éponger le déficit des arènes, déficit imputable aux corridas.
Peut-être que s'ils y arrivent un jour, ils n'iront plus jamais aux corridas, ces taurins que Monsieur le piéton de Bayonne ne classe pas dans les pro-ceci ou cela.
Mieux vaut entendre ça que d'être sourd.
Monsieur Grenet, gardez vos diktats , nous nous n'oublions pas la manif  de ce samedi.

http://jenolekolo.over-blog.com/article-35271951.html

 

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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 08:46
 
Mujeres Creando, un féminisme de luttes concrètes
Helen Álvarez Virreira

 

http://www.mujerescreando.org/

  C’est en parcourant les rues de La Paz, la capitale de la Bolivie, que l’on comprend le mieux l’histoire de Mujeres Creando [Femmes en train de créer], ce mouvement féministe anarchiste qui utilise la créativité et les graffitis comme instruments de lutte et a fait de la rue la scène principale de son action. “La femme qui s’organise ne repasse plus de chemises”, “Parce qu’Evo ne sait pas agir comme un père, il ne comprend pas ce que c’est que d’être une mère”… sont quelques uns de leurs graffitis [*]. Elles ne se considèrent pas comme des artistes, mais comme des “agitatrices de rue”. Depuis plus de quinze ans, le groupe est un référent social en Bolivie, un modèle de rébellion et de dénonciation du système patriarcal et de la violence sous toutes ses formes. Ses membres ont accusé les gouvernements néolibéraux d’avoir plongé la population dans la pauvreté et le chômage, et d’avoir, par le fait même, encouragé l’émigration massive vers l’Argentine et l’Espagne – en particulier celle des femmes, les “exilées du néolibéralisme”, comme les appelle María Galindo, membre fondateur du mouvement. Elles dénoncent et mettent en question aujourd’hui les femmes qui se disaient féministes mais qui ont été absorbées par le nouvel appareil de l’Etat pour se transformer en technocrates des questions de genre et en “eugénistes” qui ont profité de la pauvreté et ont coopté des femmes de différents secteurs afin d’en faire de dociles bénéficiaires. “Le néolibéralisme se déguise maintenant en femmes avides de pouvoir”, écrivent-elles sur les murs. Elles accusent aussi le gouvernement d’Evo Morales d’avoir laissé passer toutes les chances d’un véritable changement social en Bolivie. L’assemblée constituante a été une conquête de la révolte populaire d’octobre 2003. Cependant la nouvelle constitution politique de l’Etat, dictée depuis le Palais du gouvernement, a annihilé les espoirs. Le patriarcat, représenté par des institutions comme l’Eglise ou l’armée, reste intact. Car, en dépit des propositions faites par Mujeres Creando à l’Assemblée constituante, les femmes n’ont toujours pas obtenu le droit de disposer de leur corps ni n’ont récupéré le contrôle de leur maternité. Elles ont donc écrit sur les murs : “Eve ne sortira pas de la côte d’Evo”.

“Indigènes, putes, lesbiennes, ensemble, mélangées, jumelles”

Le projet politique de Mujeres Creando, affiché sur les murs, a transgressé toutes les conventions et les contraintes du système : l'organisation est basée sur l'hétérogénéité, sur l'autonomie vis-à-vis de tout type d'expression du pouvoir, sur l'intégration de la sphère publique avec la sphère privée, le travail intellectuel placé sur un pied d'égalité avec le travail manuel et la créativité. Tout cela prend une forme tangible dans des luttes concrètes qui jours après jours se voient dans leur maison autogérée “La Virgen de los Deseos” (La Madone des Désirs). Le mouvement se caractérise aussi pour avoir réussi à bâtir des relations insolites et insoupçonnées entre personnes différentes, et sont ainsi parvenues à créer un vaste tissu de solidarités, d’identités et d’engagement. Cela, en soi, a remis en question les organisations traditionnelles. Ses membres sont lesbiennes, hétérosexuelles, mariées, divorcées, célibataires, étudiantes, employées de maison, prostituées, cadres, indiennes, métisses, jeunes, vieilles. Il fait le pari de construire un sujet social de femmes qui interpelle le pouvoir dans et à partir de tous les domaines. Le mouvement est né en 1992, dans un quartier de la banlieue de La Paz, sous le nom de Comunidad Creando [La communauté qui crée]. Il s’est transformé, la même année, en Mujeres Creando. Il propose un féminisme non raciste dénonçant une élite de femmes privilégiées qui distinguent la sphère publique de la sphère privée et le travail intellectuel du travail manuel. Ses membres ont également accusé la gauche – d’où sont issues les trois fondatrices du groupe – de considérer la femme comme un objet. Elles ont choisi de récupérer l’anarchisme tel que le pratiquaient des hommes et des femmes au début du XXe siècle en Bolivie. Depuis sa création, le groupe a participé à des rencontres féministes internationales où il s’est nourrit des différents aspects du féminisme et a été ainsi en mesure de construire son identité idéologique, avec les apports de toutes.

