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22 mai 2014 4 22 /05 /mai /2014 08:00
Quand la loi est indigne, la protestation s'impose !

Martin Luther King :

"L'action directe est de créer une situation qui déclenche un tel nombre de crises

qu'elle ouvre inévitablement la porte à des négociations."

Ce livre est né à la croisée des chemins : point de convergence de rencontres avec les militants de la FLAC (Fédération des Luttes pour l'Abolition de la Corrida), d'une actualité 2013 surchauffée d'opposition à la corrida dans une ville taurine, et de la demande de Laurent l'éditeur par l'intermédiaire de Jenofa...

Peu inspirée au départ par un sujet interdit dans une municipalité qui revendique une culture espagnole indigne, l'inspiration m'est finalement venue, portée par les événements, les soutiens, l'amitié, l'indignation, l'intérêt d'analyser les comportements des aficionados, de poser la question du traumatisme engendré chez les enfants par un tel spectacle, de pénétrer dans le symbolisme du sacrifice du taureau qui fait partie de la mémoire de l'humanité.

Un livre résolument anticorrida, conçu pour apporter sa pierre à l'édifice qui a pour nom ABOLITION.

 

Présentation du livre :

Préface du Professeur Hubert Montagner, Docteur ès-sciences (psychophysiologie), éthologue, ancien directeur de recherches à l'INSERM, auteur.

Postface de Michel Bon, analyste jungien, sociologue, auteur.

Pour évoquer, affirmer et confirmer sa position anticorrida, l'auteure a choisi de retracer un parcours qui la conduit de son Anjou natale aux festivités d'Arles et au choc premier ressenti à la vue d'une corrida. Rien ne la prédestinait à devenir un jour conseillère municipale dans une ville à vocation taurine (Dax) et à s'opposer à ce jeu barbare, et pourtant, cette volonté allait déclencher un sacré remue-ménage, du jamais vu en ce fief garant d'une tradition espagnole revendiquée comme culture du sud de la France !

Dans les entrelacs de son récit, se glissent l'analyse des profils d'aficionados, le portrait de quelques toreras et toreros du passé et d'aujourd'hui, le symbolisme du sacrifice du taureau depuis les temps anciens, le rappel des jeux de Crète et de Rome, la recherche de l'impact de ce spectacle sur les enfants, la mise en évidence des influences familiales et environnementales, le scandale des écoles taurines. S'ajoutent les épisodes d'une année exceptionnelle dans l'escalade d'un mouvement contre la perpétuation d'une tradition indigne, manifestations en forme de marée montante, relayées par de courageux députés, par des personnalités du monde politique et juridique, par des philosophes, écrivains, journalistes, artistes, scientifiques, psychiatres et psychologues... Protestations soutenues par des organisations structurées, fermement décidées à obtenir l'abolition de la corrida. Ce dernier vestige des jeux du
cirque.

 

Ni art ni culture

Isabelle Nail Arrouy

Editions Astobelarra

238 pages

12 pages en couleur

Format 210x148

Prix : 17 euros 50 TTC

Disponible dès le 1er juin ou en précommande auprès des Editions Astobelarra.

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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 16:00
L'eau et les rêves.

Il disait "Ma vie se déverse en toi".

Depuis, j'avoue délaisser quelque peu les mares et les lacs pour regarder et écouter couler l'eau vive.

 

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 10:23
Cours s'il pleut.

Cours s'il pleut

Yves LECLAIR

poèmes

 

Une contribution de Daniel Labeyrie.

 

 

 

Le poète n'est pas du genre à courir mais à cheminer au gré des rues, des routes, des villes, des bords de mer, des quais, les yeux grands ouverts sur les êtres, sur la vie....

 

Il balaie les ondes, se promène au bord d'un grand lac en Italie du nord, déambule dans les ruelles de Ciboure au Pays-Basque, laisse son visage prendre les embruns océans, se balade à vélo ici et là, flâne sur les familiers bords de Loire...

