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Une contribution de Daniel Labeyrie
La mante religieuse prie
Dans les bouquets de menthe
Sans la moindre mantille
La mante ne porte pas de mante
Ni de mantelet violet cher à l'évêque
La mante n'est pas une religieuse
Quand le gel brûle les menthes
Elle craint la corneille mantelée
Qui la démantèle sous le manteau
Elle boit du thé à la menthe
Parfois une menthe à l'eau
Souvent une liqueur à la menthe
Quand la mante est sur la paille
Elle prend sa couleur paille
Vite croque son amant vert menthe
Priez pour l'âme de l'amant
Chantez des mantras pour la mante verte
Croquée par la mante couleur paille
Une contribution de Pascale Baldi
Non je ne mettrai pas ici la photo de cet enfant squelettique, famélique, sur une balance, exposé sur nos pages FB entre les grues sauvages et les cueillettes de cèpes.
"Le Yémen est littéralement au bord de la pire famine de l'histoire de l'humanité ... et les médias sont occupés par la démolition du village bédouin illégal près de Jérusalem.
Un village au nom de Khan al-Ahmar, proche de la Route 1 dans la zone de Kfar Adumim, occupe l'attention des journalistes alors que la Famine au Yémen touche 17 millions de personnes."
J'ai tellement honte. Honte des hommes. Honte de nous. De nos larmes de crocodiles et de nos indignations passagères. Honte des hommes que nous sommes et qui avons laissé se construire un monde terriblement injuste et égoïste, soulagés que nous ne soyons pas atteints nous mêmes par l'horreur.
J'ai honte de ce monde régi par les droits de l'homme...je veux dire "des hommes" toujours cupides et cruels, depuis la nuit des temps. Mettant femmes, enfants, animaux, nature sous leur joug follement démoniaque. A part quelques combats ça et là pour tendre vers le meilleur de nous mêmes, nous devons bien admettre notre impuissance devant l'épouvantable force de haine qui emporte toute velléité de main tendue.
J'ai mal. Je suis déchirée. Sans plus de mot. A genoux. Nullissime. Désespérée.
J'aimerais bien changer de lunettes et voir autrement le film épouvantable de notre impuissance face aux corrompus de la Terre. J'en suis à souhaiter que nous soyons tous balayés par une comète. Et qu'on en finisse. C'est tout ce que nous méritons, nous les plus grands nuisibles de la planète.
Je le trouve bien gentil, moi, Fabrice Nicolino. Parce qu'enfin, qu'est-ce qu'elle dit la Conf? Que l'agriculture biologique peut parfaitement s'accomoder de l'industrialisation de l'agriculture? Là, je suis d'accord et elle a déjà bien commencé, greenwashing, grande distribution et mondialisation, récup à fond les manettes par le système capitaliste. Mais là où le bât blesse, c'est que,(ou alors je ne comprends plus la langue française) si je poursuis la lecture, je traduis (pardon si je me trompe) que dans l'état actuel des choses, l'agriculture biologique, c'est forcément ça, comme s'il n'existait pas aujourd'hui de petites fermes bio qui vendent en "local" et avec le moins d'intermédiaires possible. Parce que, quand je lis que l'agriculture paysanne est garante de l'absence de pesticides, je me piiiiiince. Il paraît que tout ce qui m'entoure, c'est de l'agriculture paysanne, que ces "petits" fermiers soient FNSEA ou Conf. Et bien, je peux vous dire qu'on est bien loin du zéro phyto, mille fois hélas! Et je connais une petite ferme en bio qui a perdu son label à cause de ses voisins qui ne peuvent être taxés d'industriels de l'agriculture, qui balancent des pesticides à tout va. Et ça, ça fait mal. On a vraiment pas envie d'en rire.