“Désobéissance, à cause de toi, je vais être heureuse”

 La force sociale de Mujeres Creando peut se voir à travers trois moments de son histoire. En 1997, le mouvement féministe a initié une grève de la faim décisive pour la libération de la Mexicaine Raquel Gutiérrez, emprisonnée sans procès pendant cinq ans pour avoir prétendument participé à un soulèvement armé. Ce qui a permis la libération, quinze jours plus tard, de tou(te)s les détenu(e)s accusé(e)s de subversion et victimes de retards de la justice, parmi lesquels le vice-président actuel, Alvaro García Linera. En 2001, Mujeres Creando a orchestré une mobilisation de plus de cent jours, réunissant plus de 15 000 victimes d’usure bancaire et d’organisations non gouvernementales (ONG) accordant des microcrédits – à des taux d’intérêt supérieurs à 70 % – grâce à l’argent des dons. Le mouvement de protestation a révélé les pratiques abusives contre les populations, spécialement les femmes, de faibles revenus. En octobre 2003, le mouvement a initié une grève de la faim pour exiger la démission du président de l’époque, Gonzálo Sánchez de Lozada ; plus de 400 personnes de la classe moyenne et haute de tout le pays ont suivi le mouvement, déterminant dans la chute du chef de l’Etat à la suite de la révolte des secteurs les plus pauvres de la société.
 “Nous voulons tout le paradis, pas 30% de l’enfer néolibéral” 
Après sa création, Mujeres Creando avait besoin d’un endroit qui lui soit propre pour créer un espace social. C’est en 1993 que Carcajada [Eclat de rire], le premier centre culturel féministe et autogéré de la ville de La Paz, est né. Il s’adresse à toute la population en général. A ce moment là, la société de La Paz n’a pas compris le concept d’espace pour les femmes - il y a eu même des gens qui tentèrent de l’identifier à un bordel - de sorte que le mouvement a connu une vague d’hostilités pendant plus d’une année. Malgré tout, “Carcajada” est parvenue à se consolider comme un lieu pour apprendre, entre femmes, à construire une pratique sociale d’articulation du travail manuel, travail intellectuel et le travail créatif culturel. C’est à ce moment que sont nés les premiers graffitis, qui, depuis, ont été repris par deux ouvrages – Grafiteadas et Mujeres Grafiteando –, et la revue féministe Mujer Pública [Femme publique], qui a publié plus de 100 numéros. Par ailleurs, Mujeres Creando a publié plus de dix ouvrages, notamment Machos, varones y maricones [Machos, hommes et pédés] et Ninguna mujer nace para puta [Aucune femme ne naît pour être pute]. La production littéraire de Mujeres Creando est distribuée directement à leur siège mais aussi dans les espaces d’“intellectuels” qu’elles mettent en cause. C’est le cas, depuis dix ans, de la Foire internationale du livre de La Paz. Cette année, pour la première fois, le groupe a participé à la Foire internationale de livre de la ville de Santa-Cruz. Avec le graffiti “Civisme rime avec fascisme” [**] à l’entrée du stand, Mujeres Creando a interpellé l’élite politique locale et a ouvert un espace de discussion pour les femmes qui vivent sous la forte pression de l’industrie de la beauté qui s’est installé dans cette région orientale du pays. Mujeres Creando a également fait des incursions dans le domaine de la production audiovisuelle avec deux séries : Creando Mujeres [En créant des femmes] et Mamá no me lo dijo [Maman ne me l’a pas dit] —, dirigées par María Galindo, qui ont pu compter avec le soutien de la chaîne privée Periodistas Asociados en Televisión (PAT) et, ensuite, de la télévision publique. Ces deux séries ont été diffusées internationalement à l’occasion de certaines des nombreuses activités où Mujeres Creando a été partie prenante, dans différents pays d’Amérique et d’Europe.