 

Une robe légère épousant une saute de vent, le léger mouvement des seins d'une passante inconnue aux Pays-Bas ou sur le trottoir d'un pont à Bayonne, cela comme une célébration de la beauté, fragilité des choses qui passent comme un arc-en-ciel après l'averse.

 

Les vers de l'auteur sont « salutaires » comme une invitation au voyage, comme un appel vers la magie du quotidien.

Des petits joyaux vous éclatent au visage au fil de ces pages habitées.

 

Yves LECLAIR use ses chaussures mais son modeste cordonnier réparera les semelles usagées de ses bottines pour qu'il puisse continuer à aller et venir sur les chemins de la vie.

 

 

Daniel LABEYRIE

 

 

Références: éditions NRF GALLIMARD

Cours s'il pleut.

 

PART DU MARCHER

Yves Leclair

 

 

 

L'Adour vert émeraude clignote au soleil

Sur le pont la jupe et la chevelure ondulent

sur l'épaule nue. L'humanité transparaît

 

 

 

à contre-jour. Le sein libre comme l'instant

danse la gigue et pointe du temps le tissu

qui passe et ralentit. Et l'œil surpris surprend

 

 

 

l'ombre mouvante des jambes et de la chair

divine et éphémère. Ah! Qu'il fait bon marcher

à ne rien faire, le long du quai des Corsaires !

 

 

 

Bayonne,

 

10 août 2011

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 17:41
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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 16:00
Where do people go?

Oui, où vont les gens quand ils quittent ce monde?

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10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 09:25
Poneys basques et Trait breton, les surprises de la route.

Les préparatifs avaient commencé le lundi précédent, dans une certaine urgence. Un maréchal-ferrant était venu parer les deux sabots de devant de la vieille dame Gaztain. Pendant que sa mère, après la séance de manucure, se réconfortait en dégustant du bon foin, Altxor le fiston se chargeait de tailler les arbustes et les fleurs de la cour. Avec une certaine prédilection pour le rosier blanc---

Poneys basques et Trait breton, les surprises de la route.

Et puis voilà, jeudi 8 mai, comme l'année précédente ( voir les trois liens ci-dessous), ma fille, moi et huit amis prenions la route en compagnie des deux pottok pour les conduire sur leur lieu de villégiature estivale.

Poneys basques et Trait breton, les surprises de la route.
Poneys basques et Trait breton, les surprises de la route.
Poneys basques et Trait breton, les surprises de la route.
Poneys basques et Trait breton, les surprises de la route.
Poneys basques et Trait breton, les surprises de la route.
Poneys basques et Trait breton, les surprises de la route.

Un imprévu: une nouvelle donne sur le chemin, un étalon Trait breton dans une prairie qui surplombe la route sur laquelle nous cheminions. Moment de panique car ce monument superbe mais quelque peu inquiétant tenait absolument à rejoindre Altxor et Gaztain qui, eux, n'en menaient pas large et refusaient d'avancer. Et la clôture était bien loin d'être en parfait état sur toute la longueur!

Poneys basques et Trait breton, les surprises de la route.

Après avoir passé cette épreuve, Gaztain n'avait qu'une idée: fuir. Et comme on peut le voir ci-dessus, Stéphanie avait bien du mal à la retenir!

Poneys basques et Trait breton, les surprises de la route.

Après l'épreuve, le réconfort mutuel.

Poneys basques et Trait breton, les surprises de la route.

Et voici l'arrivée, après un nouvel épisode avec la jument noire qu'Altxor déjà,lors de l'aller de 2013, rêvait d'aller rejoindre dans son pré.

Poneys basques et Trait breton, les surprises de la route.

Pour les humains, quelques minutes de repos sous les arbres du terrain avant le retour à la maison.

Poneys basques et Trait breton, les surprises de la route.

Et pour la fin, le plus beau des cadeaux, celui que nous a fait Altxor, ce poulain sauvé de justesse de l'abattoir alors qu'il était dans le ventre de sa mère. Nous les avions laissés à leur herbe trois quarts d'heure plus tôt, afin de deviser tranquillement sous les frondaisons. Au retour, alors que je leur criais au revoir et qu'ils se trouvaient à environ cinquante mètres de nous en surplomb, il a couru vers nous, a fait un petit salut à chacun puis est remonté tranquillement vers sa mère. Grand moment d'émotion. Altxor, toi dont le nom signifie Trésor, je te fais le serment de ne plus jamais te surnommer le boulet.