Enfin, bon, en fait, tout ce qu'il y a à retenir, d'après moi, de ce communiqué , c'est que circonlocution après circonlocution, la Conf refuse de signer un appel qui demande la fin des pesticides. Autrement dit "Ne nous pressons pas, y'a urgence" Et ça commence à bien faire après la Conf qui manifeste contre l'ours avec la FNSEA, la Conf qui, sans rire, affirme qu'il faut prélever des loups pour que ceux-ci comprennent qu'ils ont un prédateur et ici, dans les Pyrénées atlantiques, la position sur les feux de montagne (écobuages) qui n'a rien à envier à celle de la FNSEA, ça commence à faire lourd.
Autrement dit, la Conf, j'y ai cru, je l'ai soutenue pendant des décennies, mais là je n'y crois plus. Et je sais que je ne suis pas la seule.
La FNSEA, même pas la peine d'en parler.
Face à la Conf, je dirai "Qui aime bien châtie bien". Mais quelque chose me dit que je ne vais plus aimer très longtemps. Le processus de désamour est déjà très largement engagé.
Campement populaire au Larrun 13 et 14 octobre
Depuis des années, des collectifs du Pays Basque (nord et sud) ont soutenu le combat anti-aéroport à Notre-Dame-des-Landes. C’est à force de se rencontrer sur place que des gens du Pays Basque ont décidé de créer un collectif de mise en réseau des luttes similaires à la ZAD en Euskal Herri. Nous partageons des valeurs communes : nous n’acceptons pas la politique de marchandisation de la terre au détriment de la nature. Nous voulons une société autogérée qui ne serait pas à la merci du profit. Nous voulons un monde solidaire où l’on construit des ponts plutôt que des barrières.
C’est dans ce but que le réseau Aman Komunak se réunit tous les trois mois dans des lieux en lutte ayant choisi différentes formes d’autogestion. Ces week-ends sont composés d’une première journée, consacrée à des chantiers collectifs, d’où naissent des liens dans une ambiance amicale. La deuxième journée, nous tenons une assemblée générale où toutes et tous décident des futures orientations.
C’est la montagne Larrun que nous avons choisi pour notre prochaine rencontre les 13 et 14 octobre prochains. En effet, nous nous opposons au développement d’un projet répondant aux critères d’un ultra-tourisme orchestré par le président du conseil général Jean-Jacques Lasserre. Face aux enjeux climatiques qui attendent les générations futures, il faut savoir dire ZUT, FLUTTE, CROTTE : NON à ce projet mercantile.
Le samedi 13 octobre, rejoignez-nous au sommet du Larrun à 14h avec votre pique-nique. Se tiendront tout l’après midi des débats, des discussions autour du projet de Larrun et de différents territoires en lutte. La soirée sera accompagnée de musique acoustique et autres expressions culturelles. Une cantine populaire assurera les repas du samedi soir et du dimanche midi. En cas de mauvais temps, un repli est assuré.
LA RHUNE EST NOTRE TRESOR, PRESERVONS LE
Pétition : AIDEZ-NOUS À PROTÉGER LA RHUNE - FAISONS-LA "GRAND SITE DE FRANCE"
La Rhune 2020 - Démarche alternative (Motion présentée par des Conseillers Municipaux de Ciboure) Comment imaginer un avenir qui, à la fois, préserve les qualités, les valeurs et l'esprit des...
Râler ne suffit pas. Il faut agir.
Hier, nous sommes allés chercher les deux loustics, Altxor et Gaztain sur leur lieu d'estive pour les ramener à la maison. Une habitude maintenant.
Au sujet de l'habitude , eux, en cinq mois d'isolement, ont perdu celle du bruit des moteurs et en ce qui concerne Altxor, celle aussi de certaines "bonnes manières". Les mouches, omniprésentes, les agaçaient et les rendaient nerveux. Et alors que nous engagions sur le petit tronçon de départementale que nous avons à parcourir avant de retrouver le chemin de la montagne, maman Gaztain a été prise de panique en entendant arriver un autocar conduit pourtant de manière raisonnable. Malgré ses sabots en mauvais état (mais rassurez-vous, rendez-vous est pris avec le maréchal ferrant pour le 6 octobre), elle s'est débattue et partie au galop, arrachant l'anneau de son licol. Nous l'avons rattrapée sans trop de problèmes mais la peur éprouvée par la mère s'était transmise au fils qui a commencé à se débattre aussi. Tous deux commençaient à retrouver leur calme quand nous avons vu arriver face à nous un cortège d'une bonne cinquantaine de voitures de luxe dont les conducteurs sortaient du restaurant et n'y avaient certainement pas bu que de la tisane. Deuxième épreuve de la journée, face à ces machines et à ces gens qui nous regardaient avec surprise et étonnement, nous les manants qui leur faisions signe, oh, crime de lèse-majesté, de ralentir.