“En arabe, aymara et castillan, femme veut dire dignité”

En 2005, Mujeres Creando a ouvert "La Virgen de los Deseos”, une maison autogérée qui devient un centre de formation de la pensée féministe, de création d’activités économiques et de construction de relations de solidarité avec les femmes et les hommes. "La Virgen" est une maison où les luttes concrètes se voient au quotidien et dans lesquelles un groupe de femmes mène diverses activités qui contribuent à les soutenir, de la vente de livres et d'artisanat jusqu’à servir le déjeuner et s’occuper d'hébergement où des chambres sont louées à des personnes étrangères qui veulent connaître le pays ou en savoir plus sur Mujeres Creando. Dans cet espace, également, les mouvements sociaux sont accueillis, tels que les femmes en situation de prostitution qui y réalisent leurs rencontres nationales, et il y a une chambre solidaire pour les femmes victimes de violence. Ce foyer offre des soins médicaux gratuits, une bibliothèque scolaire, l’accès à Internet, une salle vidéo pour visionner des films féministes, des salles de classe pour les ateliers et une grande salle à manger où se tiennent des réunions politiques et culturelles. La “maison de Mujeres Creando” accueille également Mujeres en Busca de Justicia [Femmes en quête de justice], un service juridique direct, sans bureaucratie, pour les femmes qui ont décidé de se sortir du cercle vicieux de la violence. En seulement un an, plus de 800 cas ont été traités. On y trouve aussi la garderie Mi Mamá Trabaja [Ma maman travaille], ouverte jour et nuit. C’est un projet pédagogique féministe pensé pour les femmes avec projets de vie en particulier pour les femmes travailleuses au foyer et les femmes en situation de prostitution. C’est le seul espace de ce type, avec trois tours, matin, après-midi, nuit. Ici également, les petits garçons et petites filles reçoivent un soutien scolaire. L’autre grand rêve devenu réalité à la “Madone des Désirs” est la “Radio Désir”, le premier “média social de communication” qui apporte une touche d’originalité à la manière traditionnelle de faire de la radiodiffusion en Bolivie et peut être entendu par le web: www.radiodeseo.com Notes de la traduction : Cet article a été partiellement traduit par Courrier International et publié dans son n° 981 du 20 au 26 août 2009. Nous vous en présentons ici la version complète. [*] Parmi les autres graffitis : 
“Pachamama: toi et moi savons la seule autochtone est la pomme de terre”, “Je ne veux pas être la femme de ta vie, je veux être la femme de ma vie”, “Ni dieu, ni maître, ni mari”, “Notre féminisme ni recycle, ni colmate, il supprime, il déplace, il émeut” (“Nuestro feminismo ni recicla ni rellena, remueve, mueve y conmueve”), “Si Evo avait un utérus, l’avortement serait dépénalisé et nationalisé”.
 [**] Le Comité Civique de Santa Cruz de la Sierra a été la puissante organisation politique regroupant l’oligarchie et la droite qui a mené l’offensive contre l’arrivée de l’“indien” Morales au pouvoir et qui s’est lancé dans une violente campagne « autonomiste » des régions les plus riches contre le pouvoir central jugé un peu trop coûteux et trop basané. Amazonas. Un documentaire de Maria Galindo est sélectionné pour le prochain festival du film lesbien et féministe de Paris (du 29 octobre au 02 novembre, au Trianon). Un film sur la violence des hommes contre les femmes, en particulier des maris contre “leurs” femmes. Les Amazones, sont un collectif de femmes immigrantes de la banlieue de Buenos Aires qui ont décidé de rompre avec la violence, ont abandonné la parole de la victime et récupéré celle de la rébellion. A travers le témoignage d’une bolivienne, d’une argentine, d’une paraguayenne, d’une chilienne, qui font partie des Amazones, le film montre comment elles se sont organisées et ont trouvé une réponse à cette problématique de la violence faite aux femmes.