Sur ce, j'adresse un grand merci à toute la bande: Stéphanie, Jean-Christophe et Alex d'abord, puisqu'ils ont tenu la longe des deux pottok à un moment ou à un autre. Et puis à Pascale, Elisabeth, Michel, Alain, Alice, Itziar. Et puis Céline également, qui était avec nous par la pensée, j'en suis bien certaine.

Sans oublier les personnes membres de l'association "Altxor eta Gaztain" qui apportent un soutien matériel sans lequel l'entretien des deux pottok ne serait pas possible.

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 10:57
Après le passage d'une chasse à courre.

Après le passage d'une chasse à courre.

                                                                                                           Pour Gilles.

De Armand Farrachi

 

Le tribunal de Versailles vient de condamner trois militants, membres de l’association Droits des Animaux, qui manifestaient contre une chasse à courre en forêt de Rambouillet, à 500€ d’amende, pour « violence en réunion ».

         En principe, dans un Etat de droit, une instruction se fait à charge et à décharge, en terrain neutre. Ici, c’est une magistrate au patronyme aristocratique qui convoque les prévenus, pour leur faire l’éloge de la chasse à courre, ce qu’elle a reconnu. Après quoi, elle les met en examen et les place sous contrôle judiciaire. L’instruction a lieu à Versailles, pas ailleurs. En matière de Justice équitable, on fait mieux. Mais nous sommes en France.

         Soumis à une critique de plus en plus virulente, exposés par des reportages sans complaisance, les veneurs, qui n’aiment pas être dérangés pendant leurs menus plaisirs, réclamaient la création d’un « délit d’obstruction à la chasse », que le gouvernement Fillon, en bon valet du lobby, leur a servi sur un plateau d’argent en 2010, par décret, puisque les élus avaient rejeté cette demande. Malheureusement, l’infraction est impossible à constater. Les chasseurs et l’ONF (qui loue ses forêts aux chasseurs) ont d’ailleurs été déboutés. Mais ce crime ne pouvait rester impuni. Les juges de Versailles devaient trouver autre chose.

 Les militants anti-chasse ont donc été condamnés pour « violence en réunion », bien qu’il n’y ait eu aucune violence au sens propre. Mais le tribunal versaillais considère que gêner les chasseurs par une présence hostile ou par des huées est une violence. Avis à ceux qui s’aviseraient de siffler au théâtre. Condamner les membres d’une association non-violente pour « violence en réunion », c’est un peu comme condamner un piéton membre d’une ligue anti-alcoolique pour conduite en état d’ivresse. Des coups de cravache et des insultes racistes proférées par la fine fleur de la nation, il ne sera jamais question, bien que ces « débordements » aient été filmés.

Cela signifie qu’au « pays des droits de l’homme », s’il n’existe plus de crime de blasphème ou de lèse-majesté, il existe un crime de lèse-chasse à courre. On a le droit d’être contre la chasse à courre, mais pas de le dire ni de le manifester. Versailles a rétabli le délit d’opinion. Les aristocrates  et les capitaines d’industrie ne sauraient être dérangés par des gueux pendant leurs loisirs. Où irait-on s’il fallait aussi sécuriser les golfs et les rallyes ? Il s’agit bel et bien d’une justice de classe. Nous sommes en France.

La chasse à courre est donc le seul loisir protégé par la police. Les veneurs représentent 0,001% de la population. Cette pratique d’Ancien Régime, archaïque et cruelle, a été abolie dans la plupart des pays européens. Si le nombre des équipages augmente, c’est que les étrangers empêchés de chasser chez eux se réfugient chez nous. Les propositions de loi (trois en quelques années) visant à interdire la chasse à courre ne sont pas débattues à l’Assemblée nationale. Les ministres dits de l’écologie ne répondent pas aux questions écrites. Pourquoi ? Parce que le pays est dirigé par les lobbies. Parce que les chasseurs sont assis à la table du pouvoir. Parce que nous sommes en France.