Le reste du chemin s'est déroulé sans encombre, avec la jolie surprise d'un paysan souriant qui passait en voiture alors que nous nous préparions à la photo rituelle sous le très vieux châtaignier et qui est descendu pour être pris en photo avec nous. Deux autres personnes cheminant vers Saint-Jacques de Compostelle et chargées de très gros sacs se sont également arrêtés pour quelques échanges de photos et de renseignements sur le pottok "le cheval basque" comme disait l'une d'elles.
Voilà. A l'heure où j'écris , mère et fils sont en train de faire un sort à un grand tapis de liseron ainsi, hélas pour moi, qu'aux pommes tombées par terre.
Demain, Altxor, on repart un peu à l'école, quand-même. A la tombée du jour, quand les mouches sont au repos.
Un très grand merci à Anne-Marie, Evelyne, Chantal, Itziar,Jean-François, Etienne et Miguel, sans qui ce périple n'aurait pas été possible.Et je n'oublie pas la chienne Xipi qui, du haut de ses 13 ans et avec ses toutes petites pattes n'a cessé de trottiner bravement.
En 1978, Isabelle Aubret interprète une chanson dont les paroles sont de Claude Lemesle et la musique de Gilles Marchal. Isabelle, Claude et Gilles apparaissent sur la liste des signataires de la pétition personnanités du CRAC Europe pour l'abolition de la corrida. Tout comme Jean Ferrat, grand ami d'Isabelle Aubret.
Je l'écris parce que c'était important pour Gilles.
Une contribution de Daniel Labeyrie
Bon sang, tu vas nous manquer, Rachid ! Nous ne nous attendions pas à ce départ précipité pour l'éternité.
La « Douce France » de TRENET, tu l'as bousculée avec tes accents rock, ta fougue iconoclaste, ta générosité toutes voiles dehors.
Homme de scène, tu mouillais la chemise non seulement en France mais aussi aux quatre coins du monde.
Ton « Ya rayah » s'est baladé un peu partout, tu l'as électrisé avec la démesure que nous te connaissons et que nous apprécions tant.
Tout en respectant la tradition de la musique arabe classique, tu lui as donné une couleur et un son plus actuels, plus électriques, plus éclectiques.
Jamais sur scène, tu n'as démérité, tu chantais cœur ouvert tous azimuts. Et paf ! Ton palpitant à lâché comme ça, dans ton sommeil. Cette maudite camarde aurait pu choisir un dictateur et non pas un artiste de ta trempe !
Tes concerts, c'était la fête dans la folie, ça vibrait, ça chaloupait, ça dansait, bon Dieu, comme ça nous faisait du bien !
Avec toi, la casbah s'habillait de rock, de châabi et tout le monde s'y retrouvait dans tes hymnes rugueux à la fraternité, toi le trublion au cœur d'or !
Dommage de nous laisser, hagards au bord de la route !
Sâlâm l'artiste !!!
Pour rejoindre la liste des signataires, et pour plus que ça si vous le désirez: c'est ici : https://nousvoulonsdescoquelicots.org/l-appel/
N'hésitez pas à diffuser tant que vous pouvez.
L'Appel - Nous Voulons des Coquelicots
Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l'eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l'estomac des abeilles, dans le cordon ...
Charlie Hebdo lance un " appel des coquelicots " pour la fin des pesticides
"Nous ne reconnaissons plus notre pays!" Une centaine d'activistes et de simples citoyens réclament l'interdiction de "tous les pesticides" de synthèse dans un " appel des coquelicots" ouvert aux...