 

 

 

 

Des infos en français ici

 

http://www.lepeuplequimanque.org/mujeres-creando-un-feminisme-autonome.html

 

http://international.federation-anarchiste.org/spip.php?rubrique42

 

http://www.paris-art.com/agenda/evenements/d_evenement/Regina-Jose-Galindo-Mujeres-Creando-Art-action-feministe-11262.html

 

http://www.fdh.org/Bolivie-La-creativite-reste-l-arme.html

 

http://www.opalc.org/index.php?option=com_content&task=view&id=112&Itemid=123
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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 22:51

Catégorie : Droits de l'homme

Pour le maintien de nos libertés individuelles, refusons les prélèvements d'ADN

URL Courte : http://4777.lapetition.be/

Le 17 janvier 2008, à l’appel d’ELB (Confédération Paysanne du Pays Basque) et du GFAM Lurra (aide à l’installation des jeunes paysans), 200 personnes se rassemblent devant les locaux de la Safer Pays Basque (gère le foncier rural). La Safer doit donner son avis sur l’avenir de la ferme Kako, exploitée depuis près de 3 ans par un jeune qui en demande l’acquisition ; il est soutenu par ELB. Au dernier moment, la Safer opte pour une autre candidature, arrivée hors délai. Après une légère bousculade avec les gendarmes, les manifestants obtiennent qu'une délégation soit reçue par les membres de la Safer. 15 jours plus tard, la réponse répressive arrive avec six arrestations, dont celle de Jean Michel Ayçaguer, militant syndical. Le procès donnera lieu à des condamnations de 2 à 4 mois de prison avec sursis pour 3 militants, des amendes pour les trois autres.
Jean Michel Ayçaguer (deux mois avec sursis) a refusé durant sa garde à vue d’autoriser une prise d’ADN. En décembre dernier, les gendarmes viennent le convoquer à nouveau. Il subit une garde à vue de quelques heures mais maintient son refus. C’est pour avoir refusé la prise d’ADN qu’il passe en jugement le 29 septembre prochain.


Pétition de soutien à Jean Michel Ayçaguer,
militant syndical refusant de se soumettre au prélèvement ADN

Lors de sa création par la loi du 17 juin 1998, le fichier national des empreintes génétiques (FNAEG) avait pour finalité de répertorier les délinquants sexuels. Les lois « sécurité intérieure » (18 mars 2003) et Perben II (mars 2004) ont successivement étendu le champ des personnes fichées. Des personnes condamnées ou simplement suspectées des infractions les plus banales, vols à l'étalage, dégradation d'abribus…sont aujourd’hui systématiquement soumises à ce fichage qui s’étend jusqu’aux militants syndicaux, écologistes (faucheurs OGM)… Par contre les auteurs de délits financiers (abus de biens sociaux, trafic d'influence, corruption...) échappent au fichage génétique.

Les données ADN sont gardées dans le FNAEG par la police et l’Etat, pendant 40 ans pour les personnes condamnées, 25 ans pour les autres. Il est possible de refuser le prélèvement ADN…mais ce droit est un délit passible d’un an de prison et 15 000 euros d’amende ! Voilà la peine qu’encourt Jean Michel Ayçaguer.

Ce qui arrive à Jean Michel peut arriver à n’importe qui d’entre nous (un million de personnes sont aujourd’hui fichées en France, avec près de 30 000 nouveaux prélèvements chaque mois).

Nous dénonçons l’extension du FNAEG et le détournement de ses finalités initiales.
Nous soutenons le refus de se soumettre au prélèvement ADN et à son fichage.

Nous soutenons Jean Michel, militant syndical, car nous considérons le fichage ADN des syndicalistes comme une entrave à l’action syndicale. De façon générale, nous considérons qu'un tel fichier regroupant tous les opposants sociaux ou politiques aux gouvernements en place présente un grave danger pour les libertés fondamentales.
Et nous soutenons Jean Michel car nous exigeons le respect de l’intégrité et de la liberté individuelle.

Signons, faisons signer massivement cette pétition.
Rendez-vous au procès le 29 septembre, soyons y nombreux!

_____________________________________________


Norberaren askatasunak zaintzeko, ADN hartzeak uka ditzagun


2008ko urtarrilaren 17an, ELB sindikatuak eta Lurra GFAMek deiturik, 200 pertsona bildu ziren Safer-eko bulegoaren aintzinean. Egun hartan, Saferek Kako etxaldearen geroari buruzko iritzia eman behar baitzuen. Oroitarazi behar da 3 urtez gazte bat lanean ari izan zela KAKOn eta etxaldea erosi nahi zuela, ELBren sostenguarekin. Azken momentuan alta, Saferek lehentasuna beste norbaiti ematea erabaki zuen, nahiz eta izena epez kanpo eman. Safereko bulegoaren ainztinean ziren jendarmekin elkar bultzaka aritu ondoren, Saferek manifestarien delegazioa errezibitu zuen. 15 egun berantago erantzuna etorri zen : 6 pertsona atxilotuak, tartean Jean-Michel Ayçager, sindikatu militantea. Auzian, 3 militantek presontegi zigorra jaso zuten, sursiarekin (2 eta 4 hilabete artean), beste hiruek isunak.