 

 

         Armand Farrachi

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 08:41
E la storia di un uomo---
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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 11:50
Rondeau de l'hirondelle

Une contribution de Daniel Labeyrie.

 

à la mémoire de Luc ROMANN

 

 

 

Où es-tu passée belle hirondelle ?

Sur les charrettes plus de ridelles

Dans le ciel plus de trace de tes ailes

 Comme est pesant le silence des cieux

 

 

 

Le printemps résonne en chant d'adieu

La saison prend un coup de vieux

Même l'abeille ne fait plus la belle

Sous les yeux las de la cicindèle

 

 

L'azur s'ennuage oubliant son bleu

Nous n'osons plus lever les yeux

Que reviennent tes frôlements d'ailes

Où es-tu passée belle hirondelle ?

 

 

 

 

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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 11:32
Une hirondelle de cheminée à Uhaldia. Photo Laurence Goyeneche.

Une hirondelle de cheminée à Uhaldia. Photo Laurence Goyeneche.

Oh, Romann, si tu savais! Cette année, même ici, elles sont absentes, ces hirondelles que tu regrettais tant et tant à la Braoze ! L'abominable printemps de l'an dernier a achevé le sale travail des pesticides.  Nous avons tellement déconné, tous! Pardon à vous les hirondelles.

Et toi, t’inquiète. On continue le combat. On va juste essayer d’être, dans ce combat, un peu plus intelligent que jusqu’à ce jour. Je dis bien essayer---

Laurence Goyheneche, soigneuse au Centre Hegalaldia et que tu avais baptisée Laurence des Oiseaux, vient de m'envoyer les quelques conseils ci-dessous. Je t'imagine heureux de voir que ta chanson de 1965 puisse venir en aide aux hirondelles survivantes en 2014.

Important :

Toutes les espèces d’hirondelles sont protégées par la loi => interdiction de détruire les individus, les œufs, les nids, sinon sanction (jusqu’à 6 mois d’emprisonnement et 9000€ d’amende)

Causes de disparition :

-mauvaises conditions météo sur les sites d’hivernage = cause naturelle

-dégradation de l’habitat :

-ex pour hirondelle rustique, disparition bâtiments « ouverts » des granges, etc.

- ex hirondelles de fenêtre et de rocher surtout, mais aussi rustiques : destruction plus ou moins intentionnelles des nids soit parce qu’ils dérangent (salissures, etc.) soit lors de réfections des bâtiments

-agriculture intensive (pesticides) => diminution du nombre d’insectes,

 

Solutions :

-mettre des planchettes sous les nids pour éviter salissures et chutes des petits,

-effectuer les travaux de rénovation entre septembre et mars (en dehors de la période de reproduction qui a lieu entre avril et août),

-dans des zones où elles nichent déjà ou bien qui semblent favorables :

- favoriser l’accès aux matériaux de construction en créant par ex des flaques de boue,

-pose de nichoirs (en vente dans les jardineries, sur internet),

-favoriser l’accès à l’intérieur de sites favorables comme les granges ou vieux garages pour les H. rustiques entre autre (petite ouverture dans la porte par ex),

-compenser la perte des nids lors de travaux de rénovation par la pose de nichoirs.

Hirondelle blessée ou orpheline :

-ne pas jouer aux apprentis soigneurs (détention interdite et souvent néfaste à l’animal),

-ne rien lui donner à manger,

-la mettre dans un petit carton percé de petits trous avec une serviette éponge ou autre tissu au fond pour absorber les fientes et éviter qu’elle ne glisse,

-mettre une bouillotte (tiède) ou autre source de chaleur (bouteille plastiques remplie d’eau tiède) au fond du carton,

-surtout éviter le coton comme litière car les petits filaments peuvent être inhalés,

-contacter le plus rapidement possible le centre de sauvegarde le plus proche qui vous informera sur la conduite à tenir.

 

 

 

 

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