Jendarmerian atxikia izan zelarik Jean-Michel Ayçagerek bere ADN-a hartzea ukatu zuen eta joan den abenduan, jendarmek horregatik zonbait orduz atxilotu zuten. Hala eta guztiz ere ukatzen segitu du eta ondorioz , ADN hartzea ukatzeagatik, auziperatua izanen da, Baionan, heldu den irailaren 29an.

Jean Michel Ayçager, sindikatu militantea,
ADN hartzea ukatzeagatik auziperatuaren aldeko sostengu izen bilketa


1998ko ekainaren 17ko legeak sortutako aztarna genetikoen fitxategiak (FNAEG frantsesez : Fichier national des empreintes génétiques), sexu delitugileak zerrendatzea eta sailkatzea zuen helburu. Barne sekuritateari buruzko legeek (2003ko martxoaren 18) eta Perben II-koek (2004ko martxoan), hurrenez hurren, pertsona fitxatuen eremua hedatu dute. Ondorioz, gaur egun, lege hauste arruntengatik kondenatuak edo susmatuak diren batzuk fitxategi honetan sailkatuak dira; halaber eta haratago sindikatu militanteak, ekologistak (jitez aldaturiko landareen aurkako ekintzak burutzen dituztenak adibidez) ... Finantza delituak (ustelkeria kasuak, eragin trafikoa, ondasun sozialen desbideratzeak...) burutzen dituztenak aldiz ez ¡

Auzi baten ondorioz kondenatuak direnen ADN datuak poliziak eta estatuak 40 urtez atxikitzen ditu, 25 urtez beste kasuetan. ADN hartzea ukatzen ahal da... baina ustezko eskubide hau delitu bat da, urte bat presontegi eta 15 000 euroko isuna balio duena ! Hau da Jean-Michel Ayçagerek arriskatzen duen zigorra.

Jean-Micheli gertatzen zaiona edozeini gerta dakioke (milioi bat pertsona fitxatuak dira gaur egun Frantzian; abantzu 30 000 hartze berri burutzen denean hilabetero).

FNAEG fitxategiaren hedatzea salatzen dugu baita bere hasierako helburuen desbideratzea ere.

ADN hartzea eta sailkatzearen ukatzea sostengatzen dugu.

Jean-Michel sindikatu militantea sostengatzen dugu, sindikalisten ADN hartzeak eta sailkatzeak ekintza sindikala trabatzeko eginak baitira. Orokorki, gobernamenduen politikaren aurka ari diren guztien datuak bil eta atxik ditzakeen horrelako fitxategi batek oinarrizko askatasunak zalantzan ematen dituela salatzen dugu.

Jean-Michel sostengatzen dugu, norberaren askatasuna eta duintasunaren errespetuaren izenean.

Arrazoin guzti hauengatik dugu testu hau izenpetzen eta ahalik eta jende gehieneri izenpetarazten.

Denak bil gaitezen 2009ko irailaren 29ko auzian !

Signer la pétition / De petitie ondertekenen. Signer la pétition / De petitie ondertekenen.

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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 12:00
C'était à Bilbao il y a quelques jours.
Photo: Bernard Perez.
http://www.arretnature.com/bernard.html


Pour la 3ème année consécutive,

Le FLAC-Aquitania (Front des Luttes pour l'Abolition des Corridas), association membre de la FLAC, organise à Bayonne une manifestation d'importance, pacifique et festive, le samedi 5 septembre 2009, avec le soutien de la FLAC, et de ses associations membres.


- 16H15 : Rendez-vous au Forum (parking face à la société TOUTELECTRIC)
- 17H50 : Départ du Forum vers les arènes
- 17H00 à 18H00 : Rassemblement pacifique devant les arènes 
- 18H00 à 20H00 : Parcours dans les rues, animé par un groupe musical . Prise de parole devant la Mairie
- 20H00 : Fin de la manifestation


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23 août 2009 7 23 /08 /août /2009 12:22



Ne laissons pas faire !!!  Tous(tes) à nos vélos le samedi 29 août à 15H00
 
4 associations de commerçants d'Anglet mènent activement campagne pour obtenir la suppression de la voie Chronobus, reliant Bayonne Centre à Anglet Saint-Jean et réservée aux bus et aux vélos : lire la Lettre Ouverte que leur a adressée le mouvement Bizi ! en cliquant sur : http://www.copenhague2009bizi.org/?p=324
 
Pour faire contre-poids à cette campagne de pression des groupements de commerçants,
et pour exiger le maintien de cette voie Chronobus,
son amélioration, son développement et son extension à tout le BAB,
une balade à vélo est organisée le samedi 29 août à 15H00 devant la mairie de Bayonne.
Il s'agit d'aller jusqu'à la mairie d'Anglet, à un rythme adapté aux familles et aux enfants : http://www.copenhague2009bizi.org/?p=322
 Angeluko 4 merkatari elkartek Chronobus bidearen kontra, Baionako hiri erdia Angeluko hiri erdiarekin lotzen duen autobus eta txirrindulei erreserbatua den bidearen kontra kanpaina bizkor bat eramaiten dute.
 
Irakur  Bizi! Mugimenduak hel arazi dien Gutun Idekia ondoko loturan klikatuz : http://www.copenhague2009bizi.org/?p=324&lang=eu
 
Merkatari elkargo hauen presioari aurre egiteko, eta Chronobus ibilbidearen atxikitzea, hobetzea, garatzea eta BAB osoan zabaltzea aldarrikatzeko, txirrindulazko ibilaldi bat antolatua da larunbata agorrilaren 29an, arratsaldeko 15:00etan Baionako Herriko Etxearen aitzinean. Helburua da Angeluko Herriko Etxera heltzera, familiei eta haurrei egokitua den erritmoan:  http://www.copenhague2009bizi.org/?p=322&lang=eu

 


 

 

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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 18:58
Artzain Eguna s'aventure en territoire souletin
p006_01_berger.jpg

19/08/2009

Goizeder TABERNA

Pour la seconde année consécutive, dimanche, l'ikastola d'Oztibarre organise la journée des bergers, Artzain Eguna. La marche festive en faveur de l'école d'expression basque se déplace, cette année, en Soule, à Etxekortia.

L'an dernier, les participants avaient investi les pentes de Beltxu (1 129 m), la montagne référente d'Oztibarre. Cette année, ils grimperont le sommet d'Ordiarp, Etxekortia (1 206 m), car «c'est un bel endroit que nous voulons faire connaître», explique Christophe Ampo, jeune parent d'ikastola. Artzain eguna, c'est donc la découverte d'un lieu lié à la vie des bergers.

L'été, on les retrouve sur les hauteurs, pour la majorité d'entre eux. Cette année, ce sont donc les bergers d'Etxekortia qui mettront leurs bâtiments à la disposition des organisateurs. La bergerie accueillera donc le repas du midi et les animations qui suivront.

Deux circuits

La journée débutera tôt pour les marcheurs aguerris. Le rendez-vous est donné à 7 h 30 aux cayolars d'Etxekortia, à 35 minutes de Saint-Just-Ibarre et 25 minutes d'Ordiarp à voiture. L'accès au point de départ sera balisé. Les organisateurs prévoient pour eux une marche de cinq heures avec 700 mètres de dénivelé. Pour les adeptes de la grâce matinée, une marche de deux heures est prévue, à partir du même lieu, à 10 h 30. Une garderie est prévue pendant la marche.

Tout le monde se retrouvera à 12 h 30 au cayolar, pour un repas (20 euros) animé par le groupe Zeina, suivi d'un bal à 16 heures. Une manifestation qui permet de renflouer les caisses de cette ikastola qui s'est installée il y a deux ans à Larceveau.

Cet argent devrait permettre d'améliorer les conditions de scolarisation des enfants de la vallée qui souhaitent apprendre en euskara. Avant, cette journée avait lieu à Ostabat mais elle a, depuis, traversé la vallée des Arbailles.

http://www.lejpb.com/

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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 14:15
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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 06:00
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15 août 2009 6 15 /08 /août /2009 06:00
Eté 1957, Biarritz, tout en haut du quartier Saint Charles. Photo: mon grand frère.

Bon---- Et bien, le revoilà le 15 Août. Et figurez-vous ( mais je vous l'ai déjà dit l'an dernier http://jenolekolo.over-blog.com/article-21971069.html) que le 15 Août, c'est l'annivesaire de la naissance de mon papa qui aurait aujourd'hui --109 ans!  15 Août 1900, difficile de ne pas s'en souvenir!
Comme l'an passé, je lui offre ( et je vous offre) un texte de Gaston Couté http://gastoncoute.free.fr/ qu'il aimait beaucoup et que j'ai connu grâce à lui.

Et que les Requins, les vrais, nous pardonnent.
Ils ne méritent pas ça.


  


Marseillaise des requins (la)

  

Année : 1911
  Paroles de Gaston Couté et musique de "Air de la Marseillaise"
   

 

Le contexte historique : France - III° République - 1911




 

-

Allez ! petits soldats de France
Le jour des poir's est arrivé.
Pour servir la Haute Finance
Allez vous en là-bas crever ! (bis)
Tandis qu'au cœur de la fournaise
Vous tomb'rez, une balle au front,
De nos combin's nous causerons
En fredonnant la " Marseillaise " !
    
Refrain :

    
Aux Armes, les enfants ! formez vos bataillons,
Marchez ! marchez ! nous récolt'rons
Dans le sang, des sillons !
      
Allez ! guerriers pleins de courage,
Petits fils de la liberté,
Allez réduire en esclavage
De pauvr's Arbis épouvantés ! (bis)
Dans leurs douars, que le canon tonne
Plus fort que le tonnerr' d'Allah :
Nous align'rons pendant c'temps-là,
Des chiffres en longues colonnes !
     
Allez-y ! qu' les cadavr's s'entassent
Par centaines et par milliers,
Que la plaine où les balles passent
N'soit plus qu'un immense charnier ! (bis)
D'vant l'récit de tout's ces misères,
En ouvrant le journal de d'main,
Nous song'rons, nous frottant les mains :
" Ça n'biche pas trop mal, les affaires ! "
    
Allez ! si les autres voraces,
Si tous les requins d'Outre-Rhin,
Font en c'moment un' sal' grimace
Ça n'nous défris' pas l'moindre brin (bis)
Un' nouvelle guerre ? on s'en fout, puisque
C'est vous qui marcheriez encor
Pour défendre nos coffres-forts
Alors ! franch'ment, NOUS qu'est-c'qu'on risque ?
    
Nous entrerons dedans la place
Après que vous n'y serez plus :
Nous y trouverons vos carcasses
Près des carcasses des vaincus ! (bis)
Et sur les tombes toutes proches,
Se r'joignant à deux pieds dans l'sol
Avec l'or du meurtre et du vol
Nous emplirons froid'ment nos poches !

-



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11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 10:00
Suite ( fort tardive) de l'article :
http://jenolekolo.over-blog.com/article-18908786.html



LA PETITE HISTOIRE DE NOTRE MOULIN « PEKO EIHERA »

« Moulin d’en bas »

 


  Le Moulin Peko Eihera est situé sur la rivière LAURHIBAR , au quartier de la Magdeleine sur le territoire de la commune de SAINT JEAN LE VIEUX et sur le chemin des étoiles (Saint Jacques de Compostelle


  C’était un moulin à trois paires de meules en grés rose à l’origine. Après l’achat en 1906, M. Pierre PUCHULU l’a transformé en 1922 en minoterie par la suppression d’une paire de meules remplacées par une turbine. Les deux paires de meules restant ont un diamètre de 1,35 m. pèsent 1 tonne environ (chaque meule). Le débit est de 0,385 m3/seconde et pour une hauteur de chute de 2,65 m. pour chaque meule.

         Le mécanisme du moulin est actionné par deux roues à aubes horizontales en fonte de 1,35 m. de diamètre. Elles sont frappées par le flux de l’eau issue du canal d’amené d’une section de 4,00 m. de large et 1,80 m. de profondeur.

        

Après l’arrêt de la minoterie en 1964, la restauration par la famille LACROIX (2004 – 2005) a permis le fonctionnement et la production de farine et de semoule de maïs.

 

         Le moulin est un témoin des métiers et du savoir faire, donc un patrimoine vivant pour les touristes et un patrimoine vivant pour les personnes qui l’ont connu en marche.

       

 


 

 

 

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